Glendronach 19 ans Hand-Filled Sherry Butt Single Cask

60.5% alc./vol.
Sherry Butt Single Cask #1610, Distilled 24/09/1993, Bottled 2/5/2012, Bottle #361. Rempli à la main par Frank Scott à la distillerie le 5 mai 2012 à partir d’un « sherry butt »

André 87%
À la fois noble et intense. Prunes et figues, cerises noires, confiture d’oranges, vieux cuir, chocolat noir amer. Bouche amère, le sherry est très musclé, chocolat noir amer, cannelle et réglisse noire, vieille pochette de cuir remplie de tabac, cerises noires et fruits murs. À l’aération, les cerises noires prédominent. J’adore habituellement les single cask de Glendronach mais là, y’a un p’tit quek chose qui m’agace un peu, l’amertume importante peut-être… L’alcool se dévoile un peu plus en finale de bouche, qui est aussi plus épicée et poivrée mais toujours monopolisée par les fruits rouges et le sherry crissement intense.

Patrick 93%
Wow, ça c’est un whisky spectaculaire… Si on aime le xérès. Gros, intense, « in your face », et s’il semble manquer de subtilité au premier abord, chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau. J’adore ! Nez : Un parfum débordant de gros xérès chaleureux et de gros fruits très mûrs. Et quand je dis débordant de xérès, ayant dégusté ce whisky à l’aveugle, je me suis demandé si ce n’était pas en fait un verre de xérès qu’on m’avait servi, au lieu d’un whisky ! Bref, xérès, fruits mûrs, cuir, caramel et un peu de chocolat noir. Bouche: Wow ! Du beau gros xérès, des fruits mûrs, du caramel écossais, du chocolat noir, du chêne et une goutte de vanille. Le tout porté par une belle texture suave, et on ne sent pas du tout la force de l’alcool. Finale : D’une belle longueur, pleine de xérès et… Une pointe de fumée de tourbe?

Glendronach 19 ans Madeira Finish

46% alc./vol.
Non filtré à froid et de couleur naturelle, le GlenDronach 19 YO Madeira Cask Finish a d’abord été élevé en fûts de chêne européen puis a terminé sa maturation dans un très petit lot de barriques de Madère.

André 93%
Purée de pommes, fruits tropicaux, jus de fruits, poires, un brin d’agrumes et une pincée d’épices. Nez onctueux et crémeux, très invitant. La texture du whisky en bouche est hallucinante, mais les saveurs n’offrent aucune autre surprise que celles s’étant livrées en bouche. Les épices sont par contre plus définies ; mélange équilibré de sucre mélangé de cannelle et de gingembre. Le temps passé en fût a beaucoup arrondi le whisky qui est velouté et très texturé. La longueur de la finale surprend aussi le dégustateur vu la douceur des arômes et saveurs. Les épices et quelques notes de poivre prolongent la sensation en bouche de façon soutenue mais sans brusquerie et laissent aussi une légère astringence agréable. L’utilisation des fûts de chêne Européen et l’affinage en fût de Madère est superbement bien présenté et on peut facilement en disséquer les influences apportées par chacun des types de fûts. Encore une fois, un merveilleux Glendronach… Dire que ces fûts trainaient dans les entrepôts avant le rachat de Billy Walker et de ses comparses. Ils doivent encore rire du méga deal qu’ils ont fait en 2008 en achetant la distillerie et surtout ses chais avec les tonneaux qui y dormaient…

Patrick 84%
Malgré que ne sois pas amateur de finitions en fûts de vin de Madeire, je dois admettre que celui-ci est au dessus de la moyenne. Pas au point de me réconcilier avec le style, mais tout de même agréable. Nez : Panier de fruits tropicaux, avec quelques agrumes, de la vanille et un trait de caramel. Bouche : Les fruits détectés au nez sont toujours présents, mais enveloppés d’un délicat écrin de bois légèrement épicé et poivré. Finale : Les saveurs s’étirent délicieusement longtemps pour notre plus grand plaisir.

GlenDronach 19 ans Pedro Ximenez

52.9% alc./vol.
Distillé en juillet 1995 et embouteillé exclusivement pour le New Hampshire en octobre 2014.

André 87%
Pleinement sherry au nez, rempli d’épices et de fruits secs, de cerises, de chocolat noir. Franc et sec en bouche, bien épicé, les mêmes éléments du nez goûtés en bouche agrémenté d’une sécheresse épicée et poivrée en fond de bouche. La finale est longue, épicée et fruitée et le fût de xérès est bien ressenti. Typiquement dans le style de la distillerie, pour amateurs de xérès avertis !

Patrick 83%
Un dram de dessert : Xérès brûlé intense, chaleureux caramel et Glosettes aux raisins.  Le tout est enveloppé par le chêne épicé.  Un whisky relativement complexe.  Tout y est, mais un petit je-ne-sais-quoi m’accroche…

Glendronach 19 ans Sherry Butt Single Cask

60.5% alc./vol.
Sherry Butt Single cask #1610, Hand-filled at the distillery, Distilled 24/09/1993, Bottled 2/5/2012, Bottle #361.

André 87%
À la fois noble et intense. Prunes et figues, cerises noires, confiture d’oranges, vieux cuir, chocolat noir amer. Bouche amère, le sherry est très musclé, chocolat noir amer, cannelle et réglisse noire, vieille pochette de cuir remplie de tabac, cerises noires et fruits murs. À l’aération, les cerises noires prédominent. J’adore habituellement les single cask de Glendronach mais là, y’a un p’tit quek chose qui m’agace un peu, l’amertume importante peut-être… L’alcool se dévoile un peu plus en finale de bouche, qui est aussi plus épicée et poivrée mais toujours monopolisée par les fruits rouges et le sherry crissement intense.

Glendronach 1968

43% alc./vol.
Embouteillage de la distillerie.

André 91%
Tout à fait dans la lignée des Glendronach; gâteau de Noël aux fruits, coulis de chocolat, sherry, fruits secs et une touche prononcée au feeling poussiéreux provenant du long voyage en fût. La candeur de ce vénérable whisky se sentira du début de nez à la finale. La bouche offre plus d’éléments de style caramel brûlé et de vieux bois gorgé de sherry, la poussière est encore présente et se détecte facilement à la texture sur la langue, mais l’aventure se déroule au ralenti, avec prudence, sans flafla, sans exubérance. Un whisky qui n’a pas besoin d’attirer l’attention mais qui démontrera sa noblesse dans sa déclinaison de saveurs et d’arômes. Finale un peu courte mais toute en complexité. On n’en attendait pas moins d’un whisky si prestigieux. Pour les amateurs de sherry, une expérience inoubliable.

Glendronach 20 ans Oloroso Sherry Butt Cask 1993

57.5% alc./vol.
Kensington Wine Market Cask #1625, bouteille 249 de 498.

André 86.5%
Avalanche de fût de sherry, fruits séchés; raisins secs, pruneaux secs, quelques épices et un xérès exubérant. La pomme roulée dans le caramel à Beauce Carnaval. J’adore la candeur du nez, c’est la totale version xérès, j’aime aussi l’enrobage caramélisé ceinturant l’ensemble des arômes et qui calme les vagues de gingembre. La bouche est franche et puissante et la douceur du xérès ne peut maitriser la force de l’alcool. Les épices apportent aussi une sécheresse qui, en s’additionnant à l’alcool déséquilibre un peu la bouche. Des oranges s’ajoutent maintenant au lot de fruits perçus au nez. Le caramel est toujours aussi présent, le xérès est sec et légèrement vieillot, un peu austère. La finale est longue sèche, alcoolisée et épicée, ce qui tranche fortement avec les belles douces arômes du nez. Dommage, nous étions partis pour un beau voyage.

Patrick 85%
Très bon, mais je m’attendais à beaucoup plus.  Nez : Intense xérès chauffé, vinaigre balsamique et caramel.  Bouche :  Très chaleureux, bois brûlé, xérès et toujours le vinaigre balsamique.  Très goûteux et offrant une belle texture sirupeuse.  Finale : Longue, avec une note de cendres de cigare.

Martin 86%
Rouge-brun foncé. Presque de la mélasse… ou du rhum. Nez: Barrage de notes du fût de xérès, raisins secs, pruneaux, dattes, toffee, chêne, le tout alimenté par la force galopante de son taux d’alcool. Maturité effarante. Bouche: Force admirable de la texture et des saveurs. Rien ne fait dans la dentelle. Pelure d’orange et épices. Tout pour affronter un rude hiver. Finale: Longue, chaude et sèche, mettant à profit le fût de chêne et les épices. C’est presque sacrilège de le mentionner, mais le taux d’alcool est peut-être un peu trop pimpant. Équilibre: Un peu trop agressif et “dans ta face”, bien que savoureux. 46%-48% auraient amplement suffi.

Glendronach 21 ans Parliament

48% alc./vol.
Sorti en octobre 2011 pour combler une lacune dans la gamme Glendronach en pleine expansion, Glendronach 21 ans Parliament est nommé “Parlement des corneilles” pour cette multitude d’oiseaux qui vivent dans les arbres près de la distillerie depuis près de 200 ans. Un clin d’œil pour une combinaison savoureuse de whiskies mûris en fûts de Sherry, tant Oloroso que Pedro Ximenez. Le “Parlement” de Glendronach réussi à la fois à compléter la gamme de base de la distillerie en venant s’insérer avec justesse entre le 18 ans “Allardice” et le 31 ans “Grandeur”.

André 83%
Candeur du sherry, noble et confortable. Les fruits (raisins) secs, les feuilles séchées des arbres à l’automne, le chocolat noir, le gâteau aux fruits et épices de grand-maman. Un nez réconfortant, un peu bourgeois. En bouche; arrivée un peu diluée suivie par les fruits secs, les pruneaux séchés, les épices et le chocolat noir amer. Cette même amertume gagne en importance en finale, ce que j’aime moins même si celle-ci s’avère soutenue sans être toutefois surprenante. Un whisky qui affiche peut-être son âge sans nécessairement assumer la maturité qui devrait l’accompagner.

RV 85.5%
Dépassé la vingtaine, la fantaisie a cédé la place au talent. Tient davantage du nez d’un grain whisky que d’un single malt, le tout soutenu pour une pointe de caramel fumé. Le lent départ est marqué par l’alcool qui prend de l’expansion tout en piquant la langue. La finale est peut-être trop standard mais tout de même suivie du grain qui se montre sans se vanter. Un autre de ces whiskies trop conservateur, quoique savamment dosé; il faut ainsi savoir reconnaître le bon goût.

Patrick 81%
Nez marqué par le xérès avec une touche caramel chauffé comparativement aux grains réchauffés. Belle arrivée chaleureuse et suave en bouche, très marqué par le xérès. Un peu trop même, en fait, car je n’aime pas vraiment le xérès en tant que tel. La finale s’étire sur le xérès longuement. Une preuve que “older is not necessary better”. Celui-ci a définitivement passé trop de temps en fut. Un bon rapport qualité/prix pour son âge, mais pas dans mes goûts.

Martin 85.5%
C’est plutôt rare de voir un whisky qui n’est pas visuellement alléchant, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce 21 ans nous présente un ambre rosé foncé, comme une bonne Boréale Dorée… Nez: Le sherry cogne en premier. On confond un peu l’oloroso et le PX, malgré que je mets au défi quelqu’un de trouver la différence dans un whisky avec autant de célérité. Le degré d’alcool se fait sentir un peu, on s’imagine avoir affaire à un cask strength. Raisins et pruneaux me rappellent par intervalles une fumée de bourbon. Bouche: Vanille fumée, baies schtroumpfantes, épices, chêne, sherry, noix, raisins, dattes. Comme l’aurait souvent marmonné Ralph Wiggum: “Madame Hoover, c’est chaud dans ma bouche…” Finale: Les fruits et les épices s’étirent langoureusement et nous réchauffent le coeur. Un brin de fumée nous suit au cours de l’aventure. Équilibre: Un excellent scotch, j’ai juste un peu de difficulté à me justifier le prix. Il me faudrait un évènement d’envergure à célébrer pour m’en permettre une bouteille. Il me rappelle le rapport qualité-prix d’un Macallan Ruby.

Glendronach 22 ans 1995 PX Sherry Puncheon

50.3% alc./vol.
Distilled 02/06/1995, Bottled 2017, Cask #3311, Bottle 219 of 518

André 92%
Éternel gâteau aux fruits dans son emballage de cellophane, les fruits séchés, raisins et dattes, rhum brun, cassonnade bien fraiche. Présentation directe et sans détour, l’alcool et les épices tressaillent un peu au nez mais son bien lovées dans leur édredon de fruits secs. Bon taux de sucre en bouche et une texture amoureuse, cassonnade caramélisée, fruits secs, dattes, oranges, cerises noires, gingembre, cannelle, poivre. Les notes de bois de chêne aux pores remplis de sherry nappent la bouche en protection de l’alcool. Belle et longue finale, l’intensité des saveurs dure hyper longtemps en bouche; chocolat, réglisse rouge, léger tannique boisé, pommes, cassonnade et fruits séchés. Du grand sherry cask, fidèle compagnon du carré de chocolat noir.

Patrick 88%
Intense sur le xérès au point que ça en est audacieux! C’est pas subtil, et anyway, ce n’est pas ce qu’on recherche ici: Un gros scotch intense sur le xérès, le sucre et le bois, et pas grand-chose d’autre. Nez : De beaux fruits très mûrs et sucrés, avec une bonne dose de chocolat noir et de cassonade, l’ensemble étant intense et très alléchant. Bouche : Oh, c’est intense, ça. Des fruits extrêmement mûrs, du chocolat noir, une bonne dose de bois brûlé et un peu d’épices BBQ. Finale : D’une superbe longueur, boisée et subtilement épicée.

Glendronach 24 ans 1993 Sherry Butt

56.7% alc./vol.
Distilled 15/01/1993, Bottled 2017, Cask #55, Bottle 232 of 567

André 90%
Strong et powerful. Poignée de dattes et de raisins secs, prunes, purée de pommes nappées de caramel chaud, grosses cerises noires, chocolat noir et moue de café. En arrière-plan, bonne rasade de gingembre. L’arrivée en bouche est tellement soyeuse, c’est hallucinant, très huileux et fluide, le liquide s’étend presque lentement en bouche comme une coulée de lave un peu paresseuse. Les notes de sherry sont onctueuses, mélanges de petit fruits sauvages rouges, cerises, réglisse, pommes. S’en suit une envolée lyrique poivrée et épicée aux tonalités de gingembre frais. Les accents de vieux bois noyé de sherry ferment la bouche en laissant une fine amertume vieilliotte. La finale est tannique, ceinturée de chocolat noir parsemé d’étoiles poivrées et épicées. Gros points en plus pour la texture unique, mais une finale un peu abrupte et (trop) fortement épicée.

Patrick 92%
Un excellent whisky, comme seul un cask strength de 24 ans vieilli dans un fût de xérès peut l’être. Nez : Du beau chocolat au lait fruité, de la vanille, du caramel et un peu de bois. Bouche : Le chocolat est plus fort en cacao ici, le bois est plus brûlé, et on a même ajouté une touche de café bien noir. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Glendronach 25 ans 1992 Sherry Butt

50.9% alc./vol.
Distilled 22/05/1992, Bottled 2017, Cask #127, Bottle 243 of 636.

André 89.5%
Raisins secs et dattes, crème brûlée, caramel, fruits fermentés, oranges sanguines et chocolat noir, gâteau aux fruits. Livraison punchée et très bold. Ce type de sherry intense me rappelle toujours les barres de pâte de fruits collation pour enfants. Bouche; ronde et goulue, xérès un peu austère et vieillot, vieux fauteuil de cuir, texture pâteuse et tannique, dose de fruits séchés, dattes, prunes, chocolat au lait, oranges. En revenant au nez, on constate que le notes de caramel brûlé ont vraiment gonflé en intensité. La texture du whisky gagne aussi en onctuosité avec le temps. Superbe équilibre en bouche mais une finale plus vieillotte, tannique et épicée. Un superbe sherry cask, qui jongle entre intensité et équilibre.

Patrick 91%
Ça, c’est exactement ce que j’attends d’un vieux whisky vieilli dans un fût de xérès. Ça n’a pas besoin d’être excessivement complexe pour être emballant. Nez : Un envoûtant parfum de xérès épicé et boisé. Bouche : Oh que c’est bon ça! Des fruits épicés et du bois un peu brûlé. C’est court comme description, mais je pourrais passer la soirée à le savourer. Finale : D’une belle longueur, et marquée par le bois brûlé.