Glen Breton Ghleann Dubh 13 ans

43% alc./vol.
Distillery Bottling. Produit avec de l’orge tourbée provenant de la Saskatchewan.

André 60%
Je m’explique mal que cette distillerie soit toujours ouverte surtout dans le marché actuel et la qualité que l’on retrouve dans les whiskies Canadiens. Le nez évoque le jeune alcool de micro-distillery grandement influencé par le fût de chêne. On retrouve une tonne de vanille, de la poire, des céréales au miel, une touche de fumée de tourbe bien lointaine et un amalgame floral soapy habituel de la distillerie. En respirant, la tourbe prend rapidement des notes de crottin de cheval fraichement pondu qui a mangé de la lavande les jours précédents. Heureusement la texture se sort bien d’affaire. J’aime les notes de fruits sucrés des gorgées subséquentes qui se mélangent de miel et de fleurs odorantes, la compote de pommes. Finale finement tourbée, florale, un peu sèche et poivrée.

Patrick 84%
Un bon whisky qui a encore une fois été trop dilué. Il y a 15 ans, j’aurais été fier de voir une distillerie canadienne produire un tel whisky. Aujourd’hui, je n’ai d’autres choix que de le trouver simplement bon, mais sous la moyenne. Nez : Belle fumée de tourbe fraîche avec des notes alléchantes d’agrumes et un soupçon de noix. Bouche : Fumée de tourbe diluée, avec de l’orge sucrée, des pommes fraîches et les épices du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de la tourbe, des pommes et une touche subtile de crème caramel.

Martin 80%
Nez: La tourbe semble timide, se cachant derrière un vent de fruits rouges, de vanille, de miel et de bois. Pas méchant, on verra pour la suite. Bouche: La tourbe arrive ici, doucement, plus verte que fumée. Léger cuir, on revient encore avec les fruits, la vanille et les pommes. Finale: C’est à ce stade que la tourbe prend vraiment son envol. Sans être camphrée, maritime ou iodée, elle est bien fumée et transporte des notes de cuir de chêne et de vanille sur un bon bout. Équilibre: Un peu fade dans l’ensemble mais je salue l’effort. Il se pourrait que je revoie ce dram un jour.

Glen Breton Ice 10 ans (40%)

40% alc./vol.

André 79%
Glenora peut être bien inconsistant sur la qualité des produits qui sortent des chais de la distillerie et la ligne de marketing disant qu’ils sont le premier Canadian single malt à avoir été fabriqué au Canada est maintenant tellement dépassé que l’on peut penser, avec raison, qu’ils se sont assis sur leur lauriers depuis plus de 20 ans. Mais cette édition est certainement une des plus singulière du portfolio de whiskies Canadiens. C’est à se demander pourquoi un Ice wine cask finish n’avait pas été distribué avant. Nez sucré, beaucoup d’agrumes et de saveurs herbeuses, influences du cask de chêne, presque une touche de virgin oak, pâtisseries fraiches, gingembre râpé, léger brûlé. Texture huileuse en bouche, mais beaucoup plus épicée que l’annonçait le nez. Bois séché, barrique de chêne brûlée, céréales maltées, poires, fleurs blanches, herbe verte mouillée. La finale est très épicée, le gingembre cache beaucoup des saveurs plus volatiles et l’influence du fût de chêne est aussi beaucoup trop forte. L’idée du scénario était intéressante mais la mise en production ne rend pas justice à l’audace du cask finish. Dommage, mais définitivement un whisky à essayer.

Patrick 90%
Complexe et savoureux, ma bouteille s’est vidée sans que je m’en rende compte, ce qui est le compliment le plus sincère qui soit! Dommage que ce soit la création vraiment intéressante venant de cette distillerie. Nez : confiture de pommes, orge, touche de chêne, de vanille et d’agrumes. Bouche : Épices, ou en fait sucre épicé, avec un peu de bois, d’agrumes, de miel et de pommes. Finale : D’une belle longueur et savoureuse. Et enfin, on y retrouve de vraies notes rappelant le vin de glace.

Martin 83%
Ambre à peine désaturé. Nez: Les céréales typiques de Glenora nous sautent au nez, avec une poignée de fruits rouges et de flan. L’impression de vin de glace semble être juste dans ma tête. Bouche: Bien sucré et fruité en bouche, quoique légèrement métallique. Chêne et épices complètent le tout. Finale: Longueur moyenne, mais compense par son intensité. Baies rouges glacées, épices, bois et vanille. Crème anglaise, un peu terreux. Équilibre: Belle expérience pour la distillerie, ce qui m’amène à imaginer que certains autres malts de Glenora pourraient bénéficier d’une telle maturation.

Glen Breton Ice 10 ans (43%)

46% alc./vol.
Format 750ml.

André 83%
Confiture pomme-bananes, fond de crème soda, Sucaryl. Le ice wine ne se sent pas du tout. Les raisins se présentent en bouche, accompagné de limette pour retourner sur la vanille, le miel et la crème à la croustade en finale.

RV 84.5%
C’est quoi ce nez? Pour le moins intriguant avec des jeunes pousses d’arbre. Cheerios et grains d’orge répandus sur une vieille table dans le grenier très sec d’une vieille maison de campagne, avec une bizarre nettoyant d’époque sur le plancher (l’apport du icewine, qui ne se goûte pas vraiment?). Dans le même thème que le régulier, il picote davantage la langue, mais c’est le grain qui a le dessus pour l’aftertaste d’une belle longueur, un peu beurré. Un produit singulier et appréciable, l’initiative fonctionne sans être un incontournable.

Glen Breton Ice 10 ans Cask Strength

62.2% alc./vol.
Format 250ml. Le premier (et le seul!) single malt whisky vieilli dans des fûts ayant contenus du vin de glace. Plutôt cher, mais rare!

Patrick 92%
Au nez, sucre, raisin. Au goût, on ne sent pas les 62% d’alcool ! Unique! Douceur du vin de glace. En fait, on dirait un vin de glace sur les stéroïdes! La finale est longue! Un goût très sucré reste en bouche. En résumé, wow!!! Ce whisky est une expérience en soi! Je le recommande chaleureusement!

Martin 86.5%
Nez: Céréale classique de Glenora, couplée à un vent sucré tiré du vin de glace. Hormis cela, rien pour épater la galerie. Bouche: Arrivée en bouche musclée, orge, épices du Cask Strength, miel acide, citron et orange. Son taux d’alcool n’est étonnamment pas trop envahissant, et rehausse même un malt qui serait autrment plat. Finale: Longue et épicée, elle est aidée par son degré d’alcool et son fût particulier. On imagine ici des petits gelondés de l’île d’Orléans. Équilibre: Normalement cette expression ne m’aurait pas excité outre mesure mais je dois dire que sa force en alcool et sa finition unique m’ont eu à l’usure…

Glen Breton Rare

43% alc./vol.
Le single malt original de Glenora, maintenant remplacé par le 10YO.

RV 83%
Promesses de belles réalisations à venir. Paille vieillie, malt et vanille. Belle arrivée en bouche, assez franche et propre. Se développe sur groseille et fruité intéressant mais finale un peu trop courte. Bel effort, un premier single malt canadien qui ne fait pas honte, mais surtout un bon départ comme version de base. Les années et les différents casks pourraient lui être bénéfique.

Patrick 85%
Au nez, douceur de miel et bruyère, légère fumée, gingembre. Au goût, chêne brûlé, amandes, caramel. La finale est ronde, avec une douceur persistante, et une douce fumée. Commentaire final : Compte tenu de sa relative proximité, la visite de la distillerie est un must pour tout amateur de whisky.

Martin 77%
Nez: Fleurs et vanille. Miel et gingembre. Une touche d’érable (peut-être dans ma tête, une suggestion subconsciente du fait que ce soit un single malt canadien)… Bouche: Butterscotch syrupeux. Un peu savonneux. Rondeur intéressante. Finale: Herbe légèrement fumée… suivi d’une pointe d’eau d’érable. Malheureusement trop courte… Équilibre: Après l’avoir bu, on croirait entendre au loin le bruit de la paille qui aspire le fond de glace d’un verre de Coke. C’est un whisky triste… Il s’en va trop vite. Il paraît qu’ils en font une version vieillie en fûts de vin de glace. C’est un Cask Strength typiquement d’ici que j’aimerais bien essayer un jour…

Premium Bottlers BLAT-1012

46% alc./vol.
Un vatted de 1% single malt canadien (donc Glenora en Nouvelle Écosse) et de 99% de scotch single malt de la distillerie Blair Athol fait par « Premium Bottlers », le seul embouteilleur indépendant au Canada, aujourd’hui mieux connu sous le nom de Still Waters Distillery.

André 83%
Oranges et agrumes, une larme de sherry. Passage effrayé de citron très crémeux. La bouche est soyeuse comme un écrin à bijoux, à la fois capiteuse et exotique, se poursuivant sur le duo orange-agrume auquel s’est greffé un brin d’épices (lequel – ?) La finale est par contre rectiligne et monotone et livre peu de surprises. La rétro-olfaction apporte des pointes de noix de cachou un brin salés et d’orange encore une fois. Un single malt correct mais aussi dépourvu de singularité propre.

RV 86%
Envers de pelure d’orange et avoine avec fond d’épices. Pas beaucoup de volume, foin sale et peu d’arrière-goût. Finale très équilibrée avec un beau retour sur le grain. Très suave, parfait à la fin d’une belle journée de printemps quand on recommence a sentir le froid et qu’on veut se coller. Un « il est bon » où l’expérience est plus que la description de ses goûts.

Patrick 88%
Nez de chêne épicé et très légèrement touché par les agrumes. Soupçon de vanille. Au goût, céréales et noix. Riche au goût avec une surprenante finale fumée et salée. Bref, un peu de tout pour plaire à tous avec équilibre.

Premium Bottlers BRIN-1010

46% alc./vol.
Un vatted de 1% single malt canadien (donc Glenora en Nouvelle Écosse) et de 99% de scotch single malt de la distillerie Benrinnes fait par « Premium Bottlers », le seul embouteilleur indépendant au Canada, aujourd’hui mieux connu sous le nom de Still Waters Distillery. Bouteille 38 de 388.

André 71%
Muscat de chêne, un timide épicé et vanillé au nez. Mis à part quelques odeurs désagréables indéfinies du style « Balblair », c’est la confusion totale. Très chaotique en bouche et surtout avec aucune structure. Finale souhaitée plus rapide afin de mettre fin au martyre. À être utilisé dans les blended…en très petite quantité afin de ne pas gâcher le produit final. Vive le recyclage!

RV 81%
Bleuets et mûres, le Balblair 75 sans le cendreux mais avec du malt. L’arrivée est plutôt malteuse, la finale plutôt fruitée, sans fautes mais un peu trop éventée. Une belle curiosité comme whisky sur une terrasse pas loin de Maguire, supérieur aux deux autres Benrinnes déjà goutés, mais on est loin du Linkwood du même blender.

Patrick 89%
Extraordinairement fruité, avec des bleuets en confiture accompagnés de légères mûres. Au goût, le malt nous rappelle agréablement qu’il ne s’agit pas d’une confiture et la finale, évoluant vers un goût d’agrumes épicés très agréable. Exactement ce que j’attends d’un whisky : des découvertes à chaque instants de la dégustation. Superbe.

Premium Bottlers LINK-1013

46% alc./vol.
Un mariage de 99% Single Malt Scotch de la distillerie Linkwood et de 1% Glenora Single Malt Canadien.

André 85%
Agréablement doux et « rural ». Effectivement frais et agréablement doux. Fruits et caramel le tout avec un présence en bouche légère et sucrée. Pas désagréable du tout. En fait, rien d’extraordinaire, mis à part la vitesse à laquelle vous pourrez vider la bouteille tellement ça passes bien comme boisson.

RV 86%
Au nez, paille jaune, feuilles sèches une journée chaude d’automne, et pointe de malt. En bouche, malt et foin sec avec une pointe de sucré (fleur de trèfle lointain) mais finale assez courte. Il y a par contre un retro taste bien équilibré entre grain et foin séché, encore avec légère pointe de sucre, qui est intéressant. De par son prix (environ 60$) un très bel essai, ce whisky aurait une note plus que menaçante n’eusse été la rapidité de sa finale, mais par son prix d’environ 60$ il n’en demeure pas moins que c’est un bel essai .

Patrick 85%
Feuillu. Beurré. Caramel et beurre au goût. Un peu d’épices.

Premium Bottlers STRT 101

46% alc./vol.
Un vatted de 1% single malt canadien (donc Glenora en Nouvelle Écosse) et de 99% de scotch single malt de la distillerie Strathisla fait par « Premium Bottlers », le seul embouteilleur indépendant au Canada, aujourd’hui mieux connu sous le nom de Still Waters Distillery.

André 84%
Vieille souche d’arbre mouillée, épices. L’arrivée en bouche est claire et dépouillée; un peu de cuir et de tabac à pipe. La finale est très particulière à saveur de feuilles de tomate vertes et le feeling en bouche est comme si on lècherait une feuille de rhubarbe et le tout se termine sur un rappel de raisins mauves.

Patrick 83%
Nez sans grande personnalité, si ce n’est un soupçon de menthe que j’ai trouvé après que l’on me l’aie indiqué. Assez agréable au goût, menthe, orge et vanille pour adoucir la touche de personnalité qui semblait vouloir s’exprimer. La finale est moyenne mais laisse une douce chaleur satisfaisante en bouche.

Martin 85.5%
Aussi pâle qu’un sauvignon blanc. Nez: Belle petite céréale du Speyside à l’avant-plan, entourée de vanille, d’herbe, de foin et de fleurs. Rien à chier par terre, mais tout de même vachement bien pour son prix. Le degré d’alcool supporte admirablement bien le tout. Bouche: Texture assez intéressante. On y dénote un petit côté poivré, vanillé avec des pastilles et des grains d’orge bien gras, sans oublier la plus douce des pointes de cuir fumé. Finale: Une finale qui aurait gagné à être plus longue, bien qu’on aime le premier punch de menthe et de poivre pour finir en douceur sur une vague de vanille. Équilibre: Pas la fin du monde, mais belle réussite de Still Waters pour se faire un fond de roulement. Essentiellement un Strathisla 10 ans pour 50$, on serait fous de s’en passer! Je mets au défi quiconque de me trouver du Glen Breton à l’aveugle là-dedans!

RV 83%
Rien qui ne sorte de l’ordinaire mais bien agréable pour un whisky à 50$. Strathisla au nez mais un peu plus adoucit qu’à l’habitude. On dirait que la menthe a pris un petit côté de vanille, un changement qui promet pour la bouche. L’arrivée est plutôt sirupeuse mais le poivre s’exclame assez fort. La finale est trop courte mais agréable, et il faut attendre presque 30 secondes avant d’avoir un retour sur la vanille bien équilibré.