SMWS 53.190 Caol Ila 17 ans

56.8% alc./vol.
“A fishing village up Whisky Cove” – Distillé le 24 août 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 263 bouteilles.

André 90%
J’ai l’impression de redécouvrir cette distillerie qui passe trop souvent sous le radar de mes achats. Tourbe puissante au nez, encore le feu de plage mal éteint, côtier, beaucoup d’épices, le bord de mer après un orage. En bouche; souple et texture délicate, prononcé sur la fumée de tourbe et les divers éléments maritimes, le fût de bois poussiéreux qui traine dans un warehouse humide, cannelle et clou de girofle, zeste de citron, relents de garage qui change les pneus en série au printemps et un accent « sour » qui me dérange un peu. Le taux d’alcool est bien niché et se confond superbement bien entre la plantureuse texture et les saveurs aux accents de port de pêche et de marché d’épices orientales. Finale relevée par les épices et l’alcool et les notes de tourbes trapues.

Patrick 94%
Wow, Caol Ila à son meilleur! Quel délice! Sublime whisky, parfaitement balancé, dont on ne sent presque pas la force de l’alcool. Nez : La mer et les fruits de mer! En fait, une soupe aux poissons et aux fruits de mer très salée, avec un morceau de caoutchouc qui trempe dans le bol! Bouche : Toujours la mer et la soupe aux fruits de mer, mais avec aussi une pincée de citron, de bois brûlé et de cuir. Finale : Longue et savoureuse, avec des notes de porc salé et brûlé et une pointe d’agrumes.

Martin 92%
Très bel ambre doré classique. Nez: Doux fruits, citron, vanille, algues, tourbe et sel. Délicate céréale, épices et Fisherman’s Friend, restant de filet de pêche. Bouche: Tourbe et sel, cages à homard. Léger feu du cask strength. Pierre et air maritime. Succulent. Finale: Époustouflante finale de feu de camp sur le bord du phare par temps douteux. Interminable. Équilibre: Un superbe crescendo. Nez bien exécuté, bouche incroyable, finale encore mieux. Mon coup de coeur de la soirée, à date. À boire sur un quai ou sur un bateau.

SMWS 53.207 Caol Ila 20 ans

58.7% alc./vol.
« Cod wrapped in Parma ham » – Distillé el 13 juillet 1993 depuis des ex-fûts de xérès, 572 bouteilles.

André 95.5%
Je m’attendais à des saveurs principalement associées au fût de sherry mais les premiers effluves rappellent plutôt la banane, la poire, l’ananas et le miel, qui s’affuble d’un masque tourbé phénolique discret et de crachin salin maritime. Avec le temps, odeurs de viande fumée, feu de plage et sherry goulu et fruité. Le nez est très soyeux, paisible, avec une touche florale agréable du genre lilas en fleurs. La bouche est comme une caresse à peine effleurée de tourbe raffinée, beaucoup de sucre résiduel, texture huileuse, avec une finale de viande fumée au bois de cerise et la fumée de tourbe. C’est tout simplement … ‘’wow!’’. Finale et retro-olfaction de melon au miel, ananas, fruits secs, fleurs mauves. Ce beau moment de folie lorsqu’un whisky te jette en bas de ta chaise…

Patrick 93%
L’incarnation même d’un excellent scotch, la recette idéale ! Nez : Superbe parfum de xérès salé et tourbé, avec des notes de bruyère. Bouche : Belle texture huileuse, avec une agréable sensation chaleureuse venant de la fumée de tourbe et du xérès. Le tout est complété par des notes subtiles de bois, de tabac ainsi qu’un sel intense. Finale : Longue et intense, fumée et salée.

SMWS 53.210 Caol Ila 24 ans

53.3% alc./vol.
« Fantastic Stuff » – Distillé le 19 décembre 1989, 240 bouteilles

André 87%
Tourbe phénolique médicinale à la Laphroaig, fruits de mer et poissons fumés. Éléments verts et herbeux en toile de fond, pommes vertes au miel, épices. Avec une goutte d’eau, gomme d’épinette, sel de mer. En bouche, très doux en approche mais après un p’tit côté edgy camphré et de menthol, pastilles casse-grippe assez prononcé. Côté cendreux et poivré laissé après le passage de l’alcool et les saveurs de tourbe. Finale pausée mais persistante, très axée sur les saveurs maritimes et de fumée de tourbe. Bel amalgame de saveurs, chacune tirant profits des autres mais j’aimes moins le côté aiguisé rugueux de cendre de la finale.

Patrick 89%
Un très bon scotch, mais qui ne réinvente rien. Pour un 24 ans, il faut dire que j’avais placé la barre assez haute. Nez : Parfum classique d’un scotch d’Islay avec la fumée de tourbe, quelques algues, des notes poivrées et une touche de saumon fumé. Bouche : Belle texture soyeuse. Le whisky est enveloppé d’un nuage de fumée grasse, de caramel, de chips sel et vinaigre et d’une pointe d’épices asiatiques. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Martin 89%
Pâleur à la hauteur de la plupart des malts d’Islay, avec en prime une richesse foncée qu’on ne retrouve souvent que dans les très vieux fûts. Nez: Tourbe terreuse et médicinale, sur un fond d’algues, de miel et de pommes. Quelques accents minéraux d’une pierre lavée par l’eau de mer se dégagent à la fin. Caramel salé. Bouche: Tourbe salée, épices et caramel. Pomme de tire et cannelle. Mélange de bois de chêne et de bois de pin. Gomme balloune et pierre maritime. Tout qu’un voyage! Finale: Comme on les aime sur Islay. Feu de camp sur la plage, algues et pierre salée. Équilibre: Ce malt brille entre les mains de la SMWS. Un whisky qui passe autant de temps en barrique doit être servi à la force de fût pour en apprécier la valeur.

SMWS 53.216 Caol Ila 21 ans

60.6% alc./vol.
“BBQ in pine-clad dune” – Distillé le 13 juillet 1993, 597 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 91%
Savoureux nez de feu de tourbe brûlé avec des branches de pin vert, antiseptique d’hôpital, feu sur la plage, odeurs de viande fumée typique de certains vieux fûts de sherry. La bouche est huileuse et un peu crasseuse, la tourbe est intense mais délicate, sablée par les 2 décennies passées dans le fût. Sensation d’herbe verte tout juste taillée, de vanille et de fruits secs. La finale est huileuse et crasseuse, maritime et cendreuse. Mélange de poires et d’ananas, d’agrumes maritimes. Le point fort de ce whisky; sa texture huileuse et le mélange de sherry et de tourbe. Un Caol Ila hallucinant, à presque 61% d’alcool après 21 ans ??!?!?!.. wow

Patrick 90%
Goûte plus la saucisse au porc fumé que la saucisse au porc fumé. Yep. Un whisky qui dit ce qu’il pense et qui pense ce qu’il dit. Je viens de me faire un nouveau BFF. Nez: Pas de surprise, mais tout de même définitivement: fût de chêne ayant contenu du xérès et maintenant plein de whisky full sel et tourbe. Pendant qu’on mange des saucisses. Bouche : Xérès fumé, chêne brûlé, saucisse au jambon, j’en reviens pas la quantité de viande qu’il y a dans ce whisky! Viande fumée, s’entends! Finale : S’étire longuement sur une belle fumée sale comme on aime. En tout cas, moi.

Martin 91%
Paille blanche très pâle pour un sherry cask. Nez: Feu de camp et fumée de tourbe, bacon fumé. Planche de chêne au bord de la mer, lavée un peu plus avec chaque vague. Bouche: Cendreux et crasseux, avec tout de même une certaine gêne de la part de la tourbe. Citron, vanille, miel, xérès et chêne. Le solide taux d’alcool rehausse tout ce que l’on retrouve ici. Finale: Sel marin, bois et fruits tropicaux. Un voile de fumée de tourbière ajoute ici une belle ambiance. Équilibre: Un superbe embouteillage qui montre la qualité de Caol Ila, et un fût que la SMWS a eu la sagesse de saisir au vol.

SMWS 53.222 Caol Ila 13 ans

58.4% alc./vol.
« The Three Little Pigs » – Distillé le 7 décembre 2000, 284 bouteilles

André 89%
Tourbe et phenols, les mêmes pommes vertes que dans l’édition 53.210 et toujours cette touche herbeuse et de tourbe grasse, iodée et phénolique. Je suis surpris de la sensation en bouche, que je trouve beaucoup plus douce que le 24 ans d’âge. Le whisky est très rond malgré sa force alcoolisée, mais on ressent toujours cette petite sensation de cendre et d’épinette en fond de bouche et laisse un film salé marin sur les lèvres. Beaucoup influencé par les saveurs tirées du fût de bourbon, le whisky dégage de bonnes vagues de miel, de mashmallow, de vanille et un brin de coconut. La finale est bien balancée, la tourbe équilibrée, belles saveurs maritimes et de camphre, de chlorophylle.

Patrick 90%
Un excellent scotch offrant le punch qu’on s’attends d’un Caol Ila, mais avec une petite note sucrée qui rend le tout très agréable, complexe et savoureux. Pour mateurs de bacon. Mmmmh, bacon. Nez : Tourbe, goudron, fumée de BBQ, sauce asiatique, le tout avec une touche de bacon fumé. Mmmmh, bacon. Bouche : Belle vague de sel et de fumée intense, avec un touche de poivre et une belle note de bacon gras au sirop d’érable. Mmmmh, bacon. Finale : Longue et savoureuse, avec une belle note poivrée et de bacon. Mmmmh, bacon.

Martin 90%
Autant désaturé que le veulent son âge et sa provenance. Nez: Tourbe végétale et herbeuse, fumée de charbon, hareng fumé, bacon. Bien que quelques touches sucrées font surface au loin, on comprend pourquoi ils ont appelé ce whisky ainsi. Bouche: Fruits et sel, tourbe et charbon, caramel et épices. Il se passe beaucoup de choses, mais le tout semble plus ou moins ordonné. Finale: Tourbe, cannelle, chocolat au lait et chêne. Belle longueur sur des traces de charbon cendré. Équilibre: L’ensemble est très porté sur l’univers du BBQ. Bien qu’à quelques endroits ce malt peut sembler chaotique, le résultat final n’en est pas moins succulent.

SMWS 53.234 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Smoke without fire » – Distillé le 18 novembre 1999 depuis des ex-fûts de bourbon, 270 bouteilles.

André 89%
On se tappe un souper de fruits de mer dans le warehouse de la distillerie? Odeurs de poissons fumé et de tourbe huileuse, sel de mer. La bouche est épicée et poivrée, aiguisée pas mal plus que le nez pouvait le laisser sentir. Étrangement, saveurs de sauce à Ribs sucrée et des notes de fruits rouges séchés aussi en rétro-olfaction. Finale pointue, abondamment poivrée et épicée, sec et astringente. Un superbe whisky, sans facteur wow.

Patrick 88%
D’une intensité exceptionnelle pour un scotch si âgé, au point de faire passer un Octomore pour un whisky de novice. Ayoye ! Nez : Dès l’ouverture de la bouteille, un puissant arôme de fumée envahi la pièce. En plongeant le nez dans le verre, s’y ajoute des notes de bacon salé, de fruits de mer et une subtile, mais vraiment subtile touche d’agrumes. Bouche : Arrivée pimentée et fumée. La force de l’alcool surprends un peu, mais on s’y habitue rapidement, au point de finir par détecter aussi des saveurs rappelant une Key Lime Pie. Finale : S’étire longuement sur de la fumée poivrée et pimentée. Intense !

Martin 89.5%
Nez: Tourbe, orge fruitée et huile de poisson. Sel de mer et fruits des champs. Vanille. Bouche: Crème fraîche, épices et fruits des champs. Miel, vanille et tourbe fumée et maritime. Le feu du « cask strength » nous rattrape sans peine. Finale: Fumée cendreuse et chêne épicé. Longue chaleur juteuse qui nous accompagne longtemps. Chocolat et café. Équilibre: Une autre belle dégustation au bord de la mer.

SMWS 53.236 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Culinary cannonballs » – Distillé le 18 novembre 1999, ex-fût de bourbon, 282 bouteilles.

André 88%
Nez un peu brut et cendreux, maritime et tourbé. Belles notes de vanille et de banana split, cendre de foyer, fumée de tourbe. Puissant et affirmé. En bouche, le whisky est très influencé par le bois de chêne, presque verdâtre avec des accents de bois carbonisé et d’agrumes auxquels se jumellent une solide portion d’épices et de poivre. Je dois avouer que ce petit côté vert et agressif me chicotte un peu et je trouve que cela débalancé légèrement le whisky. La finale est très alcoolisée, poivrée et épicée. Pour un whisky de 16 ans, mes attentes étaient pour quelque chose de plus doux et raffiné. Je suis un peu déçu même si bien des distilleries aspirent à embouteiller un whisky tel que celui-ci un jour, j’adore mes Caol Ila plus amoureux et intense au niveau organoleptique. Bin oui, j’ai découvert ce mot pis ça me tentais de le plugger dans une review…

Patrick 88%
Impressionnant ! Ce whisky, distillé le même jour que le 53.234, vieilli dans le même type de fût et offrant le même taux d’alcool est pourtant complètement différent au goût ! Quoique le phénomène soit surprenant, l’important est que les 2 whiskys sont tous aussi bons. Nez : A ma grande surprise, le nez est plutôt sucré et fruité, en fait comme des bonbons aux fruits servis avec une goutte de vanille , du caramel et quelques bananes. Après avoir respiré beaucoup plus longtemps, on y trouve du bois sec et fumé. Bouche : Vague de bois brûlé, d’épices et de cassonade chauffée. Un peu de bonbons aux fruits, mais de façon vraiment subtile. On jurerait que le taux d’alcool est en fait 10% plus bas ! Finale : S’étire sur une belle note de fumée et de bois sec.

Martin 90%
Nez: Bois sec et tourbe. Cendre et poussière. Pierre lavée par les vagues salées. Bouche: Cendre fruitée, miel, épices, bois et cuir. Puissant et délicieux. Finale: Encore la cendre. Feu de camp au bord de l’eau, bois épicé et pierre lavée. Équilibre: Même s’il est délicieux, on dirait presque qu’il est trop puissant, comme l’oeil de Sauron. Boulets de canon, comme son slogan.

SMWS 53.244 Caol Ila 7 ans

58.8% alc./vol.
« Vanilla Chimney Stacks », Distilled 01/06/2010, from Refill Hogshead, 306 bottles

André 86%
Jambon à la bière cuit sur le bbq, tarte citron et meringue, vanille crémeuse, miel, aspect cendreux, raisins verts, une touche herbeuse. Belle texture huileuse qui masque la jeunesse fougueuse du whisky et son taux d’alcool soutenu. Enbruns maritimes, cendre froide, bonbons casse-grippe, citron frais, gras de viande coulant sur les briquettes de charcoal, pommes vertes et fruits à chair. Finale qui arrache comme on dit, avec moins de délicatesse, éclisses de bois encore vertes, cendre de foyer refroidie, tourbe terreuse et crasseuse. Une édition qui manque de finesse et de nuances.

Patrick 93%
Ok, c’est ça que je vais prendre pour le reste de la soirée svp. Un beau gros whisky « in your face », mais aussi tellement bien balancé. Encore. Nez : Fumée de tourbe intense, pointe de xérès discrète et bois brûlé. Wow, ça donne soif ça, mesdames-messieurs. Bouche : Grosse fumée intense, poivre, sel, bois brûlé et beaucoup de wow. Finale : D’une superbe longueur et très fumée. Miam.

Martin 91.5%
Nez: Tourbe à l’avant-plan, touches de bois sec, de vanille et de cantaloup. Bouche: Fumée de tourbe, sucre blanc, sel et poivre. Malt grillé, bois et retour de la fumée. Finale: Chêne, melon, miel et épices chaudes sur une bonne durée. Équilibre: Un whisky très agressif, mais comme on l’aime.

SMWS 53.248 Caol Ila 11 ans

58% alc./vol.
« Slapped by Poseidon’s Glove » – Embouteillage spécial pour le Islay Festival 2018 – Distillé en juillet 2006, Refill hogshead, 304 bouteilles

André 90%
Bourbon cask all the way. Sel de mer et fumée lointaine, éléments verdâtres organiques, embruns maritimes, herbe sucrée, vanille crémeuse, galets napées de sel de mer séchés. À la fois brut et raffiné. Très contextuel comme présentation, on s’imagine aisément au bord du Sound of Islay, les Paps de Jura baignant le paysage et un verre de whisky à la main. La bouche est DIVINE, super sweet, texture hallucinante et douce. Sucrée au départ puis se musclant d’alcool par la suite, tourbe herbeuse et vanillée, zeste de citron et sel de mer séché, sensation de poussière de pierre et de feu de tourbe sur la plage, fruits de mer. Une fois ingéré, le whisky s’effiloche un peu trop rapidement et les saveurs sont légèrement éphémères jusqu’à la finale plus pointue et effilée par les épices et la montée d’alcool.

Patrick 93%
Oh que c’est bon ça. Un superbe mélange de sucre, sel, épices et fumée. Incroyablement délicieux. Nez : Du beau homard frais aromatisé aux herbes et qui sent encore l’eau de mer, le tout savouré près d’un feu de tourbe, avec une touche de goudron. Alléchant. Bouche : Du sel, énormément de sel, des herbes, du caramel et une belle fumée de tourbe enveloppante. Finale : D’une belle longueur, avec des herbes, du caramel salé et de la fumée de tourbe.

Martin 90%
Nez: Wowowee! Tourbe ultra-maritime, herbeuse et terreuse à la fois. Sucre en poudre, pierre lavée, quelques agrumes. Bouche: La texture pourrait être un peu plus ample. Miel et fumée, sel de mer, algues et chaudes épices. Bois fumé, feu roulant. Feu de camp sur la plage. Finale: On reste assis auprès des cendres du dit feu de camp. Les saveurs et arômes précédents sont au garde-à-vous! Équilibre: Un scotch tourbé réconfortant, toutes les bonnes notes y sont. Excellent.

SMWS 53.254 Caol Ila 11 ans

57.1% alc./vol.
« French Flair » – Distillé le 18 juillet 2006, Refill hogshead, 270 bouteilles

André 91%
Nez minéral et brut, citronné et à la sensation de cendre refroidie, fumée de tourbe industrielle arrondie par l’air salin chaud du Golf Stream, bois verdâtre, herbe mouillée, vanille, eucalyptus et menthe poivrée. L’influence maritime est sans équivoque, tout autant que l’utilisation du bourbon cask. Superbe texture en bouche encore une fois, une douceur surprenante pour un whisky si rough. Mélange de vanille sucrée et de sel de mer, zeste de citron et agrumes, poivre, eucalyptus, fumée de tourbe terreuse un peu sale, bois pas complètement séché, guimauves caramélisées, cendre refroidie. Aspect industriel un peu crasseux encore une fois. Impressionnant cette texture huileuse. Douce finale poivrée, d’où émerge les notes alcoolisées, forte présence de bois verdâtre et d’éléments feuillus et cette éternelle sensation de galets et de cendre froide en toute finale de bouche.

Patrick 90%
Un superbe Caol Ila, en fait un superbe scotch d’Islay, avec tout ce qu’on peut en attendre. Nez : Fumée de tourbe et bacon, avec une touche crémeuse. Bouche : D’abord le bacon, gras, salé et très bien cuit, puis une vague irrésistible de fumée de tourbe. Le tout est porté par une onde sucrée, rappelant vaguement de la guimauve. Finale : D’une belle longueur, épicée, fumée et sucrée. Donne définitivement le goût de s’en servir un autre verre.

Martin 90%
Nez: Bien iodé même le nez à 2 pieds du verre. Tourbe médicinale et viande fumée. Un p’tit citron sucré vient nous narguer un petit peu vers la fin. Bouche: Sucre à la crème et citron, vague de tourbe bien grasse pas loin derrière. Grosses épices sucrées nous rattrapent sans gêne. Finale: Boisée et tourbée à souhait, chaude et épicée aussi. On reste avec un impression maritime crasseuse bien longtemps, pour notre plus grand bonheur. Équilibre: Excellent peated single cask, comme on en voit pas beaucoup dans les grandes marques.