Old Malt Cask Caol Ila 19 ans

50% alc./vol.
Cask L-10905, distillé en mars 1990 et embouteillé en juin 2009, 294 bouteilles.

André 90%
Le nez présente traine avec lui ses origines de single malt à la forte personnalité d’Islay. Un mélange de sel, de tourbe et d’épices fort bien conçu, appuyé d’oranges confites et d’un soupçon de chocolat. La bouche se poursuit sur des notes de feuilles de plants de tomates jumelé d’une vague d’alcool – pas aussi forte que celle attendue au nez – où l’acidité des fruits fait surface allié au sel de mer et de la tourbe encore une fois. La finale est longue – très longue – fortement fruitée avec une rétro tourbée et salée.

RV 91.5%
Plus adoucie que ses consœurs, mais avec un peu plus de foin, un peu plus en direction de Clynelish. D’abord très sec, en bouche il commence avec de la tourbe surprenante, légèrement vinaigrée et légumineuse, qui se termine avec une finale de fumée de champs qu’on fait brûler. La finale est exactement à la bonne place entre la tourbe et la fumée et même une petite dose de petits fruits. L’aftertaste à peine goudronné conclut très bien cette petite expérience tout à fait Islay, assez hétéroclite mais dotée d’une balance hors du commun. Pour une rare fois, Old Malt Cask vise dans le mille même si le prix est malheureusement en conséquence.

Patrick 93%
Au nez, le peat, l’âge, la distinction! Au goût, la fumée, puis les épices nous explosent dans la bouche. Wow, ca fait du bien! Vraiment distingué, riche, presque parfait si ce n’est la légère (vraiment très légère) touche de vanille. Présence de cèdre? J’adore!

Old Particular Caol Ila 12 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en août 2009, embouteillé en février 2022 – 306 bouteilles – Cask DL15589

Patrick 90%
Un superbe Islay, du Caol Ila à son meilleur, me faisant penser à un mélange de vieux Bowmore et de vieux Laphroaig.  Nez : Un beau parfum de sel, de fumée de tourbe, de charbon et de suie. Alléchant ! Bouche : Du sel intense, du charbon, de la cendre, de l’huile, du chêne épicé et du steak cramé sur le BBQ (certains diront “bien cuit”). Finale: D’une longueur moyenne, avec du sel, de la fumée, du pain brûlé.

Provenance Caol Ila 10 ans

46% alc./vol.
Baril #2.

André 86%
Un version rare d’un revendeur qui a su encore une fois garder l’âme même de la distillerie sans gâcher le malt de cette qualité. Non coloré et non filtré, embouteillé à 46 % avec tout ce que le Caol Ila a de meilleur. Une expérience en terrain connu, sans surprises mais qui peut-être, manque de charme. Pourquoi pas essayer d’être inventif sans pourtant changer l’essence même de la distillerie ? Alors pourquoi ne pas prendre l’embouteillage original? Mais tout de même superbe.

RV 84%
Odeur de tourbe jaune, de baies (bleuets?) assez effacées et à la limite de sève de plène (les acériculteurs sauraient reconnaître). Se présente timidement en bouche et ne se développe qu’à la déglutition, où il amasse de très beaux points avec sa fumée tranquille et sa tourbe puissamment douce. On a presque l’impression de prendre un morceau de paille d’une balle de foin ayant surchauffée. Sa finale est moyenne en longueur, mais presque rien ne subsiste en aftertaste ne serait-ce d’une légère sensation au-dessous de la langue. Good, not great.

Patrick 86%
Au nez, fumée et tourbe. Au goût, tourbe, tourbe et fumée. Légère note épicée. Phénol.

Single Cask Nation Caol Ila 12 ans

59.3% alc./vol.
2nd Fill Bourbon Hogshead Cask #510, Distilled January 2007, Bottled May 2019, 294 Bottles

André 88%
Nez brut, sur la grosse fumée graisseuse, algues mouillées, enbruns maritimes, côté industriel assez présent, gomme de pin, sel de mer. Bouche huileuse et grasse, fumée terreuse, aspect industriel encore une fois, graisse de viande cuite sur des morceaux de charcoal, bonbons mentholés, feu de plage. Dans l’expectative d’une pérennité à la hauteur de la force des saveurs, je reprends une deuxième lapée et attend, puis attend… Déception sur l’aftertaste qui est un peu court. Je ne parle pas de la fumée mais bien de l’ensemble des saveurs. Saveurs de citron et lime, les pommes vertes, le tout saupoudré de poivre moulu. Un Caol Ila un peu brut dans l’approche mais qui respecte la ligne de la distillerie.

Patrick 90%
Un Caol Ila classique, ou plutôt un Islay classique, avec de la belle grosse fumée de tourbe huileuse. Nez : Parfum de fumée de tourbe intense, avec de la suie et du poivre. Bouche : Un beau whisky fumé et huileux à souhait, avec une tonne d’épices et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, épicé, boisée et fumée.

SMWS 53.184 Caol Ila 19 ans

60.4% alc./vol.
“Fairground on the beach” – Distillé le 13 juillet 1993 et vieilli en ex-fûtailles de xérès, 505 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe médicinale et cendres de feu de plage mal éteint, zeste de citron. Le nez est malgré tout très rond, presque délicat malgré ces saveurs qui démontrent beaucoup de personnalité. Belle fraicheur un peu camphrée en approche de bouche, touche herbeuse et de miel vanillé, puis vague de fumée de tourbe, de poivre noir. La texture est d’une superbe qualité, huileuse et fluide, chaleureuse sans être brûlante. Finale souple et huileuse, tourbée à souhait, médicinale et accompagnée d’agrumes. Un whisky à la texture hallucinante, aux saveurs typiques et à l’histoire sensorielle unique. Une belle prise pour la SMWS!

Patrick 91%
Encore une réussite de la SMWS, débordant d’intensité et d’une grande balance. J’en veux plus svp! Nez : Cendre, tourbe, chocolat noir et pointe très subtile d’agrumes. Bouche : Très chaleureuse, avec de la fumée de tourbe, de la cendre, des épices, du chocolat et une pointe de sucre fruité. Finale : Longue, marquée par la cendre et une note subtile de sucre fruité et de citron.

SMWS 53.190 Caol Ila 17 ans

56.8% alc./vol.
“A fishing village up Whisky Cove” – Distillé le 24 août 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 263 bouteilles.

André 90%
J’ai l’impression de redécouvrir cette distillerie qui passe trop souvent sous le radar de mes achats. Tourbe puissante au nez, encore le feu de plage mal éteint, côtier, beaucoup d’épices, le bord de mer après un orage. En bouche; souple et texture délicate, prononcé sur la fumée de tourbe et les divers éléments maritimes, le fût de bois poussiéreux qui traine dans un warehouse humide, cannelle et clou de girofle, zeste de citron, relents de garage qui change les pneus en série au printemps et un accent « sour » qui me dérange un peu. Le taux d’alcool est bien niché et se confond superbement bien entre la plantureuse texture et les saveurs aux accents de port de pêche et de marché d’épices orientales. Finale relevée par les épices et l’alcool et les notes de tourbes trapues.

Patrick 94%
Wow, Caol Ila à son meilleur! Quel délice! Sublime whisky, parfaitement balancé, dont on ne sent presque pas la force de l’alcool. Nez : La mer et les fruits de mer! En fait, une soupe aux poissons et aux fruits de mer très salée, avec un morceau de caoutchouc qui trempe dans le bol! Bouche : Toujours la mer et la soupe aux fruits de mer, mais avec aussi une pincée de citron, de bois brûlé et de cuir. Finale : Longue et savoureuse, avec des notes de porc salé et brûlé et une pointe d’agrumes.

Martin 92%
Très bel ambre doré classique. Nez: Doux fruits, citron, vanille, algues, tourbe et sel. Délicate céréale, épices et Fisherman’s Friend, restant de filet de pêche. Bouche: Tourbe et sel, cages à homard. Léger feu du cask strength. Pierre et air maritime. Succulent. Finale: Époustouflante finale de feu de camp sur le bord du phare par temps douteux. Interminable. Équilibre: Un superbe crescendo. Nez bien exécuté, bouche incroyable, finale encore mieux. Mon coup de coeur de la soirée, à date. À boire sur un quai ou sur un bateau.

SMWS 53.207 Caol Ila 20 ans

58.7% alc./vol.
“Cod wrapped in Parma ham” – Distillé el 13 juillet 1993 depuis des ex-fûts de xérès, 572 bouteilles.

André 95.5%
Je m’attendais à des saveurs principalement associées au fût de sherry mais les premiers effluves rappellent plutôt la banane, la poire, l’ananas et le miel, qui s’affuble d’un masque tourbé phénolique discret et de crachin salin maritime. Avec le temps, odeurs de viande fumée, feu de plage et sherry goulu et fruité. Le nez est très soyeux, paisible, avec une touche florale agréable du genre lilas en fleurs. La bouche est comme une caresse à peine effleurée de tourbe raffinée, beaucoup de sucre résiduel, texture huileuse, avec une finale de viande fumée au bois de cerise et la fumée de tourbe. C’est tout simplement … ‘’wow!’’. Finale et retro-olfaction de melon au miel, ananas, fruits secs, fleurs mauves. Ce beau moment de folie lorsqu’un whisky te jette en bas de ta chaise…

Patrick 93%
L’incarnation même d’un excellent scotch, la recette idéale ! Nez : Superbe parfum de xérès salé et tourbé, avec des notes de bruyère. Bouche : Belle texture huileuse, avec une agréable sensation chaleureuse venant de la fumée de tourbe et du xérès. Le tout est complété par des notes subtiles de bois, de tabac ainsi qu’un sel intense. Finale : Longue et intense, fumée et salée.

SMWS 53.210 Caol Ila 24 ans

53.3% alc./vol.
“Fantastic Stuff” – Distillé le 19 décembre 1989, 240 bouteilles

André 87%
Tourbe phénolique médicinale à la Laphroaig, fruits de mer et poissons fumés. Éléments verts et herbeux en toile de fond, pommes vertes au miel, épices. Avec une goutte d’eau, gomme d’épinette, sel de mer. En bouche, très doux en approche mais après un p’tit côté edgy camphré et de menthol, pastilles casse-grippe assez prononcé. Côté cendreux et poivré laissé après le passage de l’alcool et les saveurs de tourbe. Finale pausée mais persistante, très axée sur les saveurs maritimes et de fumée de tourbe. Bel amalgame de saveurs, chacune tirant profits des autres mais j’aimes moins le côté aiguisé rugueux de cendre de la finale.

Patrick 89%
Un très bon scotch, mais qui ne réinvente rien. Pour un 24 ans, il faut dire que j’avais placé la barre assez haute. Nez : Parfum classique d’un scotch d’Islay avec la fumée de tourbe, quelques algues, des notes poivrées et une touche de saumon fumé. Bouche : Belle texture soyeuse. Le whisky est enveloppé d’un nuage de fumée grasse, de caramel, de chips sel et vinaigre et d’une pointe d’épices asiatiques. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Martin 89%
Pâleur à la hauteur de la plupart des malts d’Islay, avec en prime une richesse foncée qu’on ne retrouve souvent que dans les très vieux fûts. Nez: Tourbe terreuse et médicinale, sur un fond d’algues, de miel et de pommes. Quelques accents minéraux d’une pierre lavée par l’eau de mer se dégagent à la fin. Caramel salé. Bouche: Tourbe salée, épices et caramel. Pomme de tire et cannelle. Mélange de bois de chêne et de bois de pin. Gomme balloune et pierre maritime. Tout qu’un voyage! Finale: Comme on les aime sur Islay. Feu de camp sur la plage, algues et pierre salée. Équilibre: Ce malt brille entre les mains de la SMWS. Un whisky qui passe autant de temps en barrique doit être servi à la force de fût pour en apprécier la valeur.

SMWS 53.216 Caol Ila 21 ans

60.6% alc./vol.
“BBQ in pine-clad dune” – Distillé le 13 juillet 1993, 597 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 91%
Savoureux nez de feu de tourbe brûlé avec des branches de pin vert, antiseptique d’hôpital, feu sur la plage, odeurs de viande fumée typique de certains vieux fûts de sherry. La bouche est huileuse et un peu crasseuse, la tourbe est intense mais délicate, sablée par les 2 décennies passées dans le fût. Sensation d’herbe verte tout juste taillée, de vanille et de fruits secs. La finale est huileuse et crasseuse, maritime et cendreuse. Mélange de poires et d’ananas, d’agrumes maritimes. Le point fort de ce whisky; sa texture huileuse et le mélange de sherry et de tourbe. Un Caol Ila hallucinant, à presque 61% d’alcool après 21 ans ??!?!?!.. wow

Patrick 90%
Goûte plus la saucisse au porc fumé que la saucisse au porc fumé. Yep. Un whisky qui dit ce qu’il pense et qui pense ce qu’il dit. Je viens de me faire un nouveau BFF. Nez: Pas de surprise, mais tout de même définitivement: fût de chêne ayant contenu du xérès et maintenant plein de whisky full sel et tourbe. Pendant qu’on mange des saucisses. Bouche : Xérès fumé, chêne brûlé, saucisse au jambon, j’en reviens pas la quantité de viande qu’il y a dans ce whisky! Viande fumée, s’entends! Finale : S’étire longuement sur une belle fumée sale comme on aime. En tout cas, moi.

Martin 91%
Paille blanche très pâle pour un sherry cask. Nez: Feu de camp et fumée de tourbe, bacon fumé. Planche de chêne au bord de la mer, lavée un peu plus avec chaque vague. Bouche: Cendreux et crasseux, avec tout de même une certaine gêne de la part de la tourbe. Citron, vanille, miel, xérès et chêne. Le solide taux d’alcool rehausse tout ce que l’on retrouve ici. Finale: Sel marin, bois et fruits tropicaux. Un voile de fumée de tourbière ajoute ici une belle ambiance. Équilibre: Un superbe embouteillage qui montre la qualité de Caol Ila, et un fût que la SMWS a eu la sagesse de saisir au vol.

SMWS 53.222 Caol Ila 13 ans

58.4% alc./vol.
“The Three Little Pigs” – Distillé le 7 décembre 2000, 284 bouteilles

André 89%
Tourbe et phenols, les mêmes pommes vertes que dans l’édition 53.210 et toujours cette touche herbeuse et de tourbe grasse, iodée et phénolique. Je suis surpris de la sensation en bouche, que je trouve beaucoup plus douce que le 24 ans d’âge. Le whisky est très rond malgré sa force alcoolisée, mais on ressent toujours cette petite sensation de cendre et d’épinette en fond de bouche et laisse un film salé marin sur les lèvres. Beaucoup influencé par les saveurs tirées du fût de bourbon, le whisky dégage de bonnes vagues de miel, de mashmallow, de vanille et un brin de coconut. La finale est bien balancée, la tourbe équilibrée, belles saveurs maritimes et de camphre, de chlorophylle.

Patrick 90%
Un excellent scotch offrant le punch qu’on s’attends d’un Caol Ila, mais avec une petite note sucrée qui rend le tout très agréable, complexe et savoureux. Pour mateurs de bacon. Mmmmh, bacon. Nez : Tourbe, goudron, fumée de BBQ, sauce asiatique, le tout avec une touche de bacon fumé. Mmmmh, bacon. Bouche : Belle vague de sel et de fumée intense, avec un touche de poivre et une belle note de bacon gras au sirop d’érable. Mmmmh, bacon. Finale : Longue et savoureuse, avec une belle note poivrée et de bacon. Mmmmh, bacon.

Martin 90%
Autant désaturé que le veulent son âge et sa provenance. Nez: Tourbe végétale et herbeuse, fumée de charbon, hareng fumé, bacon. Bien que quelques touches sucrées font surface au loin, on comprend pourquoi ils ont appelé ce whisky ainsi. Bouche: Fruits et sel, tourbe et charbon, caramel et épices. Il se passe beaucoup de choses, mais le tout semble plus ou moins ordonné. Finale: Tourbe, cannelle, chocolat au lait et chêne. Belle longueur sur des traces de charbon cendré. Équilibre: L’ensemble est très porté sur l’univers du BBQ. Bien qu’à quelques endroits ce malt peut sembler chaotique, le résultat final n’en est pas moins succulent.