Isle of Jura 21 ans Private Estate 1984

40% alc./vol.
Cet embouteillage est le plus âgé des embouteillages réguliers de la distillerie. Distillé et mis en barrique en 1984 afin de souligner l’écriture du fameux livre 1984 de George Orwell. En effet, George Orwell s’était isolé sur l’île de Jura dans les années 40 afin d’écrire son fameux roman.

André 84%
Nez très liquoreux comme un Porto. Bien fruité, accompagné d’amandes, de miel et de caramel. Jus de cerises marasquin, ça sent le bois gorgé, très épais au nez. C’est concentré et lourd comme arômes mais pas en texture en bouche. La bouche est claire et disparate, principalement le gâteau aux fruits, les cerises et les abricots. Dommage, la bouche ne peut soutenir ce qu’annonçait le nez. Un peu la même chose pour la finale; le canevas des saveurs et des arômes est bien agencé mais l’ensemble est mal cousu. J’aurais vraiment souhaité le voir embouteillé à 46% afin de soutenir un peu l’ensemble un peu mou.

RV 88%
Avec le Superstition et le Heavily Peated, me confirme de manière appréciable le caractère spontanée de la distillerie. Très certainement tranquille, tout en tourbe et en pin, mais avec des fleurs qui laissent supposer par le nez qu’il s’agit d’un jeune whisky, encore plus jeune que le 10YO. Plus franc en bouche avec de la goyave et du vin rouge léger et fruité. En gorge, le zeste de la bouche se perd au travers de la tourbe mais finit par s’en sortir, à la conclusion d’un périple à la hauteur des 21 ans. Dénaturé, dans le bon sens.

Patrick 84%
Parfum légèrement marin avec une touche de xérès. L’ensemble est tout de même léger. En bouche, d’abord le sel, puis la chaleur du xérès et de ses épices. La finale, relativement longue, est épicée. Très bien, mais ne fait pas son âge, et gagnerait à être embouteillé à un plus haut taux d’alcool. En fait, tel que mentionné lors de la dégustation du Club où il fut servi (durant une tempête de neige!), on dirait qu’on y a mis de la neige!

Isle of Jura 16 ans

40% alc./vol.

André 77%
Une complexité que le 10 ans n’a pas. Bon scotch mais décevant par rapport à mes attentes. C’est du Jura c’est sûr mais ils sont capables de plus de qualité que ce qui est présenté ici.

RV 83%
Le pin typique de l’île aux chevreuils est cette fois-ci beaucoup plus discret. En bouche, il y a un peu des épices du Superstition, qui pendant la finale devient de plus en plus chaude. Comparé à cette bouteille, la 16 est peut-être moins mystérieuse mais plus balancé.

Patrick 75%
Bon, mais je préfère de loin le 10 ans! Un peu de sel; Quosséca?!

Gordon & MacPhail Inverleven 1990

40% alc./vol.
Lowlands, 1938-1991. À déguster en considérant qu’il s’agit d’une distillerie des Lowlands disparue à jamais.

Patrick 84%
Clou de girofle, malt, vivifiant, idéal pour l’été. Légères agrumes. Dommage que la bâtiment tombait en ruine, ce whisky aurait mérité de survivre! Pour un Lowland, ce whisky est excellent.

RV 83%
Grain et citron, vraiment très estival, in a non-challenging kind of way. Quelque chose de feuillu aussi. Quand on veut faire plus original qu’une vodka-jus d’orange sur le patio.

Battlehill Imperial 8 ans

43% alc./vol.
Speyside, 1897.

André 88%
Le nez est méga…wow !!! Très fruité, fraises. Citronné en finale. Agrumes. J’adore! Très sucré. Bubble gum bazooka au nez, un malt qui me fait sourire de par l’agréable surprise qu’il m’apporte.

RV 82%
Malt, feuilles de menthe. Au goût minty, herbeux, sucré. Sucre caramélisé. Agréable, bien balancé. (pas d’accord sur le bubble gum).

Patrick 84%
Menthe au nez. Menthe au goût. Sucré, fraises. Original. Très bon. 30 minutes après l’Avoir ouvert, nous trouvons des agrumes. Une des raisons pourquoi j’aime les whiskies.

Ileach Islay Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.

André 86%
Phénols et agrumes, pêches, sel. Nez huileux et collant. Texture claire en bouche, s’arrondissant progressivement par la suite, tourbe plus intense, feu de foyer à l’huile. Finale en feuilles de fraises, fumée de tourbe, rétro-olfaction salée et légèrement poivrée, relevée par les arômes de cerises.

Patrick 92%
Nez intense; parfum des champs où il y a un feu de feuilles alimenté par de la tourbe! En bouche, arrivée de sel intense, touche de tourbe. Astringent. La finale est très salée et plutôt longue. Un whisky bien équilibré, la force de l’alcool est peu perceptible.

RV 87.5%
La subtilité tourbiaque aux poubelles. Tourbe brulée surpuissante (a la limite du soufre) qui ne laisse entrevoir autre chose qu’un gout de tourbe, de tourbe et de tourbe, peut-être un peu trop aigre. Arrivée sur la même note, quoiqu’un peu de foin. Finale dans le même exercice quoique plus varié avec la fumée et l’orange qui s’ajoutent à l’ensemble. Réalisation d’un seul concept, la tourbe poussée a son paroxysme a l’instar des PPMs, et je préfère de loin l’aspect végétal et marin que le simple phénol, avec son picotement sur le bout de la langue et sa finale sucrée qui vient donner au tout une plus jolie variété.

Ileach Islay Single Malt

40% alc./vol.

RV 87%
Tourbe jaune juste assez puissante, sel et fumée très discrète. Ileach et Islay vont bien sûr de pair. En bouche c’est l’herbe séchée qui poussait sur la tourbe que l’on peut goûter, avec la tourbe impossible à ignorer. Très clair en début de finale, on a l’impression que son pourcentage d’alcool est plus élevé, mais après cette vague on retrouve la fumée, tel celle que l’on peut retrouver dans le Laphroaig. Pour les amants de Bowmore et de Coal Ila, une cousine qui vaut la peine d’être découverte malgré son origine inconnue, qui ne peut qu’ajouter à son charme.

Highland Park 33 ans Ambassador Cask #1

44.8% alc./vol.
Single Cask distillé en 1974, fût #9035, bouteille #1 of 372. Cadeau de Marc Laverdière, Brand Ambassador Canadien de Highland Park.

André 93%
Cerises aux cube, oranges, cerises marasquin enveloppées dans du chocolat noir, se transformant par la suite sur des notes de bourbon fumé et d’amandes rôties. Le nez, la bouche et la finale sont en parfaite harmonie et se complètent superbement mais par contre l’expérience demeure assez définie et sans réelle surprise. Un single malt à savourer lentement en fin de soirée afin de terminer la journée en douceur. Sans brusquerie et très raffiné.

Patrick 94%
Nez marqué par le bourbon. Cerises marasquin. Très fruité au goût et extrêmement riche. Poivré. Finale légèrement vanillée. Une profondeur incomparable. Ne serait-ce de la rareté de celui-ci, il deviendrait mon dram régulier au coin du feu.

Highland Park 25 ans (ancien embouteillage)

57.8% alc./vol.

André 91.5%
Wow, comment un malt peut être si doux au goût avec tant d’alcool ?! Honeycomb, miel, l’alcool aide. Un peu de chocolat amer en finale. Simplement « speechless »… Le meilleur HP dans mon cas.

RV 88%
Le bruyère sort beaucoup, comme son petit frère; épicé, fumé, alcool.

Patrick 87%
Fumé, épicé, bruyère, miel; Bon en maudit!

Highland Park 16 ans

40% alc./vol.

André 85%
Une exclusivité disponible en duty free only en format de 1 litre. Le nez, long à se révéler (20 min ?) , nous apporte des relents d’orange, crème brûlée, miel-sucre et une finale légèrement fumée. Y’a un p’tit quelque chose en finale (que je n’arrives pas à trouver), qui brise le tempo… Rien d’extravagant mais pas mauvais. Un peu hors norme des Highland Park habituels mais qui demeure près de ce que l’on connait de cette distillerie.

Patrick 85%
Au nez, bruyère, caramel et léger miel. Légère tourbe de bruyère. Au goût, bruyère sucrée et fumée. La finale est malheureusement un peu trop courte… Peut être aurait-il fallut l’embouteiller à un taux d’alcool supérieur?

RV 85%
Un beau scotch de débutante. Feuille de quenouille et de saule, mais pas très agressif (discret) au nez. Très sucré à l’arrivée en bouche avec début de caramel peaté. Finale un peu courte mais avec un beau relent d’alcool sucré. Bien enrobant et tout en douceur.