Myer Farm Distillers Wheat Spirit

44.2% alc./vol.
Distillié à partir de 100% de blé d’hiver (soft white winter wheat).

RV 85%
Pour les amateurs de boxe, un bon coup de poing forme « mou-dur-mou ». Comme bien d’autres whiskies de blé, le sucre blanc puis le chocolat blanc est très profond. La surprise n’est que plus intense lorsqu’en bouche il se révèle beaucoup plus acerbe, avec un léger goût de bleuet particulier et doux mais en même temps plus franc. Finale assez standard terminant bien l’expérience qui toutefois ne sortira du rang des whiskies de blé, pour lesquels j’ai toujours un penchant.

Myer Farm Distillers White Dog Corn Whiskey

43.3% alc./vol.
White dog de la région des Finger Lakes distillé à partir de 100% de maïs organique provenant de la ferme des Myer.

RV 80%
Le pain de maïs (cornbread) des dinners américain ne peut être considéré comme de la gastronomie, on y peut vraiment lui mettre une grosse note, mais c’est réconfortant. Vraiment doux en huileux en bouche, peu de nez mais la bouche remplie de cornbread vanillé. La finale est assez courte et légèrement vineuse, laissant un souvenir ok mais sans plus. Davantage dans le rayon du comfort que du goût.

McCarthy’s Oregon Single Malt 3 ans

40% alc./vol.
Produit à partir d’orge tourbée en provenance de l’île d’Islay, ce single malt, vieilli en fût de sherry, a été affiné dans des fûts de chêne de l’Oregon.

André 87%
Goûte le sabot de mouton; les mitaines quand tu te morves l’hiver quand il fait “fucking frette”, le p’tit goût de sel, mais après l’avoir redécouvert, la note à considérablement augmenté. Feeling de pierre de savon. Malheureusement la note se fait écorcher dû à la bouche qui manque de texture et de structure. Finale salée et mentholée style pastilles casse-grippe. Beau tour de force qu’on soit aux États-Unis pour un single malt qu’on jurerais Islay !

Patrick 77%
Oui, Goûte définitivement la laine mouillée; Goût de tôle! 2eme tasting 85% Tourbe et pointe de fumée et quelques grains de poivre. En bouche, fruits, caramel, un soupçon de fumée, quelques épices et de la sève amère. La finale s’étire sur un sucre et une épice agréable. Le tout est un mélange de saveurs un peu bizarres qui, sans être désagréable, n’a pas su me convaincre hors de tous doutes. 2eme tasting 85% Tourbe et pointe de fumée et quelques grains de poivre. En bouche, fruits, caramel, un soupçon de fumée, quelques épices et de la sève amère. La finale s’étire sur un sucre et une épice agréable. Le tout est un mélange de saveurs un peu bizarres qui, sans être désagréable, n’a pas su me convaincre hors de tous doutes. 3eme tasting 85% Nez: Feu de camp éteint dans lequel on avait mis pas mal n’importe quoi. Genre un mélange de plastique brûlé, de laine mouillée brûlée et un tout petit peu de bois. Bouche: Toujours la laine mouillée et le plastique brûlé… Finale: Donne l’impression de licher le fond du foyer de fonte. Balance: Vraiment un côté bizarre et intense.

Martin 75%
Couleur très neutre, moins orangé qu’un bourbon, mais plus qu’un scotch vieilli en fût de bourbon. Nez: Fumée de tourbe aux fruits des champs. Certains pourraient avoir tendance à penser à un Islay, mais la framboise et le cuir nous emmènent ailleurs. Le nez est plutôt jeune et fringuant pour un malt à 40%. Bouche: Miel et pierre avec un goût très plat, très fade. On fait ensuite place à un peu de caramel et beaucoup d’amertume. Manque d’unité et d’équilibre. Vieux caoutchouc moisi. Finale: Courte avec un cuir qui se lave prestement à l’eau stagnante. Équilibre: Dur à croire que c’est américain. Un effort honnête, mais qui passe à quelques lieues de la cible.

RV 90%
Laine fumée et agressive au nez spécialement pour seulement un 40%. Vague de tourbe légèrement agrumes sucrée suivie de la tourbe qui s’éteint un peu vite et qui laisse la langue fatiguée mais repue d’avoir su affronter une aussi belle tempête, avec l’œil tranquille de sucre en son centre. Un whisky bien particulier qu’il ne faut pas manquer, en espérant que Clear Creek se garde quelques barils de côté, car quelques années de vieillissement de plus pourrait mettre mon top 5 en péril.

MB Roland Black Dog

45% alc./vol.
Moonshine élaboré à partir de grains fumés à partir de plateaux de feuilles de tabac.

André 85%
Protecteur extérieur à bois, agave et fumée. Très particulier et intriguant. Meilleur en bouche ou la fumée et l’herbe prennent encore plus d’importance. Il sait vous sortir de votre zone de confort en empruntant des chemins inconnus, mais cela le rend difficile à cerner sans perdre de sa singularité. Différent mais pas nécessairement dans ma palette de goûts personnel.

RV 93%
What you read is what you taste. Au nez, exactement à ce dont on s’attend: du maïs sur fond de fumée, une première dans mon excursion des moonshines. Le tout agrémenté par une faible odeur de peinture non intrusive. Au goût, le bacon que l’on aurait cru sentir paraît enfin, et se poursuit en gorge où la fumée ressort de manière encore plus franche. Ne me fait pas nécessairement penser à un corn whiskey proprement dit, mais pour l’amateur de whiskies francs d’une part et de single malt d’Islay de l’autre, je trouve qu’il s’agit d’une incontournable diaboliquement sexy.

Patrick 92%
Bois brûlé intense; Épices à steak, céréales, fruits… Wow, un mélange hétéroclite, mais qui promet! Au goût, on dirait que ce new make a déjà subit un important vieillissement. Approche boisée-brûlée-fumée-vanillée et avec une touche de fruits, de sucre, d’épices à bourbon et de céréales. Wow. La finale est sucrée et fumée. Un superbe ensemble de saveurs, riche, bien équilibré et surtout le plus original que j’aie vu depuis longtemps. Au goût, Islay rencontre le Kentucky!!! Pourquoi personne n’y avait pensé avant??? Bravo!

Maker’s Mark 2 ans

?% alc./vol.
Échantillon de la distillerie non-disponible sur le marché.

André 77%
Le Listerine est passé en avant-plan, mais l’ensemble s’est arrondit un peu en s’affublant au passage d’un manteau de réglisse et d’un peu de vinaigre… next please, rapidly…

RV 84.5%
Petite jeunesse sans sagesse mais avec une nouvelle prouesse. Le grain y est beaucoup plus sucré que l’édition normale, et étrangement accompagné de citrouille. En bouche un peu plus caramélisé, la finale tombe trop rapidement, mais laisse sortir la citrouille, beaucoup plus évidente que dans la version normale. Les 4 ans et demis supplémentaires ne sont donc pas pour le rendre de loin meilleur mais pour mieux le balancer.

Patrick 82%
Les 2 années de vieillissement ont donnés à cet alcool une réelle saveur de bourbon. Au nez, cassonade, fruits exotiques et épices. Au goût, beurre, sucre, vanille, et une grosse arrivée d’épices. La finale présente un goût sec et épicé, mais manque un peu de longueur. Vraiment intéressant, mais définitivement un work in progress, vraiment intéressant, mais…

Maker’s Mark New Make Spirit

45% alc./vol.

André 70%
Popcorn au beuure. Movie time ! Yark! Listerine en finale avec feeling de manger une bouché de grains de céréales tout juste récoltées.

RV 81.5%
Maïs, mais le jaune seulement: le sucré du blé d’inde deux couleurs tel que l’on peut retrouver dans le white dog de Buffalo Trace n’y est pas. Le sucré sort au début mais est vite couvert par ce qui me semble être de la levure. Et réduit a l’eau, l’éclair de moonshine n’y est pas. 2eme tasting 81.5% Pas le meilleur des white dog mais une belle évolution distinctive des grains qui le compose. Maïs et blé, l’orge est assez loin. En bouche, peu d’arrivée avant que le vinaigre et l’orge fasse sentir leurs présences. La finale est toute de blé très mûr, et se sucrant graduellement.

Patrick 80%
Levures, sucre et fruits trop mûrs… Le goût est beaucoup plus sucré que le nez le laisse présager. Aussi délicat qu’un white dog peut l’être, peut être un peu trop. Merci aux gens de Maker’s Mark pour ce cadeau et ces souvenirs si précieux! 2eme tasting 80% Levures, sucre et fruits trop mûrs… En bouche, très fruité, maïs, plutôt délicat et épicé. En finale, une saveur de blé se démarque.

Pine Barrens Single Malt Whisky

47.5% alc./vol.
Batch #4. Single malt créé à partir d’un distillat de bière style barleywine.

André 72%
C’est bizarre ça… mais pas nécessairement dans le bon sens. Nez savonneux de pin, de savon à vaisselle et d’aneth. Étrangement, les quelques senteurs de fruits très représentatifs peuvent nous rappeler les whiskies américains. En bouche, vieux bonbons passés date et cubes de sucre éventés. Avec le temps, le tout s’adoucit à l’avantage de l’ensemble, laissant la place aux épices qui réussissent à ponctuer ce whisky un peu mou. Finale sur les épices et les hard candy. Une fois le verre vide; Nutella et chocolat noir aux épices et poivre.

Patrick 85%
Un single malt? On jurerait plutôt un rye avec quelques gouttes de bourbon. La première fois que j’y ai gouté il y a quelques années, j’avais détesté. Puis, j’ai oublié la bouteille pour quelques années… Compte tenu que je considère aujourd’hui qu’il s’agit d’un très bon whisky, j’imagine que mon goût a pris de la maturité! Ca, ou la bouteille avait besoin de respirer un peu… Nez : Pin, savon, pain multi-grains, aneth et un genre de mélange de levures ajoutées par erreur après la distillation. Bouche : Sucre brûlé, épices, bière brûlée et toujours le fond de levures. Aussi des bonnes notes de seigle et de cerises. Finale : Longue et marquée par le seigle.

RV 78.5%
Abstrait: un style mais parfois un défaut. Étrange mélange de bourbon canadien de distillerie artisanale, avec un fond de levures qui me fait penser à la sélection levures de Tuthilltown. Arrive assez fortement en bouche, les levures devenant vanille, mais côté intensité ça ne livre que le dixième du nez. Finale toute en vanille mais où l’on sent le seigle qui pousse fortement. Longue finale à goût de bière qui rajoute à la confusion. Et en respirant, c’est la grosse cerise trop sucrée (Jim Beam Red Stag?) qui ressort. Difficile à noter: beaucoup de points pour l’originalité, beaucoup en moins pour le manque de cohésion. Est-ce que Tuthilltown fait un Red Stag dans des alambics canadiens?

Rough Rider Straight Bourbon Whiskey

45% alc./vol.
Batch 3 finie en fûts de chardonnay et de merlot. 60% maïs, 35% seigle et 5% orge.

RV 84%
À trouver dans le rayon des curiosité. Nez assez aigre, peut-être est-ce le baril de finition, et le whiskey est davantage dominé par le fruit que le grain. Très fort en bouche, le fruit lâche tranquillement les reines mais malgré tout, le 60% de maïs semble absent. La finale est plus standard, mais dominée par le carton de distillerie artisanale, et ce jusqu’au raisin de l’aftertaste. La surprise survient dans la deuxième et la troisième gorgée: enfin, le fruit est remplacée par l’orge pour chevaux, un peu bizarre mais vraiment appréciable. Il se fait mieux évidemment mais sans faute un beau petit détour spiritueux.

Kings County Bourbon

45% alc./vol.
Brooklyn NY, moins de 4 ans d’âge, fût #39. King’s County Distillery, la première distillerie installée à New York depuis la fin de la Prohibition, en 1933. Et la plus ancienne aussi, du haut de ses… deux ans et demi d’existence.

André 86%
Nez très direct, bourbon style sans aucun doute, fruité à souhait et beaucoup de sucre brun. Panier de cerises mais aussi des fruits tropicaux en finale et beacoup d’oranges aussi. Son point faible est la finale est malheureusement la finale qui est trop courte où seul les oranges tiennent la route jusqu’en rétro-olfaction. L’alcool est aussi bien présent en bouche, ce qui aide à prolonger (un peu) la finale. Un bourbon tout ce qui est de conventionnel mais parfois vaut mieux une réplique réussie plutôt qu’un essai douteux. Très agréable !

RV 88.5%
Corn Flakes liquide : jamais 51% de maïs n’ont été aussi sucrés. L’aspect levure de certaines microdistilleries où le blé serait la céréale de prédilection, et le vinaigre de maïs en second plan. Suave d’abord, le grain cendré monte lentement, puis explose en finale, très longue et très goûteuse pour un whisky de cet âge. Définitivement, la recette du bon bourbon n’est plus seulement confinée à l’intérieur des frontières du Kentucky.

Patrick 85%
Nez de cassonade brûlée et épices sucrées. En bouche, cerises sucrées et cassonade. En finale, épices et touche poussiéreuse. Un bon bourbon, qui ne réinvente rien, mais qui demeure très efficace.

Kentucky Tavern

40% alc./vol.
Produit par la distillerie Barton à Bardstown, KY.

RV 77.5%
Peut-être comme whiskey de camps de pêche, mais même pas assez réconfortant une journée d’où l’on revient bredouille. Très doux au nez, sucré mais amadoué à la tangerine et l’orange, le grain se fait sentir davantage en bouche. Toutefois la finale où le grain devient sec tombe trop rapidement, et ce n’est pas non plus devant un foyer un froid soir d’hiver qu’il est approprié non plus.