Junior Johnson’s Midnight Moon Carolina Moonshine

40% alc./vol.
Spiritueux de grain neutre.

André 80%
Alcool à friction, vodka. Frais comme de l’eau des glaciers. Au nez; bonbons mentholés croquants. Bien meilleur en bouche que le nez l’avait supposé. A single track road, with no passing places. Straight to the point.

RV 80%
Odeur de bas après avoir marché 10 minutes dans la terre, et bien évidemment celle de la vodka. Sur la langue, vodka mais rien d’autre, peut-être un peu trop simple et la finale est purement vodka à base de grain. Comme moonshine, bizarre; comme vodka, correcte mais sans plus.

Patrick 84%
Nez de vodka légèrement fruité (fruits des champs et un peu d’agrumes). Goût de vodka légèrement fruité. C’est du moonshine ca ? Rien de bien méchant là dedans, idéal pour remplacer la vodka dans le cocktail fruité que vous servirez à vos copines. En fait, même meilleur que de la vodka. Vraiment intéressant.

Catdaddy Carolina Moonshine

40% alc./vol.
Lot privé, distillé trois fois.

RV 50%
Sirop pour enfants et pommes trempées dans le caramel: ca paraît fortement que ce n’est pas un moonshine pur. En bouche, ca devient plus chimique et la finale est un mélange de sirop pour enfants, de muscade, de cannelle et de bile. Le genre d’alcool avec lequel tu ne veux vraiment pas te saouler. Tant qu’a avoir un buzz avec ca, les jeunes qui se clenchent des purple drank a la Dex de sirop sont pas mieux, mais au moins c’est plus facile à trouver et probablement meilleur au goût.

Jeremiah Weed Green Label

45% alc./vol.

André 73%
Bourbon insipide et sans grande personnalité. Nez vaporeux, cassonade douce et la bouche est aussi unidimensionnelle; overpowering sugar s’essoufflant rapidement. Plat et sans vie. Je n’ai pas eu de peine à vider le reste de la bouteille dans l’évier.

RV 71%
N’est pas bourbon – ou bon – qui veut bien. Ne sent pas le bourbon, à peine le whiskey, mais beaucoup plus l’extrait d’orange et de citron. En bouche, l’arrivée exécrable du Wild Turkey American Honey se fait sentir, mais davantage citronnée. La texture est sirupeuse et l’ensemble ne tient pas la route.

Patrick 74%
Nez d’épices de bourbon avec une puissante note fruitée. En bouche, extrêmement sucré au point de se demander si ce n’est pas plutôt une liqueur fruitée à base de whisky. Goûte le jus de fruit alcoolisé. L’épice revient en finale, mais le sucre revient nous donner mal au cœur. Au lieu d’acheter un tel bourbon, prenez plutôt une bouteille qui goûte vraiment le bourbon et ajoutez-y une dose de Kool-Aid de votre saveur favorite.

Jack Daniel’s Gold Medal 1954

40% alc./vol.
La collection Gold Release commémore les médailles d’or mentionnées sur l’étiquette de chaque bouteille de Jack Daniel’s. Chacune offre une saveur légèrement ou complètement différente de ses consœurs. Toutefois, il n’est jamais difficile de reconnaître le style de la distillerie, marqué par les fruits, le bois brûlé et les épices.

André 81.5%
On fait dans le bourbon générique ici avec les saveurs habituelles de vanille, de maïs et du fût de chêne. Le nez est suave et doux, les céréales de mais bien en évidence, quelques notes mielleuse saupoudrées d’épices. La bouche est huileuse et sucrée, un peu trop passagère et fluide, je le trouve personnellement un peu trop générique et sans accents particulier. Le maïs se développe encore plus en bouche, les notes de miel et de cannelle lui donnent bien quelques variantes quoique l’ensemble demeure bien fade et respectueux. Finale monotone et prévisible. Un Jack Daniels du type « trop bon Jack », trop doux et manquant de nuances.

Patrick 84%
On reconnaît le maïs huileux du Jack, mais il est aussi plus sucré et moins fumé au nez. En bouche toutefois, l’intensité qu’il semblait manquer au nez revient en force. Le chêne brûlé (ou même les toasts brûlées) est très puissant, laissant une toute petite place aux épices et au maïs. Ceux qui aiment le caramel dans leur Jack seront déçus, mais ceux qui l’aiment viril seront heureux! La finale s’étire longuement et agréablement sur une note brûlée. Bien équilibré mais une touche moins complexe que le Jack régulier. Situé entre le Single Barrel et le Black Label #7, un whisky que j’aurai du plaisir à boire au coin du feu durant le temps des Fêtes! Intéressant pour l’amateur compte tenu de son prix somme toute raisonnable. Il fera un cadeau très apprécié.

Martin 84.5%
Son coloris est plus orangé que roux, dans les eaux d’un Fruitopia à l’orange. Nez: D’entrée de jeu, le maïs, le caramel et la vanille des américains nous frappe. Quand même moins de fumée et de charbon que l’original, mais sans négliger une bonne dose de plus de bois carbonisé. Bouche: Assez huileux en bouche. Chêne, vanille, surtout maïs épicé. Déjà que le Jack original jouit d’une réputation plutôt « mâle », celui-ci est crissement cowboy. Finale: Longue finale de maïs et d’épices, filtrée à travers une couche de charbon, tel le whisky lui-même. Équilibre: Une coche au-dessus de l’original, un superbe sipping whiskey estival. Ça reste que ce n’est pas pour les chochottes. Si vous avez déjà été malade sur le Jack dans votre jeune temps, sauvez-vous!

RV 83.5%
Petit voyage dans les bois nordiques du Kentucky pour mononcle Daniel. Au nez, on a l’impression d’être beaucoup plus près du Derby que de Nashville, avec le grain du bourbon puis l’érable. En bouche trop mou, d’abord bourbon suivi du charbon plus typique, avant la finale assez courte et un peu trop limpide. Ça dépayse, mais en se frottant de plus près aux bourbons, il ne fait pas vraiment le poids.

Gentleman Jack

40% alc./vol.
Ce Tennesse whiskey est filtré sur du charbon de bois avant la mise en fût et, cas unique, avant la mise en bouteille. Comme l’emballage l’indique, le Gentleman Jack se veut le côté doux du Jack Daniel’s traditionnel qui lui est filtré une seule fois.

André 82%
Le petit piquant original à l’entrée en bouche disparait assez rapidement afin de laisser la place à la douceur apportée par la double filtration. Léger mentholé et médicinal en finale, accompagné d’un goût de jujubes aux framboises fraichement sorties de l’emballage. Très approchable (démocratique ?). Passe partout et accessible afin d’initier de nouveaux adeptes aux whiskies, mais manque malheureusement de personnalité et de singularité.

Patrick 79%
Au nez, épices et fumée très légère. En bouche, la vanille prends énormément de place et en laisse très peu aux épices et aux notes de brûlé. La finale est plutôt courte et inexpressive. Quand même bien équilibré si on tient en compte que le but était d’en faire un whisky plus facile à boire. Je n’ai toutefois pas besoin d’un whisky plus facile à boire.

Martin 80%
Nez: Épices, vanille, fumée et fruits bien rouges. Menthe et bois grillé. Bouche: Vanille, sucre à glacer et menthe fraiche. Charbon de bois, épices et retour de la vanille. Finale: Douce, mais peu longue. Notes de bois, d’épices, avec un peu de vinyle. Équilibre: On reconnait bien la signature Jack Daniel’s, mais adouci à l’extrême. Si ça vous parle, gâtez-vous.

RV 79%
Le drôle de monsieur de Lynchburg qui se promène en trench, peut-être prêt à l’ouvrir, l’air suspect. Fumée avec un plastique et de vinaigre, il y a quelque chose d’étrange et d’inapproprié, autant au nez qu’en bouche, au point de se poser des questions sur la méthode de fabrication. La finale est en vanille et excuse un peu le début plus qu’ordinaire, malgré qu’on y retrouve toujours le plastique extraterrestre. Une drôle de marée disparate, mais quand les vagues ne sont pas belles… et quand dans une dégustation de JD c’est le verre dans lequel il en reste le plus…

Jack Daniel’s Green Label

40% alc./vol.
La plus célèbre des distilleries américaines proposée dans une version green label embouteillée à 40 %. Paradoxalement, la distillerie est située dans un comté sec, celui de Moore.

André 80%
La version rachitique Éthiopienne du Jack Daniels régulier. Au nez, le dégustateur est à même de constater que le whisky offre des saveurs connues des amateurs de bourbons traditionnels ; cerises, poivre, fruits cireux, de la vanille et du caramel finement brûlé. Mais l’ensemble des saveurs est insipide et fortement dilué. En bouche, les épices sont plus énergiques même si la texture laisse à désirer. C’est comme si le whisky manquait de conviction à s’affirmer en tant que digne représentant du style. Très smooth tout de même, le maïs offre ses lettres de noblesses au travers un sucré plaisant. Un filet d’orange filtre même au travers le drap sucré, réglisse rouge et cerises. Finale courte, jouant sur les notes d’épices et de sucre, de fruits cireux. Entre cette édition et l’édition régulière, je préfère la deuxième qui a plus de panache et de substance.

Patrick 83%
Au nez, semblable au « Black Label », mais plus délicat, presque vanillé. Au goût, les notes de brûlé et de caramel sont moins présentes et laissent place à un petit fruité. La finale semble manquer de punch au premier abord, mais s’étire assez longtemps sur les épices. Intéressant, mais n’a pas la balance de son illustre frère.

RV 83%
Plus doux que l’original, moins vulgaire/plus diplomate mais aussi un peu trop bienséant. Davantage porté vers la vanille que son bro noir, la filtration dans l’érable semble différente et avoir amassé plus de sucre. Tout aussi doux en bouche, le bois s’y réveille pour être bien debout en gorge avec les tannins et le caramel. L’aftertaste descend tout aussi doucement et bien qu’il est mieux équilibré que son comparse, il est un peu trop tranquille.

Heaven Hill Mild and Mellow

40% alc./vol.
Heaven Hill Distillery, Kentucky, USA.

André 75%
Flat et ennuyeux, dilué avec trop d’eau et sans raffinement. Bouche épicée et cerisée, sucre du fût. Sans personnalité et profondément ennuyant.

RV 80.5%
Nom approprié, bourbon standard, goût usuel, note ordinaire. Nez qui commence en vieux bourbon fatigué avec un petit et bienvenu surplus de maïs qui donne une petite teinte odoriférante de popcorn sel et vinaigre. L’arrivée frôle presque le vieux métal pour retourner vers le grain. En début de finale, le vinaigre et le grain (avec une plus haute teneur en blé) se chamaille et le tout prend une tournure presque vineuse. Or, puisqu’en aftertaste on oublie le vinaigre pour retrouver le grain qui s’est trop calmé selon moi, on se retrouve avec un bourbon ok pour montrer la différence des grains d’orge malté versus le blé et le maïs, mais pas de quoi à se chercher telle bouteille en liquor store.

Patrick 78%
Au nez, bourbon sucré et dilué. Au goût, bourbon light, sucré et fruité. Finale épicée et salée. Quand même bien équilibré. La Coors Light des whiskies : pas désagréable, fais la job lorsqu’on feel pour l’alcool et un soupçon de saveur, sans plus. Idéal pour finir une soirée de dégustation de bourbon avec un verre de trop.

Georgia Moon Corn Whiskey

43% alc./vol.
Heaven Hill Distillery, Kentucky, USA. Vieilli moins de 30 jours.

RV 83.5%
Popcorn avec garniture sel et vinaigre dessus, pour quelque chose dans un pot Macon ca part bien. Peu de présence en bouche autant du côté texture que du goût mis a part un vinaigre assez agréable, malheureusement la finale est sans surprise aucune et de longue moyenne, s’éclipsant en popcorn un peu plus beurré. Loin d’être mauvais, peut se révéler satisfaisant mais juste un peu trop ennuyant s’il ne s’agit pas de votre première expérience dans le monde des whiskies clairs. De plus, a seulement 40%, c’est du moonshine avec un manque de virilité.

Four Roses Small Batch

45% alc./vol.

Patrick 89%
Un très bon bourbon, où se mélangent parfaitement les épices et les saveurs plus sucrées. On pourrait facilement en abuser, genre clancher la bouteille durant une fin de semaine au chalet! Nez : Juteux maïs avec une bonne dose de cerise épicée et sucrée, le tout reposant sur un délicat lit de rye. Bouche : En bouche, les épices du seigle arrivent en force, en bousculant joyeusement la cerise sucrée. Des notes de chêne brûlé viennent compléter le tout. Finale : Longue, épicée et sucrée.

RV 84%
À comparer au Yellow, on dirait qu’il contient un peu de cannelle. En bouche le maïs sucré est davantage perceptible sur la langue, avec une viscosité plus élevée. La finale est plus haute en émotions avec un bon mélange de grain, quoique de moins longue durée. Une belle preuve que Four Roses n’aura pas dû s’arrêter à son Yellow.

Four Roses Yellow

40% alc./vol.

RV 79.5%
Très poussiéreux au nez mais en même temps un plastique huileux se fait sentir. En bouche, il est vraiment trop monotone . Heureusement, la finale un peu amère aux saveurs de terreau est d’une bonne longueur. « Ben oui, un autre bourbon dans la moyenne qu’on oublie vite ». Ou sinon, « next! »