Gordon & MacPhail Inverleven 1990

40% alc./vol.
Lowlands, 1938-1991. À déguster en considérant qu’il s’agit d’une distillerie des Lowlands disparue à jamais.

Patrick 84%
Clou de girofle, malt, vivifiant, idéal pour l’été. Légères agrumes. Dommage que la bâtiment tombait en ruine, ce whisky aurait mérité de survivre! Pour un Lowland, ce whisky est excellent.

RV 83%
Grain et citron, vraiment très estival, in a non-challenging kind of way. Quelque chose de feuillu aussi. Quand on veut faire plus original qu’une vodka-jus d’orange sur le patio.

Battlehill Imperial 8 ans

43% alc./vol.
Speyside, 1897.

André 88%
Le nez est méga…wow !!! Très fruité, fraises. Citronné en finale. Agrumes. J’adore! Très sucré. Bubble gum bazooka au nez, un malt qui me fait sourire de par l’agréable surprise qu’il m’apporte.

RV 82%
Malt, feuilles de menthe. Au goût minty, herbeux, sucré. Sucre caramélisé. Agréable, bien balancé. (pas d’accord sur le bubble gum).

Patrick 84%
Menthe au nez. Menthe au goût. Sucré, fraises. Original. Très bon. 30 minutes après l’Avoir ouvert, nous trouvons des agrumes. Une des raisons pourquoi j’aime les whiskies.

Ileach Islay Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.

André 86%
Phénols et agrumes, pêches, sel. Nez huileux et collant. Texture claire en bouche, s’arrondissant progressivement par la suite, tourbe plus intense, feu de foyer à l’huile. Finale en feuilles de fraises, fumée de tourbe, rétro-olfaction salée et légèrement poivrée, relevée par les arômes de cerises.

Patrick 92%
Nez intense; parfum des champs où il y a un feu de feuilles alimenté par de la tourbe! En bouche, arrivée de sel intense, touche de tourbe. Astringent. La finale est très salée et plutôt longue. Un whisky bien équilibré, la force de l’alcool est peu perceptible.

RV 87.5%
La subtilité tourbiaque aux poubelles. Tourbe brulée surpuissante (a la limite du soufre) qui ne laisse entrevoir autre chose qu’un gout de tourbe, de tourbe et de tourbe, peut-être un peu trop aigre. Arrivée sur la même note, quoiqu’un peu de foin. Finale dans le même exercice quoique plus varié avec la fumée et l’orange qui s’ajoutent à l’ensemble. Réalisation d’un seul concept, la tourbe poussée a son paroxysme a l’instar des PPMs, et je préfère de loin l’aspect végétal et marin que le simple phénol, avec son picotement sur le bout de la langue et sa finale sucrée qui vient donner au tout une plus jolie variété.

Ileach Islay Single Malt

40% alc./vol.

RV 87%
Tourbe jaune juste assez puissante, sel et fumée très discrète. Ileach et Islay vont bien sûr de pair. En bouche c’est l’herbe séchée qui poussait sur la tourbe que l’on peut goûter, avec la tourbe impossible à ignorer. Très clair en début de finale, on a l’impression que son pourcentage d’alcool est plus élevé, mais après cette vague on retrouve la fumée, tel celle que l’on peut retrouver dans le Laphroaig. Pour les amants de Bowmore et de Coal Ila, une cousine qui vaut la peine d’être découverte malgré son origine inconnue, qui ne peut qu’ajouter à son charme.

Highland Park 33 ans Ambassador Cask #1

44.8% alc./vol.
Single Cask distillé en 1974, fût #9035, bouteille #1 of 372. Cadeau de Marc Laverdière, Brand Ambassador Canadien de Highland Park.

André 93%
Cerises aux cube, oranges, cerises marasquin enveloppées dans du chocolat noir, se transformant par la suite sur des notes de bourbon fumé et d’amandes rôties. Le nez, la bouche et la finale sont en parfaite harmonie et se complètent superbement mais par contre l’expérience demeure assez définie et sans réelle surprise. Un single malt à savourer lentement en fin de soirée afin de terminer la journée en douceur. Sans brusquerie et très raffiné.

Patrick 94%
Nez marqué par le bourbon. Cerises marasquin. Très fruité au goût et extrêmement riche. Poivré. Finale légèrement vanillée. Une profondeur incomparable. Ne serait-ce de la rareté de celui-ci, il deviendrait mon dram régulier au coin du feu.

Highland Park 25 ans (ancien embouteillage)

57.8% alc./vol.

André 91.5%
Wow, comment un malt peut être si doux au goût avec tant d’alcool ?! Honeycomb, miel, l’alcool aide. Un peu de chocolat amer en finale. Simplement “speechless”… Le meilleur HP dans mon cas.

RV 88%
Le bruyère sort beaucoup, comme son petit frère; épicé, fumé, alcool.

Patrick 87%
Fumé, épicé, bruyère, miel; Bon en maudit!

Highland Park 16 ans

40% alc./vol.

André 85%
Une exclusivité disponible en duty free only en format de 1 litre. Le nez, long à se révéler (20 min ?) , nous apporte des relents d’orange, crème brûlée, miel-sucre et une finale légèrement fumée. Y’a un p’tit quelque chose en finale (que je n’arrives pas à trouver), qui brise le tempo… Rien d’extravagant mais pas mauvais. Un peu hors norme des Highland Park habituels mais qui demeure près de ce que l’on connait de cette distillerie.

Patrick 85%
Au nez, bruyère, caramel et léger miel. Légère tourbe de bruyère. Au goût, bruyère sucrée et fumée. La finale est malheureusement un peu trop courte… Peut être aurait-il fallut l’embouteiller à un taux d’alcool supérieur?

RV 85%
Un beau scotch de débutante. Feuille de quenouille et de saule, mais pas très agressif (discret) au nez. Très sucré à l’arrivée en bouche avec début de caramel peaté. Finale un peu courte mais avec un beau relent d’alcool sucré. Bien enrobant et tout en douceur.

Highland Park 15 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 87%
D’un équilibre et d’une richesse surprenante pour son jeune âge. Le nez n’annonce pas ce qu’il vas livrer, ce qui ajoute au plaisir de la surprise. Premières impressions: sucre & miel, après quelques instants, un léger salé apparait. La finale est toute en chocolat noir amer, miel très doux et discret accompagné d’une légère fumée. Superbe achat qualité/prix encore une fois. La suite logique du Highland Park 12 ans sur un air de fraicheur toute nouvelle dans l’éventail des Highland Park !

RV 86%
Chocolat légèrement fort et heather as well, avec une pointe de cerise: dentelle olfactive. Commence très tôt en bouche, mais fini par s’égaliser, peut-être en peu hâtivement. Il s’éteint ensuite tranquillement mais suavement. Manque un peu de longueur, mais plus frais.

Highland Park 15 ans Old Man of Hoy

40% alc./vol.

André 84%
Amandes grillées, bois humide pourrissant lentement dans une forêt après une forte pluie, chocolat amer. En s’aérant, le chocolat s’installe plus confortablement, un fumé/brûlé également. En bouche il goûte plus le toffee mais alors qu’on s’attendait aux notes mielleuses de bruyères habituelles, elle n’y sont pas, mais le sel lui est plus présent. Biscuits aux épices fraichement cuits ? La finale est molle et manque de consistance mais l’essentiel de HP est là, mais …

RV 82.5%
Raisin, groseille, cerise et poli à plancher pas sec. Glissant rond, la bouche me déçoit, car il commence rapidement mais fini par s’égaliser peut-être un peu hâtivement. Caramel croquant. Finale persistante mais atonique.

Patrick 83%
Nez malté avec une touche de caramel et de vanille. Au goût, épices à steak qui disparaissent tranquillement pour laisser la place vanille, le chêne et l’orge.

Highland Park 12 ans Hjärta

58.1% alc./vol.
Édition limitée de 3924 bouteilles, embouteillée au taux original non-dilué et disponible seulement à la boutique de la distillerie.

André et Benoit 90.5%
Bacon fumé à l’érable, vernis à bois, intérieur de vieux bahut. L’alcool vient assécher le nez qui transige sur une bouche aux mêmes saveurs du nez à laquelle s’ajoute une belle poussée florale mielleuse et une odeur de coffre de cèdre. La finale (où il perd des points) est rectiligne à forte saveur de tangerines. Avec un peu d’eau un goût de cire d’abeille apparait. N’a pas la prestance du Earl Magnus mais un Highland Park intéressant et abordable n’eut été de le trouver aussi loin.

Patrick 93%
Sirop de bonbons légèrement brûlés et vanille intense. Au goût, très vineux, un peu épicé et une touche de chocolat noir, de sel et de bois brûlé. Aussi, un succulent miel! J’en veux encore!

Martin 89.5%
Orangé d’un HP non-dilué. Nez: Orge séchée, bruyère et miel en puissance. Jerky et planche de chêne. Herbeux et fumé. Bouche: Huileux, marqué par un rayon de miel épicé, chêne gorgé de vin rouge corsé. Finale: Plutôt courte pour son taux d’alcool, sur des notes de chocolat noir, d’épices, de fumée et de lardons. Équilibre: Solide, comme presque tous les HP. Seule ombre au tableau, et ne me pitchez pas de roches, Highland Park est un malt qui n’a pas besoin d’être embouteillé cask strength pour briller.

RV 86%
Raisin et heather plus texturés, mais aussi plus secs. Au goût belle petite pointe aigre de sève de conifère. Finale ordinaire mais beaucoup plus balancée que le reste. L’alcool plus fort se sent mais n’amène rien de plus et pour une fois je comprendrais la compagnie de le couper à 40% pour avoir plus de revenu par baril. Un whisky de balance mais pas de beaucoup d’autre chose, peut-être un peu trop prudent.