Highland Park 15 ans Old Man of Hoy

40% alc./vol.

André 84%
Amandes grillées, bois humide pourrissant lentement dans une forêt après une forte pluie, chocolat amer. En s’aérant, le chocolat s’installe plus confortablement, un fumé/brûlé également. En bouche il goûte plus le toffee mais alors qu’on s’attendait aux notes mielleuses de bruyères habituelles, elle n’y sont pas, mais le sel lui est plus présent. Biscuits aux épices fraichement cuits ? La finale est molle et manque de consistance mais l’essentiel de HP est là, mais …

RV 82.5%
Raisin, groseille, cerise et poli à plancher pas sec. Glissant rond, la bouche me déçoit, car il commence rapidement mais fini par s’égaliser peut-être un peu hâtivement. Caramel croquant. Finale persistante mais atonique.

Patrick 83%
Nez malté avec une touche de caramel et de vanille. Au goût, épices à steak qui disparaissent tranquillement pour laisser la place vanille, le chêne et l’orge.

Highland Park 12 ans Hjärta

58.1% alc./vol.
Édition limitée de 3924 bouteilles, embouteillée au taux original non-dilué et disponible seulement à la boutique de la distillerie.

André et Benoit 90.5%
Bacon fumé à l’érable, vernis à bois, intérieur de vieux bahut. L’alcool vient assécher le nez qui transige sur une bouche aux mêmes saveurs du nez à laquelle s’ajoute une belle poussée florale mielleuse et une odeur de coffre de cèdre. La finale (où il perd des points) est rectiligne à forte saveur de tangerines. Avec un peu d’eau un goût de cire d’abeille apparait. N’a pas la prestance du Earl Magnus mais un Highland Park intéressant et abordable n’eut été de le trouver aussi loin.

Patrick 93%
Sirop de bonbons légèrement brûlés et vanille intense. Au goût, très vineux, un peu épicé et une touche de chocolat noir, de sel et de bois brûlé. Aussi, un succulent miel! J’en veux encore!

Martin 89.5%
Orangé d’un HP non-dilué. Nez: Orge séchée, bruyère et miel en puissance. Jerky et planche de chêne. Herbeux et fumé. Bouche: Huileux, marqué par un rayon de miel épicé, chêne gorgé de vin rouge corsé. Finale: Plutôt courte pour son taux d’alcool, sur des notes de chocolat noir, d’épices, de fumée et de lardons. Équilibre: Solide, comme presque tous les HP. Seule ombre au tableau, et ne me pitchez pas de roches, Highland Park est un malt qui n’a pas besoin d’être embouteillé cask strength pour briller.

RV 86%
Raisin et heather plus texturés, mais aussi plus secs. Au goût belle petite pointe aigre de sève de conifère. Finale ordinaire mais beaucoup plus balancée que le reste. L’alcool plus fort se sent mais n’amène rien de plus et pour une fois je comprendrais la compagnie de le couper à 40% pour avoir plus de revenu par baril. Un whisky de balance mais pas de beaucoup d’autre chose, peut-être un peu trop prudent.

Glenturret 10 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Highlands, 1775. Ce single malt provenant de l’assemblage de fûts ayant contenu du bourbon est la dernière version officielle de la distillerie.

André 76%
Ça goûte le Vieux. Merci aux parents de RV qui me l’ont rapporté directement d’Écosse. Aucun commentaires supplémentaires, mis à part la déception. Des fois le silence est d’or.

RV 77%
Quelque chose qui rappelle la bière? Ouais, le petit goût de bière est intéressant… mais sans plus.

Patrick 83%
Léger, herbeux… épices? Menthe…

Glenrothes 13 ans Vintage 1989

43% alc./vol.

André 76%
Comme dit RV, l’odeur de poussière est présente, juste pour ça l’expérience est intéressante. Ajoutez les épices, une touche d’orange et une finition tout en caramel.

RV 80%Plus doux que les autres Glenrothes, caramel, poussière.

Patrick 70%
Odeur de poussière, ordinaire. Au goût, le chêne (bois), vanille, un peu d’épices. Pas mauvais mais manque de raffinement. Caramel douteux… Cassonade.

Glenrothes Select

43% alc./vol.
La distillerie Glenrothes -ou Glen Rothes, les deux orthographes étant possibles- fut fondée en 1878 par James Stuart, gérant de Macallan. En 1897, Highland Distillers la rachète et nomme John Smith directeur…poste qu’il conserva durant 31 ans ! Agrandie en 1898, la capacité de production de Glenrothes doubla et passa à 1 300 000 litres par an. Victime comme tant d’autres d’un incendie, une partie de la distillerie partit en fumée en 1922. Les derniers aménagements furent la reconstruction des locaux de production en 1980 ainsi que l’ajout de deux alambics supplémentaires en 1989. En forme d’oignon, 5 wash stills et 5 spirit stills produisent actuellement 1,6 millions de litres d’alcool par an. Le «Select Reserve» est la première version officielle provenant de l’assemblage de malts de plusieurs années de distillation.

André 80%
Arrivée fruitée – citrons, agrumes, oranges & pointe de raisins suivie par les épices. Finale moyennement longue au goût de caramel et de fruits confits. Agréable et désaltérant.

RV 81%
Teinture à base de cire d’abeille et vieux bois. Pointe de miel et d’anis, avec léger feuillu, du style feuilles de framboisier séchées. Arrivée en bouche avec très doux fumé et sucré, mais c’est en début de finale que le sucre est à son meilleur. Après 2-3 secondes, il est remplacé par le feuillu sucré. Scotch bien balancé, avec une personnalité un peu trop fade mais qui saura être apprécié par la plupart des gens.

Patrick 81%
Fruits mûrs, agrumes et vanille. En bouche, la première chose qui nous frappe est la douceur du whisky. Toujours les fruits mûrs, les agrumes et la vanille, avec une légère touche d’épices. Toutefois, il manque définitivement d’intensité… Il aurait gagné à être embouteillé à un plus fort degré d’alcool. Un bel ensemble, mais avec un léger déséquilibre…

Glenmorangie Sonnalta PX

46% alc./vol.
C’est en poursuivant son rêve de perfection et d’innovation que le Dr. Bill Lumsden a créé Sonnalta PX. Premier de la série des éditions limitées « Private Collection », Sonnalta PX a d’abord vieilli 10 ans dans les meilleurs fûts de Bourbon puis 2 ans dans les rares fûts de Pedro Ximenez, « rois » des fûts de Sherry. Lorsque l’on sait que « Sonnalta » veut dire généreux en gaélique, tout est dit ! A noter que son remplacement est programmé par le Glenmorangie Finealta, qui s’inscrit dans le lignée de son illustre prédécesseur, à horizon janvier 2011…

André 86.5%
Épices et grains d’orges enrobés de chocolat. Hyper clean en bouche avec un retour précipité sur le chocolat. Faste et sucré floral, yaourt à la vanille, biscuits au beurre. Finale épicée et sucrée. Un single malt de dessert sans nul doute. À l’inverse d’une jolie fille où ses quelques petits défauts lui donnent plus de singularité, ce single malt sens “l’arrangé”, le peaufiné, le prévu et ce devient franchement dérangeant. Nul doute que l’on fait ici dans la qualité mais il me semble que ça fait vraiment très longtemps que Glenmorangie nous a présenté quelque chose de différent et surtout de surprenant, d’inattendu. Je suis définitivement dû pour une réelle surprise, du jamais vu, de la part de Glenmorangie…il me semble que toute leur éditions commencent`t dans un sens, à se ressembler.

Patrick 90%
Au nez, rappelle un whisky canadien par son sucre me faisant penser a du mais. Au goût, raisin, et surtout une saveur d’épices de bourbon très présente. On dirait qu’il en restait pas mal dans le fut au moment d’y verser le scotch. Très belle finale qui complète bien l’ensemble. Le tout est très bien équilibré et unique, ce qui justifie une excellente note.

RV 82%
Vraiment pas de la grosse symphonie. Au nez, bourbon sur les peyotes et betteraves sucrées terreuses. Arrivée en bouche davantage dans les normes mais peu goûteuse mis à part le piquant de l’alcool. La finale est encore plus en grains et en épices, mais elle aussi assez tranquille et courte. Avec son peu d’aftertaste, il n’est pas mauvais mais n’amène rien de nouveau versus le Lasanta à part le taux d’alcool. Pour néophytes tout au plus. De plus il doit être bu assez rapidement car le goût s’abasourdi encore plus en respirant.

Glenmorangie Finealta

46% alc./vol.
Ce single malt est le premier d’une nouvelle « Collection Privée » créée par le Dr. Bill Lumdsen, maître es vieillissement des distilleries Glenmorangie et Ardbeg. S’inspirant d’un Glenmorangie, légèrement tourbé du début du 20ème siècle, cette version du 21ème siècle très convaincante place d’entrée la tourbe sur le devant de la scène. Et tel un magicien, cet affineur hors pair nous transporte un siècle en arrière.

André 86.5%
Milkshake et crème glacée à la vanille, prunes et poires sur background d’oranges, de miel de bruyère à la Highland Park et d’amandes. Bouche feutrée sur les fruits secs (principalement les raisins), la crème Chantilly et le chocolat blanc. A aussi quelque chose du Longmorn qu’on aurait accompagné d’autres fruits. Finale bien balancée et tout en finesse sur les oranges relevées d’épices.

Patrick 90%
Au nez, mélange original commençant soupçon de tourbe, agrumes et céréales mouillées. En bouche, la tourbe et une pointe de fumée commencent par nous surprendre. Ensuite, c’est un riche bouquet d’agrumes parsemé de raisins secs, avec un filet de caramel, le tout recouvert de morceaux d’orge séchés. La finale, fumée, puis épicée, puis sucrée, s’étire délicieusement. Mon coup de cœur au Spirit of Toronto 2011!

Glenmorangie 10 ans Cellar 13

43% alc./vol.
La différence entre le Cellar 13 et le Glenmorangie 10 ans réside dans les chais où il a été porté à maturité. Le chai numéro 13 est celui situé au bord de la mer. Il est légèrement plus salé, plus iodé, que le traditionnel 10 ans.

André 87%
Essence de vanille et pâte d’amande. Arrivée liquide sur des notes de toffee, de miel et de vanille suivie rapidement par les fruits (pêche et melon au miel). La finale est plus sèche mais tout de même soutenue par les effluves vanillées et sucrée de type bourbon. Superbement bien balancé, mis à part son arrivée un peu claire et sa finale quelque peu sèche mais brillant de par sa différence des autres expressions de la gamme de Glenmorangie. J’adore !

RV 83%
En bref. Grain légèrement sucré et brûlé. En bouche, développement similaire à l’odorat, et même s’il prend de la place, on dirait aussi qu’il est vide. Le genre de whisky correct mais pour lequel il y a peu à écrire ou décrire.

Patrick 86%
Chêne séché et touche de bourbon. Au goût, le bourbon semble plus présent et le chêne passe de séché à légèrement brûlé. En finale, les épices du bourbon évoluent vers un côté sucré, voir fruité. Définitivement intéressant pour les amateurs de chêne dans leur whisky! L’ensemble est bien balancé, et offre une belle évolution de saveurs en bouche.

Glenmorangie Artisan Cask

46% alc./vol.
Cet embouteillage est l’expression de Glenmorangie dans sa recherche de la perfection afin d’offrir le meilleur fût pour le meilleur single malt. Cet embouteillage est désormais discontinué et est remplacé par le “Glenmorangie Astar”.

André 90%
Dans mon top 3 des découvertes de l’année 2007, il me fallait revenir à ce single malt qui m’avait tant impressionné voilà tout près de 2 ans. La sensation en bouche est unique, texture de bois fraîchement coupé en vrac, au finis rêche, le tout appuyé par le toffee, la vanille – crème brûlée. Un léger murmure piquant en finale au goût d’épices poivrée vous porte sur une longue descente sèche. Merci RV pour m’avoir donné l’occasion d’en prendre si souvent. Pas donné: 75$ le 500ml.

Patrick 90%
L’odeur est méchante, mais délicieuse, attachez moi quelqu’un! Clou de girofle, réglisse noire. Au goût, wow! Raisins secs? Vraiment bon et orignal. Exactement le type de whisky qui fait que j’aime le whisky! Vraiment bon!

RV 89%
Chêne rempli de sève sucrée, à l’image de sa petite teinte verte. En bouche on retrouve cette sève, bien balancée et juste assez puissante en alcool. Par contre, en finale c’est l’écorce et la ripe de bois fraîchement expulsée du trait de scie à chaîne encore chaud. Seule déception de l’ensemble: l’aftertaste est beaucoup trop discrète. De très belle conception, une excellente expérimentation, avec une question que je me pose dans le dossier: pourquoi n’est-elle pas répétée (et pourquoi pas faire un méga 2 pour 1 et remplacer le désagréable Quinta) ?