Tullibardine 12 ans 1993

40% alc./vol.

André 86%
Le Vintage 93 est vraiment supérieur au goût que le 1988. Plus complet et la finition en fût lui donne un cachet particulier. Loin d’être désagréable.

Patrick 88%
Saveur tout à fait unique! Goût de gâteau à la banane! Très frais, relativement doux. Malt, un peu de vanille et de fleurs peut être… Un rare whisky de collection vraiment abordable qui justifie d’aller régulièrement faire un tour au Nouveau-Brunswick pour leur nouveautés extraordinaires!

Tomintoul 16 ans

40% alc./vol.

André 88%
Le 6 ans de plus l’a considérablement arrondi, les fruits sont plus importants. Mielleux, onctueux et crémeux. à mesure que l’on le laisse se reposer, le caramel émerge et s’accompagne de pêches caramélisées. La finale est toute en douceur, mielleuse encore une fois, aux accents de cannelle et de menthe légèrement poivrée.

Patrick 81%
Bien, sans plus.
Réévaluation 2019: 81%.
Mon opinion d’il y a 7 ans n’a pas changé : Bien, sans plus. Je suis toutefois rendu plus intolérant aux whiskys soporifiques… Le gros de mon échantillon a donc fini dans l’évier. Nez : Parfum de malt subtilement sucré, avec une touche d’agrumes et une goutte de miel. Bouche : Le malt est au premier plan, avec un peu de chêne, d’herbes, d’agrumes et de miel. Finale : Un peu courte, boisée et subtilement épicée par du bois légèrement brûlé.

Martin 85%
Nez: Assez sobre, caramel-vanille, miel et rose. Malt légèrement épicé. Bien, sans plus. Bouche: Sucre brun et caramel, beaux fruits rouges avec une touche de poivre et de cannelle. Finale: Chaude et douce, un peu trop calme à mon goût, mais qui conserve tout de même son lot de belles saveurs telles caramel, bois et vanille épicée. Équilibre: Un beau dram tout en douceur pour s’initier au scotch, mais qui déplaira peut-être aux vrais endurcis.

RV 85%
Cheerios dans un bol de lait. Grain sucré tout en douceur et équilibre. The Gentle Dram? For sure.

Tobermory 10 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
La distillerie a produit au cours de son histoire des single malts sous deux étiquettes, selon une logique parfois difficile à appréhender : Tobermory et Ledaig. Aujourd’hui, elle embouteille sous l’étiquette Tobermory un single malt vieilli au moins 10 ans, floral et épicé. Elle produit également un autre single malt sous le label Ledaig, l’ancien nom du village et que l’établissement a également porté, qui se décline en plusieurs versions selon le vieillissement (15 ou 20 ans) et le type de fûts dans lequel il a été vieilli. Celui-là est plus tourbeux car à base de malt provenant de Port Ellen sur d’Islay.

André 87%
Cask finishes, fruits macérés, cerises. Belle balance en bouche, sans brusquerie, les cerises bien présentes, style Aberlour. Fruits sucrés, céréales Oat Puff saupoudrées de sucre. Finale un peu trop courte et sans surprise sauf le retour débridé sur les fruits. Voici une belle surprise de cette distillerie bien cachée à l’ombre de l’omniprésente Islay.Insipide, trop de sherry. Soft mint peut être.

RV 84%
Changement de géographie et remous des plaques tectoniques. Cerise, sherry, tire, caramel sucré; ça sent le Something Cask. En bouche, déjà-vu… Dalmore Cigar Malt? Malgré un manque d’intensité, la finale est longue et n’excite pas, sans ennuyer. Le tout est bien ficelé dans un paquet agréablement emballé, mais ne portant réellement le sceau de la poste d’une île de l’Écosse pas très loin des Jura et Islay. Est-ce que l’île de Mull serait davantage une petite péninsule du Speyside?

Patrick 87%
Une explosion de fruits, de caramel, agrumes et une touche florale. En bouche, les fruits et les agrumes s’affirment avec autorité, complétés par l’orge sucrée. La finale, légère, est tout de même agréable. Une richesse de saveurs surprenante, très bien équilibré. En retrouvant cette bouteille (qui amassait la poussière au fond de la Whisky Room), j’ai été agréablement surpris.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Tamnavulin 1991

43% alc./vol.
Distillé en novembre 1991 et embouteillé en mars 2011 depuis des fûts de xérès.

André 87%
Nez charmeur, apaisant, de céréales assaisonnées d’ananas et de citron, de mangue ou papaye peut-être. Très agréablement surpris par le nez estival et d’une grande fraicheur. En bouche il est légèrement plus sec en arrivée avant de se stabiliser rapidement. Le malt est prédominent en bouche jumelé d’un peu de chocolat au lait et de fruits tropicaux. Il est par contre très volatile en bouche et le nez fuit lui aussi un peu trop rapidement, ce qui précipite un peu la finale. Un whisky très agréable, je le verrais bien apprété en cocktail.

RV 88.5%
La fille du boulanger. Dès les premières effluves, la bouteille laisse planer le bon pain de blé (grain sur la croute compris) assaille les narines d’un parfum confortable mais aussi relevé de quelques levures. Une fois bien reposée, elle se révèle plus douce et sucrée, pour voguer naturellement en bonne avec juste le bon poids et la bonne balance. Il faut aimer la préparation du pain pour la finale très poussée sur le grain, qui s’étend voluptueusement bien (et financièrement aussi pour un whisky de 20 ans à moins de 100$). Vaut mieux éviter la famille directe de la distillerie et voir ce que le boulanger a semé sur son parcours en dehors de la maison.

Talisker Distiller’s Edition 1996-2008

45.8% alc./vol.
Cette édition spéciale de Talisker a mûri aussi dans des fûts de xérès amoroso.

André 90%
On a réussi à dompter le lion déchainé de Talisker dans cette bouteille. La subtilité chez un poids lourd du genre c’est un exploit rarement accompli.

RV 85%
Air marin velouté. Au goût, il semble y avoir un fruité avec des dattes, nutty, épices.

Patrick 84%
Air marin salé. PAS d’algues. Au goût, salé, malté, légère fumée, légères épices, léger fruité.

Stronachie 12 ans

43% alc./vol.

André 84%
Histoire intéressante cet embouteillage. Recréé au goût à partir d’une bouteille datée de 1904 de la défunte distillerie de Stronachie, fermée au début du siècle, ce scotch, goûté à l’aveugle, avait tout d’un Speysider. Très fruité en bouche – fruits séchés- avec un fond boisé, un léger accent vineux & terreux accompagné d’une finale moyenne en longueur. La rétro est intéressante. Rien de singulier ou de particulier mais pas désagréable. Difficile à trouver et pour le prix, une expérience intéressante mais manquant de singularité. Comme un bon album musical mais qu’on se lasse rapidement d’écouter car trop dans le même lot de ce qui nous est généralement servi à la radio?

RV 77.5%
Fruits secs et aiguilles de sapin, très sec. L’arrivée est toute aussi sèche, avec traces de Dijon. Pas beaucoup de finale comme d’aftertaste. Comme son grand frère Benrinnes (d’où ce Single Malt bâtard est issu), trop passager, anonyme, générique au point de ne pas se souvenir l’avoir gouté la veille et décevant pour le prix (environ 80$). Au moins il est bien présenté et est difficile à trouver, mais c’est loin d’en faire un grand whisky.

Patrick 78%
Au nez, lointaine fumée, mais pas grand-chose. Meilleur au goût que le nez le laisse présager. Chêne, épice, tourbe, clou de girofle. Bien balancé, mais devrait être plus punché. J’aurais aimé le voir en cask strength.

Gordon & MacPhail Strathisla 25 ans

43% alc./vol.

André 89%
Another sherry beast… Nez liquoreux de raisins secs, gâteau aux fruits, marmelade d’orange, riche et élégant, mais aussi d’une habile simplicité. J’adore le nez, superbe et belle intégration du sherry cask. La bouche est poreuse et assez consistante, un peu sèche, les fruits secs en arrivée, boisée et beek jerky poivré en finale, presque du soya… mélangé au sherry fruité. Le bois gorgé de sherry est plus imposant en finale et les notes poivrées monteront aussi en crescendo. Mis à part une petite pointe sèche et poussiéreuse en bouche, belle évolution, complexité structurée et intéressante pléiade d’arômes et saveurs attirantes.

Patrick 88%
Nez : Oooh boy! Ça paraît que ça a passé beaucoup de temps en fût cette petite bête là!  Au nez, vieux xérès poussiéreux avec une pointe de chêne.  Bouche : Toujours le xérès poussiéreux et le chêne assez intense.  Très chaleureux.  Non mais, vraiment vraiment très chaleureux.  Finale : Longue, fruitée et chaleureuse.  Balance : Une superbe bête qui laisse dans un état contemplatif, comme un très bon whisky se doit de le faire.

Longrow 14 ans 1992 Sherry Cask Finish

46% alc./vol.

André 88%
Écorce de pin, fumé et tourbé. Très agréable et apaisant. Un scotch à prendre sur une grosse chaise au coin du feu de foyer? Mais quel malheur, difficile à trouver car produit une seule fois par année à la distillerie Springbank.

RV 88%
Peat vert, écorces de pin.

Patrick 90%
Peat vert au nez; Fumée; Ca c’est pourquoi j’aime le whisky! Me rappelle le Connemara Peated, mais en plus mature!

Hazelburn 8 ans

46% alc./vol.

André 81%
Le travail des céréales, très unidirectionnel, sur les céréales avec un côté papier sablé du style que l’on retrouve dans certains whiskies Canadiens, agrémenté d’un p’tit côté estival à saveur de citron. La bouche manque de personnalité, offrant tout de même quelques variantes sur le grain d’orge, mais ne nous amenant pas sur des sentiers méconnus ou nouveaux. La finale est la suite logique et prévisible du nez et de la bouche mis à part un léger côté brûlé très fin. Le grain, le grain et le grain. Un single malt sans surprise et hautement prévisible.

RV 81%
Quand on parle d’un whisky qui tombe à plat. Ni rébarbatif avec ses effluves de coquille d’œuf et de malt trop simple, ni appétissant avec son petit nez de noisette. L’arrivée d’orge vanillée, de trèfle et de noix n’est vraiment pas si mal, mais… mais… hého… plus rien. Et dans la même veine, aucune finale mentionnable.

Patrick 80%
Malt et… c’est tout! Un des nez les plus fade que j’aie senti. En bouche, le jeune âge du whisky nous apparaît évident tellement les saveurs sont peu intenses. Mais peut être est-ce aussi à cause de la triple distillation qui, portant le distillat à un plus taux d’alcool, oblige à y ajouter beaucoup plus d’eau pour le ramener à 46%. Enfin, probablement un peu des 2… Bref, malt et un peu de fruits. La finale, plutôt sèche, semble s’évaporer rapidement, laissant une légère chaleur en bouche provenant de l’alcool, sans plus. À classer dans la catégorie « curiosité intéressante ».

McGibbon’s Provenance Speyburn 12 ans Winter Distillation

46% alc./vol.

André 86.5%
Sous des dessous épurés et à priori ordinaires se cache une réelle surprise. Une superbe arrivée caractérisée par des traces indélébiles de pommes vertes saupoudrés de poivre blanc. allié d’une fraicheur déconcertante. Un passage à saveur de bouchon de céramique de bière Grolsh et de 7-UP dégazé menant sur une brève finale vivifiante. Une éphémère rencontre manant sur des espérances qui demeureront inassouvies mais qui resteront de beaux souvenirs.

Patrick 85%
Odeur de condom brûlé. Normal après une telle fin de semaine. Léger gazon. Au goût, me fait penser à une bière Grolsh. On dirait qu’il y a un léger houblon en finale. Une belle surprise de la part d’un whisky dont je n’attendais rien.

Martin 83%
Jaune paille ultra pâle. Nez : nez doux et mielleux. Melon miel, poire croquante et fraîche. Légère orge derrière le tout. Infime fumée. Bouche : pomme verte et raisin blanc, miel et vanille, poivre blanc et melon. Finale : épices et caoutchouc brûlé. Très inférieure au reste de l’expérience. Équilibre : déjà que Speyburn est loin d’être ma distillerie favorite, cet embouteillage indépendant ne fait pas grand chose pour aspirer à sa rédemption.

RV 85%
“lui itou il sent le …”. Légère vanille avec fond de bière et céramique de toilette. Finale épicée de moyenne longueur. Not that bad, but really not that good.