Greenore Single Grain 8 ans

40% alc./vol.

André 83%
Sucré à plein et notes de céréales séchées. La bouche ressemble à l’effet rêche que produits certains whiskys Canadiens, mais est encore une fois très mielleuse et sucrée. Les céréales séchées sont aussi présentes en finale. J’aimes bien l’ensemble même si il ne réponds pas à ce que l’on est habitué des whiskies Irlandais. Un bon whisky, passe-partout manquant par contre de typicité.

RV 84%
Une juvénile single grain non dénuée de sens. Moins poussiéreuse que le 10 ans, léger bonbon cireux à la peppermint et du miel répandu sur une souche fraîchement coupée entourée de fougère.. Les céréales et la ripe sont plus intenses en bouche avec une belle finale bien égale, à peine salée, très agréable. Un bon whiskey qui sort des normes, ce qui n’est pas peu dire pour un Irish.

Patrick 80%
Maïs sucré. Huileux et léger. Chêne et vanille, mais quand même jeune au goût. Intéressant

Connemara Peated Cask Strength

58.9% alc./vol.

André 88%
Finish très court, genre lightning. Impressionnant et désarçonnant.

Patrick 83%
Au nez, tourbe et herbe. Frais comme la plupart des whiskeys Irlandais. Au goût : Épices, fumée. Finale: Toast brûlées, un peu de café java… Parfait pour le déjeuner!!!

RV 87%
Peat vert. Pas subtil pour 2 cennes! J’aime bien. L’alcool au goût est bien balancé. J’aime un cask strength exactement comme ca! Manque de fumée par contre.

Connemara Turf Mor

58.2% alc./vol.
Le Connemara est un whisky tourbé irlandais produit par la distillerie Cooley. Leur collection “small batch” avait débuté avec le Connemara Xérès et le Turf Mor est le 2eme opus de la série. Vous avez déjà deviné c’est une version tourbé – autour de 58 ppm qui est de l’ordre de Ardbeg et bien au-dessus Lagavulin ou Laphroaig. Le Connemara ordinaire contient environ 20 ppm de phénols.

André 91.5%
Après tant d’années passées de déception en déception à découvrir l’univers des Irish whiskies, voici la bombe qui fera exception. Les Connemara étaient déjà dans mes révélations Irish whiskies, mais cet embouteillage atteint des sommets qu’envieraient même certains single malts de l’île d’Islay, tant par son nez de tourbe très prononcé que par ses saveurs maritimes. Une petite perle, du nez à la finale, finement balancé et livré avec un tsunami d’alcool décoiffant. Rien de bien nouveau dans l’univers des whiskies en général, mais provenant du Irish whisky, c’est comme si on découvrait que les Irlandais avaient finalement découvert l’art de la distillation…

RV 90.5%
Enfin, après des années d’évaluation, un whiskey irlandais qui brûle le 90%. Le tout commence avec un nez doux, un peu d’huile et une tourbe tranquille. En bouche, c’est le grain d’abord, puis arrive le feu carbonique et la tourbe. L’expérience se coiffe ensuite d’une finale très longue, remous d’une très puissante vague. Définitivement, une bouteille irlandaise surprenante, impossible à ignorer.

Patrick 89%
Parfum de tourbe humide avec une petite pointe de fruits. Intriguant. En bouche, d’abord de la terre, puis la tourbe et enfin la fumée. Heeeee, il y aussi une petite note fruitée. La finale s’étire longuement sur la fumée. Wow, une belle bête!

Connemara Peated

40% alc./vol.
Lancé en 1995 par la distillerie Cooley, ce single malt fut le premier Irish tourbé. 75% de l’orge maltée employée est tourbée.

André 81%
Au nez; menthe & miel, peat vert, accompagné d’une fumée rappelant un feu de camps sur le bord de la mer. Végétal et vert, une pointe de fumée et un mentholé marin très agréable. Très honnête comme qualité prix.

Patrick 86%
Menthe, feuillu; peat vert, bonne initiation à l’Irlande. Très bon. Très frais, tourbeux et herbeux. J’appellerais presque ça du peat vert! Un peu de fumée. Globalement: Wow! Vraiment délicieux!.

Martin 83.5%
Bronze cuivré. Nez: Tourbe présente mais douce, malt crémeux, chêne, miel et une touche du cuivre de l’alambic. Sel marin. Loin de l’Écosse, on est dans la tourbe irlandaise. Bouche: Miel, sucre et cuivre. Herbe et épices. Tourbe gênée et menthe. Texture légèrement aqueuse. Finale: Belle descente mentholée parsemée de chêne, de timide fumée et de verdure. Le côté cuivré est un peu déplaisant. Équilibre: Une belle surprise, pas un gros cogneur comme les scotchs d’Islay, mais en effet une maudite belle surprise rafraîchissante.

Clontarf 1014 Classic Blend

40% alc./vol.
La distillerie tire son nom d’une célèbre bataille ayant eu lieu sur les champs de Clontarf près de la ville de Dublin, le Vendredi Saint, au printemps de 1014. Le grand roi irlandais Brian Boru et ses hommes ont alors repoussé les vikings et permis à l’Irlande telle que nous la connaissons d’exister. Ce whisky est vieilli exclusivement en ex-bourbon cask.

André 79%
Vite comme ça, la première gorgée me fesait penser à un whisky Canadien. Le côté céréales et alcool de grain ou d’alcool neutre, très passif au nez commes autre saveurs sans être agressif ou mal conçu. Au nez, notes de céréales maltées, de vanille et de miel, d’épices tout de même douces. Rien pour casser la barraque mais rien qui nous ferait dire qu’on a ici droit à une erreur de confection mais plus à un manque d’originalité. La bouche est soutenue, les épices rendent la sensation un peu acérée, éventail de saveurs limitée avec les notes de céréales et de grais divers, la poire, le miel et la vanille, la salade de fruits. Le whisky est a little bit oaky en bouche, légèrement sec et épicé. La finale est moyenne et n’est ponctuée que par les épices et les notes du bois de chêne.

Patrick 83%
Au nez, les noisettes comme dans les Frangelico… Frais, malt, herbe fraîchement coupée, avec quelques fleurs au travers. En bouche, malt doux, herbes, et fleurs qui prennent de plus en plus de place au fur que l’on se rapproche de la finale. La finale présente de légères épices qui sont rapidement enveloppées par un sucre herbeux et doucereux comme les yeux de ma blonde.

Martin 83.5%
Nez: Grain, acétone, vanille et sucre doré. Lointains fruits rouges, touche d’alcool assez présente. La douceur classique des whiskeys irlandais me semble manquer à l’appel. Ou du moins arriver en retard. Herbe et poivre. Bouche: La douceur arrive ici. Miel, malt, caramel et vanille. Léger poivre noir, planche de chêne et petits fruits. Bien savoureux tout ça. Finale: Un peu relevée, sur des notes de poivre, de cannelle, de fruits et de vanille. Le chêne sec boucle le tout. Équilibre: Je suis agréablement surpris par ce blend. Je m’attendais à du bottom shelf de fond de tonne, mais wow. De belles saveurs, rien d’extravagant, mais une douceur qui ferait de cet embouteillage un bon Irish de semaine, on va se le dire.

Bushmills 1608 400th Anniversary Edition

46% alc./vol.
Spécialement élaboré pour célébrer le 400e anniversaire de la licence de distillation accordée à la région de Bushmills en 1608, ce blend est distillé 3 fois conformément à la tradition irlandaise. Embouteillé à 46% pour garantir un épanouissement aromatique optimal, il a été conçu à partir d’une orge maltée très particulière, le malt cristal, obtenu grâce à un séchage à haute température des grains encore humides qui entraîne la caramélisation des sucres.

André 81%
Frais et aérien; sent les herbes, la lime. L’arrivée en bouche est très discrète et gênée, mais la vague qui suit est vraiment unique et inusuelle, à saveur principalement de mangue et d’agrumes est malheureusement trop courte laisse rapidement la place à une rétro plus qu’ordinaire. Globalement: nez décevant, bouche particulière mais éphémère et une finale sans personnalité.

RV 81.5%
Chlorophylle et café amer excessivement torréfié. Timide présentation mais vaut la peine d’attendre une certaine transformation quasi fleurie, avec wave sur la vanille tout juste extraite, or la finale se veut bien ordinaire, avec un petit retour sur le café. Une curiosité, une autre de ces bouteilles qu’on est content de goûter mais pas nécessairement de payer.

Patrick 89%
Nez riche, malté sucré et fruité. Frais. Agrumes? Au goût, agrumes, agrumes agrumes, pommes fleurs et un peu de malt. Enveloppant, exquis et délicat tout à la fois. En finale, les fruits rouges reprennent un peu de place, mais subtilement.

Windsor Canadian Blended Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Seigle, canneberges et léger brûlé. En ventilant, ces mêmes arômes laissent rapidement la place à l’alcool qui domine un tapis d’épices. La bouche est nulle à chier, sauf le mélange de cerises et de compote d’orange jumelé au seigle très rêche. La finale, sèche, est aussi sans exubérance ni surprises.

RV 80%
Sait ce qu’il est et ne se prend pas pour un autre: Windsor est un canadien cheap au nez, avec plein de vanille et de caramel, rien de très fancy. Avec le temps, les agrumes émergent mais le rye demeure en puissance, or j’apprécie que son nez passe du ouash à bien correct. Si moelleux qu’on voudrait presque le croquer, avec un petit goût de noix de Grenoble. La finale est un tout en rye un peu aigre et l’aftertaste est très ordinaire. La bouteille en plastique et l’étiquette old style sont peut-être très ordinaires, mais au moins Windsor ne se vente pas d’être une grande marque ou d’être la plus reconnue contrairement au Schenley OFC à qui je le juge plus balancé, donc supérieur.

Patrick 60%
Au nez, vodka bon marché, vanille, caramel et agrumes. Au goût, eurk. Me fait penser à du new make de whisky de seigle et maïs qui aurait été vieilli quelques semaines… Finale de sucre de canne carbonisé. A éviter.

Wiser’s Red Letter 2012 Release

45% alc./vol.
Embouteillé à 6000 exemplaires, non filtrée à froid et à fin de vieillissement de 150 jours (pour célébrer les 150 de Wiser’s) en barils de chêne blanc vierge.

André 76.5%
Beau fruité accompagné d’un rye piquant la langue, légèrement épicé. Assez unidimensionnel en bouche. Je n’aimes personnellement pas la finale, on dirait un whisky brut, qui n’a pas terminé sa maturation. Gagne à respirer afin qu’il s’arrondisse en bouche mais globalement, une énorme déception personnelle surtout pour le prix déboursé.

Patrick 81%
Cassonade typique d’un canadien. Goût très sucré de cassonade épicée aussi très typique. Léger fruité (cerises?) qui lui permet d’aller se chercher quelques points de plus. Pas de surprises, pas de déception, une valeur sure. Manque toutefois un peu de finish, ce qui lui fait perdre 4 à 5 points.

RV 91.5%
Une fois de plus, la grande Classe Canadienne. Au nez, cuir, cuivre, vanille et traces de confiture à la citrouille, La citrouille ouvre en bouche mais ensuite le cuir monte avec des épices, pour mourir sur une finale très longue. En seconde gorgée, le piquant d’alcool sort davantage, et d’autres épices se présentent, un signe pour moi d’un excellent Whisky. La plus longue finale canadienne, de loin. Définitivement, très élaboré. Un prix élevé, peut-être, mais côté sophistication, au main d’une superbe représentante du peuple canadien, je mettrais au défi la plupart des Scotches et Scots d’en arriver a un aussi beau résultat.

Wiser’s Very Old 18 ans

40% alc./vol.
Bouteille #2871 de 3500.

André 87%
Le nez est très représentatif et est à l’image de Wiser’s. Un goût de réglisse rouge et de sherry, à l’odeur généreuse et épicée. L’arrivée en bouche est ronde et collante, sans réelle surprise par rapport à la présentation précédemment livrée par le nez. La wave est près de celle des bourbons, le sucré et l’extra-fruité en moins. La rétro est légèrement épicée, fruitée et moyenne en longueur. Celle-ci s’asséchant progressivement à mesure qu’on le savoure. Un bon achat !

Patrick 84%
Céréales omniprésentes enveloppant un fruité typiquement canadien. Au goût, une légère épice s’ajoute pour donner une dimension supplémentaire au whisky. La finale est relativement longue. Un très bon rapport qualité/prix qui démontre encore que les acheteurs de la SAQ préfèrent se faire offrir un voyage en France plutôt qu’un voyage de l’autre côté de la rivière des Outaouais…

Martin 87%
Encore une fois on enrichit l’orange par rapport aux autres Wiser’s. Nez: Caramel au beurre, genre Werther’s. Crème glacée à la vanille, noix, poivre et céréales. Plutôt complexe. Bouche: Miel et pâte d’amande, citron, épices et fruits confits. Toffee, vanille et chêne carbonisé. Assez surprenant et doux à la fois. Finale: Longue pour son taux d’alcool. Prend son temps pour s’assécher, sur des notes sucrées de xérès et de bois. Équilibre: Encore un bon coup de Wiser’s. Un bel exemple de whisky canadien vieilli, mais qui tombe encore un peu trop facilement dans le piège du faible taux d’alcool.

RV 81%
Appréciable, une bonne réserve spéciale dans le style canadien, mais décevant pour un vieux whisky. À l’ouverture, Crazy Glue appliquée sur du latex fraichement peint. À force de respirer, le grain et le rye vert frayent leurs chemins au travers des produits de quincaillerie. Présentation timide sur le même thème de peinture, mais le grain prend le dessus avec un rye orangé, très Canadian-like. On dirait un blend de Century Reserve et un Wiser’s toutefois inintéressant.

J.P. Wiser’s Deluxe

40% alc./vol.
Le slogan original était “Wiser and Older”. En effet, ce whisky contient en grande partie du whisky de 10 ans.

André 81%
Light. Rye et bonbons en forme de poissons rouges et blancs mais de façon très diffuse. L’épine dorsale de Wiser’s y est bien mais sans personnalité et raffinement. Sirupeux en bouche, viscosité intéressante. La finale de bonbons casse grippe aromatisés au miel. Correct, sans plus.

Patrick 86%
Au nez, rye, agrumes, fruits. Très bien. au goût, maïs, sucre, fruits. La finale est un peu amère, toffee, fruits! Commentaire final : Complexe. Très bien. Une valeur sure, un des meilleur rapport qualité/prix disponible au Québec. Idéal pour s’initier aux whiskies canadiens pour pas cher.

Martin 85%
Orange pâle et doré, tournesol avec jambes qui prennent leur temps. Nez: Vanille, banane et érable. Grains de céréales assez proéminents. Quelques herbes et épices, mais rien ne crée de grandes attentes. Bouche: Fruits des champs, vanille avec très peu de bois et d’épices. Bonnes doses de caramel et de pouding chômeur. Très léger et sucré. Finale: On continue sur une courte vague de chêne et d’épices. Une petite amertume vient nous agresser vers la fin. Équilibre: Pas mauvais du tout, le plus grand des canadian whiskys de semaine.

RV 84.5%
Probablement excellent en cocktail, avec une personnalité à bon quotient d’adaptabilité. Blé vert et carreau de moulée un peu malté. Chaud sur les papilles et un peu vanillé, rarement rencontré dans les whiskies canadiens. Finale trop calme mais juste assez sucré. Agréable et à bon prix.