Amrut Portonova Batch #1

62.1% alc./vol.
Batch #1, octobre 2011. Vieilli dans des fûts de chêne neuf américain et d’ex-fûts de bourbon, ce single malt indien a subi une première affinage en fûts de porto, avant d’être remis dans des ex-fûts de bourbon. Mis en bouteille en brut de fût, il n’en existe que 1250 bouteilles pour le monde.

André 87%
Un whisky qui a tout pour plaire mais avec une attitude qui déplaira à certains. Mêmes fruits et cerises dans le style bourbon. Le port cask est très affirmé et le taux d’alcool décoiffant. Je ne sait trop pour quelle raison mais l’alcool est réellement trop fort ou du moins semble trop fort car goûté en duo avec le Herald (au même taux d’alcool ou presque…) ce Portonova est une vraie coulée de lave dans le gosier. Plus je le déguste et plus je trouve les ressemblances avec un bourbon frappante. Fruits secs, cerises, porto, sucre brun caramélisé. L’alcool prends le lead du début à la fin. Cherry Blossom alcoolisée ? J’adore les arômes et saveurs et comment le tout est ficelé mais le taux d’alcool est si haut qu’il empêche de profiter du reste. Un cousin indien du Aberlour Abunadh ?

RV 90.5%
À l’image de la cuisine : indéniablement présente, épicée, enjouée. Un gros nez de raisins secs très bien cernés, dégoulinant de caramel au créosote. L’arrivée est assez soutenue malgré qu’elle laisse tranquillement la place au raisin épicé et chaud. Enfin l’alcool se démarque à l’aftertaste très long, très chaud, très fruité, très bon aussi. Un malt qui se comporte franchement mais élégamment.

Patrick 82%
Puissantes cerises et touche d’épices rappelant presque un bourbon. En bouche, l’alcool nous surprend par la force de son attaque. Suite au passage de cette première vague d’assaut, la cerise prends brillamment la relève pour achever les survivants, qui y laissent leur peau en nous laissant une touche de cuir en bouche. La finale semble légèrement épicée et s’étire assez longuement. La force de l’alcool fait qu’il est difficile d’en apprécier les nuances.

Amrut Herald

60.8% alc./vol.
Fût #2857, bouteille #50 de 231. Une édition limitée très spéciale qui poursuivent leurs expérimentations de maturation de whisky dans des endroits intéressants et non-conventionnels. Distillé à Bangalore et par la suite transférés dans 4 fûts par la suite transportés sur l’ile de Helgoland située à 45 miles au nord des côtes Allemandes, ile située au dessous du niveau de la mer, endroit loin de toute technologie et où aucune voiture n’est admise.

André 91%
Nez très riche en fruits, salade de fruits, chocolat, nez à la cask finished à s’y méprendre tellement c’est sucré. Texture incroyable, fraiche et huileuse, wift de toffee ou de léger chauffé très bref menant à une pause avant la finale… très intense et plus portée sur les fruits tropicaux avec une texture de bourbon, un peu grasse en enveloppante. La rétro-olfaction est elle aussi très fruitée. Ce n’est pas un whisky qui a misé sur la diversité des ses arômes mais qui en étonnera plusieurs par sa texture hallucinante et sa construction très habile.

Patrick 89%
Nez de doux sucre brun et de salade de fruits. En bouche, des épices à steak, du chocolat noir, des fruits très murs et d’agrumes. La finale s’étire longuement sur les épices, une touche brûlée et des fruits mûrs. Une surprenante complexité, une balance impressionnante, un taux d’alcool bien contenu. Ce whisky vient en vagues successives qui présentent toutes une facette différente du whisky.

Amrut Single Malt Batch #11

46% alc./vol.
Distillé en juillet 2009.

André 82%
Nez ordinaire de céréales Crispix (miel & céréales). La bouche fait penser aux pastilles au miel que l’on aussi fourré d’alcool et est aussi agrémenté d’épices et de fruits. La finale est par contre monotone, fortement influencé par le sucre des fûts de bourbons. Un voyage à prix abordable mais aussi dans des contrées que vous oublierez rapidement.

RV 83%
Herbe et grains en bel équilibre, le tout se poursuit de manière limitée et agréable en bouche et en finale. Point de grands mouvements, mais un produit honnête dans la lignée de certaines Speyside.

Patrick 79%
Tomates vertes, un peu trop verte à mon goût, surtout à cause du côté « fond de vestiaire »… En bouche, une chaleur typiquement indienne… Fruité, boisé… Finale longue et épicée. Bien, sans plus. Manque un peu de maturité.

Tullamore Dew

40% alc./vol.
Produit à Midleton, ce blend à base de pure pot still whiskey porte le nom d’une distillerie fermée dans les années 1950.

André 81%
Agrumes et une touche de citron accompagné de chocolat blanc. Très clair et fluide en bouche, il surprends de par sa liquidité. Même si les aromes en bouche sont agréable, la finale est trop abrupte et ne tient pas la route. Un whisky bizarre et intriguant. Un nez prometteur encore une fois et mais aussi une bouche qui déçoit.

RV 79%
Peau de truite fraîchement pêchée et piment encore loin d’être mûr. Arrivée plus fruitée et presque fumée. En finale, il y un peu genièvre pas très agréable, à l’image de certaines mauvaises vodkas. Comme une caresse qui se termine avec une pichenotte dans le front à la fin, mais des points pour la curiosité.

Patrick 82%
Le plus typique des Irlandais! Le goût est typique des “pot still whiskeys” en nous rappelant l’huile de lin. Semble aussi contenir une certaine quantité de seigle, ce qui contribue à lui donner un coté épicé (genièvre, gin?). Très bien, surtout si vous connaître ce qu’est le whisky Irlandais.

Michael Collins

40% alc./vol.

RV 70.5%
A blend? A bland peut-être. Nez avec un peu de grain. Goût avec un peu de seigle. Finale avec un peu de genièvre. J’attends encore un blend ou un malt irlandais qui va vraiment m’emballer, et celui-ci ne fait que renforcir l’image que j’avais d’eux. Pas si mauvais, mais même a 1.50$ pour 50ml j’ai l’impression de m’être fait avoir.

Magilligan Pure Pot Still

43% alc./vol.

André 88%
Superbe nez énigmatique, une belle fraicheur verte et de fruits rouges (du type produits par certains fûts de bourbon). L’arrivée en bouche est claire et très herbeuse, sucrée et offre des notes d’eucalyptus. Finale de savates vertes et de réglisse noire, un mélange assez unique et intriguant. Très particulier et unique. Wow !

RV 87.5%
Térébenthine, trèfle brulé et ce qui semble être de la tourbe lointaine. En bouche c’est un coup de tourbe jaune presque sucrée, assez intense et non-subtile (mais c’est loin d’être un défaut). La finale de sel marin est peu courte mais pour un Irish c’est vraiment bien.

Locke’s 8 ans

40% alc./vol.
Lancé pour la première fois en 2000, ce whisky est un double distillation en en pot still traditionnel et composé de whiskies âgés entre 8 et 10 ans. 10% du malt entrant dans sa composition est tourbé.

André 89.5%
Quel nez superbe ! Très aromatique, les agrumes, le citron, les céréales de malt sucrées au miel. Nez très orientés sur les fruits et la gomme Bubble Gum. La bouche, confirmera le nez, les agrumes sont intenses et généreuses, les céréales se sont un peu plus asséchées mais l’apport de sucre rééquilibrera le tout. Texture singulière, poudreuse… Rien de bien compliqué ici, rien d’extravagant. Finale en symphonie de fruits, le malt sucré, le miel. J’adore. (2013-11-20)

RV 79%
Rim de plastique mou autour du couvert d’une chaudière de chaux pour peinturer les étables à la botch. Pas de bouche mais bon départ en gorge, un peu épicée mais la finale est pouin pouin pouin pouin pouin, et fait disparaitre ce qui aurait sauvé la mise.

Knappogue 12 ans Vintage 1995

40% alc./vol.
Issu d’un assemblage de quelques fûts de single malt de la distillerie Bushmill.

André 87%
Paille séchée, citron et miel. Huileux et floral en bouche accompagné d’un léger crème brûlée. Élégant et généreux. Très frais et estival. Seul hic, le prix…

RV 75.5%
Plastique de fond de sac à poubelle qui trempe dans du Harfang des neiges et du Polydent. Arrivée timide et très vineuse, qui devient crasseuse en début de finale. Aftertaste sur le grain, assez tranquille, preuve finale que le rapport qualité prix est presque révoltant. Bonne nuit petite moumoune!

Patrick 89%
Nez très sucré, vin blanc et vin de glace avec le raisin blanc très marqué. Tellement marqué qu’au nez on pourrait se demander si c’est réellement un scotch. Euh, goûte le vin. Ne serait-ce du taux d’alcool, je me demanderais si il s’agit vraiment de whisky. Il y a un léger arrière goût de malt. Mais la finale est exclusivement marquée par le raisin. Idéal pour initier un amateur de vin blanc au monde du whisky. Mais d’où vient ce raisin???

Jameson 12 ans Special Reserve

40% alc./vol.
Lancé au milieu des années 1980, ce blend au fort pourcentage de pure pot still whiskey est produit à Midleton. Après la triple distillation dans des alambics traditionnels, les eaux de vie qui composent Jameson 12 ans vieillissent en fûts de chêne de xéres et de bourbon au minimum 12 ans.

André 81%
J’adore le nez, juteux et fruité avec une touche spicy: pommes vertes, poires, touche de fruits rouge rappelant le sherry, chocolat. La bouche est un peu molle et face, la dilution trop importante, mais la qualité de l’agencement des saveurs est indéniable. Le xérès s’exprime avec plus de forte qu’au nez et les épices ferment la parade. Encore une fois on reconnait bien la ligne directrice de la distillerie avec l’épine dorsale des saveurs habituelles s’agençant de quelques variantes au niveau de la palette aromatique. Touche de toffee, d’agrumes et de céréales séchées. La finale est passagère au niveau textural et pratiquement seules les épices et les notes de sherry prolongeront la courte expérience. Un whisky Irlandais dans le style traditionnel de belle conception mais côté innovation on repassera.

Patrick 82%
Au nez, épices et sherry. Au goût, sherry, fruits amers, épices. Bois brûlé? En finale, doux cacao.

Martin 84%
Nez: Jus de fruits tropicaux, punch aux fruits, poires, pommes mijotées, petit côté vineux, tout pour évoquer les fruits quoi. Légère céréale fumée pour compléter le tout. Bouche: Biscuits graham, miel et fruits rouges bien juteux. Raisins rouges, réglisse et crème fouettée. Le gâteau de Noël. Finale: On termine sur des fruits juteux et vineux, sur le bord du xérès. L’astringence du fût de chêne ne nous laisse pas non plus indifférent. Équilibre: Un belle coche au-dessus Jameson régulier. Bien dommage, comme un paquet de bonnes expressions, difficile de trouver dans les bars, voire même impossible en SAQ.

Green Spot Single Pot Still

40% alc./vol.
Les whiskeys entrant dans la composition de Green Spot sont tous agés entre 7 et 10 ans et proviennent d’une proportion de 75% American oak ex-bourbon barrels et 25% sherry casks.

André 85.5%
Nez posé et feutré de poires, de sherry, de miel et de vanille, sucré à souhait de surcroit ainsi que de quelques cosses d’oranges. La bouche dégagera de pleines vagues de gingembre et de saveurs de bois de chêne savamment balancées de saveurs fruitées et sucrées livrées sur une texture douce et very silky. Étonnamment, la finale est beaucoup plus prononcée que l’annonçaient le nez et la bouche. Une sensation de menthol rafraichissant, de fruits tropicaux et de gingembre frais envahit la bouche avant de s’éteindre lentement sur des draps d’épices et de saveurs de bois de chêne un peu sec. Belle présentation, saveurs bien agencées les unes aux autres, mais dans l’ensemble trop conservateur et un brin prévisible.

Patrick 84%
Un bon whisky de tous les jours mais qui ne saurait gagner des concours… Bon, je m’en suis tout de même servi une autre shot aussitôt le premier verre terminé. Nez : Belles céréales sucrées, avec une touche fruitée subtile, des épices et des pommes rouges. Bouche : bois épicé et brûlé, miel, pommes et une tonne de céréales. Finale : Un peu courte, mais agréable.

Martin 85.5%
Jaune doré tirant presque sur le tournesol. Nez : miel, citron et caramel, avec une touche de fleurs et de menthe. Fruits rouges, pétales de rose et gomme balloune. Bouche : fruits, fleurs et herbe, céréales et épices timides. Agrumes et miel sucré se perdent rapidement dans une drôle d’amertume qui nous ouvre les portes de la finale. Finale : planche de chêne poussiéreuse gorgée de sherry astringent. Équilibre : quand même solide comme Pot Still Whiskey, pas au stade du Redbreast mais je salue tout de même son côté xérès.

RV 84%
Il sent bon. En bouche c’est bien. Mais tout est en finale. Épices, miel de trèfle, blé séché, gâteau aux noix. À nouveau c’est bien mais on dirait que je vais m’en tanné vite. Vive les dégustations pour éviter de les acheter et d’être déçu. Surtout que le rapports qualité est pas mal risible.