Schenley Golden Wedding

40% alc./vol.

André 80%
Nez discret, plutôt sucré à la vanille et de meringue flambée. Trop passager en bouche sauf un p’tit kick d’alcool. La finale est uniforme et uniquement à saveur de toffee. Un divorce à l’amiable ?

Patrick 84%
Pas de surprises, nez de whisky canadien très jeune. Au goût, jus de fruits rouges chimiques sur l’acide! Finale plutôt courte et sèche, mais quand même agréable. Pas un whisky qui révolutionnera quoique ce soit, mais qui ne devrait pas vous décevoir.

Martin 74%
Teinte à la hauteur de son nom. Nez: Peu surprenant, touche bien la plupart des notes attendues d’un whisky canadien d’entrée de gamme. Vanille, bois, alcool, léger rye, à peine quelques fruits rouges. Bouche: Fruits et rye épicé qui veulent racheter le nez, suivis d’un duo vanille-caramel qui se noie malheureusement dans une mer de térébenthine. Finale: Courte et sèche, sans être trop désagréable, mais sans être trop mémorable non plus. Fortes notes de toffee et d’épices. Équilibre: Pas trop cher pour ce que c’est, malgré que 40oz c’est long à passer en maudit. Morale de l’histoire, si vous vous cherchez un whisky pour cuisiner, c’est un choix plus que judicieux.

RV 81.5%
À l’image de sa couleur, moins de vanille mais plus de caramel que le OFC. On sent encore le bonbon cheap, mais plus loin dans le plat de bonbon en bois. L’arrivée est très proche du OFC, mais il faut attendre la finale pour que le Golden Wedding se démarque et que le peppermint du de sa cousine soit remplacé par un caramel assez fortement boisé (bois de chauffage d’érable mouillé). Ce n’est pas un grand whisky, ,qui goûte un peu la production industrielle, mais qui au moins passe le seuil de n’être servi qu’en mix. Un digestif que l’on prend après un dessert et qui fitte bien, mais si le dessert est délicieux c’est peut-être plus de l’assiette qu’on se souviendra que du verre. Peut-être aussi un petit point en plus pour la bonne odeur de cassonade qui s’en dégage après avoir respiré longtemps.

Schenley OFC

40% alc./vol.
Un 8 ans qui serait le whisky canadien le plus décoré.

André 78%
Très visqueux, enrobant et collant. En bouche; pommes vertes et un petit goût de “rip pressée”. Finale absente ou disons plutôt bien ordinaire. Difficile d’effacer de sa mémoire la grande qualité des single malt à laquelle on ne peut manquer de comparer celui-ci. La subtilité et la générosité sont manquantes ici. Mais pour le prix, une valeur sûre où on a pas l’impression de s’être fait flouer.

RV 77%
J’aurais aimé mieux coter ce produit local, mais il faut toutefois rester objectif: je vais le garder pour faire des mix. Couleur paille. Alcool très présent au nez, avec bonbon cheap d’halloween, forte essence de chêne et menthe sucrée, qui vire au vanille une fois qu’il a un peu plus respiré. Odeur de fluor de salle d’attente de dentiste, mais il n’y a pas d’arrivée en bouche. Peu ou pas de développement en bouche, mais c’est au finish que les goûts finissent par sortir, principalement la vanille, suivie de chêne et de menthe, trop puissants en aftertaste. Pas très impressionnant, sans être mauvais.

Patrick 85%
Au nez, mélange de bonbons au “fruits” d’Halloween. Le goût rappelle la pâte servir à polir les dents avec un “fraise” chez le dentiste. N’ayant jamais eu de caries, cette saveur me rappelle de bon souvenirs, ce qui explique probablement la note que je décerne à ce whisky versus André et RV. Sucré et fruité, finale un peu courte qui nous donne hâte à la 2ème gorgée.

Seagram’s Five Star

40% alc./vol.

André 63%
Céréales sucrées, sucre (encore), un brin de seigle, pommes rouges, fruits séchés, bonbons en jujube rouges, fond épicé noyé dans le sucre. La bouche est plus poivrée est c’est inattendu, très fruitée avec des traces d’épices de seigle. Sensation terreuse en bouche, très bizarre, céréales séchées. Rétro-olfaction de gingembre et de poivre, les céréales de seigle ont encore la palme. Il existe tellement de bons rye Canadiens sur le marché, pourquoi ne pas ajouter quelques dollars de plus et vous payer un Lot 40 ou un Dark Horse. Faut être soit cassé ou masochiste pour se taper ce whisky neat. Dans les drinks, noyé dans le Coca Cola au chalet peut-être et encore…

Patrick 40%
(non ce n’est pas le taux d’alcool) Nez absent, si ce n’est qu’une odeur d’alcool fort… Goût: on voudrait s’en passer. Arrière goût: très court, mais pas assez. Commentaire global: pourquoi appeler ca “rye canadien”??? Devrait plutôt porter le nom de “base alcoolisé pour mix”. En plus, ça éviterait de scraper la réputation des “vrais” rye canadiens.

Martin 74%
Nez: Céréales et pomme cireuse. Fruits rouges secs, touche d’acétone et de cassonade. Un vent de seigle se lève au loin. Bouche: Cireux en bouche, acétone, poivre, bois, caramel et pommes rouges. Pas si désagréable que ça. Finale: Les épices boisées font perdurer les saveurs ici, qu’on le veuille ou non. Pommes, caramel, vernis à ongles. Équilibre: Si c’est vraiment tout ce que vous avez sous la main, je ne dis pas, mais sinon une poignée de dollars de plus vous rapportera probablement un whisky canadien de qualité immensément supérieure.

RV 57.5%
Un whisky à oublier, à laisser sur les tablettes, et à être insulté de se faire servir. Odeur très industrielle avec un nez beaucoup trop Rye sans rien d’autre. Le rye se poursuit en bouche, mais avec un développement en bouche qui fait qu’on l’avale avant la fin par désintéressement. Aftertaste assez éthéré toujours sur le seigle. J’aime les whiskies avec quelque de chose de particulier, or dans ce cas-ci, le fait qu’il est le seul qui conserve une moyenne vague de seigle égal d’un bout a l’autre ne lui vaut pas grands points.

Royal Reserve

40% alc./vol.

André 74%
Poivre blanc sur bois vanillé, très vif. Nez acéré et baveux. Bouche vide et sans structure menant sur une finale (souhaitée) de toffee et d’alcool. Ok, “Done on the check list”. Next !

Patrick 75%
Nez de whisky canadien bon marché. Bon marché dans le sens de cheap. Arrivée en bouche intense et épicée, avec poivre blanc, mais sans grand raffinement. Finale avec touche de caramel. Définitivement pas un grand whisky de dégustation. En fait, aucun plaisir à boire ca. Pourrait peut être bon dans un cocktail qui permettrait d’en cacher le goût.

Martin 74%
Nez: Touche dominante de rye, par-dessus caramel, vanille, bois de chêne et poivre noir. Acétone marqué du whisky canadien cheap. Bouche: Léger rye, accompagné de caramel, d’épices, de vanille et de bois, toujours en gardant l’impression de vernis sous-jacente. La texture est quasi-inexistante. Finale: Longue, mais pas pour notre plus grand plaisir. Les notes de vernis et de bois étouffent le peu de caramel et de vanille qu’on aurait pu apprécier. Équilibre: Vraiment un whisky de base, dans un cocktail peut-être? Par contre sa seule rédemption serait sa douceur qui plaira peut-être à bien des amateurs. Pour ma part je passe.

RV 77.5%
Et puis bof. Rye, sel et poivre et mélange de caramel. Arrivée épicée du rye, assez mollo avec une mince présence d’orange. Début de finale assez vineux, dans le même ton, mais pas vraiment d’aftertaste sauf un peu de bois mouillé.

Pike Creek 10 ans Port Barrel Finish

40% alc./vol.

André 81%
Nez anodin sur les fruits secs et le sucre brun éventé, relevé d’épices et de seigle. Parfum d’orange lointain. En bouche superbe texture, crémeuse à souhait, la balance aussi est sans accroc. J’aime particulièrement la finale où s’expriment les notes de réglisse noire jumelées aux épices et au bois sec. Un beau challenge de dégustateur !

Patrick 85%
Nez: Caramel et fruits très marqués. Appétissant. Bouche: Abricots, caramel et petite touche de porto. Très sucré. Vraiment très sucré. Finale: Caramel et sucre. Balance: Très doux, facile à boire mais un peu trop sucré. Un verre, pas plus.

Martin 83%
Très brun et roux comme robe, signe distinctif de son affinage particulier. Nez: Vanille, crème, rye, fruits et caramel. A tendance à me rappeler le Canadian Club Sherry Cask, mais avec un peu plus de finesse. Bouche: Abricot marqué. Vanille, petits fruits, dattes et pruneaux séchés. Le porto chapeaute le tout avec une présence tentaculaire. Finale: Les épices du rye nous gardent avec eux un bon petit bout. Équilibre: Expression plus que raisonnable pour le prix, avec en plus une finition en barils de porto qui apporte à mon avis un peu plus de plaisir à la fête.

Pendleton

40% alc./vol.
Whisky canadien importé aux USA en vrac et embouteillé par Hood River Distillers, qui y ajoutent de l’eau de glacier de l’Oregon.

André 84%
Nez amicalement sucré et très invitant. Kiwis, pêches, caramel et toffee s’accompagnant d’un bon boisé. Bien balancé et affichant une belle douceur en bouche. Perd des points en finale car un peu trop sucré à mon goût. Un whisky-dessert.

Patrick 79%
Définitivement pas conçu pour déguster le petit doigt en l’air, il demeure tout de même agréable à boire. Si le parfum était un peu plus agréable, je lui aurais fait passer la barre des “80%” – je le classe donc dans la catégorie “presque bon”. Nez : Parfum dominé par l’alcool, au point que ça prend de l’imagination pour y voir autre chose. Je vais être bon joueur, et admettre que j’y vois un peu de maïs et une pointe de sirop d’érable chaud. Bouche : Bien sucré, avec du sirop d’érable, un peu de bois brûlé et des fruits subtils. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois et le sucre.

Martin 82.5%
Cuivré et orangé à la Crown Royal. Nez: Derrière un mur d’alcool peu subtil se cache caramel et toffee, ainsi que quelques noix grillées au beurre sur une planche de chêne. D’une appétence supérieure à mes attentes. Bouche: Entrée en bouche plutôt crémeuse, avec cerise juteuse et épices. Le seigle est bien là mais un peu timide, alors que la vanille explose peut-être mais un peu maladroitement. Finale: Finale assez courte mais ultra-sucrée sur des maigres notes de cuir et de charbon. Équilibre: Nez définitivement canadien, mais avec un goût et une finale si sucrés que ça en devient toquant. Il y aurait tout de même un bel accord à faire avec un beau gros morceau de cheesecake.

RV 81%
Un whisky qui se couche beaucoup trop tôt. Nez ultra canadien avec une prévisible élan de rye. Même chose sur les papilles, de manière douce à la Mild & Mellow. Le tout se conclut par une finale de cuir à la Canadian Club, assez ordinaire. Pas celui à servir à un Écossais qui dit que nos whiskies sont tous couchés à 9h.

Mountain Rock

40% alc./vol.
Whisky de tous les jours élaboré par Forty Creek.

André 84%
Arrivée granuleuse. Le fruité, à saveur similaire de bourbon nous prends à bras-le-corps dès l’introduction. Sec au palais, comme de la pierre ayant séché au soleil dans une carrière par une chaude journée d’été. Légèrement poussiéreux dans le style du Forty Creek three grains. Cassonade/sucre brun et raisins secs ayant séchés et pogné en bloc dans un récipient de plastique. Finale épicée, moyenne en longueur. Un whisky de camping (?) comme disait M Hall au Whisky Live de Toronto ? Difficile à dire quand on le déguste en novembre, mais très agréable et gustativement parlant, tout à fait dans la ligne des créations habituelles de John K Hall.

Masterson’s 10 ans Straight Rye Whisky 2011

40% alc./vol.

André 90%
The bad boy is out… Arômes habituellement reliés aux bourbons américains; fruits sauvages et terre sèche, piquant épicé, aiguisé par le rye en bouche. Cannelle, céréales et vanille en toile de fond. Colle pour modèles réduits et épices des caraïbes en finale. Multilayered et très textural et suave. Un whisky hors norme, déboussolant, qui préfère les routes inhospitalières des Rocheuses plutôt que les douces plaines des Prairies. Un whisky singulier et très challengeant.

RV 76.5%
Bon, peut-être qu’ils voulaient un avis du public avant de sortir un vrai whisky. Industriel, colle Lepage et teinture sans nom maison de quincaillerie. La bouche continue le travail de menuiserie plus profondément dans le bois. Même chose en finale, mais c’est la colle qui ressort. Difficile de noter un whisky qui veut autant sortir de la norme. Pas sur du résultat, encore de la place a BEAUCOUP d’amélioration, mais y’a peut-être quelque chose a faire avec.

Highwood Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Sucre brun passé date, légèrement cristallisé en motte. Les raisins mauves et la vanille se développent ensuite en bouche mais la texture demeure quand même claire au palais. La finale est une vague à goût acide de ce que dégage l’odeur des premières défections de nouveau-né.

Patrick 79%
Au nez, riche vanille sucrée à l’érable, avec une légère trace de coulis aux bleuets. Le goût est malheureusement beaucoup plus léger que le nez le laisse présager. La cassonade cheap et une légère épice prennent toute la place. Le nez laissait présager une bête exceptionnelle, mais le goût, quand même pas mauvais, déçoit nos attentes. Bon rapport qualité/prix, doit être intéressant pour les cocktails.

Martin 80%
Ambre trouble et assez pâlotte pour un canadien, on dirait presque un jeune scotch. Nez: Sucre brun bien caramélisé. Raisins, un peu de vanille. Le seigle est bien caché pour un whisky qui indique “rye” sur son étiquette. Bouche: Texture aqueuse et fade, sauve par le sucre brun et le sirop d’érable. Quelques épices nous transportent vers la finale, mais pas bien plus. Finale: Courte et fade, on garde quelques épices trempées de cassonade un temps, pour finir dans un bain d’alcool à friction. Équilibre: Pas méchant dans son ensemble, malgré que le portrait dressé est celui d’un whisky que l’on aurait pas tout-à-fait réussi.

RV 78.5%
Rye très contrôlé avec un fond de vanille et une épice inconnue qui semble se cacher derrière le caramel brulé. Après avoir respiré, le rye reprend une plus grande place. En bouche, c’est la vanille épicée, puis le rye aigre, avantageusement remplacés en début de finale par une vanille cette fois-ci vraiment sucrée. L’aftertaste est canadien cheap avec son rye poivré. Un Canadian Club with a vanilla twist mais comme un brise chaude et soudaine qui frappe entre PayneTown et Moose Jaw, ca ne suffit pas pour me convaincre de m’établir dans une concession à mi-chemin entre les deux.

Glen Breton 10 ans Cask Strength

?% alc./vol.
Dégusté lors de la visite à la distillerie.

RV 86%
En résumé, voir la revue du 10YO, mais avec un petit punch d’alcool, qui n’apporte pas beaucoup plus, si ce n’est de se distancer un peu plus du goût des whiskies japonais. Pour une fois, réduire le whisky pour en faire plus avec le même volume de baril me paraît une sage décision.