Bruichladdich 3D2 Moine Mhor 2nd Edition

50% alc./vol.
Les « 3D » sont des assemblages (des vatted malts) de 3 single malts de la distillerie, sélectionnés selon leur caractère tourbé : un “peu”, un “moyen” et un “très” tourbé.

André 90%
Définitivement peat, goût overlasting. Vraiment top!!! J’adore! Très enrobant, reste longtemps en bouche, persistant, présent. Je viens de me faire un nouvel ami: Bruichladdich…

Patrick 90%
Au nez, tourbe et fumée. Super goût, je trippe, fumée, peat, épices wow! Très bon. 2eme tasting 86% Nez fumé, cendré et tourbé. Au goût, tourbe et fumée intense s’éteignant tranquillement vers un agréable cendré. La puissance de l’alcool lui donne une belle personnalité. La finale s’étire sur la cendre durant de longues secondes et ce, à notre grand plaisir. Aucun défaut dans ce scotch, ni toutefois de grande surprise.

Martin 90%
Nez: Tourbe herbeuse et agréable. Vanille et épices. Chêne et céréales. On retourne ensuite dans une belle tourbe cendreuse. Bouche: Miel, orge et tourbe. Gazon et cendre. Épices et bois. Braise et fumée. Belle complexité en crescendo. Finale: Épices et sucre caramélisé nous tiennent longtemps. Ça réchauffe les coeurs. Équilibre: C’est un scandale que les meilleurs soient des éditions limitées.

RV 88%
Tourbe forte et fumée en bel équilibre.

Bruichladdich 19 ans Château Yquem / Bourbon Cask 1990 “Work in Progress”

% alc./vol. inconnu.
Cadeau de Jim McEwan, % d’alcool inconnu mais près du 70%. Un “work in progress” est un échantillon de la distillerie directement tiré du fut, qui est toujours en cours de maturation et qui n’est donc pas disponible sur le marché.

André 89.5%
Sucre et torréfaction. Cassonade brûlée. Le fort taux d’alcool est contrebalancé par le sucré qui calme le tout. L’alcool est très présent en bouche et fait ombrage au reste jusqu’à la finale ou l’on sent que la bouche et le palais se sont habitués à un si haut degré d’alcool et qu’enfin le duo caramélisé et fruité apparaisse dans une valse de cerises marasquin.

RV 88%
Tourbe caramélisée à la Bruichladdich. Le bois et les tannins sont peut-être un peu trop fort… mais bon, dans le Abunadh aussi ils étaient trop forts, et ça ne gâche pas la finale. L’arrivée en bouche tarde à se développer mais est très sucrée, en demeurant sur la langue de manière très pesante. L’aftertaste est très caramélisé mais tout de même adéquat.

Patrick 94%
Vineux et très très très riche. Une montagne russe d’intensité: doux, intense, doux, intense. Sucre brûlé. Petit côté marin, salin. La mer n’est pas loin, cachée par le vin. Cerises au marasquin en finale.

Bruichladdich 18 ans 2nd Edition

46% alc./vol.
Finition en fût de jurançon français.

André 88%
Jim McEwan ne cessera de nous étonner. Voici un autre exemple de son savoir faire et de sa capacité à nous livrer des Bruichladdich sous une autre facette. Nez un peu effrayé; miel, poires, lime et fruits de la passion où l’influence du fût est bien présente. Ça sent la délicatesse et la “sexytude”. Il s’exprime de façon plus maritime en bouche, offrant un mélange sweet and sour salé et des influences de type de ceux que l’on retrouve dans le chêne blanc. L’alcool se pointe le bout du nez en finale et votre langue et vos papilles sautilleront de joie tandis que les arômes elles, resteront en vol stationnaire entre la gorge et votre palais. Nicely done once again.

Patrick 91%
Nez : Agrumes et fruits tropicaux, l’ensemble étant plutôt sucré et définitivement fruité. Bouche : Touche de sel et mer de fruits tropicaux. Soupçon de sel et de chêne à la seconde gorgée. Quel ensemble!! Finale : Longue, sucrée-salée, savoureuse, chaleureuse. Balance : Complexe, parfaitement équilibré, une autre réussite de l’une de mes distilleries préférées.

Martin 88%
Nez: Cheddar vieilli et fruits des champs. Cassonade et yaourt. Raisins secs bien frais. Bouche: Raisins un peu plus âcres une fois rendu en bouche. Léger cuir, astringence du sherry. Les saveurs sont raffinées et amples. Finale: Douce et sucrée, elle ne se fait pas trop sentir, elle part prestement en fumée. Équilibre: Certainement pas mauvais, mais la finale décevante lui fait malheureusement perdre quelques points.

RV 88%
Bruichladdich, joué dans une autre gamme. Immédiatement, les narines nous indiquent qu’il ne s’agit pas d’un Bruichladdich standard, et qu’une finition particulière y est probablement pour quelque chose. Très sucré et fruité, on y détecte même de la cassonade. En bouche c’est la suite normale du nez, bien proportionnée, le tout conclut avec du bonbon peut-être un peu trop fort à mon goût. Un peu à l’image du Glenmorangie Nectar d’Or, un baril qui dénature un peu trop mais qui peint au moins un paysage intéressant.

Bruichladdich 17 ans Renegade Rum Cask Finish

46% alc./vol.
Le premier essai de Bruichladdich en fût de rhum. Après avoir passé les 15 premières années de maturation en fût de bourbon, le Renegate rum cask finish a subi un affinage supplémentaire de 2 an en fût des rhumeries Uitvlugt et de Enmore (Guyane) qui produisent le rhum El Dorado.

André 84%
Très généreux en sucre caramélisé, poires, pêches. Un hint très festif des caraïbes, avec une touche d’exotisme. À prendre comme digestif, si vous êtes du « type rhums ».

RV 83.5%
Vanille sucrée et fond de canne à sucre, avec un nez plutôt rond qu’effilé. Cette même vanille qui se poursuit en bouche amène une petite dimension intéressante plus subtile en finale, mais en rétro-olfaction elle revient presqu’un peu trop fort. Un autre scotch rum cask qui est ok mais j’attends encore un rhum cask grandiose, et commence à me demander si c’est possible.

Bruichladdich XVII

46% alc./vol.

André 87.5%
Kiwis et agrumes. Pêches. A le désaltérant d’un Sprite lime et citron. Citronné du citron en plastique qui sert à assaisonner les Fish & Chips. Très frais et aucune trace du sel qui était dans l’édition 10 ans. Vraiment bien et très désaltérant. Un single malt estival, idéal pour avoir du plaisir avec des filles en monokini sur une plage ou dans un hot-tub.

RV 83.5%
Violettes et cassonade, sucre cristallisé. Très clair en bouche et définitivement trop mollo, pique un peu sur la langue mais rien sur les joues. Petit sursaut de chêne avec jeunes pousses de branche et un arrière-goût de bourbon. Pas mauvais, mais compte tenu de l’âge (et du prix), une déception.

Patrick 87%
Au nez, fruits de la passion et air marin. Épices de bourbon. Orge huileuse et salée, marine. Finale assez longue et légèrement épicée. Très bon et très bien balancé.

Bruichladdich 16 ans Bourbon Cask Finish

46% alc./vol.
Mûri dans des fûts de bourbon de la distillerie Jim Beam et affiné dans des fûts de la distillerie Buffalo Trace, cette édition de Bruichladdich célèbre le 75eme anniversaire de l’abolition de la Prohibition américaine.

André 85.5%
Très frais, fortement sucré et vanillé. Fruité à souhait. Banana Split avec crème glacée à la vanille, épices. Assez singulier mais le nez est tellement prometteur que même l’ampleur de ce que livre la bouche déçoit. Une bouteille à avoir dans sa collection, mais aussi que l’on aimerait avoir payé 25$ moins cher. Un départ sur les chapeaux de roues mais un sprinter qui ne fait pas le poid lors d’un marathon longue distance.

RV 80.5%
Pas très loin du Bruichlabitch normal (quoiqu’il est de plus en plus difficile de savoir c’est quoi un Bruichladdich original) une touche plus détendue qu’à l’habituel, avec un goût qui n’est pas sans rappeler le Arran Bourbon Cask. Mielleux en bouche, le gout en est peu changé et déçoit après le nez. Par contre, bonne finale.

Bruichladdich 16 ans Cuvée E – Château Yquem Sauternes Finish

46% alc./vol.

André 87%
Encore une fois cette superbe couleur rose-pêche. De nouveau, ce fruité du vin au nez, les raisins et un bel apport vanillé. Plus franc et sec en bouche que la cuvée C Margaux, ce qui écourte malheureusement sa finale ou plutôt qui assèche sa finale. Dans la ligné du Margaux, très vineux mais moins de persistance en bouche, ce qui lui fait perdre quelques plumes pour sa finale trop abrupte. Agréable mais mon cœur penche pour le Margaux finish.

RV 82%
Un bon pain chaud, mais qu’on oublie facilement une fois le repas terminé. Vanille et belle douceur olfactive. Superbe rondeur mais semble demeurer en sourdine. La longueur manque aussi de vigueur.

Patrick 88%
Sucre d’orge au nez. Au goût, le sucre explose et laisse des arômes de fruits dans son sillage. Effet de chaleur très agréable, mais qui coupe un peu trop vite en finale.

Bruichladdich 16 ans Cuvée A – Château Lafite Finish

46% alc./vol.

Patrick 90%
Au nez, au travers des notes fruitées et maltées attendues, un délicat arôme de noisettes vient nous surprendre. En bouche, les mots “suave” et “chaleureux” nous viennent spontanément à l’esprit. Très vineux, avec une touche de sel et d’épices à steak… Il me faudra d’ailleurs le tester en compagnie d’un bon filet mignon cuit sur le BBQ cet été. Un excellent whisky affiné dans un excellent fût pour un résultat très satisfaisant! Je m’imagine très bien en abuser lors d’une chaude soirée d’été!

RV 80.5%
Une chorale où on laisse le ton du soliste de baril enterrer les vois du chœur. Nez très puissant de cerises pas encore mûres et fond très peu profond de tourbe. La bouche est davantage apprivoisée, mais la cerise acerbe rend l’ensemble inégal. En finale le foin et les épices explosent en laissant un aftertaste somme toute ordinaire, malgré une belle chaleur d’alcool. Un produit correct mais loin d’être dans mes goûts, avec une finition qui nuit à la base qui est capable de mieux.

Bruichladdich 16 ans Cuvée C – Château Margaux Finish

46% alc./vol.

André 90.5%
Première chose qui attire notre attention une fois le verre bien rempli, c’est cette couleur de vin rosé, mélange de pêche et de rose. Assez inusité chez un single malt. La découverte se poursuit au nez; des flagrances de grappes de raisins fraichement cueillies, de légères épices. En bouche, il se livre avec une “complexe simplicité”, très vineux mais sans les tannins de ceux-ci. La surprise est totale; un whisky à l’odeur et au goût de vin et de raisins. L’ensemble est tout de même assez linéaire jusqu’à la finale, rehaussée d’un taux d’alcool légèrement plus élevé, permettant une belle rétro-olfaction sans brusquerie mais qui offre tout de même beaucoup de présence en bouche. La beauté de l’expérience réside dans la nouveauté apportée et dans la singularité de celle-ci. Un beau compromis qui réunira peut-être, autant les amateurs de single malts que les œnologues autour d’un bon verre, créant de belles discussions enflammées sur leur spiritueux préféré.

Patrick 91%
Vineux, sucré, doux. Raisins verts. Relativement simple, mais incroyablement efficace. Bonbons aux framboises et mûres suédoises. Assèche un peu la bouche, ce qui n’est pas désagréable. Saura convaincre le novice autant que le connaisseur. Un whisky dont j’abuserais volontiers.

Martin 93%
Nez: Un peu plus discret et subtil, chose qui sied bien à son raffinement. Miel, orange et chêne. Vin fortifié et sucre blanc. Belle complexité. Raisins rouges juteux. Bouche: Miel juteux, vanille, caramel. Chêne et quelques belles épices. Caractère très marqué par le vin. Incroyable richesse des saveurs. Finale: Longue et langoureuse, à la façon des meilleurs sherry casks. Poivre rose sur planche de chêne gorgée de Bordeaux. Équilibre: Un spiritueux stupéfiant, le résultat d’un heureux mariage entre le malt de Bruichladdich et la saveur vénérable du Château Margaux. Je me considère chanceux d’avoir été invité aux noces.

RV 84%
Très très joli nez, mais une beauté qui dévoile un problème crasse une fois le capot ouvert. Rhum et canne à sucre, orange moyennement sucrée et quasi-brûlée. L’agrume se poursuit en bouche mais soudainement une vague de raisin répulsive s’empare de la finale et de l’aftertaste.

Bruichladdich 15 ans

46% alc./vol.
Ce single malt non filtré à froid vieilli en fût de bourbon a été affiné dans des fûts ayant contenu l’un des plus célèbres vins de Sauternes. Un Bruichladdich subtil, étonnamment fumé. La légère âcreté de la fumée de tourbe s’accorde parfaitement avec la pourriture noble, (botrytis cinerea), du raisin. Une version officielle embouteillée sur l’île d’Islay.

André 85%
Plus salin que le 10 ans d’âge, les oranges ont poursuivi leur chemin tout au long du 5 ans supplémentaire de maturation mais ont maintenant évolué sur les tangerines. Le tout est maintenant accompagné d’un goût de bulles de gomme de sapin et de conifères, l’odeur d’un sous bois quelque peu humide où le sol est recouvert d’aiguilles de pins et de sapins. La finale est fruitée avec un retour sur les agrumes et les poires salées mais l’aftertaste est décevant par sa légère acidité.

RV 82.5%
Cerceau de tonneau rouillé et vanillé. Pacanes et bran de scie d’épinette avec une vague de boucane de gaz mixé avec trop d’huile. En bouche c’est un genre d’huile de lin sucré. Un bien meilleur aftertaste que sa jeune sœur, bien soutenu avec un retour sur le bran de scie. Ok Mais mauvais rapport qualité prix.

Patrick 84%
Au nez, l’orge salin. Au goût, un peu de sel, des épices, du cacao non sucré. Un très bon malt. Salin et marin, mais on dirait plus un malt de la côte de l’Écosse que d’Islay. En résumé, épices (poivre), sel et malt.