Roughstock Black Label Montana Whiskey

64% alc./vol.

André 90%
Pelure de fruits, dattes, céréales, vanille et sucres du fût. Nez masculin, très affirmé, robuste et sur la testostérone. L’arrivée vous désarçonnera et le cheval fougueux du nez, vous démontrera qu’il a toujours un petit côté sauvage; bile de vomis – très passager – pis oranges Crush très affirmées et grains de céréales. Finale interminable sous le signe de l’alcool, un uppercut en plein visage, féminisé par les notes d’orange et de vanille. Hey cowgirl, wanna go for a ride ?

RV 88%
Malgré un design de bouteille, un pourcentage et une provenance rustre, un whiskey qui donne dans la douceur ferme. Débutant par une attaque tranquille mais soutenue des narines par le grain d’orge, la moulée pour chevaux et le maïs séché, en bouche l’arrivée est mouillée, soyeuse, toujours transporté par le grain et un discret pourcentage d’alcool traître. La finale emporté par l’orge, la poussière de béton et le jus de raisin confère à l’ensemble une belle variété, une texture collante et une chaleur d’épices mielleuses en devant de langue.

Rock Hill Farms Bourbon

50% alc./vol.
Heaven Hills Distillery, Kentucky, USA.

André 88%
Nez sucré, hyper fruité et très cerises (noires et marasquin). Fûts brûlés mélangés aux fruits secs d’où s’extirpe avec plus de présence les raisins secs mélangé aux saveurs de bois gorgé de sucre. Finale à saveur de Cracker Jack. Joyeux et très sympathique ce bourbon très bizarre.

RV 86.5%
Un whisky maniaco-dépressif mais dont les high sont un méchant trip. Bourbon assez standard mais beaucoup plus près des Heaven Hill que des Buffalo Trace. Après avoir respiré il y a un peu de maïs qui sort, mais trop timidement par rapport à la cire et cerise habituelle à trop de bourbon. En bouche la cire est presque trop forte et frôle le vineux, mais la cerise en début de finale est remarquablement évidente et appréciable. L’aftertaste est fruité mais ordinaire. Un bon bourbon, sans plus.

Patrick 90%
Au nez fruité, avec une touche boisée-carbonisée-épicée assez agréable. Au goût, wow. Du bonbon. Sucré, très fruité, un peu d’épices typique du bourbon qui s’étire vers le chêne carbonisé qui finit par laisser une petite place au fruité-sucré du début. Le tout est vraiment bien équilibré, mais offrira surtout à l’amateur une évolution en bouche qui devrait le séduire… Toutefois, à l’aveugle, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un whisky canadien tant le sucré-fruité était au premier plan comparativement aux épices relativement discrètes. Une belle surprise !

Bushmills 16 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry oloroso, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du porto (port pipe).

André 82%
Ca sent fort. Caramel, crème brulée! Plus tard chocolat. Très bon whiskey , pour un débutant, élégant.

RV 82%
Caramel, toffee, le tout presque carbonisée mais avec une petite pointe de vert qui se fraye un chemin au travers. Sur la langue, on ne peut sentir que le caramel, et peut-être un peu de fumée, à la suite de plusieurs secondes d’attente. La finale est très sucrée, avec un caramel très, trop puissant. L’aftertaste est quant à lui assez long, et un peu plus distinctif avec quelques épices boisés. Très fidèle à sa niche caramélisée, si on aime le style c’est un belle bouteille.

Patrick 91%
Parfum de porto et amandes grillées. En bouche, chocolat noir, porto et caramel. La finale, plutôt longue, est marquée par le porto le chocolat. L’un de mes Irlandais favoris, offrant une belle complexité et que je n’hésiterais pas à servir en digestif. Un excellent rapport qualité/prix.

Martin 89%
La couleur roux foncé de l’élixir nous dévoile rapidement son séjour porto-sherry… Nez: Vanille, sucre brûlé, gâteau aux épices, porto, gazon, sherry, fruits des champs. Couche après couche de joyeuse complexité. Bouche: Typiquement sherry. Fruité et épicé à l’extrême. Léger caramel. Finale: Gomme balloune et épices. De bonne humeur. Équilibre: Un des plus doux et fruités irlandais. Un pur plaisir à boire.

Redemption High-Rye Bourbon

46% alc./vol.
Distillé à partir d’une recette à 38% de rye, 2% de malted barley et 60% de corn.

RV 81.5%
Le rye, il faut savoir le contrôler. Dans ce cas-ci, le bonbon sucré et épicé ne l’est pas assez, et fait oublier qu’il s’agit d’un bourbon, donnant l’impression de peau avec une fine couche de sueur. En bouche les épices laissent enfin place à la vanille, mais reviennent trop fortement en finale. La finale est courte et correcte, or je m’attendais à meilleur, à plus surprenant. En mélange il est probablement impeccable et impressionnant, mais pas de manière crue.

(rī)1 Kentucky Straight Rye Whiskey

46% alc./vol.
Distillé par Beam Suntory

André 81%
Sucre séché dans un pot, cassonade, tarte aux pommes. Par la suite, l’acidité des fruits, bois de chêne sec – cure dents, se terminant sur des notes de grains de céréales.

Patrick 86%
Nez fruité avec une touché épicée rappelant une légère fumée. Au goût, fraises, caramel et sucre, le tout dans le cocktail d’épices habituel au rye. En finale, les épices reprennent la place qui leur est due. Globalement un superbe rye qui surprend par sa douceur et la diversité de ses saveurs.

Martin 86%
Nez: Rye vert, fruits rouges, nous sommes presque au Canada… Cassonade, croustade aux pommes. Caramel et pumpernickel. Bouche: Le maïs fait son apparition ici, tentant de subjuguer le seigle sans toutefois complètement y arriver. Le rye triomphe à la fin. Épinette, sucre brun, épices et chêne. Finale: Épices, bois vert, rye, fruits rouges mijotés. Superbe. Équilibre: À part le fait que ce whisky se bat en bouche pour savoir quel côté du Mini-Wheat il vous présente, le rye prend le dessus à la fin et nous emmène dans une maudite belle virée.

RV 82%
Rye et canne de noël, bidimensionnel mais efficace, un bourbon nordiquement canadien. Très moelleux sur les parois des joues malgré l’attaque des épices sur la langue. Celles-ci, accompagnées d’un un bout de cèdre et d’un peu de houblon sont assez fortes en finale, et persistent assez longtemps. Quelque chose pour l’amateur de bière et de rye canadien, mais comme Rush je reconnais le talent sans toutefois vouloir les voir en show, même gratuit.

Edradour Port Cask 8 ans 2003 Batch #1

46% alc./vol.
Highlands, 1837. Première particularité d’Edradour, et non des moindres, c’est la plus petite distillerie encore en activité ; elle est le reflet de ce que furent les distilleries de ferme du temps où elles avaient fleuri dans toute l’Écosse. Ses alambics sont les plus petits autorisés par la loi et elle ne compte que 3 employés (plus les guides chargés de vous faire visiter les locaux en saison). La production est à l’image du reste : confidentielle…12 fûts par semaine ! Indépendante jusqu’en 1933, elle est alors rachetée par un groupe américain (la loi sur la prohibition vient d’être abolie) puis en 1982 par Clan Campbell qui utilisent la production pour la fabrication de blended whiskies. Désormais propriété de « Signatory Vintage », un embouteilleur indépendant, Edradour est presque exclusivement vendu en single malt.

Patrick 79%
Nez: Parfum agressif de fruits mûrs quasi-moisis. Bouche : Le goût en bouche est de loin supérieur au nez. Très chaleureux, un porto brûlant, à la limite de saturer nos sens. Finale : Relativement courte, ce qui est surprise compte tenu de son intensité. Balance : Le nez est désagréable, mais en bouche, il demeure intéressant. Nous sommes loin d’un chef d’œuvre d’équilibre. Trop jeune. Un feu de paille.

Peregrine Rock Californian Single Malt 2 ans

40% alc./vol.
Situé juste à l’est de Los Angeles, Saint James Spirits dit produire un “Hometown single malt”. Fabriqué d’orge des highlands écossais malté et tourbé, Peregrine Rock est ensuite vieilli pour une période de 2 ans dans des fûts de chêne américain ayant contenu du bourbon. Une partie des profits générés par la vente du single malt est remis à une œuvre visant la protection des faucons pèlerins. “Whisky with a conscience…only in Los Angeles”.

André 84%
Fabriqué avec de l’orge maltée et tourbée ??? Si fumée il y a, je n’en ai jamais trouvé à nulle part tout au long de la dégustation. Le nez est à l’image du pot de bonbons croquants qu’avait grand-maman sur sa table basse du salon. Un sucré légèrement mentholé, frais, une feuille verte ou d’herbe poussant sur le bord d’une plaine bordant la Irish Sea. À l’aveugle, j’aurais parié sur un whisky Irlandais sans hésitations. Pas mal plus agréable que j’aurais pensé au départ, surtout pour un 2 ans d’âge. Une belle trouvaille en voie d’extinction dans les SAQ. Sympathique et sans prétention.

Patrick 84%
Me fait penser à un gros Russe qui fumerait le cigare dans un sauna. Sherry ? En tout cas, au goût, définitivement sherry, fumée et menthe. Étrange comment les goûts évoluent…

Parker’s Heritage 10 ans Cognac Finish

50% alc./vol.

André 89%
Huge, massive, thick, bold. À la fois distingué et aristocratique, un peu vintage, rustique. Des fruits rouges dans une pochette de cuir, miel, sucre, cire pour meubles en bois. Affinage bien présent mais qui ne dénature pas le whisky. Incroyablement doux en bouche, les fruits beaucoup plus à l’évidence qu’ils ne l’étaient au nez, le sucre est plus léché aussi, l’ensemble est soutenu mais doux et agréable. La rétro-olfaction transmet bien l’influence du cognac finish, dans un maelstrom de fruits et de sucre. J’adore l’initiative et l’intention de livrer quelque chose de différent.

RV 92.5%
Pas le rouge, ni le noir: le 50 unique sur la tablette de roulette qui rapporte gros. Étrange mais pour l’amateur a la fois de bourbon et de cognac, le nez est rustique, fermier et sucré a la fois, avec l’influence du cognac qui se sent. Arrivée super épicée mais davantage due aux grains qu’au taux d’alcool (qui pique le bout de la langue), puis le raisin se fait goûter. Finale d’abord toute en blé puis le raisin revient tranquillement pour l’aftertaste, qui aux premières secondes semble trop faible mais qui persiste et finit par signer. Coté influence de baril c’est un peu effronté, mais quand on aime les deux alcools, on ne peut que célébrer le courage.

Patrick 85%
Nez exceptionnel d’épices, de riche bourbon et de vin. En bouche, le cognac nous assaille de son sucre et de son puissant fruit. Puis, le bourbon rappelle sa présence via de belles épices et une touche de bois brulé. Une belle expérience.

Seagram’s VO

40% alc./vol.

André 86%
Nez discret et diaphane. Rye avec un mélange de fruits rouges et de cerises s’étirant sur les notes d’orange, autant en bouche qu’au nez. Poivre ouvre la marche en bouche, puis un mélange d’épices suivie des fruits. Finale un peu trop courte, ce qui l’ampute de quelques points. Ensemble bien bâtit, équilibre vraiment bien, j’aime bien la présentation via la simplicité de la livraison.

Patrick 84%
Un whisky d’une belle présentation, bien bâti mais avec une texture qui le dessert un peu mal. Nez: Un parfum où les céréales (seigle, maïs…) et les petits fruits se mélangent agréablement avec une petite note boisée. Bouche : Du bois brûlé, du seigle et de la cerise. Savoureux, mais porté par une texture un peu aqueuse. Finale : Un peu courte, avec des saveurs en continuité avec l’impression initiale en bouche.

Rich & Rare

40% alc./vol.

André 84%
Nez tout de caramel et de pacanes, noix et un brin de bois. Bouche passablement sucrée, notes omniprésentes de caramel et de bois. Un peu déséquilibré en bouche. Vague poivrée en fin de bouche. Finale peu diversifiée, moyenne en longueur, linéaire surtout sur le sucré du toffee et du caramel.

Martin 84%
Nez: Caramel, vanille, fruits, seigle avec un léger bois poivré. Un vent de vernis domine toutefois l’ensemble. Un peu de noisette et de pralines. Céréales. Bouche: Texture plus ou moins riche, sur les épices et les fruits rouges. Bois et réglisse, crème au beurre, chocolat noir. Finale: De longueur moyenne, le bois, le cacao et les épices dominent. Avec le temps tout cela s’évapore pour ne laisser qu’un fond de diluant à peinture. Équilibre: Plutôt bien, fort sur les fruits, il reste tout de même typiquement canadien.