Duncan Taylor Big Smoke

60% alc./vol.

RV 81%
Si Ronda Rousey peut se débarasser du sobriquet “one trick poney”, ce n’est pas le cas de tous. “B” comme dans Bonjour tourbe qui s’estompe un peu trop rapidement dans le sel, mais sans être trop pressée. Manque un peu de profondeur par contre (si on le compare au Michel Couvreur Candid par exemple). Fleur de violettes africaines avant l’alcool qui frappe à l’image des octomores, sans finesse, avec une recette plus efficace qu’originale. Aftertaste presque déficient hormis l’alcool. Un one-line punch sans plus.

Bruichladdich 21 ans Cuvée 382 La Berenice

46% alc./vol.
Maturation en fût de chêne américain et affinage en fût de vin de Château Barsac et de Sauternes. MG41 – L’âge d’or.

André 88%
Très aromatique; purée de fruits. pelure de raisins, prunes, poires et oranges. Doux et soyeux et presque vineux, un brin de miel floral. L’arrivée en bouche est mielleuse et on remarque bien le travail des céréales nappées de confiture de fruits et de la vanille du bois. La texture est soyeuse mais un peu plus soutenue en fond de bouche et l’alcool nous émoustille le fond de la langue. Les fruits sont encore une fois la pierre angulaire de ce whisky aux accents vineux et veloutés. La finale est longue. les épices y joueront un rôle déterminant. Malheureusement, celle-ci n’offrira aucune autre surprise, les fruits, les noix et le miel poursuivront leur apport soutenu dans un style fort bien équilibré.

Patrick 85%
Nez: Beau sucre typique d’un Sauternes. Chêne. Bouche: Sauternes sucré-salé!? Toujours le chêne, avec un peu de vanille. Finale: Belle et longue, raisins moisis. Balance: Bien équilibré, mais une petite fausse notre vers la finale.

Martin 89.5%
Orange profond du xérès presque brun. Nez: Orge et miel sucré, suivi de vin juteux et de raisins blancs. Vanille et légère fumée, caramel et malt grillé. Bouche: Fruits sucrés, beurre de miel, épices et bois, vin rouge, xérès et cuir. Finale: Doux et sucré, boisé et épicé à la fois. Délicieux. Équilibre: Un autre classique à classer dans la catégorie “whisky à boire en revenant de pelleter l’entrée un mercredi soir de février”…

Suntory Old Whisky

43% alc./vol.

André 84%
Fruits rouges, poires et vanille. Un petit côté effervescent de crème soda…noisettes. Belle texture lisse et souple, avec quelques accents pointu épicés, de bois sec et le tsunami de fruits rouges. Cela lui procure des similitudes de Canadian Whisky, ce mélange fruits rouges – épices. Il est par contre un peu trop volatile au nez tout comme en bouche. Hormis le gingembre et les épices, le reste des saveurs s’éclipseront relativement rapidement. Je décèle également un fond de quelque chose que je n’arrive pas à identifier mais qui me dérange un peu. La finale est molle et un peu fade, le rouge s’est délavé un peu, les épices se sont défraichies. C’est comme si l’automne était tombé trop rapidement sur le petit jardin Japonais.

RV 86.5%
Pain aux noix et les bananes traditionnelles des whiskies nippons et arrière-nez de vanille. Arrivée sirupeuse où les épices sont en crescendo. En gorge il coule en était très intéressant, avec une petite explosion d’épices alcoolisées et une finale en noisettes sucrées. Très confortable sans être grandiose, c’est une belle petite expérience à peu de frais, une vraie spécial réserve qui peut être appréciée par la plupart des gens.

Patrick 86%
Huileux et épicé au nez. Goût très riche, boisé, épicé, un peu de vanille et profond. Pour 15$ (dans un Duty Free à l’aéroport de Tokyo), c’est l’un des meilleurs rapport qualité/prix que l’on puisse trouver. Très bon, mérite amplement sa note.

Martin 84.5%
Belle couleur d’or pur. Nez: Le grain est très présent à travers des vagues de vanille, de miel et de fleurs. Un beau malt grillé entouré d’épices. Bouche: Excessivement doux, sur des notes de miel et de caramel. L’orge et les fleurs sont au rendez-vous, mais le résultat final manque de poids en bouche. Finale: On se laisse séduire et surprendre par un beau petit retour de fruits tourbés. Équilibre: Pas mauvais. Un joli petit blend nippon avec un taux d’alcool assez audacieux pour une expression de base.

Nikka White Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes proportions de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Nikka Black Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différents volumes de Miyagikyo et de Yoichi. Batch #22B44A

André 86.5%
Le nez est costaud, généreusement fruité, mais frais et franc en bouche. Les fruits s’expriment en crescendo, s’amplifiant progressivement, la discrétion du départ disparaissant lentement et le côté sec du bois, la réglisse rouge et les épices reprennent le flambeau. Saveurs de raisins Quench et de fruits rouges. Belle finale douce et fruitée, un peu poreuse mais vraiment trop courte avec un manque évident sur le côté textural.

Patrick 89%
Nez : Sel et fumée, aussi un peu de goudron et de miel. Bouche : Plus délicate qu’on aurait pu s’y attendre selon son parfum. Tout de même très salée, tourbée, avec quelques pointes de fruits. Finale : D’une longueur moyenne. Balance : J’aime.

Martin 87.5%
Couleur de la pureté de l’or aztèque. Nez: S’ouvre sur vanille et fleurs, avec une douce tourbe mielleuse poivrée de gouttes de toffee. Gros cocktail de fruits. Bouche: L’arrivée est agréablement riche et somptueuse avec fruits rouges, raisins juteux et orange épicée. Finale: On se laisse sur le chêne grillé et la vanille, le tout dominé par les fruits. Équilibre: Plus balancé que je ne l’anticipais. Un beau gros caractère de sherry en pleine face. (2014-02-25)

Nikka Red Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes quantités de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Nikka Yoichi 10 ans

45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais) est le fondateur de la Société Nikka, la distillerie Yoichi est le fleuron de ce groupe. Ce single malt provient de l’assemblage de fûts hogsheads de premier remplissage, confectionnés à la distillerie à partir de fûts de bourbon.

André 89%
Les jambes prouvent que c’est un malt très jeunes dès le départ. Le nez lui est tourbé, fumé et salé. À l’aveugle j’ai misé sur une édition du Talisker que je ne connaissais pas. Un malt à l’image de la mer et des iles, qui est loin de ce que l’ont aurait pu penser d’un Nikka… En bouche, la fusion des 3 éléments préalablement humés vous revient avec une balance vraiment bien calculée et le taux d’alcool à 45% donne à l’ensemble une belle vague d’une amplitude dosée savamment. La finale est surprenante de par sa longueur et sa justesse en bouche. Agréable et plus qu’intéressant. Un beau pont gustatif entre le Japon et l’Écosse.

Patrick 94%
Au nez, légère tourbe, légère fumée, léger sel. En bouche, très doux en approche, puis rapidement suivi par la tourbe, la fumée, le xérès et une bonne pomme juteuse et très sucrée. Wow! La finale est marquée par la tourbe, la fumée, mais l’ensemble reste tout de même délicat grâce à la vanille, le xérès et la pomme. Superbe! Unique! Un de mes préféré !

Martin 90%
Coloris orange ambré absolu. Selon la palette Sico, je dirais à mi-chemin entre Floraison de Beijing et Soleil du Désert. Nez: Son orge parfumée rappelle le Speyside. Un complexe assemblage s’offre ici à nos narines. Bonne base de vanille et de terre humide. Herbe et céréale à peine sucrée. Pin, voire même le crayon de bois fraîchement aiguisé, sans oublier la fleur que notre inconscient appellerait sakura, vu la provenance de cette expression. Bouche: La canne à sucre, le caramel, la vanille, l’herbe, le bois et les épices sont orchestrés solidement par une pointe de fumée. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur entrée en scène enveloppées de fumée de bois. Belle construction. Équilibre: Presqu’un Yamazaki. Structure et complexité à se tirer dans les murs pour un japonais.

RV 83%
Bien pour une soirée tranquille de printemps ou d’automne devant du Miyazaki ou à la limite du Kurosawa, mais pas pour accompagner le Miike Takashi d’Oodishon ou de Bijitaa Q. À l’olfaction, croustade de pommes brûlée et graines maltées de pain tout juste sortie du toaster. La pomme est encore plus présente en bouche mais ne se développe pas beaucoup. Par contre en finale il y a une belle petite wave de fumée insoupçonnée. Malheureusement, cette finale est un peu trop courte. Aftertaste ok mais sans plus.

Highland Park 15 ans Loki

48.7% alc./vol.
Valhalla Collection #2. Loki est le nom d’une divinité nordique parmi les plus fourbes et malicieuses. C’est donc tout naturellement le nom de baptème de ce malt destiné à prendre sa revanche sur son frère adoptif Thor, du nom de cet Highland Park en série limitée lancé l’année passée.Loki est ainsi la deuxième expression de la Collection Valhalla, une collection Highland Park inspirée des divinités nordiques légendaires. Il s’agit d’un Single Malt de 15 ans d’âge embouteillé à 48.7%, élevé dans des fûts de Sherry espagnols traditionnels ainsi que dans quelques fûts particulièrement marqués par la tourbe.

André 92%
Nez au départ très mielleux et épicé dominé par les fruits, particulièrement les oranges et d’un twist de citron, de fumée et de sel. En bouche le miel est plus cireux et l’ensemble est effervescent tout en étant un peu effilé par les notes citronnées et épicées. Offre aussi un mélange étrange de chocolat noir et de réglisse avec une montée en crescendo sur la fumée pour la finale. La balance des éléments et la succession des saveurs à toute les étapes est superbe. Belle diversité de sensations et de saveurs livrée au travers une générosité remarquable. Aucun doute que Loki vient de terrasser Thor. Dans la trempe du Highland Park Earl Magnus tout en étant singulier et distinct dans son style.

Patrick 94%
Au nez, marmelade et caramel. Le côté fruité et sucré me surprends. En bouche, il est tellement onctueux! Sucré et floral, avec une surprenante note fumée. La finale est marquée par les épices et et la fumée.
I-n-c-r-o-y-a-b-l-e! quelle complexité, quelle balance!

Martin 92%
Sa couleur est aussi cuivrée que son armure dans les Avengers. Nez: Le nez plus que mielleux tire rapidement sur les agrumes, pour ensuite se préciser en marmelade d’orange sanguine. Une fumée de bruyère infiniment timide rôde en arrière-plan. Bouche: Le miel se sauve rapidement devant une ligne de front de sherry et d’épices. Beaucoup plus de fruits et d’influence de la fûtaille de xérès que son grand frère. Finale: Pruneau et fumée de bruyère s’étirent. Son taux d’alcool est absolument parfait. On termine sur des notes de poire et de feuille de tabac aromatisée au raisin, on croirait un vieux Macallan. Équilibre: Sublime. Son taux d’alcool confirme que c’est la direction que devrait prendre le 18 ans s’il voulait péter les 95%.

Nikka Sendai Miyagikyo 15 ans

45% alc./vol.
Le single malt le plus fin et le moins tourbé du groupe Nikka provient de la distillerie Miyagikyo située au nord de l’île d’Honshu. Son whisky, qui s’est aussi appelé Sendai pour l’exportation.

André 83%
Le nez est bien fruité (fût de xérès) avec une bonne acidité rappelant les pommes vertes et la vanille. La bouche confirme le nez en soulignant avec plus d’importance l’apport céréales/poche de jute avec retour sur les céréales plus sucrées. L’alcool surprend un peu d’ailleurs en bouche compte-tenu de l’annonce passablement douce du nez et ce même si l’apport du sucre est importante en début de bouche. L’arrivée des épices assèche le tout et les fruits tentent bien que mal d’adoucir l’ensemble sans réel succès. Un whisky en dents de scie qui nous laisse sur notre faim.

Patrick 92%
Parfum de fruits riches et intenses, avec un orge aussi puissant qu’agréable. En bouche, orge juteuse et fumée, avec une pointe de jus de raisin et canneberge. La finale est plutôt fruitée, masquant à ma grande surprise presque l’ensemble des notes fruitées. Un mélange de saveur surprenant, mais réussi avec brio et surtout une grande balance. Un whisky qui tombe exactement dans ma palette du moment.

Martin 88%
Un beau roux cuivré en dit long encore une fois sur sa génétique de xérès. Nez: Un léger décapant du type Pledge se dissimule derrière un rideau de cassonade, de pruneaux et d’orange sanguine, sans oublier un juteux toffee anglais. Bouche: La douceur du toffee et de la muscade n’est éclipsée que par une grappe de fruits rouges gorgée de sherry. Finale: Impossible de quitter le fût de sherry, le tabac à pipe nous ramène prestement à l’ordre. Équilibre: Rien à redire, un autre étonnant exemple du savoir-faire japonais en matière de whisky.

RV 82%
J’aime les japonaises, mais elle doit tout de même s’exprimer un peu. Inoffensivement sucré, je ne m’attends pas à un whisky très goûteux mais pas à un whisky désagréable non plus. À l’allure d’un whisky fruité du Speyside sur les freins, en bouche la pêche sort de manière convaincante mais évolue peu. Finale trop bizarre qui fait perdre des points avant le manque d’aftertaste. À essayer mais quand est-ce que je vais avoir le goût de m’en servir un verre.

BenRiach 15 ans Solstice PortWood Peated

50% alc./vol.
Le Solstice est réalisé à partir de malt fortement tourbé, mis en fût de bourbon avant de finir sa maturation dans des fûts de vieux Porto de la région du Douro au Portugal.

André 93%
Le cœur a ses raisons et ce n’est pas les raisons qui manquent… Heavily Peated, Port Cask Finish, Unchillfiltered, 50% d’alcool. C’est sous sa robe rosée que se cachent les secrets de cette bombe du Speyside. Ne vous laissez pas envoûter trop aisément car vous allez être étonné. Les parfums du nez sont intense, un solstice gustatif de noirceur tourbée et de lumière des port cask finish. Des fruits et des épices, la balance….hummmmmmmmmmm. Sublime. Intense en bouche, la tourbe explose, s’incrustant partout. Les fruits se baladent nonchalamment, les épices rehaussent le tout. Des pêches trempées dans la cannelle peut-être, le boisé ferme la marche en finale. Très intense comme expérience et d’avoir mes éléments préférés réunis dans la même bouteille, c’est comme d’avoir une blonde, une brune et une rousse dans le même lit. N’échappez pas la chance de vous en procurer une bouteille si vous en trouvez!

Patrick 88%
Tourbe et fumée, mariée dans un vin rouge très charpenté. En bouche, fumée d’arbuste sucré intense, vin intense, tourbe intense… La finale est longue et tout aussi intense. Je ne suis pas certain que l’équilibre est atteint, mais son intensité ne peut vous laisser indifférent. Vivement les embouteillages à 50%!

Martin 91.5%
Roux-rosé tirant sur un crépuscule orangé. Nez: Nous surprend sans crier gare. Des arômes vineux de raisin et d’épices, comme un sherry, mais tellement plus doux et plein d’assurance à la fois. Le tout enveloppé dans un délicat cuir tourbé et sucré. une force déchaînée parfaitement contrôlée. Bouche: La tourbe nous prend fermement par la main pour nous faire traverser des champs de fruits sucrés mûrs, pour atterrir sur les lattes boisées de ce fût expérimenté. De belles épices pointent par-ci, par-là pour exciter le tout. Finale: Les épices langoureuses étirent la finale et déposent partout en bouche les traits caractéristiques de son fût de vin fortifié. Équilibre: La maîtrise des éléments qui rendent les finitions de sherry et de porto si délectables frise ici la perfection. La seule ombre au tableau, non-négligeable, provient de l’intensité de la tourbe, qui malheureusement éclipse le reste un petit peu plus à chaque gorgée.

RV 82.5%
Match plus ou moins approprié ou mauvaise batch corrigée comme on le pouvait? Tourbe brûlée et caramel, le petit côté alcool est trop fort à l’olfaction. L’arrivée est toute fois moelleuse, liquoreuse, puis l’alcool laisse à peine passer la tourbe. En finale, l’exercice se transforme en trip de tourbe à la PC8, donc ennuyeusement prévisible. Enfin, l’aftertaste se veut de meilleur goût en venant balancer la tourbe ennuyante avec un sucré agréable.