Isle of Jura Boutique Barrels 1995 Sauternes Finish Cask #8

58.9% alc./vol.
Bouteille 86 de 270.

André 91.5%
Wow quelle douceur, quel sucré du fût de Sauternes, un whisky treat. Au nez, raisins verts et gummy bear, vanille, agrumes et citron, pastilles au miel. Direct dans mes cordes… et je suis pendu au verre, attaché aux arômes qui fuguent du verre. Fluide et velouté en bouche on dirait un whisky à 40% d’alcool, incroyable… En bouche, les mêmes gummy bear et les pastilles au miel, les poires qui s’accompagnent d’une bonne dose de sucre. Finale longue et doucement sucrée. Bien que les saveurs n’apportent rien de nouveau, la sensation amoureuse du whisky en bouche hallucinante. J’adore la conjonction du miel et du sucre des gummy bear qui calment l’alcool de près de 60%. J’adore !

Patrick 93%
Tellement bon, délicieux et savoureux!! Sucré comme on aime les « casks » de Sauternes, avec de belles épices pour nous rappeler qu’on a affaire à un excellent scotch! Nez : Sent le dessert autant qu’un scotch peut y arriver. Miel, sucre, caramel et quelques agrumes. Bouche : Wow, c’est tellement bon! Miel, caramel, quelques fruits, ananas, gingembre et un beau mix savoureux d’épices du chêne. On ne sent pas du tout la force de l’alcool. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 91.5%
Ambre orangé généreux. Nez: Sucre brun épicé, sauternes bien sûr, avec miel, menthe poivrée et fruits. De la bombe. Bouche: Caramel, fruits bien rouges, gingembre et chêne. Se marierait à merveille avec bien des chocolats. Finish: On sent la force de l’alcool, mais au lieu de nous combattre elle nous embrasse complètement. Le bois du fût et les épices nous font aisément tomber sous leur charme. Équilibre: Un beau coup de filet pour le KWM. La tragédie des meilleurs whiskies c’est que souvent on ne les reverra jamais.

SMWS 35.119 Glen Moray 16 ans

57.7% alc./vol.
“An Alice in Wonderland Dram” – Distillé le 10 mars 1998 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 216 bouteilles

André 81%
Bois séché et épices, sur un lit de vanille, duquel s’extirpent de vigoureuses notes de gingembre frais. En respirant les fruits, les raisins verts et les bonbons avec de la poudre dessus, oranges et le sherry. La texture est crémeuse et soyeuse, c’est d’ailleurs le point fort que l’on retiendra de la dégustation. Retour sur la crème glacée à la vanille saupoudrée de gingembre et le toffee. Finale soutenue, épicée à souhait, obnubilée par le gingembre. Un single malt qui avait de belles saveurs à faire découvrir mais que l’on a caché sous un édredon d’épices étouffant.

Patrick 85%
Un beau scotch complexe et savoureux qui saura plaire à l’amateur sérieux de scotchs. Nez : Sirop de poteau, camphre et pain au gingembre. Bouche : Jambon à l’érable (en fait, on parle toujours de sirop de poteau), pain au gingembre, orange et biscuits à l’avoine. Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

Martin 81%
Tristement fade et dénaturé visuellement. Nez: Plutôt étrange et surprenant. Sucre, menthe et gingembre. Parraffine avec un brin de vanille. Je suis ambivalent. Bouche: Orge, orange, toujours gingembre avant qu’un reste d’épices balaye du revers de la main toute autre saveur qui aurait pu émerger avec le temps. Finale: Relativement longue, mais qui roule principalement sur la force de ses épices et d’un genre de viande fumée. Équilibre: Malheureusement, on vient de trouver un SMWS qui ne me plaît pas. Un taux plus dilué l’aurait-il rendu plus approchable? ou plus fade?

Signatory Vintage Imperial 19 ans 1995

54.6% alc./vol.
Distillé le 21 août 1995, embouteillé le 06 mars 2015 depuis le fût #50164, bouteille 163 de 273.

André 86%
Le fût de chêne neuf présenté de façon discrète, bois de chêne sec, vanille, agrumes et ananas, gomme Dentyne, verdâtre du genre chlorophylle. En respirant, l’alcool volatile s’évapore et laisse de belles saveurs de fruits rouges rappelant le sherry, les prunes ou les fruits secs. Fruits juteux bien mûrs en bouche, une pincée d’épices, les poires et les agrumes, la vanille et le miel avec un bois de chêne sec et les épices en background. Discordance entre la sensation un peu pointue de l’alcool et des épices et les douces saveurs des fruits rouges et du sherry. Cela apporte une ambivalence intéressante pour le dégustateur. Finale sur le sucre brun et l’épinette, très bizarre comme rendu… Poires au miel, épices et bois sec. Intéressant comme whisky, mais les saveurs et aromes ne tombent pas dans ma palette. J’me sens tout de même privilégié d’avoir goûté à un embouteillage de cette distillerie maintenant fermée.

Patrick 88%
Un très bon dram original, savoureux, complexe et bien équilibré. Nez : Épinette, chêne, orge et beurre mariant le tout ensemble. Bouche : Toujours l’épinette, avec une note de chêne épicé, une touche de menthe et un soupçon de charbon de bois. Finale : D’une longueur moyenne et savoureuse.

Martin 87%
Ambre ultraléger, quoiqu’un peu fade. Nez: Orge et chêne au départ, suivi d’un peu de miel, de crème et de vanille. Caramel au beurre? Noix. Bouche: Encore crémeux et mielleux, bonbons au beurre, cannelle, vanille et bois de chêne. Délicieux. Jujubes? Finale: Longue et épicée, elle nous laisse avec une belle chaleur réconfortante. Un léger arrière-goût de pin amer vient cependant mettre une ombre au tableau. On revient ensuite rapidement sur des notes agréables de muscade, de cacao et d’amandes. Équilibre: Fort plaisant. Un remarquable exemple d’un embouteilleur qui fait une belle job. Quand même triste que la distillerie originale soit disparue.

SMWS 48.43 Balmenach 12 ans

55.5% alc./vol.
“Pepper trop-dusted over orchards” – Distillé de 1er octobre 2001 et vieilli en ex-fût de bourbon, 115 bouteilles.

André 85.5%
Belles influences du bourbon cask; ananas, crème et vanille, agrumes et fruits tropicaux. La bouche est fruitée, beaucoup d’oranges, de fruits rouges et d’épices, de saveurs d’ananas et crème Française, nappée de miel. Étonnant de douceur malgré son taux d’alcool. La finale est très poivrée et épicée ce qui tranche beaucoup avec les saveurs de fruits et d’orange de la bouche. Sécheresse prononcée en finale de bouche avec la conjonction de l’alcool et des épices poivrées. Je trouve que cela lui enlève sa douceur et sa rondeur qu’apportaient les saveurs de la salade de fruits et de la vanille crémeuse.

Patrick 85%
Un grand mélange de saveurs complexes, portées par un spiritueux avec une belle texture huileuse. Nez : Ananas, oranges et notes de bois de chauffage fraîchement fendu. Bouche : Saveur poivrée, piments, miel, caramel, fruits et touche de thé. Très complexe. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 87%
Ultra pâle, presque translucide. Nez: Bien portant sur l’orge, avec une belle dose de fruits mûrs. Une infime vague de cookies & cream se dessine à l’arrière-plan. Bouche: Fruits rouges et épices. Bois de chêne poussiéreux et gorgé de bourbon. Fort goûteux grâce à des notes de sucre brun et de miel. Finale: Langoureuse, forte de son taux d’alcool et de son héritage de bourbon cask. Notes fantomatiques de cacao et de café au lait. Équilibre: Un très bon embouteillage. Le seul problème, c’est que vu que mon premier Balmenach est un SMWS, ça risque d’être dur à battre.

Gordon & MacPhail Glenrothes 1997

56.8% alc./vol.
Fût #8720 pour les Companions of the Quaich. Embouteillé en 2015.

André 88.5%
Nez généreux et expressif. Fruits tropicaux, miel et toffee, bananes et noix. Avec le temps, beaucoup de fruits rouges, sherry un peu timide. Je suis étonné de sentir que le nez a beaucoup changé depuis le début de la dégustation, les premières saveurs me rappelaient le fût de bourbon et maintenant ce sont plus les saveurs du sherry cask. Céréales Honey Comb caramel et miel, marmelade de fruits. L’arrivée en bouche est trompeuse, l’alcool frappe un peu en arrivée mais c’est seulement le temps de la première gorgée le temps que la bouche se fasse à la force de l’alcool. Raisins verts, sherry, pâte de fruits, bonbons en forme de nounours en gélatine. Belle structure au niveau aromatique, texture un peu sèche et épicée, astringent. Finale longue, aiguisée par l’alcool et une pincée d’épices, beaucoup de fruits, de sherry et de raisins verts, de toffee, céréales au miel.

Patrick 87%
Très complexe et savoureux, avec une intensité débridée. Du bon scotch ça, monsieur! Nez : Xérès subtil, vanille, chêne et ananas. Bouche : Caramel épicé et fruité, poivre, pommes vertes, lime et chêne brûlé. Finale : Longue, crémeuse et savoureuse.

Martin 89%
Nez: Fruits mûrs, raisins et bois du xérès. Toffee et noisettes. Le taux d’alcool élevé transparaît un peu plus qu’on le voudrait ici. Bouche: Belle texture, arrivée en bouche chaude et épicée. Bois astringent, raisins, orange, caramel et sucre brun. Caramel salé et Fruit-O-long en puissance. L’alcool a tôt fait de laisser la scène aux belles saveurs. Finale: Bois et épices, comme la plupart des bons sherry casks, mais ici on garde en prime le meilleur de toutes les saveurs expérimentées en bouche, plus une noix de beurre. Équilibre: Un beau cask strength qui sait tirer parti de tous les bons côtés de ce Glenrothes. Gordon & MacPhail ont su scorer cette fois-ci. Encore malheureusement une édition qui ne refera jamais surface.

Auchentoshan American Oak

40% alc./vol.

André 69%
Pas de doute, on est dans le fût neuf avec ses arômes qui puent (et non sentent…) et que je déteste. Il faut avouer que depuis près de 2 ans, ce que nous présente la distillerie ne m’épate pas beaucoup… Nez présentant un mélange d’oranges presque pourrîtes et de vanille crémeuse, tombées dans un sac de pelouse juste tondue et humide. En bouche, le whisky est plus tolérable (je ne dis pas meilleur… ce n’est pas pareil), les épices tirées du fût sont plus frénétiques avant que ne reviennent les oranges et la vanille puis les agrumes et un citronné ensoleillé un peu acide (c’est peut-être la bile qui me remonte en bouche…) qu’enveloppera un nuage d’épices assez opaque qui demeurera en bouche de façon prononcée. La finale (souhaitée) est rêche et acide, oranges, vanille et agrumes.

Patrick 65%
Si vous être du genre à voler des sous-vêtements sales dans les bacs de lavage et vous les appliquer contre le visage, ce whisky est pour vous! Sinon, je peux vous garantir que l’expérience n’est pas du tout agréable. Nez : Sent le jus de bas pas propres qui dégoûtent de sueur acide. Bouche : Arrivée de bois épicé, avec une vague de miel rapidement engloutie par un raz-de-marée de jus de bas et de sueur. Finale : S’étire sur le chêne, mais laisse surtout une impression de sous-vêtements sales en bouche.

Martin 78.5%
Jaune doré tirant de peine et de misère sur tarte à la citrouille. Nez: Vanille, citron et orge quand même plaisante. Je suis agréablement surpris de moins retrouver la poche sale habituelle des lowlands que ce à quoi je m’attendais. Bouche: Chêne épicé plutôt discret. Retour de la vanille avec une petite vague de fenouil. Peu de citron et de meringue. Pas top, mais pas horrible non plus. Finale: Courte et sèche, sur quelques épices volatiles et un rayon de miel passager. Équilibre: Un autre triste NAS, sans plus, mais qui ne se prend pas pour un autre non plus. Plaira possiblement au néophyte, mais le connaisseur ne sera pas rassasié. Au mieux un whisky du mercredi soir.

Glendronach Cask Strength Batch #4

54.7% alc./vol.

André 91%
Toffee, cerises noires, oranges, les épices, raisins et la pâte de fruits. En bouche; Très fruité, le sherry sur les stéroïdes, le sherry poussiéreux, le sherry amoureux et moelleux. La bouche est puissante, épicée à souhait, une touche de poivre noir, l’ensemble rappelle les petits biscuits au gingembre avec des accents de chocolat noir. Finale longue, les grains de cafés trempés dans le chocolat noir, un expresso dans un café, les raisons secs, les prunes écrasées. On ne réinvente pas le style, mais si on ne rivalise pas d’audace, on compense sur l’intensité des saveurs et des arômes et un taux d’alcool décoiffant. Tout le monde en ressort gagnant. Pour les amoureux de sherry, ce whisky est la totale…

Patrick 89%
In your face! Bang, GlenDronach à un niveau d’intensité qu’on adore, toujours avec ce qu’il faut comme complexité. Nez : caramel, fruits et miel dans un premier temps. Puis, figues, tangerine et cannelle viennent compléter l’ensemble. Bouche : Gingembre, fruits mûrs, chêne, orge sucré et touche de noix. Finale : Longue, sucrée et chaleureuse.

Martin 90%
Très neutre au niveau de sa teinte ambrée. Nez: Raisins, Fruits des champs et cerise noire. Un peu de miel et d’épices viennent couronner le tout. Vraiment peu agressif. Bouche: Très riche et raffiné. Texture onctueuse et gorgée de sherry. Épices, raisins, dattes et caramel épais. Chêne sec et vineux, poivre et chocolat. Finale: Longue et savoureuse, sur des accents de chêne, de cerise, de raisins secs et d’épices. Un tout petit cuir chétif se laisse deviner. Équilibre: Ça reste un style plutôt classique, mais à ce taux d’alcool, Glendronach a su se démarquer.

Kim 95%
Il y a de ces whiskys qui, juste à l’arôme, semblent vous promettre de grandes choses. Avec ses effluves suaves de caramel brûlé, GlenDronach Cask Srength Batch 4 me fait penser à… Superman! Viril, puissant, mais aussi très doux. Comme le serait Superman s’il vous transportait dans ses bras. Et ça goûte quoi? Un pina colada avec des biceps, parfumé, sucré et riche. Un délice!

Glendronach 18 ans Marsala Cask Finish

46% alc./vol.

André 86.5%
Le nez est plus vif que les autres nouvelles éditions. Le gingembre soulève le nez de façon un peu baveuse même si les arômes de salade de fruits sont bien présents. On sent aussi de belles saveurs rondes de poires, de miel et d’orange. Le nez est attirant et moelleux, très « whisky dessert ». En bouche les poires poêles et encore la salade de fruits dans leur jus, le miel nappant les poires, morceaux d’oranges en dés dans la vanille. Dans l’ensemble on retrouvera les même saveurs du nez en bouche mais la texture est un peu molle, je suis un peu déçu. La finale est moyenne longue ce à quoi je m’attendais vu la douceur des arômes et saveurs, portée sur les épices qui sont plus frénétiques maintenant adoucies par les notes de salade de fruits et de miel chaud.

Patrick 89%
Un très bon scotch, le genre que j’aurais aimé pouvoir passer des heures et des heures à contempler. Mais bon, ma famille m’attends à la maison! Nez : Caramel sirupeux et chaleureux, avec des notes de gingembre, de noix et de chêne. Appétissant! Bouche : Lit de fleurs épicées et sucrées, recouvertes d’une couche de miel et d’une pincée de gingembre et de poivre, le tout déposé sur une planche de chêne. L’ensemble est sucré, doux et chaleureux. Finale : Longue, suave et chaleureuse.

Martin 86%
Ambré doré avec une profondeur assortie à son âge. Nez: Comme le Sauternes Finish de la même distillerie, le nez évoque à première vue (nez) un whisky très frais, vert, voire même jeune. Mais il a tout de même 18 ans! Gingembre, miel, pomme acide et raisin blanc sont à l’honneur. Bouche: Salade de fruits tropicaux en puissance, bardée d’épices et de chêne fraîchement abattu. Orange et vanille. Un peu trop décousu à mon goût. Finale: Plus ou moins longue pour son âge. La planche de chêne « verte » nous transporte sur des vagues de gingembre frais, de melon au miel et de poivre blanc. Équilibre: Autant le Sauternes Finish m’a agréablement surpris que celui-ci m’a déçu, surtout pour un scotch de 18 ans… La preuve comme quoi les Cask Finishes peuvent être une histoire de « hit & miss »…

Glendronach 12 ans Sauternes Cask Finish

46% alc./vol.

André 90%
Nez très frais, salade de fruits, les oranges, les poires, purée de bananes enterrée d’une montagne de vanille en crème. L’équilibre est parfait, belles nuances et tonalités des éléments. L’intégration du fût de Sauternes est pleinement réussie en bouche, cela fait ressortir certaines épices qui étaient nichées discrètement au nez. La vanille est décuplée et s’accompagne d’un sucré doux et agréable dans lequel baigne la salade de fruits, le melon au miel, les oranges ou les nectarines, le raisin vert. Finale de belle longueur, plus en pérennité qu’en force elle-même mais sans réelle autres saveurs que celles déjà livrées préalablement. Le Glenmorangie Nectar d’Or a un adversaire de taille. Intéressant de découvrir un autre visage si différent du Glendronach. Le sherry distinctif de la distillerie qui aurait pu manquer à certain est remplacé avec brio. Tout un changement de cap, qui gonfle les voiles et nous amène dans une nouvelle direction.

Patrick 88%
Un très bon dram, facile à boire, qui saura plaire à pas mal tout le monde. Il n’y a définitivement pas assez de whiskys âgés en fûts de Sauternes sur le marché, alors j’espère bien que ce scotch deviendra une édition régulière! Nez : Frais et léger, avec des abricots, de la nectarine et des melon-miels, complétés par une touche subtile de bananes. Bouche : Florale et mielleuse. Quelques amandes et une belle vanille, le tout enveloppé de chêne savoureux. Finale : Longue et sucrée.

Martin 89%
Soleil doré muni de jambes extra-grasses. Nez: Extrêmement « vert » je dirais. Pommes et poires, vanille et banane. Brin de scie et feuilles vertes. L’influence du fût semble un peu plus timide au départ. Bouche: Doux et gentil, avec une approche d’un grand soin et grand doigté il met en vedette les épices avec un rôle aussi important que dans les meilleurs ryes canadiens. Oranges et raisins blancs offrent un beau support. Finale: On reste sur marmelade, salade de fruits, melon et raisins. Les épices perdurent pour notre plus grand bonheur. Ce n’est pas ce à quoi Glendronach nous a habitués. Équilibre: Joli travail. Au nez je n’y croyais pas, mais nous avons affaire ici à un sérieux compétiteur dans la catégorie des cask finishes.

Kim 85%
Ce whisky semble tout droit sorti de la douche, il sent le propre, très floral avec un soupçon de vanille. J’ai un préjugé envers les Sauternes, que je trouve souvent un peu trop féminins. Celui-ci ne fait pas exception. J’ai l’impression de mordre dans une marguerite tellement c’est floral, mais pour un Sauternes, il n’est pas aussi fifille que je m’y attendais.

Glendronach 8 ans The Hielan

46% alc./vol.

André 86.5%
Beaucoup d’oranges et fruits tirés du sherry, les raisins mauves particulièrement et les fruits séchés, le caramel très doux. En bouche, étonnant pour le prix et on bénéficie du 46% en prime. Les raisins omniprésents et les oranges sanguines, le toffee caramélisé. Puis les cerises noires et les fruits secs en finale de bouche qui accompagne une pincée de gingembre. La décision d’embouteiller à 46% donne beaucoup de punch à un whisky qui aurait pu être un peu fade pour un 8 ans d’âge. Pour le prix demandé, définitivement un des meilleurs achats en SAQ en ce moment. Wow, quelle surprise. (points supplémentaires pour le rendu qualité/prix)

Patrick 89%
Un excellent rapport qualité/prix qui étonne pour son jeune âge. Un whisky de soif qui ferait aussi l’affaire dans une grande dégustation formelle. Nez : Raisins secs « Sun Maid » (la p’tite boite rouge avec la madame), agrumes, beurre et touche de vanille. Bouche : Douce, sucrée et épicée, avec de chaleureuses notes de chêne, de sucre d’orge, de confitures de fraises et cerises (ça existe?) ainsi qu’une subtile note de chocolat. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, sucrée et légèrement épicée.

Martin 87%
Or pâle qui n’en dit pas long sur le reste. Nez: Très sirupeux et sucré. Orge, marmelade à l’orange et miel. Façile d’approche, il annonce une qualité qu’on ne retrouve pas souvent dans les expressions d’entrée de gamme. Bouche: Arrivée en bouche franche, sur des notes de raisins secs et d’orange, de miel sucré et de gingembre. Finale: Assez relevée, grâce à la décision posée d’embouteiller à 46% d’alcool. On pateauge confortablement dans un bassin de caramel, d’épices et de céréales grillées. Un brin de noix et de chocolat sur la fin. Équilibre: Un solide rapport qualité/prix pour un embouteillage d’une telle personnalité. Je dois aussi lever mon chapeau à la distillerie pour avoir eu les couilles d’afficher sur la bouteille un énoncé d’âge inférieur à 10 ans.

Kim 92%
Dans la vie, il y a certains gars, quasiment trop fins, qui vont sans problème passer leur soirée à te flatter les cheveux en écoutant ton film de fille préféré. Au nez, ce whisky ressemble fort à ce genre de gars : doux, parfumé, presque floral. Bref, un doux. Au goût ça se poursuit avec des saveurs de cerises, de fruits séchés et de caramel, mais avec une note de poivre. On décèle toutefois une belle charpente sous toute cette douceur… ce whisky a un six-pack! Difficile de croire qu’il est aussi abordable (60$ en SAQ).