SMWS 53.222 Caol Ila 13 ans

58.4% alc./vol.
« The Three Little Pigs » – Distillé le 7 décembre 2000, 284 bouteilles

André 89%
Tourbe et phenols, les mêmes pommes vertes que dans l’édition 53.210 et toujours cette touche herbeuse et de tourbe grasse, iodée et phénolique. Je suis surpris de la sensation en bouche, que je trouve beaucoup plus douce que le 24 ans d’âge. Le whisky est très rond malgré sa force alcoolisée, mais on ressent toujours cette petite sensation de cendre et d’épinette en fond de bouche et laisse un film salé marin sur les lèvres. Beaucoup influencé par les saveurs tirées du fût de bourbon, le whisky dégage de bonnes vagues de miel, de mashmallow, de vanille et un brin de coconut. La finale est bien balancée, la tourbe équilibrée, belles saveurs maritimes et de camphre, de chlorophylle.

Patrick 90%
Un excellent scotch offrant le punch qu’on s’attends d’un Caol Ila, mais avec une petite note sucrée qui rend le tout très agréable, complexe et savoureux. Pour mateurs de bacon. Mmmmh, bacon. Nez : Tourbe, goudron, fumée de BBQ, sauce asiatique, le tout avec une touche de bacon fumé. Mmmmh, bacon. Bouche : Belle vague de sel et de fumée intense, avec un touche de poivre et une belle note de bacon gras au sirop d’érable. Mmmmh, bacon. Finale : Longue et savoureuse, avec une belle note poivrée et de bacon. Mmmmh, bacon.

Martin 90%
Autant désaturé que le veulent son âge et sa provenance. Nez: Tourbe végétale et herbeuse, fumée de charbon, hareng fumé, bacon. Bien que quelques touches sucrées font surface au loin, on comprend pourquoi ils ont appelé ce whisky ainsi. Bouche: Fruits et sel, tourbe et charbon, caramel et épices. Il se passe beaucoup de choses, mais le tout semble plus ou moins ordonné. Finale: Tourbe, cannelle, chocolat au lait et chêne. Belle longueur sur des traces de charbon cendré. Équilibre: L’ensemble est très porté sur l’univers du BBQ. Bien qu’à quelques endroits ce malt peut sembler chaotique, le résultat final n’en est pas moins succulent.

SMWS 53.210 Caol Ila 24 ans

53.3% alc./vol.
« Fantastic Stuff » – Distillé le 19 décembre 1989, 240 bouteilles

André 87%
Tourbe phénolique médicinale à la Laphroaig, fruits de mer et poissons fumés. Éléments verts et herbeux en toile de fond, pommes vertes au miel, épices. Avec une goutte d’eau, gomme d’épinette, sel de mer. En bouche, très doux en approche mais après un p’tit côté edgy camphré et de menthol, pastilles casse-grippe assez prononcé. Côté cendreux et poivré laissé après le passage de l’alcool et les saveurs de tourbe. Finale pausée mais persistante, très axée sur les saveurs maritimes et de fumée de tourbe. Bel amalgame de saveurs, chacune tirant profits des autres mais j’aimes moins le côté aiguisé rugueux de cendre de la finale.

Patrick 89%
Un très bon scotch, mais qui ne réinvente rien. Pour un 24 ans, il faut dire que j’avais placé la barre assez haute. Nez : Parfum classique d’un scotch d’Islay avec la fumée de tourbe, quelques algues, des notes poivrées et une touche de saumon fumé. Bouche : Belle texture soyeuse. Le whisky est enveloppé d’un nuage de fumée grasse, de caramel, de chips sel et vinaigre et d’une pointe d’épices asiatiques. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Martin 89%
Pâleur à la hauteur de la plupart des malts d’Islay, avec en prime une richesse foncée qu’on ne retrouve souvent que dans les très vieux fûts. Nez: Tourbe terreuse et médicinale, sur un fond d’algues, de miel et de pommes. Quelques accents minéraux d’une pierre lavée par l’eau de mer se dégagent à la fin. Caramel salé. Bouche: Tourbe salée, épices et caramel. Pomme de tire et cannelle. Mélange de bois de chêne et de bois de pin. Gomme balloune et pierre maritime. Tout qu’un voyage! Finale: Comme on les aime sur Islay. Feu de camp sur la plage, algues et pierre salée. Équilibre: Ce malt brille entre les mains de la SMWS. Un whisky qui passe autant de temps en barrique doit être servi à la force de fût pour en apprécier la valeur.

SMWS 29.144 Laphroaig 22 ans

51.2% alc./vol.
« You Gotta Love This One » – Distillé le 12 octobre 1990, 275 bouteilles

André 93%
Wow. Un Laphroaig vénérable, qui mise sur le savoir-faire plutôt que le tape-à-l’œil. Nez phénolique et tourbé médicinal typique de la distillerie. Salin et maritime, mais le bord de mer par une calme et bucolique journée ensoleillée. En bouche, l’arrivée est douce et polie, encore les galets de plage et le sel de mer, fumée de tourbe et salade de fruits dans leur jus. Malgré les saveurs prononcées, la texture est douce comme la soie, entre l’édition 18 ans et le 25 ans, définitivement. Les saveurs tirées du bourbon cask prédominent, le sucré doux vanillé, cela adoucit les saveurs plus robuste de tourbe phénolique et de sel de mer. La finale est longue et douce, quand même rectiligne sur les saveurs qui sont dans l’ensemble les même du nez et de la bouche. Faut aimer les Laphroaig avec beaucoup de nuances et de profondeur pour apprécier cette édition qui n’a pas l’uppercut alcoolisé du 10 ans et du quarter cask.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais aussi tellement drabe. Surprenant venant d’un cask strength, car il semble avoir été dilué. Dommage, car sinon le « package » de saveurs serait parfait. Nez : Touche salée et de fruits de mer. En fait, fruits de mer et salade de fruits. Bouche : Une tonne de sel, des fruits de mer et de la tourbe poivrée nous submergent à la première gorgée. Ensuite, on détecte aussi un surprenant de bouquet de fruit qui flotte sur la vague. Finale : longue et donne surtout le goût de s’en servir un autre verre!

Martin 95%
Pâle et légèrement trouble pour un Laphroaig. Nez: Oooh, peated bourbon cask, quand tu nous tiens… Tourbe médicinale, mais huileuse aussi. Feu de camp, bord de mer, bois de chêne encore humide et gorgé de bourbon qu’on fait fumer. Un caractère hyper complexe armé d’une grande douceur conférée par son âge. Bouche: Texture peu grasse mais quand même bien affirmée. Tourbe, fruits rouges, pierre, cuir et bois. Nuancé à souhait. Finale: Longue et soyeuse, avec une belle chaleur pas trop épicée qui nous laisse amplement le temps d’apprécier les différentes facettes de cet embouteillage. Équilibre: Un superbe voyage, un whisky avec lequel on doit prendre tout son temps, et on le fait volontiers.

SMWS 29.142 Laphroaig 18 ans

58.6% alc./vol.
« Rock Pooling And Beach Barbeque » – Distillé le 4 avril 1995, 160 bouteilles

André 92%
Nez plus prononcé sur le poisson fume et la tourbe médicinale. L’alcool est plus frénétique mais ne fait pas barrages aux saveurs et arômes. La tourbe a une touche herbeuse assez prononcée et le camphre est prononcé et intense. Le sel de mer confirme la provenance du produit. En bouche, le whisky est musclé, très phénolique et salin. Encore une fois les saveurs tirées du fût de bourbon sont bien présentes, la vanille et le miel sont intenses, le côté asphalte chaude dans la cour de l’hôpital étendue pendant la canicule. Si vous gardez le whisky en bouche un bon 10 secondes avant de l’avaler celui-ci vous retournera une avalanche de saveurs exceptionnelles et typiques qui se prolongeront longuement en finale. Un whisky d’exception, savoureux et intense.

Patrick 90%
Un excellent dram complexe et bien balancé. Que dire de plus? Nez : Viande laquée avec du miel, cuite dans un BBQ chauffé avec des copeaux de chêne, le tout sur le bord de la mer. Bouche : Sel de mer et saumon fumé, avec un peu de guimauves brûlées dans un feu de camp. Et une petite pincée de miel. Finale : D’une belle longueur et agréable, marquée par le sel et une touche de bois brûlé.

Martin 92%
Un Laphroaig doré avec une lueur de personnalité supplémentaire. Nez: Très médicinal et propre à la distillerie comme tourbe. Un peu terreux par moments, mais qui rejoint rapidement un nuage iodé et camphré. Sel marin et pierre lavée. Peu de fruits. Bouche: Très huileux et feutré, avec une tourbe salée qui nous tient bien en main. Miel, vanille, citron et goudron. Finale: Longue, chaleureuse et épicée, elle transporte à merveille les arômes et saveurs précédents pour finir en beauté. Équilibre: Un whisky formidable, musclé et enveloppant à la fois.

SMWS 42.15 Ledaig 19 ans

58.6% alc./vol.
« Oscillations of light and shade » – Distillé le 23 mai 1995, 206 bouteilles

André 88%
Nez de bananes et de miel qui tranchent avec le poivre et les saveurs maritimes. Fond de tourbe médicinale et un peu camphrée et mentholée. En bouche, bel équilibre de saveurs et de sensations alcoolisée. Très fruité, encore les bananes, le miel et les ananas se perdant dans un nuage pas trop opaque de tourbe mentholée, quelques épices aussi. Fruits tropicaux, sucre et miel, menthol. Finale soulevée par le menthol et une pincée d’alcool. L’alcool passe presque incognito. Dangereux cet embouteillage.

Patrick 92%
On aurait pu nommer ce whisky « the morning after »… Après une nuit torride faisant suite à une « first date », tu as l’idée de génie de lui apporter le petit déjeuner au lit, ce qui contribue rapidement à relancer les ébats arrêtés il y a une couple d’heures à peine. Nez : Plateau de déjeuner avec un superbe panier de fruits avec des ananas, des mangues, des dates ainsi qu’un pot de marmelade et une jarre de miel. Et ce, sans oublier la cafetière qui continue de chauffer le café. Bouche : Ananas caramélisés, cerises noires, miel, gingembre et une touche de piment, le tout avec une bonne dose de sel. Le genre d’éléments me faisant penser à une partie de jambes en l’air après un petit-déjeuner au lit! Finale : Longue et… Sensuelle!

Martin 87%
Teinte pâle de tourbe bien ancrée. Nez: Tourbe et menthol obscurcissent le tableau dès le départ. Un rayon de miel arrive toutefois à percer les nuages, accompagné de poivre et de pain aux bananes. Bouche: Chaud sirop de fruits, miel, herbe et tourbe. Poivre blanc, orge et encore bananes. Belle dualité des saveurs. Finale: Douce et chaude, quoique tournée et camphrée, sur des accents de poivre, d’herbe, de miel et d’orge. On ne pense même plus au taux d’alcool tellement il se fait discret. Équilibre: Excellent scotch. Comme son slogan l’indique, sa plus grande force réside dans la dualité de ses saveurs, à cheval entre l’ombre et la lumière, comme dirait Marie Carmen.

SMWS 129.6 Kilchoman 6 ans

58.9% alc./vol.
« Peated Candy » – Distillé le 6 novembre 2008, 243 bouteilles

André 84.5%
Un beau whisky typique d’Islay que sa jeunesse tuera un p’tit peu dans l’œuf. Grosse fumée de moteur diésel dans une course de street racing. Huile à chauffage brulée, tourbe grasse et herbeuse, poisson fumé, galet remplis de sel mer et séchés au soleil. En bouche, vivace et fougueux, passablement épicé, beaucoup de tourbe sale, terreuse et mouillée. La bouche est sèche et vive comme l’éclair, les saveurs beaucoup trop passagères. L’alcool par contre est étonnamment tolérable malgré la sécheresse générale. Ce whisky manque de hook mais possède définitivement tout ce qu’il faut pour en faire un single malt d’exception. La finale est alcoolisée et épicée, les saveurs maritimes de sel, tourbe et de poisson fumé sont persistantes mais s’effacent trop facilement. On aurait probablement gagné à laisser le fût vieillir encore quelques années supplémentaires afin de l’arrondir un peu sans en amputer les saveurs primaires.

Patrick 83%
Un bon scotch qui manque toutefois un peu de finesse. On aurait gagné ici à être plus patient et à le laisser en fût quelques années de plus. Nez : Fumée de tourbe subtilement sucrée avec une note de saumon fumé. Bouche : Arrivée poivrée en bouche qui évolue rapidement vers une puissante fumée qui enveloppe un plat de gravlax. La texture est un peu aqueuse, et manque un peu de profondeur. Finale : Longue et marquée par la fumée et des notes d’algues marines.

Martin 85%
Encore un autre jaune pâlotte à l’image de la plupart des peated whiskies. Nez: Grosse tourbe citronnée et huileuse qui refuse de faire des compromis. Algues et sel de mer, poisson fumé, lendemain de feu de camp sur la plage. Bouche: Miel et citron, tourbe et pastilles pour le rhume. Le feu roulant des épices de l’alcool essaie de nous rattraper mais on le repousse aisément. Finale: Courte et sèche, marquée par la pierre et la tourbe maritime. De belles saveurs, mais qui ne durent malheureusement pas assez longtemps. Équilibre: Manque un peu de finesse et de complexité, mais des fois ça arrive de ne pas avoir envie de tourner autour du pot. Quelques années de vieillissement de plus ne lui auraient naturellement pas fait de tort.

SMWS 121.76 Isle of Arran 12 ans

57.9% alc./vol.
« Close Shave From A Tipsy Barber » – Distillé le 15 juillet 2002, 210 bouteilles

André 88%
Mélange de fruits exotiques et d’herbe verte coupée, bonbons sucrés, coconut et ananas, vanille. Odeurs bien équilibrées et qui cachent admirablement l’alcool. Miel, cire d’abeille pour polir les meubles, sucré agréables et bonbons herbeux. J’adore la texture collante du whisky en bouche. Toffee et caramel, fruits exotiques, notes citriques un peu acérées en fond de bouche. Biscuits au beurre, chocolat. Finale débutant par quelques notes d’eucalyptus, suivies de salade de fruits noyés de chocolat fleur de sel. Dans l’ensemble, belle présentation. La provenance maritime n’est pas dénaturée, mais le mélange de saveurs est définitivement inusuel. Texture impeccable, mais les notes d’herbe verte ne sont pas favorites dans ma palette de goûts.

Patrick 92%
Un excellent whisky, taillé sur mesure pour une dégustation “haut de gamme ». Encore une fois, la SMWS démontre sa grande maîtrise pour le choix et le vieillissement des fûts. Nez : Cuir, cire d’abeille, fleurs et une touche herbeuse nous faisant presque penser à un gin! Bouche : En bouche, une bête complètement différente se révèle à nous, avec une surprenante vague de bonbons aux fruits exotiques, une touche de cire d’abeille, une note de caramel et une pointe de sel subtile. Finale : D’un belle longueur et savoureuse. Fleurs, sucre et sel tout à la fois.

Martin 87.5%
D’une pâleur fidèle à la plupart des autre malts d’Arran. Nez: Miel, fruits et herbe. Fruits tropicaux même. Très représentatif. Bouche: Bonbons sucrés, miel et sucre d’orge. L’herbe revient au galop avec un vent de cannelle et de clou de girofle. Finale: L’orge est encore plus évidente ici, avec des restants de poivre, de cuir et de chocolat. Équilibre: Un vrai de vrai SMWS qui s’assume pleinement sans toutefois oublier sa distillerie d’origine.

SMWS 127.43 Port Charlotte 12 ans

65% alc./vol.
« Kissing A Smoker » – Distillé le 21 juin 2002, 228 bouteilles

André 94%
You peat fucker !!! Pelletée de tourbe et de céréales fumées, odeurs prononcées d’oranges citronnées, de poires et d’agrumes. Si vous avez la patience, 30 minutes dans le verre et le whisky prendra une tournure très sucrée au nez. En bouche, pas le coup de poing d’alcool attendu. Très doux mais avec de la tourbe affirmée, cendreux à souhaits, mais avec de belles nuances de fruits divers (citron, agrumes, oranges). Très tourbé et maritime, mais les 12 ans en fût a calmé la fougue de ce whisky à la vivacité évidente. La texture est huileuse et certaines saveurs peuvent aussi rappeler l’huile à moteur diésel un peu crasseuse (Das Whisky!). Finale sucrée et mielleuse, vanille crémeuse, fumée de tourbe et poisson fumé, huile à moteur, poires, agrumes. Sensations uniques garanties. Fasten your seatbelt please.

Patrick 90%
Avez-vous déjà perdu un pari, ce qui vous a forcé à lécher le fond d’un cendrier? Non? Et bien voici votre chance de vivre cette « fabuleuse » expérience. Mais attention, cette expérience pourrait se révéler si plaisante que vous serez peut être porté à la répéter avec un vrai cendrier. QuébecWhisky.com tient donc à se dégager de toute responsabilité face à votre stupidité potentielle, surtout si vous avez un peu trop abusé de cette bouteille et de ses 65% d’alcool! Nez : Huile à moteur, goudron et viande fumée. Après quelques secondes, on détecte aussi de l’huile de lin et une goutte de sauce hoisin. Bouche : Belle tourbe goudronnée et poivrée, avec une tonne de cendre, le tout présenté par une belle texture salé et huileuse. A la seconde gorgée, se développe une fantastique impression sucrée-salée. Finale : D’une agréable longueur, s’étire sur des notes de cendre poivrée.

Martin 90%
Assez pâle, type chardonnay, mais exhibe tout de même une richesse inattendue. Nez: Une tourbe salée très puissante se dégage du verre des qu’on s’y approche les narines. On y découvre par la suite divers types d’agrumes, comme orange et citron. La céréale reste présente malgré tout. Si on patiente un peu, la balance tourbe/fruits s’inverse tranquillement. Bouche: Beaucoup moins fort qu’on ne s’y attendrait pour ses 65 degrés d’alcool. Tourbe salée encore en puissance, mais cette fois-ci très sale et goudronnée, un peu à la Ardbeg. Citron, miel et crème champêtre complètent le tout. Finale: Vague de tourbe crasseuse qui n’en finit plus. Vieux cendrier pesant des années 70. Du genre à nous rappeler l’époque où le tabac était tendance. Épices, saumon fumé et braise de la veille sur la plage. Équilibre: Unique en son genre. Excellent, splendide même, mais l’apprécier à son plein potentiel requiert une sacrée paire de couilles.

SMWS 23.73 Bruichladdich 11 ans

61.5% alc./vol.
« The Vital Spark’s Engine Room » – Distillé le 15 juillet 2002, 249 bouteilles

André 93%
Superbe nez. Salade de fruits et agrumes, fumée de tourbe, feu de plage, saveurs maritimes indéniables. Ce lui trouve plus de similitudes avec les vieux Port Charlotte qu’avec Bruichladdich. En bouche, la poudre qu’on retrouve dans les emballages de gommes ballounnes Bazooka, miel, soupir de tourbe et bonne dose de sel de mer. Salade de fruits encore une fois et sensation légèrement astringente. Ce whisky offre des saveurs représentatives de la distillerie avec une touche inattendue vraiment agréable. Son côté maritime, frais et fruité est agréable et ses accents de tourbe de fumée et de sel offrent une tournure surprenante. Sa texture huileuse en bouche lui donne de gros points supplémentaires et son équilibre fera aussi l’envie de bien des distilleries.

Patrick 90%
Un bain de minuit, nu, en compagnie de sa meilleure amie qui se révèle beaucoup plus jolie qu’on pensait… Troublant, mais tout de même très agréable. Nez : L’odeur me rappelle des pastilles sucrées pour la gorge au miel qu’on me donnait quand j’étais enfant. Le tout, dégusté assis sur une plage au bord de la mer. Bouche : Comme boire une gorgée d’eau de mer, le tout avec une touche de fumée très agréable. Finale : D’une belle longueur, laisse l’impression d’être assis au bord d’un feu de camp après un bain de minuit dans la mer.

Martin 92.5%
Jaune paille caractéristique de Bruichladdich avec même un peu plus de profondeur que prévu. Nez: Fruits au sirop, paille et céréales. Assez saisissant au niveau de l’alcool, mais cette sensation s’estompe vite à l’arrivée d’une tourbe maritime et chaleureuse à la Port Charlotte. Bouche: Texture chaude et mielleuse. Tourbé et fruité à la fois, avec une teinte de gomme balloune et de cuir. L’orge barde bien le tout avant de laisser les épices du cask strength nous envahir. Finale: Longue, fumée, chaude et salée. Très évocatrice de la place. Les épices offent un support parfait pour l’ensemble. Équilibre: Un autre embouteillage épique de la SMWS. Déjà que Bruichladdich fait du bon stock, ça relève encore plus de l’exploit de topper ça.

SMWS 4.199 Highland Park 14 ans

56.2% alc./vol.
« Boy Scouts And Bikers » – Distillé le 15 octobre 1999, 148 bouteilles

André 87%
Beau nez fruité et légèrement fumé, poires, salade de fruits, bananes en purée, ananas. À l’aveugle, je n’aurais jamais deviné que cela provenait de Highland Park. Je lui trouve plus de similitudes avec certaines éditions de Arran ou de Bruichladdich affinés. En bouche, quelques saveurs herbeuses assaisonnées de fruits tropicaux, de miel avec un fond maritime un peu salé et une fine touche discrète de fumée. Après quelques gorgées, viande saveur mesquite, bbq, vraiment bizarre. Finale moyenne, portée d’alcool, mais avec un retour sur la salade de fruits fumée.

Patrick 93%
Un whisky voluptueux et sensuel, à un point qu’il éveille en nous des images toutes plus sexy les unes que les autres. J’en bave. Nez : Parfum floral, vin blanc, prosciutto et une note de cendrier mal lavé. Bouche : Assis sur le bord de la mer, on lèche une goutte de jus de fruits exotiques sur la cuisse de sa blonde qui est en pantalons de cuir « stretch ». Finale : La température étant trop chaude pour des pantalons de cuir, une goutte de la sueur de votre blonde s’est mêlée au jus de fruits exotiques. Et le plaisir s’étire longuement…

Martin 87%
Nez: Fruits tropicaux, sirop pour la toux et légère fumée, quoique loin de la tourbe de bruyère à laquelle nous a habitués la distillerie. Touches de grains d’orge séchés. Bouche: Mielleux, caramel salé, fruits tropicaux, herbe savonneuse et fleur de sel. Finale: Retour de la fumée, mais empreinte de fruits et de miel. Ici le taux d’alcool transparaît beaucoup plus. Équilibre: Après analyse on parvient à être en accord avec le fait que c’est un HP, bien que ce tonneau est assez éloigné du style de la distillerie pour qu’elle accepte de s’en départir.