SMWS 53.216 Caol Ila 21 ans

60.6% alc./vol.
“BBQ in pine-clad dune” – Distillé le 13 juillet 1993, 597 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 91%
Savoureux nez de feu de tourbe brûlé avec des branches de pin vert, antiseptique d’hôpital, feu sur la plage, odeurs de viande fumée typique de certains vieux fûts de sherry. La bouche est huileuse et un peu crasseuse, la tourbe est intense mais délicate, sablée par les 2 décennies passées dans le fût. Sensation d’herbe verte tout juste taillée, de vanille et de fruits secs. La finale est huileuse et crasseuse, maritime et cendreuse. Mélange de poires et d’ananas, d’agrumes maritimes. Le point fort de ce whisky; sa texture huileuse et le mélange de sherry et de tourbe. Un Caol Ila hallucinant, à presque 61% d’alcool après 21 ans ??!?!?!.. wow

Patrick 90%
Goûte plus la saucisse au porc fumé que la saucisse au porc fumé. Yep. Un whisky qui dit ce qu’il pense et qui pense ce qu’il dit. Je viens de me faire un nouveau BFF. Nez: Pas de surprise, mais tout de même définitivement: fût de chêne ayant contenu du xérès et maintenant plein de whisky full sel et tourbe. Pendant qu’on mange des saucisses. Bouche : Xérès fumé, chêne brûlé, saucisse au jambon, j’en reviens pas la quantité de viande qu’il y a dans ce whisky! Viande fumée, s’entends! Finale : S’étire longuement sur une belle fumée sale comme on aime. En tout cas, moi.

Martin 91%
Paille blanche très pâle pour un sherry cask. Nez: Feu de camp et fumée de tourbe, bacon fumé. Planche de chêne au bord de la mer, lavée un peu plus avec chaque vague. Bouche: Cendreux et crasseux, avec tout de même une certaine gêne de la part de la tourbe. Citron, vanille, miel, xérès et chêne. Le solide taux d’alcool rehausse tout ce que l’on retrouve ici. Finale: Sel marin, bois et fruits tropicaux. Un voile de fumée de tourbière ajoute ici une belle ambiance. Équilibre: Un superbe embouteillage qui montre la qualité de Caol Ila, et un fût que la SMWS a eu la sagesse de saisir au vol.

SMWS 3.221 Bowmore 19 ans

54.2% alc./vol.
“Starry, starry night” – Distillé le 19 avril 1994, 538 bouteilles.

André 87.5%
Caramel bien frais avec une touche de miel, céréales Sugar Crisp, un fond maritime avec des saveurs de sel et une touche de tourbe. Pas facile d’approche ce whisky… La bouche dévoile de belles nuances de caramel, de vanille et de miel, qui se mélangent lascivement avec des embruns de sel de mer et des saveurs d’étals de poissons séchés sur le quai. La notice sur l’étiquette parle de marshmallow brûlé, j’achète ça… La bouche me déçoit un peu car l’éventail de saveurs est limité, je trouve le whisky plutôt plat dans l’ensemble. La finale est fumée et poivrée, beaucoup de saveurs de vanille et de miel avec une fine couche poudreuse.

Patrick 89%
Du bon whisky, avec tous les bons ingrédients. La seule chose qui manque pour qu’il soit parfait est un peu de magie. Mais ça demeure un très bon whisky. Nez : Bowmore comme je l’aime, le mer, le chêne, la vanille, le xérès. Avec une touche de cendre. Bouche : Xérès, cendre et fumée, sel intense, plat de bonbons, chorizo et surtout, une belle tourbe omniprésente. Finale : Longue et salée.

Martin 85%
Ambré décoloré étonnamment fade pour un Bowmore. Nez: Céréales au miel et caramel épais, un peu comme une mystérieuse recette de mon enfance où l’on retrouvait du caramel coulant en plein coeur d’un carré aux Rice Krispies. Tourbe et sel marin se chargent du reste. Bouche: Caramel salé et fumée de tourbe. Vanille et miel. Sel et cuir. Retour de la tourbe, accompagnée d’une poignée de poivre blanc. Finale: À priori fumée et poivrée, on y retrouve aussi un peu de bois et de vanille. Elle est malheureusement trop courte. Insolite, d’ailleurs. Équilibre: Un peu étrange, beaucoup des conditions gagnantes d’un excellent malt sont réunies, et pourtant…

SMWS 93.63 Glen Scotia 15 ans

56.1% alc./vol.
“Unapologetic non-conformist” – Distillé le 30 juin 1999, 275 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 78%
Wow, complètement inattendu. Un bourbon cask si fruité, c’est définitivement inusuel. Nez de sherry et de fruits rouges trempés dans le chocolat, la compote de framboises, les raisins secs. La bouche est franche et acérée, malgré l’abondance de fruits rouges et les morceaux de pommes coupés en dés. Y’a quelque chose qui cloche dans les saveurs de fruits, c’est vraiment bizarre car j’aurais associé ça à un mauvais choix de fût de sherry… pas de bourbon !?! Genre légère saveur de chlore ou sulfurée. La finale est un mélange de salade de fruits poivrée, mais avec toujours ce background chloré un peu tannant. Y’a quelque chose qui tourne pas rond dans ce whisky…

Patrick 89%
Un savoureux et complexe whisky, dont les saveurs sont équilibrées magistralement. Nez : Parfum vineux, cacao, pommes rouges mûres et chocolat au lait. Bouche : Vineux et sucré, avec de belles notes de chocolat. Le tout est complété par des pierres trempées dans l’eau de mer. Finale : Salée et savoureuse, s’étire juste aussi longtemps qu’on aime ça!

Martin 84%
Doré-ambré légèrement foncé qui nous fait presque douter de la nature de son fût. Nez: Fruits rouges, caramel, vanille et un soupçon de xérès? On dirait qu’il n’y a pas juste sa couleur qui met son baril en doute! Bouche: Texture mielleuse, chaude et sucrée. Raisins, caramel, chêne, fruits, compote de pommes, bâtons de cannelle. Assez vineux. Finale: Moyennement longue, mais assez agressive. Une espèce de vague bizarre de soufre vient couvrir le reste des saveurs d’une drôle d’amertume. Équilibre: Étrange choix de fût. À l’aveugle on pourrait miser sans crainte sur un fût de xérès et on aurait tort. Son petit côté sulfureux en finale vient malheureusement saboter ce qui aurait pu autrement être un succulent whisky.

SMWS 3.228 Bowmore 26 ans

46% alc./vol.
“A deep, brooding masterpiece“ – Distillé le 8 décembre 1987, 206 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 87%
Caramel (beaucoup de caramel) et planches de pin rouge, pommes, sel marin, sherry opulent, ribs sucrées sur le bbq. En bouche, petits bonbons rouges en forme de cœur à saveur de cannelle, puis mélange de caramel bien épicé, de tourbe relativement discrète et d’oranges. Sensation hyper texturée en bouche, rehaussé d’épices bien consistantes. Le caramel ressort toujours de l’ensemble et cela gâche le plaisir des saveurs associées au fût de sherry qui se sont presque tut. Finale sur les pastilles casse-grippe, retour sur le caramel omniprésent, puis saveurs de bbq fumé, d’épices et de sherry salé. Ce n’est pas un mauvais whisky mais certainement pas ce qu’on serait en mesure d’attendre d’un single cask de 26 ans.

Patrick 91%
Bowmore, Bowmore, Bowmore, sel, xérès et tout ce qu’on y aime. Nez: Panier de fruits mûrs, caramel salé mais aussi sel et tourbe. Relativement simple (bon, autant qu’un Bowmore de 26 ans ayant vieillit dans un fût de sherry peut l’être), mais tellement efficace. Bouche : Bowmore à son meilleur, avec le vieux sel de mer, le chêne, le xérès, la tonne fruits mûrs. Finale : Longue, boisée et salée.

Martin 87%
Ambré et foncé tel les plus grands fûts de xérès. Nez: Une grosse pomme de tire achetée à un prix de fou à Expo-Québec. La tourbe, le sel de mer et le sherry racé typiques à Bowmore sont avec plaisir au rendez-vous. Bouche: Caramel salé, pommes rouges, cannelle, tourbe, cuir et raisins. Un élégant sherry cask d’une belle douceur mais à qui il manque un peu de rondeur. Finale: Cuir et réglisse rouge. Cannelle et fruits des champs. La durée laisse un peu à désirer, l’absence de fumée à ce stade-ci aussi. Équilibre: Beaucoup d’aspects d’un peated sherry cask stellaire sont là, mais la finale tombe un peu à plat. 26 ans de Part des Anges, je veux bien croire, mais 46% pour un cask strength? Wow?

SMWS 121.80 Isle of Arran 14 ans

54.6% alc./vol.
“A curious and eccentric conundrum” – Distillé le 20 avril 2000, 292 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 87%
Savoureux, divin au nez. Moelleuse vanille recouvrant des céréales, bonbons en forme de nounours en gélatine (wine gums), poires. La bouche est comme un gros oreiller de plumes d’oie, aérienne avec beaucoup de nuances et de texture, un peu huileuse aussi. À défaut d’avoir un éventail de saveurs élargi, on a misé sur la qualité de la présentation. Après quelque temps dans le verre, de belles arômes d’oranges se dégagent, qui accompagnent divinement les poires. Odeurs de chocolat aussi… miam… Quelques grains de sel de mer en finale de bouche. La finale est épicée et un peu sèche et offre une belle dualité salée-sucrée, beaucoup de vanille et de miel. La poire est de retour et s’amourache des cosses d’oranges et d’agrume.

Patrick 92%
Wow! Définitivement pas ce que je m’attendais à trouver! Un superbe whisky très complexe. Nez: Parfum très floral, figues et gomme balloune. L’ensemble est sucré comme un dessert. Bouche : En ligne avec le parfum, mais avec aussi des notes de chocolat, de caramel et de miel. Le tout est complété par des notes savoureuses, boisées et légèrement salées. Finale : D’une belle longueur et salée.

Martin 88%
Un beau jaune pâle expliqué par son fût. Nez: Belles effluves de céréales et de petits fruits bien propres à la distillerie. Le généreux taux d’alcool apporte un soutien bien approprié. Fleurs et fèves de cacao complètent l’orchestre. Bouche: Herbe et miel, vanille et épices. Texture crémeuse et toute en douceur. Notes de chêne, de muscade et de chocolat. Même s’il est élevé, le degré d’alcool nous laisse amplement le temps de déconstruire notre gorgée. Finale: Le chocolat et le chêne de la bouche ouvrent le bal sur cette finale sèche et généreuse à la fois. Orange et miel, bois poussiéreux et épices. Équilibre: Et on se répète encore, ce n’est pas tous les fûts qui doivent quitter la distillerie! La SMWS a une fois de plus scoré!

Balvenie Single Cask Sample – Bourbon Cask

56.7% alc./vol.
Distillé en 1992, embouteillé le 11/11/2015 depuis le fût #6841, échantillon #151111089

André 93.5%
Y’a de ces moments où l’on se sent privilégié de pouvoir se délecter de si bons whiskies. Nez divin de céréales aussi douces que le blé, un pot de miel chaud sur la table extérieure par une suffocante journée d’été, la vanille fraiche avec du zeste de citron tout juste râpé, le tout qui n’arrive tout de même pas à cacher la pointe effilée de la lame d’alcool puissant nichée dans son fourreau sucré et vanillé. En bouche on est à même de constater l’effet calmant des 24 années passées en fût de bourbon, la texture est soyeuse et crémeuse, les saveurs posées et affirmées ; vanille généreuse, raisins verts, miel, coconut, bananes en purée, avec une touche plus épicée et pointue tirée de bois de chêne. Savoureux… l’alcool est tout à fait tolérable, les saveurs magnifiques. La finale est fruitée, le raisin vert, le miel et la vanille, une touche d’agrumes et de bananes, le tout saupoudré d’épices.

Balvenie Single Cask Sample – Sherry Matured

57.9% alc./vol.
Distillé en 1992, embouteillé le 11/11/2015 depuis le fût #4439, échantillon ID 151111077

André 92%
Bloc compressé de fruits secs, c’est juteux au nez, hyper fruité, le jus de gâteau aux fruits, les dattes, les raisins secs, prunes, c’est bold et intense, compact. Ça a définitivement des allures de 17 ans sherry cask version cask strength. En bouche, le sherry est excessif, ça goûte la pâte de fruits, les dattes et les raisins secs saupoudrés d’épices avec une légère sensation astringente en fond de bouche avec une vague alcoolisée qui monte progressivement à mesure que les saveurs s’estompent. La finale est fruitée et vineuse, axée en grande partie sur le sherry puissant, les raisins secs et les dattes, du bois presque résineux. Ce whisky est une exploration sur le sherry, certains diront qu’il ne fait pas dans la subtilité, mais l’amateur patient prendra plaisir à en découvrir les variantes et les fines nuances. Pour les hardcore fans de sherry.

Forty Creek Three Grain Harmony 2015

43% alc./vol.

André 83%
Toffee et caramel, fruits secs, oranges et agrumes, fond de rye un peu épicé, grains de céréales concassés et de gingembre. En bouche, le whisky est un peu trop plat et harmonieux, les épices sont douces mais les saveurs un peu fanées ; rye, toffee, oranges, miel éventé, cassonade, cannelle. Je suis déçu par la morosité générale de ce whisky. La finale est un mélange de fruits séchés et d’agrumes relevé d’épices provenant du seigle, touche de sherry et de maïs sucré, le tout adouci par les douces saveurs de miel et de toffee. Un whisky décevant considérant le génie à lequel John Hall nous a habitué dans ses créations. Coudonc c’est à croire que le terme ‘’Harmony’’ est prophète de malheur quand il est apposé sur une étiquette de whisky (remember Hibiki Harmony?)

Patrick 90%
Après ma déception de 2014 (« Evolution ») qui m’avait particulièrement inquiété (puisque le lancement de ce produit était le premier suite à la vente de la distillerie), je retrouve ici un « bon vieux Forty Creek pimpé » comme je les aime. Un excellent whisky canadien, surtout si vous êtes amateur de rye. Nez : Riche parfum épicé, où l’on détecte en premier lieu les influences du seigle et du malt, mais aussi la douceur du maïs. Bouche : Belle arrivée épicée, très légèrement adoucie par les notes de caramel et de vanille. Et aussi avec un petit zeste d’orange en prime. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de bois brûlé.

Martin 84.5%
Nez: Caramel, vanille, fruits séchés et chêne. Un peu de miel et d’acétone, on nous offre un nez typiquement canadien, mais on dirait un peu cheap pour une édition de cette trempe. Bouche: Fruits, miel et vanille. Touche de cannelle et de bois sec. Un peu de rye épicé, suivi de maïs. Finale: Chaude et plutôt agréable, quoique peu longue. Bois, maïs et vanille, caramel, miel et eau d’érable. Poignée de petits fruits secs. Équilibre: Quelques saveurs atteignent la cible, d’autres non. Jusqu’à aujourd’hui, tous les embouteillages commémoratifs de Forty Creek étaient stellaires.

Michel Couvreur Single Malt Vieilli en fût de Vin Jaune

46% alc./vol.
1600 bouteilles. Ces fûts proviennent du Domaine de Bénédicte et Stéphane Tissot et sont intensément imprégnés. Ayant connu plusieurs élevages de Vin Jaune (6 ans et 3 mois obligatoires pour l’appellation Vin Jaune), ils sont livrés non rincés, encore frais de vin – la lie et le voile étant encore présents. Élevés prndant 8 ans dans les parties très humides du chai, une légère réduction est nécessaire afin d’obtenir 46% vol. d’alcool. Bouteille de 500 ml.

André 79%
Vite comme ça, ça me rappelle un whisky en fût de Sauternes, le côté sucré onctueux du whisky est délectable, cosses de poires trempées dans la crème à la vanille, amandes non salées. Bouche sirupeuse, belle onctuosité, saveurs de salade de fruits et de vanille, quelques épices et fruits rouges, simple dans l’ensemble, notes de toffee, butterscotch, oranges, J’ai goûté un vieux vin des années 60 du Jura en SAQ et la finale me rappelle ces saveurs pas mal singulières, que j’ai de la difficulté à décrire. Philippe de la SAQ me disait que ce type de vin ne plaisait surtout pas à tout le monde. Ce whisky me laisse sur ma faim, peut-être dû au fait que je n’ai pas de référence au vin jaune et que les saveurs sont dans une palette qui m’est inconnue. Outre cela, la texture et la finale n’est pas si bien structurée et l’éventail de saveurs limité, ce qui explique mon engouement différent de celui de Patrick.

Patrick 89%
Tout simplement très bon, saura faire tripper l’amateur de whisky sucré et tous les autres qui cherchent simplement une alternative au dessert. Nez : Parfum très sucré, rappelant des pommes jaunes trop mûres. Bouche : Riche sucre très fruité, avec quelques notes de bois brûlé. Suave! Finale : Longue, sucrée et très légèrement épicée.

Martin 84.5%
Assez foncé pour un vieillissement en fût de vin jaune. Nez: Miel sucré et raisin blanc. Bois sec et herbe. Vanille et noix. Bouche: Arrivée en bouche sirupeuse et sucrée. Les épices prennent rapidement le fer de lance. Raisins blancs macérés, pommes mijotées, melon miel et sucre en poudre. Épices et chêne. Peut-être même un petit peu trop sucré. Finale: Chaude et agréable, elle rappelle quelques bons cask finishes, mais on dirait que son exubérance sucrée agaçe un peu. Équilibre: Bien plaisant, une autre expérience unique qui restera justement, unique.

Caol Ila Fèis Ìle 2015 Triple Matured

57.3% alc./vol.
Distillé en 1998, embouteillé en 2015, bouteille 479 de 1500.

André 91%
Nez typique dans le style avec sa tourbe (plus douce que j’attendais), médicinal à souhait entre le Laphroaig et le Ardbeg, le sel de mer et les habituels éléments maritimes, mais avec une bonne souplesse sucrée apportée par les fûts de vin de Moscatel. Le whisky a un petit côté huileux agréable mais aussi une touche de tourbe fumée sale et charbonneuse assez étrange. Une petite touche d’herbe verte peut-être aussi. En bouche, la fumée et les saveurs de tourbe phénoliques, le poivre noir moulu, les bonbons nounours en gélatines bien sucrés, avec un retour sur la tourbe médicinale et un côté herbe verte et éléments feuillus verdâtres. La finale de bouche est crasseuse et huileuse, salée, avec une bonne rasade d’agrumes et un léger coté pétillant et frénétique. Je lui trouve des similitudes avec certains Kilchoman mais avec une maturité au niveau textural que je retrouve rarement dans les embouteillages de la distillerie. Un bel embouteillage de la distillerie, représentatif mais aussi singulier avec la touche de Moscatel. J’adore le respect du backbone de la distillerie et l’audace du cask finish. Well done!