Compass Box – This is not a luxury whisky

53.1% alc./vol.
4992 bouteilles. Habituée à repousser les limites du monde du whisky et à casser les codes, la société indépendante Compass Box s’inspire de René Magritte et son célèbre « Ceci n’est pas un pipe » pour soulever le débat autour des idées préconçues sur le luxe dans le whisky avec son édition : « This is not a Luxury Whisky ». Recette : 79% de Glen Ord 19 ans first-fill sherry butt, 10.1% de Strathclyde 40 ans (grain whisky) tirés d’un refill American Oak Hogshead (ex-bourbon), 6.9% de Girvan 40 ans (grain whisky) refill American Oak Hogshead (ex-bourbon) et finalement, 4.0% de Caol Ila 30 ans vieilli en refill American Oaks Hogshead (ex-bourbon).

André 90%
Un beau mélange sexy et attirant ; cerises et sherry, grains de céréales moulus, épices soutenues, sur un discret édredon de fumée tourbée. Réglisse rouge et chocolat noir et les cerises de nouveau, gâteau aux fruits, vanille et ananas, fruits tropicaux. La bouche est élégante et finement fumée, beaucoup de fruits rouges roulés dans le chocolat noir et de sherry ainsi que de bonnes épices. La fumée est définitivement plus présente en finale de bouche. Abricots, raisins secs, sherry chocolat noir, ananas, figues, douce fumée, oranges. La texture est hallucinante, soyeuse et texturée, huileuse avec une sécheresse épicée et savamment tourbée en finale de bouche. Voici un whisky qui redéfinit la notion de blends. Magnifico!

Patrick 85%
Un Compass Box typique, bref complexe et bien balance. Toutefois, contrairement à son nom, s’il ne s’agit pas d’un « whisky de luxe », pourquoi en a-t-il le prix? Beau, bon, trop cher. Nez : Beau caramel fruité, avec des belles notes de chêne épicé et vanillé. Bouche : Caramel chauffé et fruité, avec une tonne d’épices, de la vanille et du chêne carbonisé. Finale : Longue et épicée, avec une petite touche de sucre brûlé.

Martin 90.5%
Beau scotch ambré d’un teint sherry vif. Nez: Céréales grillées et vanille, cannelle et cerise. Kinder Surprise et réglisse, magasin de bonbons. Fond hyper-discret de tourbe herbeuse. Bouche: Céréales, sucre d’orge, chocolat, raisins, cerise, vanille et cannelle. Vague de xérès épicé. Un gros contraste avec le nez, mais c’est tellement bon que je ne peux pas me plaindre. Finale: Cuir, fumée et épices. Plein de belles notes de sherry cask, ce dernier prenant aisément le dessus sur les autres fûts. Planche de chêne sèche. Équilibre: Qui a besoin de single malts avec des blends comme ça? Bravo Compass Box! Bullseye sur le taux d’alcool en plus!

New Holland Beer Barrel Bourbon

40% alc./vol.
Whisky âgé entre 3-5 ans provenant des chais de la distillerie MGP, affine en fût de leur bière Dragon’s Milk Stout pour une période de 3 mois.

André 81%
Raisins secs à plein nez, ça étonne beaucoup pour un bourbon, belle vanille onctueuse au nez, caramel & toffee. Somme toute, le nez est agréable mais très straight forward. Malgré toutes les saveurs de raisins secs, le nez évoque l’épine dorsale du typique bourbon américain, avec ses saveurs de fruits rouges, de réglisse, de pelures de pommes rouges, d’épices et de maïs sucré. La finale est sèche et légèrement astringente, épicée et fruitée. Bel essai, je souligne la volonté de présenter quelque chose qui sort de l’ordinaire mais le résultat final est discutable sans être désagréable.

Martin 83%
Nez: Sucre et vanille en commençant, pour virer ensuite dans le Kool-Aid à la cerise, le caramel épais et les raisins secs. Très peu de bois. Bouche: Pommes mijotées, caramel et cassonade. Le bois et le poivre font surface ici. Réglisse et fruits. Finale: La pomme cireuse et le caramel se sauvent avec le chêne et le poivre rose. La petite amertume de la bière noire se dessine tranquillement. Équilibre: Pas mauvais du tout, une expérience quand même audacieuse, bien que je trouve que ce traitement sied mieux au whiskey irlandais qu’au bourbon…

Teeling 21 ans – Batch #5

46% alc./vol.
Embouteillé le 22/07/2015, bouteille #1138

André 92.5%
Teeling est définitivement ma distillerie Irlandaise préférée. Même si le whisky présenté jusqu’à maintenant ne provient pas encore du nouveau site, il faut du savoir-faire pour livrer quelque chose d’une extrême qualité avec un twist inusuel qui nous réveille de l’univers ennuyeux des whiskies Irlandais traditionnels. Au nez ; bananes, poires, ananas, raisins blanc, liquoreux, melon d’eau, melon au miel. Une pléiade de saveurs de fruits exotiques hallucinante. Les bonbons en gelée à saveurs de fruits. En bouche, une vraie soie, très belle texture qui rappelle certains vins blanc fruités et onctueux, les bananes nappées de miel et une discrète touche poivrée. La finale est toute de finesse, livrant les éléments présentés au nez et en bouche.

SMWS 29.154 Laphroaig 23 ans

49.8% alc./vol.
« Camping with M*A*S*H » – Distillé le 12 octobre 1990, 253 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 93%
Approche de bouche légèrement minérale, puis odeurs de menthol et de tourbe phénolique et d’agrumes maritimes. Définitivement salé et maritime. Un hôpital sur le bord de la mer Atlantique par une journée de tempête ou les vagues se fracassent sur le quai. Melon au miel et poires poêlées. En bouche, le melon d’eau et les agrumes. Étonnant d’avoir autant de fruits tirés du bourbon cask. Saveurs de tourbe, de phénol et de saveurs médicinales. Superbe texture, huileuse et soyeuse. Finale de fumée de feu de foyer avec du bois mouillé, pansements et tourbe grasse. Encore une fois, beaucoup de saveurs de fruits tropicaux et d’agrumes. Magnifique, singulier et bien présenté.

Patrick 93%
Un cask strength de moins 50%… Ok, on parle pas d’un p’tit jeune ici : Distillé en 1990, l’année de la chanson de Jean Leloup, l’année où j’étais probablement le plus mêlé de mon adolescence mais où, au moins, j’ai commencé à apprendre l’anglais sur le sens du monde (no thanks to our separatist-driven school system). Mais bon, je m’égare, c’est un excellent whisky que vous pourriez boire pendant 23 ans sans vous lasser. Nez : Sucre d’orge, cuir, algues le tout sur le bord d’un feu de camp. Bouche : Beau sel de mer savoureux, fumée d’un feu de camp de tourbe sur un quai où sont amarrés des bateaux de pécheurs et toujours le sucre d’orge. Ah oui, et un peu de fruits qui sortent Dieu sait d’où. Finale : Sel, fumée de tourbe et touche de menthol.

Martin 94%
Encore un autre pâlotte peated bourbon cask. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences! Nez: Caramel salé et fumée de tourbe gorgé de phénols. Sel de mer, pierre lavée, zeste de citron et d’orange. Une marche le long d’une plage par temps précaire. Bouche: Vanillé et mielleux au départ, malgré que sel, tourbe et citron nous rattrapent assez vite, de même que les épices du cask strength. Finale: Le chêne et la vanille prennent un peu plus de place en finale, quoiqu’ils n’ont pas peur de partager la scène avec la tourbe iodée et les agrumes saupoudrés de sel. Équilibre: Un remarquable Laphroaig, naviguant avec succès l’équilibre fin entre son âge respectable et son degré d’alcool impétueux. Un must.

SMWS 29.165 Laphroaig 20 ans

57.4% alc./vol.
“Cigar-smoking, parfumed nurse” – Distillé le 4 avril 1995, 214 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 94%
Délicatesse tourbée. Poires, agrumes, tourbe mélangée d’herbe verte, odeurs médicinales, un brin de citron. La bouche offre un amalgame de saveurs incomparable ; les fruits tropicaux, les agrumes et le citron, une pincée de sel de mer, la tourbe herbeuse un peu grasse et une sensation finale en bouche de cendre de feu de foyer mal éteint. Texture huileuse, maritime, soyeuse à souhait mais avec un p’tit kick de sel de mer et de poivre concassé. La finale est hyper douce, les agrumes de bonne force, la tourbe plus discrète, presque étouffée. J’adore le mélange d’agrumes, de poires et d’ananas dansant avec la tourbe et les cendres de la finale. Un mélange de saveurs incomparable comme seul Laphraoig peut jumeler ensemble sans détonner. Un whisky unique.

Patrick 91%
Laphroaig comme on l’aime. Non mais, est-ce possible de se tanner de cette distillerie? Dans la catégorie « Metallica avec l’orchestre symphonique ». Nez: Cuir fumé, vanille et bonbons au citron. Touche florale et un peu de malt. Bouche : Beau sel délicat, fumée de tourbe, orge, fruits exotiques, poivre et touche donnant l’impression de licher une pierre de rivière. Finale : Longue, marquée par le chêne, l’orge et surtout le sel, évidemment.

Martin 93%
Le chardonnay des fûts de bourbon. Nez: Tourbe fruitée, agrumes et vanille, citron, herbe et terre humide. Pansements et cendre. Saisissant. Bouche: Tourbe, sel et citron. Chêne et épices chaudes. Des agrumes continuent le party avec vanille, fumée et retour du sel. Finale: Curieusement douce pour un peated à ce degré d’alcool. La tourbe se fait un peu moins voir pour laisser place au sel et au citron. Équilibre: Un dram tout en beauté, un Laphroaig qu’on pourrait même qualifier d’épique. Je vais ramener Patrick à l’ordre et mettre cet embouteillage dans la catégorie « Rhapsody », parce que, pour bien des raisons que nous n’énumèrerons pas ici, S&M est malheureusement un exemple maladroit de métal symphonique.

SMWS 29.167 Laphroaig 20 ans

58.6% alc./vol.
“Wowf!” – Distillé le 4 avril 1995, 214 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 92%
Étonnant la ressemblance avec le 129.65, mais cette édition, plus forte en alcool est encore plus douce que son jumeau diabolique. Encore une fois ; ananas, fruits tropicaux, agrumes et poires, tourbe vraiment douce et cendreuse, suie de foyer. On dirait par contre que les odeurs et saveurs de vanille et de miel tirées du fût de bourbon sont encore plus intense. L’étiquette parle de meringue, je seconde. Les personnes qui n’ont pas goûté de scotch tourbé de plus de 20 ans auront un choc. Associer délicatesse et tourbe est difficile à croire mais c’est le cas ici. La bouche est nuancée, feutrée, sans se départir de sa tourbe médicinale typique. Les fruits arrondissent aussi passablement les saveurs masculine de tourbe sale et crasseuse, de feu de tourbe grasse et huileuse; les agrumes et le citronné un peu acide, l’ananas, la vanille, la banane. La finale est forte et soutenue mais aussi très contrôlée, la tourbe et les fruits s’unissant avec passion sans une valse fruitée d’agrumes mélangée de vanille et de miel au citron.

Patrick 90%
Laaaaaaaaphroaig! Un bon dram complexe et intense, où la fumée de tourbe qu’on aime tant est mise en vedette par un bouquet complexe, savoureux et si bien balancé. Nez : Fumée de charbon, fleurs, sel, cuir, banane, fruits sucrés et noix de coco. Complexe et surprenant. Bouche : Belle vague de sel, de fumée de tourbe et de charbon. Quelques fleurs, toujours les bananes et une touche subtile de fruits. Le tout est complété par du café dans lequel on aurait versé quelques gouttes de miel.

Martin 91%
Ambre trouble tirant sur le tournesol. Nez: Une légère tourbe timide cède aisément la place à miel, fruits tropicaux et noix de coco. Sel léger et cuir nous rappellent que nous sommes bien au bord de la mer. Bouche: Miel, herbe, charbon, chêne et épices. On détecte une touche de noix avant que le feu roulant de ses plus de 58% d’alcool ne nous enveloppe. Finale: Chêne, noix, cendres, épices et fromage vieilli. Grains de café aromatisés à la vanille française. Équilibre: C’est excessivement rare que la SMWS et Laphroaig ne fasse pas bon ménage. On peut aisément compter cette expression parmi les bons coups.

SMWS 29.159 Laphroaig 17 ans

51.7% alc./vol.
“Anyone for cricket?“ – Distillé le 3 octobre 1997, 280 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 88.5%
Typiquement Laphroaig; bandages d’hôpital, tourbe phénolique, saveurs tirées du fût de bourbon (vanille, coconut, poires), sel marin, médicinal à souhaits, huileux. En bouche, le whisky est franc et tranché, en tout cas, on se serait attendu à plus de tendresse de la part d’un fût de 17 ans d’âge. La texture est moelleuse et huileuse par contre mais le whisky a beaucoup d’influences du fût de bourbon, genre bois vert encore mouillé. Encore une fois, saveurs médicinales, la tourbe phénolique et les bonbons Fisherman’s Friend, forte présence des céréales qui s’accompagne d’une toile de fond d’oranges et de poires. La finale est salée avec passion, phénolique et bien tourbée, médicinale, camphrée. Un peu sec et astringent par contre.

Patrick 87%
Un peu léger pour un Laphroaig, mais tout de même délicieux comme on connaît les scotchs de cette distillerie. Nez: Gazon brûlé et salé, jus de pomme, algues et chips au vinaigre. Bouche : Très savoureux, cuir salé, algues, quelques épices. Le tout est complété par une subtile touche de chocolat noir à la menthe. Finale : D’une belle longueur (comme pas mal tous les SMWS!) et savoureuse. Marquée par le cuir salé.

Martin 89%
Jaune franc légèrement trouble. Nez: Respire Islay avec fumée, tourbe, diachylon, vanille, pommes vertes, pierre lavée et fleur de sel. Bouche: Sucré et fruité à l’arrivée. vanille, tourbe, sel, fruits rouges, noix et chêne. Finale: Chêne épicé et vanillé. Une belle longueur. Une tourbe sèche reste jusqu’à perte de vue. Équilibre: Avec un taux d’alcool un peu plus raisonnable, cette version laisse un peu plus librement s’exprimer le fût et le caractère typique de Laphroaig.

SMWS 10.83 Bunnahabhain 9 ans

58.8% alc./vol.
“Incredibly awesome!” – Distillé le 20 décembre 2005, 192 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 85%
Bizarre…. Végétal et très salé, encore une fois maritime mais pas trop. Sucré aussi, du genre miel et vanille avec une légère touche de fumée de tourbe à l’eucalyptus. La bouche est portée sur les céréales et les saveurs citronnées et d’agrumes. En finale de bouche, encore les agrumes et le citron, bonne dose d’épices et de sel de mer. Sans être un whisky mal présenté, ce Bunna est encore trop influencé par sa jeunesse et par le fût de chêne, en plus d’avoir un éventail de saveurs relativement limité. Le whisky ne semble manquer de finition et d’apparat. Quelques années supplémentaires de vieillissement lui auraient donné une rondeur et une subtilité qu’il lui manque ici.

Patrick 86%
Le Bunnahabhain de loin le plus salé que j’aie jamais vu. Si vous aimez votre scotch salé, ne cherchez plus! Nez: Beau sel de mer délicat, voire même sucré ou mielleux, le tout complété par une touche de fumée. Bouche : Eau de mer finalement très salée, caramel salé et fruits de mer salés. Bref, sel, sel, sel. Finale : Belle finale salée, très longue et surtout très salée. Ai-je dit salée?

Martin 85.5%
D’une pâleur extrême, presque de l’eau! Nez: Mais c’est ici que s’arrête cette comparaison… Bloc de sel, algues et pierre lavée. Tourbe et miel. À l’aveugle j’aurais presque risqué un blend contenant du Kilchoman. Bouche: Extrêmement salé, fruits, vanille, butterscotch, épices et bois. Une constante tourbe maritime habite l’ensemble de la maison. Son taux d’alcool d’une solidité incroyable ne laissera personne indifférent. Finale: Encore sous le signe de la tourbe. Un peu de vanille, d’épices et de chocolat blanc perdurent sur une planche de chêne. Équilibre: Un dram très intéressant, mais peut-être un peu trop jeune et fougueux. Son agressivité serait probablement calmée par un peu plus de maturité.

SMWS 27.109 Springbank 16 ans

58.3% alc./vol.
“Guns on the grouse moor” – Distillé le 31 mai 1998, 738 bouteilles, ex-gorda de xérès.

André 72%
Sherry puissant au nez, confiture de fruits, noix nappées de miel. En bouche, bien fruité, bonbons en gélatine, confiture de fruits, viande fumée et beaucoup de sel de mer. Quel mélange bizarre. Arrière-goût très épicé et salé, viande séchée avec un retour de chlore… c’est infecte… Chaque gorgée rehausse ces saveurs de sulfure et de chlore… Définitivement, un embouteillage à oublier… 16 ans dans un fût pour en arriver là… La démonstration qu’un mauvais fût peut gâcher le meilleur distillat. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier et ça a été rejoindre les milliards de litre de merde déversés par Coderre dans le St-Laurent.

Patrick 82%
Définitivement pas mauvais, mais loin d’être trippant. Nez: Un mélange rock and roll de xérès et de tourbe, le tout sur un lit de fleurs, pendant qu’on mange des jujubes aux framboises et une bouchée de fudge. Bouche : Sel et xérès brûlant, fumée de tourbe, jambon salé (wtf ?), pelure d’oranges et fudge. Finale : D’une belle longueur, mais présentant un mélange de saveurs un peu étrange.

Martin 79%
Ambré-rosé plutôt neutre. Nez: Céréale affirmée, miel et confitures, le tout entouré d’un genre de nuage de pourriture, comme si on avait oublié de fermer le couvercle de la poubelle. Un peu de jerky salé et de fumée de tourbe se développent par la suite. Bouche: Arrivée en bouche un peu acide, texture moyenne, oranges, vanille, xérès, fruits rouges et chêne. Un mélange somme toute agréable qui en fait presque oublier le nez douteux. Finale: Les saveurs mentionnées précédemment sont toujours au rendez-vous, mais une sorte d’aura de vidanges teinte le tout. Équilibre: Sans être totalement vil, c’est un exemple de mélange qui, sans pour autant être complètement déséquilibré, demeure plus ou moins bon.

SMWS 29.158 Laphroaig 14 ans

61.7% alc./vol.
« The Smoking Gun » – Distillé le 14 avril 2000, 584 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 94%
Singulier mélange de tourbe phénolique et de fruits secs ainsi que de sherry. Le nez est goulu, le sherry est poussé presque à l’extrême, ce qui lui donne des odeurs de viandes vieillies et séchées, de vieux meuble en bois. Beaucoup de fruits séchés mélangés de sel de mer et de phénol, feu de plage mal éteint mourant sur la plage. En bouche, c’est juste ‘’wow!’’… Superbe texture qui attire l’attention au départ, puis montée progressive des saveurs de fruits secs et de sherry, se mélangeant aux saveurs de feu de tourbe, de sel marin, de poivre et d’antiseptique. Vernis à meuble de bois peut-être. En s’évaporant en bouche, les poires et le melon, les agrumes et le vin fortifié. La présence du sherry arrondit passablement le whisky et calme les effets du taux d’alcool relativement élevé. En s’aérant, le whisky dégagera aussi de belles vagues de caramel brûlé. L’alliage sherry-tourbe phénolique est parfois hasardeux, mais quand la présentation est irréprochable, le résultat n’en est que mémorable. Enjoy !

Patrick 95%
Aussi bon qu’un whisky puisse être, j’adore! Toutes les saveurs dont on peut rêver dans une balance parfaite. Nez: Aaaaaaalleluia!! Wow! Un avalanche de fruits, de sel de mer, de tourbe, de prosciutto, de feu de camp… OMG, quel parfum savoureux! Bouche : Comme prendre une gorgée de vin avec une tonne de cendre dans le verre, sur le bord de la mer. Le tout alors qu’on se prépare un petit pic nic de prosciutto et melon miel. Finale : Tourbe, sel et fumée qui s’étire aussi longtemps qu’on aime ça.

Martin 92%
Bronze cuivré, écho du xérès. Nez: Noix et fruits séchés. Sel marin et tourbe. Xérès et poudre à canon. Jerky salé et cendres de cèdre. Wowee! Bouche: Superbe rondeur, texture chaleureuse. Fruits et tourbe, fumée et chêne. Sel et pansements, antiseptique et caramel. Une vraie de vraie bombe de sherry tourbé. Finale: D’une longueur appropriée, elle transporte tous les bons éléments pour nous laisser en douceur sur des impressions de feu de camp qui meurt doucement sur la plage. Équilibre: Un solide, solide peated sherry cask. Je ne dis pas ça souvent, mais un taux d’alcool légèrement inférieur l’aurait peut-être rendu un peu plus facile d’approche.