Sheep Dip

40% alc./vol.

André 86%
Avec son nom qui soulève des tollés de rires et de jeux de mots douteux ce blended intriguant a tout pour surprendre. Au nez pléiade de saveurs maritimes et légèrement fumées, de miel et de caramel brûlé, orange-tangerine-agrume. Belle texture en bouche, avec les odeurs du nez se développant maintenant en bouche, saveurs auxquelles s’additionnent un filin de fruits rouges genre sherry. La finale est salée et poivrée, fruitée également. Beau et bon blended whisky à prix abordable de surcroit. Un bon compétiteur au Té Bheag, Islay Mist ou McClelland.

Patrick 89%
Un superbe blend plus intense que bien des single malts. J’en ferais bien mon dram quotidien! Nez : Fumée de tourbe, cendres, chêne brûlé, épices réchauffées et vanille. Bouche : Tourbe, cendres, et surtout du bois brûlé. Le tout accompagné d’un grand verre d’eau salée! Un peu comme si on mangeait des copeaux de bois brûlés et qu’on se gargarisait avec de l’eau salée, le tout sur le bord d’un feu de tourbe. Finale : D’une belle longueur, poivrée, cendrée et donne le goût de s’en servir un autre verre.

Famous Grouse 16 ans – 2013 Vic Lee Commemorative Edition

40% alc./vol.

André 84%
Vanille saupoudrée de cannelle, poires nappées de caramel, belles saveurs fruitées, fruits rouges divers, raisins secs. Bel équilibre des arômes, rehaussées d’épices. La bouche est souple et texturée, beaucoup de poires et de fruits rouges, caramel, vanille, cannelle, beaucoup d’épices avec une sensation poudreuse un peu sèche en fond de bouche, nous confirmant l’utilisation de fûts de sherry. Fruits secs. Finale soutenue et épicée, avec aussi passablement de sherry et de fruits rouges

Patrick 83%
Un bon blend complexe, mais malheureusement trop dilué pour qu’on puisse vraiment l’apprécier. A 50%, il aurait été stellaire, mais à 40%, j’ai l’impression que Vic Lee, bin on l’aime, mais pas tant que ça non plus. Nez : Appétissant et complexe parfum. Touche de fruits des champs, chêne, vanille et caramel. Bouche : Chêne brûlé, épices, fruits plus subtils qu’au nez, caramel… Un petit quelque chose me rappelant un bon whisky canadien, genre Forty Creek. Finale : D’une belle longueur et huileuse.

Martin 84.5%
Nez: D’un abord assez timide et discret, nous emmène vers des notes de sucre en poudre, de vanille, de caramel et de mûres. Un peu trop gêné je crois. Bouche: Superbe texture, caramel et raisins, fruits rouges avec une touche de cannelle et de chêne. Finale: Belles épices sur la planche de chêne, mais un petit côté métallique et fort en alcool épicé vient nous faire chier un tantinet. Équilibre: Un beau blend dans lequel le soin et la passion qu’on y a mis est évident, mais encore une fois trop dilué. C’est quand même une édition commémorative, n’aurait-elle pas mérité ne serait-ce que 50% d’alcool?

Glen Scanlan

40% alc./vol.

André 67%
Deuxième bouteille trouvée à Cuba… on prend ce qu’il y a de disponible… Whisky de grain fortement dilué avec de l’eau, nez anonyme et sans aucun attrait. Beaucoup de vanille, de sucre à glacer et quelques notes de chêne mouillé, pincée d’épices mais ensemble avec un minimum de balance même si le nez est définitivement tellement commun et boring. Encore cette odeur de banane (sentie également dans le River Queen Blended). La bouche est souple mais pas dans la texture elle-même mais plus dans la forte dilution et les saveurs tellement arrondies par le sucre. Notes de céréales, de miel, de vanille sur un petit édredon de sherry fruité. Sérieux, ce n’est pas désagréable à boire sans être un whisky qui vous fera des « wow ». La finale est plus soutenue sur le sherry et quelques épices éventées. Sans parler d’équilibre et de complexité, ce whisky est tout de même agréable si on considère le contexte et l’endroit d’où il provient. Mais au final, avoir à choisir, l’option rhum serait plus appropriée!

Patrick 69%
Un parfum plutôt poche, un goût mal balancé, et une finale insignifiante. Un excellente raison de pratiquer l’abstinence. Nez : Whisky de grain aussi jeune que la loi le permet. Céréales qui baignent dans l’eau, vanille, métal et bois délavé. Bouche : Chêne épicée, touche de vanille, un peu d’orge (mais pas trop, ça coûte cher!) et du sucre. Du côté de la balance de l’ensemble, on repassera! Finale : courte et plutôt mauvaise.

Cedar Ridge Single Malt Whiskey Batch #3

40% alc./vol.

Patrick 79%
Trop jeune, ce whiskey a définitivement besoin de quelques années de maturation supplémentaires. Littéralement 3 fois trop cher pour la qualité offerte. Nez : Parfum frais, végétal et légèrement fruité avec de subtiles notes de réglisse rouge. Bouche : Des fruits, du bois, de la sève et un petite touche métallique typique des whiskeys trop jeunes. Le tout est complété par une bonne dose d’épices. Finale : D’une belle longueur, épicée et métallique.

Longmorn – The Distiller’s Choice

40% alc./vol.
Vieillissement en trois types de fûts : barriques traditionnelles, chêne américain et fûts de sherry Oloroso. Fondée en 1894 par John Duff, Longmorn est un whisky écossais du Speyside à la profondeur et à l’intensité unique. La distillerie est notamment connue pour ses larges alambics lisses, qui permettent un niveau de remplissage inférieur, augmentant ainsi le contact avec le cuivre lors de la distillation. Ce procédé est connu par les distillateurs comme le « kiss of the copper » (littéralement le « baiser du cuivre »), récolte ainsi les bienfaits de l’eau de source locale.

André 79.5%
Tsé quand quelqu’un prend une fucking débarque en vélo… Bien, c’est l’impression que cela donne en comparant cette édition d’avec les anciennes parutions de 15 ans et 16 ans d’âge. Au nez ; Pomme poire, sucre, raisins verts, caramel & toffee, herbe verte. Nez entre l’ancien Longmorn et certaines éditions Glenlivet. En bouche, la pomme verte, sensation presque poudreuse, texture pauvre et diluée, confiture d’oranges, les céréales maltées, la pomme poire, puis mélange bizarre de poivre et d’épices naviguant dans des eaux de caramel Écossais et de toffee. Finale poivrée et de gingembre, un peu sèche et astringente, à la limite presque résineux de bois de chêne. À lire cette évaluation vous vous direz « ça a l’air bon! » mais ne vous méprenez pas, la peinture de la meilleure qualité ne donnera pas une finition de belle qualité si le mur sur lequel elle sera apposée n’a pas été plastré correctement. C’est le problème ici, de superbes saveurs mais une toile de fond sans structure et une texture diluée. Difficile de faire passer ça aux amateurs de la distillerie.

Patrick 80%
Un bon whisky d’entrée de gamme. Quelqu’un devrait mentionner aux gens de Longmorn qu’un whisky de cette qualité devrait toutefois être vendu au moins 50% moins cher. Nez : Un peu de chêne et de caramel, ainsi qu’une touche de fruits mûrs. Manque de relief. Bouche : Xérès chaleureux, caramel, bois brûlé… L’ensemble est sucré et épicé. Finale : Courte mais pas mauvaise.

Westland Peated American Single Malt Whiskey

46% alc./vol.

André 90%
Si vous êtes un amateur de scotch single malt tourbé, ce whisky ne sera peut-être pas aussi punché que vous ne l’auriez espéré mais ne vous arrêtez pas à la première impression que vous livrera le nez avant de fixer votre idée. Au nez, fumée quand même discrète, feu de plage presque éteint, cannelle, céréales fumées. La texture en bouche est hallucinante, grasse et collante, belle tourbe pas trop accentuée, fruits secs, chocolat noir, pincée de poivre et quelques saveurs médicinales. Beaucoup de toffee et de caramel aussi. Texture juste wow… La finale est longue mais douce, la fumée s’évapore doucement, mais des épices plus prononcées de clou de girofle et de poivre.

Patrick 90%
Intense, original et savoureux. Exactement les saveurs que j’imaginais pour un single malt tourbé américain. On ne peut qu’aimer au moins un peu. Pour certains, ca sera toutefois à la folie ou à la folie! Nez : Wow! A mi-chemin entre la fumée de tourbe traditionnelle écossaise et les feux de camp de mon enfance. Le tout accompagné de suie et d’épices subtiles. Bouche : Succulente tourbe fumée, épicée et poivrée à souhait! Le tout avec de subtiles notes de cerises, café et chocolat noirs. Finale : Longue et marquée par le bois brûlé et le poivre.

Westland Sherry Wood American Single Malt Whiskey

46% alc./vol.

André 86.5%
Nez qui a de quoi déstabiliser n’importe lequel des dégustateurs, unique, singulier, très challengeant. Écorce de cerisiers fumés, réglisse rouge, caramel & toffee, chocolat noir, fruits séchés et cerises. Bouche ; équilibrée mais franche, beaucoup d’épices et de sherry, gingembre, oranges confites, pommes dans la tire de Beauce Carnaval, raisins secs. Finale ; longue, fruitée et épicée, texture onctueuse avec quelques notes de tannins tirés du sherry.

Patrick 84%
Un autre bon whiskey de Westland qui sera probablement excellent après quelques années supplémentaires de vieillissement. Nez : Sucre de petits bonbons rouges, avec du caramel, du chocolat et des cerises. Bref, très « dessert ». Bouche : Moins portée sur le sucre que le nez le laissait présager, mais tout de même intense sur la cerise. C’est toutefois les épices et le bois qui dominent. Finale : D’une belle longueur, très astringente, fruitée et épicée.

Clan Denny Invergordon 45 ans 1966

47.1% alc./vol.
Fût #HH7254

André 91%
Croustade aux pommes, grains de céréales un peu secs, miel et caramel chaud, vanille crémeuse avec une touche épicée un peu pointue. Si la patience ne vous dérange pas trop et que vous résistez à l’envie de prendre votre verre sans attendre, vous serez grandement récompensé. La bouche et le nez deviennent hyper crémeux, avec une progression de poires caramélisées, de coconut et de bananes flambées. J’avais fait mon idée un peu trop vite sur ce whisky la première fois où je l’avais dégusté… Ce qui est curieux, c’est que si on s’y attarde un peu, on peut continuer à discerner le fait que c’est un grain whisky, car les céréales séchées reviennent toujours en avant-plan. Après une bonne demi-heure dans le verre, des savoureuses notes de fruits séchés apparaissent avec discrétion mais affirmation. Une certaine sécheresse au goût de chêne aussi est latente sans cacher les autres saveurs plus discrètes. La finale est savoureuse avec ses accents de chocolat au lait et la vanille. Un beau dram, dans le style, il faut tout de même savoir à quoi s’attendre car c’est très différent des single malts. Tout comme la plupart des single grain, ce whisky demeure un travail de nuances plutôt que de contrastes, alors cela demandera peut-être un peu plus d’attention que normalement.

Patrick 93%
Un whisky riche et savoureux. Un whisky d’un grand âge, et ça paraît! Superbe, renversant même. Nez : Croustade aux pommes, vanille, caramel, poires mûres et bananes flambées. Appétissant. Bouche : Oh wow! Me fait presque penser à un très très vieux rhum, servi avec la croustade aux pommes susmentionnée, du bois bien épicé et de la vanille. La texture est superbe, et on jurerait que le taux d’alcool est plus fort qu’indiqué. Finale : D’une superbe longueur, avec une bonne dose de vanille.

Four Roses Single Barrel 81-1D

50% alc./vol.

André 89.5%
Le pari des single cask est toujours risqué. Si vous y allez avec une distillerie que vous appréciez et connaissez, vous ne courrez pas grand-chose mais cela demeure tour de même une expérience à risque. Si vous avez la chance de voyager un tant soit peu (juste à côté en Ontario par exemple, just sayin’), vous pourrez mettre la main sur les excellents single barrel de Four Roses. Cela vous changera du soporifique embouteillage à 40% qui était encore disponible en SAQ voilà pas très longtemps. Cette distillerie livre la marchandise pour le prix demandé tout en pouvant se vanter d’avoir pu garder un peu de singularité dans le tsunami de bourbons sur le marché. Au nez, le whisky est soyeux, très fruité, le maïs de la fin d’été, la pomme rouge au caramel de Beauce Carnaval, le sirop d’érable, la cannelle riche. Toutes ces généreuses saveurs aideront à nicher le taux d’alcool de façon élégante et discrète. La bouche confirme le nez, le taux d’alcool titillera la langue qui nagera dans les saveurs sucrées et fruitées, le caramel soyeux, les cerises marasquin, les raisins secs, la pomme rouge, une trace d’épices aussi. L’alcool est finement perceptible mais la douceur générale des arômes arrondit passablement le whisky. Avec le temps, de pleines notes d’oranges émergent au-dessus de la mêlée. La finale s’entremêle avec les saveurs de la bouche et le whisky s’estompe lentement. Les saveurs de fruits, de rye et d’épices s’étiolent comme des flocons fondant sur la langue. Un whisky savoureux, à la complexité bien cachée. C’est ce qui en fait un Grand Whisky.

Patrick 88%
Un très bon bourbon, surtout si vous êtes amateurs de rye! Le dram parfait à offrir à quelqu’un qu’on aime bien. Genre, pour le Père Noël, oubliez le lait et les biscuits : Un bon verre de Four Roses Single Barrel et du saucisson feront vraiment son bonheur! Nez : Fruité (fruits rouges et pommes rouges bien sucrées) avec une belle cassonade épicée. Alléchant. Bouche : Toujours les fruits rouges, la pomme rouge sucrée et la cassonade épicée, mais avec aussi des raisins secs « Sun Maid » (ceux dans la petite boite rouge avec la madame un peu trop contente pour que ça ne soit pas louche) et une bonne dose d’épices qui démontrent une bonne proportion de seigle dans la recette. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les épices du seigle et un sucre discret.

Martin 90.5%
Nez: Distingué, maïs, vanille, colle à timbre-poste, compote de fruits rouges, tire et pommes. Un peu de cannelle et de sirop d’érable. Bouche: Tire-éponge, caramel, vanille et épices. Maïs et bois, rye et érable. Le taux d’alcool est peut-être élevé, mais il bonifie les saveurs. Finale: Longue et relevée, sur des saveurs boisées et épicées. Équilibre: Extrêmement solide comme bourbon, l’éternel hic étant la honte qu’on devrait éprouver en tant que peuple à cause de son indisponibilité en SAQ.

Jack Daniel’s 150th Anniversary – 43%

43% alc./vol.

André 85.5%
Fan de Jack, cette bouteille est pour vous, pour les autres, je vous recommande le single barrel à 20$ de plus, quoique… Belle signature de Jack Daniels avec l’avalanche de fruits rouges, de réglisse, un nez soyeux et duveteux, drapé de vagues de caramel sucré très agréable. La bouche est parcellée de notes de chocolat et d’oranges, que nuance de savoureuses notes de cannelle et de réglisse rouge, puis de caramel sucré. Vraiment savoureux et très approchable. On comprend rapidement pourquoi ce whisky est si apprécié de par les amateurs. Une fois les saveurs s’estompant en bouche, les épices s’élancent avec plus de force. On ressent aussi avec plus d’évidence le 3% d’alcool supplémentaires. La finale quant à elle est hyper douce, avec quelques nuées d’épices et des saveurs tirées du fût de chêne. Pour 3$ de plus, vous avec 3% plus de degré alcoolique, pour 20$ de plus environ 4-5%. Dans tous les cas, l’épine dorsale de Jack Daniels est présente, dans tous les cas vous ferez un achat agréable. Pour les novices, l’édition de base est un choix logique, cette édition à 43% offrira aussi une belle variante pour les fans. Mais personnellement, je crois que les trippeux de whisky mériteront d’allonger un 20$ supplémentaire et de se payer le pot-luck des single barrel à 50%, juste ‘’parce que vous le méritez bien’’(sic).

Patrick 87%
Un beau cadeau à un prix raisonnable pour les fans de Jack. A ce prix-là, je vais aller m’en chercher une autre bouteille! Alerte aux collectionneurs! Plus intense et plus « bourbon » que le Jack « ordinaire ». Nez : Beau parfum fruité avec de la réglisse rouge, du caramel, du chocolat et des oranges. Notes de bois brûlé. Appétissant. Bouche : Bois brûlé, épices, touches de fruits (dont la cerise), fumée, toasts brûlées et réglisse noire. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et les cerises.

Martin 86.5%
Nez: Pas de doute, c’est du Jack, mais avec un beau côté un peu plus panaché.Caramel, bois, charbon et fruits. Bouche: Réglisse rouge en puissance, vanille et chêne, caramel et épices. Cannelle. Doux et savoureux. Finale: Longue et sucrée, soyeuse et racée. Notes langoureuses de vanille, de bois et de fruits des champs. Équilibre: Impressionnant! Ça reste un Jack Daniel’s au niveau du caractère, mais ici on a mis de côté l’agressivité pour faire place au raffinement.