Single Cask Nation Bruichladdich 9 ans

56.7% alc./vol.
Distilled June 2006, bottled December 2015 from cask #528, First Fill Bourbon Hogshead. Limited edition of 153 bottles

André 80.5%
Approche maritime, maltée et céréalée, assaisonnée de fruits goulus et moelleux; poires, bananes, agrumes, jus de salade de fruits, bananes vertes et kiwis, un brin de sel de mer. La présentation est agréable et on envie d’y tremper les lèvres. Bouche très douce et crémeuse, pulpeuse et fruitée; la salade de fruits, les raisins secs, les poires, la vanille, le miel chaud et les fleurs blanches ainsi qu’une fine touche tourbée bien discrète en toile de fond. La finale est tannique et bien influencée par le fût et le bois légèrement vert. L’expérience générale est inégale entre le nez et la finale. Les ingrédients sont bien mais la sauce ne pogne pas. Dommage, le nez nous annonçait un beau voyage.

Glenglassaugh 5 ans The Octave Cask « Darlings Dram »

56.2% alc./vol.
Cask #SC55, Distiled 01/07/2010, bottled 09/09/2015

André 78%
Nez très fruité; raisins mauves, poivre avec finale d’épices et morsure d’alcool. Avec le temps le nez laisse supposer que le fût était tourné, de légères notes sulfureuses apparaissent, la bouche est très épicée, poivrée avec une discrète touche de sel. On devine la proximité avec la mer est l’influence prononcée du fût. Ce whisky livre une prestation dénaturée avec quelques répliques de mauvais goût aussi acerbes que les notes de sulphur tirées du fût. Pour l’exclusivité on est servi mais pour l’expérience générale, on repassera…

Writer’s Tears Cask Strength 2017

53% alc./vol.
5280 bouteilles

Patrick 89%
Une agréable surprise que ce whiskey, savoureux, intense et doux à la fois. Un must pour les amateurs d’Irish whiskey, je vais l’ajouter à ma wish list de Noël! Nez : Mûres, fruits tropicaux, et orge de style pot still. Bouche: Wow, de belles épices du bois, du caramel, vanille et fruits exotiques. Et tellement savoureux. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du bois et la vanille.

Writer’s Tears Red Head

46% alc./vol.

Patrick 80%
Un whiskey ok, mais sans plus. L’équipe du marketing a fait plus d’efforts que l’équipe de production! Nez : Effluves typiques d’un pot still, avec aussi des agrumes, des fruits frais, du xérès et de la vanille. Bouche : Oh boy, le new make n’est pas loin! Vanille, fruits frais et céréales. Finale: D’une longueur bien moyenne, marquée par les épices du bois et les fruits frais.

Glenmorangie Spios

46% alc./vol.
Spios, qui signifie « épices » en Gaëlique, est le premier Single Malt entièrement vieilli en fûts de Rye Whiskey, un whisky américain élaboré à partir de seigle et qui présente des notes épicées très caractéristiques. Cette 9e Private Edition de Glenmorangie nous plonge dans l’Amérique du début du 20e siècle, à l’âge d’or du Rye Whiskey. Lors d’un voyage aux Etats-Unis, le Dr Bill Lumsden vit le potentiel des épices subtiles de ce whisky si particulier. Pour élaborer Spios, il trouva les fûts de premier remplissage dans le Kentucky, et les fit voyager jusqu’au cœur des Highlands pour les utiliser chez Glenmorangie.

André 86.5%
Ok… Côté dépaysement vous serez servis. Je mets au défi n’importe qui, dans une dégustation à l’aveugle de 1) affirmer que cela est un single malt 2) statuer sur le fait que c’est du Glenmorangie. Ce whisky change la donne définitivement dans le monde des single malts autant que l’avait fait la série Octomore ou Port Charlotte (dans leur style). Le nez est très épicé, les effluves du rye débordent presque du verre; fruits rouges, pomme, cannelle, tout épices, gingembre, réglisse, clou de girofle, cerises noires, prunes. Léger côté cireux en approche de bouche, grosse pelure de pommes et de réglisse rouge, puis les épices (clou de girofle, cannelle) et le poivre noir broyé. Les cerises noires se sont gorgées de leur jus et prennent maintenant une place appréciable. La texture est goulue, moelleuse et la finale épicée et fruitée. Whisky non-conventionnel, j’adore l’audace de cette présentation qui sort réellement du nid de saveurs de Glenmorangie. Pour le résultat final, je suis plutôt ambivalent, pourtant j’adore les rye whiskies mais je ne sais pas si c’est le fait que je savais que c’était un Glenmorangie en évaluant le whisky mais je reste sur ma faim. Au final, cela me rappelle un rye whisky de craft distillery américaine, jeune et peut-être pas encore hyper bien balancé… Je bet sur la jeunesse du whisky pour expliquer l’ensemble qui n’est peut-être pas optimum. On ne pourra pas par contre saluer l’audace de la présentation même si le résultat est discutable.

Patrick NA%
(PREMIÈRE ÉVALUATION, basée sur un échantillon fourni par la distillerie) Patrick 91% Glenmorangie comme je l’aime, complexe, intriguant, savoureux. Ça va m’en prendre une bouteille! Nez : Gâteau aux épices, avec une subtile pointe de vin rouge fruité et une touche de vanille. Complexe et appétissant. Bouche : Wow! Savoureuse et intrigante, avec le sucre des fruits tropicaux, un peu de sève de bois présenté paradoxalement avec du chêne sec, de la vanille et une bonne dose d’épices à steak. Finale : D’une belle longueur, complexe et épicée.
(DEUXIÈME ÉVALUATION, basée sur la bouteille que j’ai achetée) Patrick 79% Ça goûte ce que c’est : Un fond de Glenmorangie, recouvert de rye. Toutefois, je pensais que le mariage de deux de mes sortes de whisky favoris allait être un chef d’œuvre. Mais non. Il s’agit d’une expérience manquée qui aurait dû être refilée à un embouteilleur, mais il semble que quelqu’un à l’équipe des Finances ait décidé de maximiser les profits, en n’ayant cure de l’impact qu’aurait sur la marque d’un produit si décevant. D’ailleurs, la deuxième fois que j’en ai bu, j’ai vidé mon verre dans la plate-bande. Les 4-5 premières « Private Editions » étaient spectaculaires, mais j’ai lancé mon argent dans le feu avec les 3-4 dernières. Nez : Plutôt sucré à ma grande surprise, avec quelques épices rappelant du pain de seigle. Bouche : De belles épices, un peu de chêne, une goutte de vanille et… Pas grand-chose d’autre. Décevant. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le seigle.

Martin 87%
Nez: Épices vertes et discrètes au départ. Épinette, céréales, vanille et biscuits. Fruits rouges, gingembre, agrumes et réglisse. Un beau mélange vraiment complexe et hétéroclite, surtout pour un glenmo. Bouche: Les épices du rye sont à l’avant-plan et se marient plutôt bien au miel et à l’eau de rose caractéristique de la distillerie. La brûlure d’alcool est aussi moins agressive que le reste de leurs Cask Finishes. Vanille, bois, poivre et seigle. Pommes mijotées et épinette bien fraîche. Solide. Finale: Chaude, moyennement longue et bien épicée. On reste sur des notes boréales bien agréables mais déconcertantes quand on sait qu’on a affaire à un Glenmorangie. Équilibre: Glenmo ont toujours brillé de par leurs Cask Finishes, et la plupart de leurs Private Editions sont absolument divines. Le Spios se situe bizarrement à mi-chemin, personne ne montera les marches de l’oratoire St-Joseph sur les coudes pour ça, mais ça reste un superbe dram expérimental.

Balblair 1990-2017

46% alc./vol.

Patrick 90%
Le gars de la SAQ a dit que c’était bon… Et il avait raison! Nez : Agrumes, bois frais et quelques fruits trempés dans la vanille. Bouche : Un maelström de saveurs, avec un nom mélange de fruits, de bois frais et brûlé (les deux), d’épices, de vanille, d’agrumes et de xérès. Finale : Longue et épicée, avec quelques notes de xérès.

Hankey Bannister 12 ans Regency Blend

40% alc./vol.

Patrick 90%
Wow, ça c’est mon genre de blend. Facile à boire et tellement satisfaisant! Nez : Chêne qui baigne dans la vanille, l’ensemble étant léger, sucré et légèrement fruité. Bouche : Chêne, vanille, fruits subtils et caramel. Finale: D’une longueur moyenne, avec de belles épices.

Ileach Islay Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.
Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin… De plus, il s’agit de la distillerie représentée sur l’image de la boîte.

André 89%
Fort probablement du Lagavulin, jeune et en version Cask Strength. Tourbe féline et musquée, oranges sanguines, chocolat noir amer, cannelle ou brown sugar, sel de mer, noix concassées, pitch à toiture et asphalte chaude. En bouche, le whisky est musclé, beaucoup de poivre noir broyé, de tourbe animale, chocolat noir amer, réglisse noire, asphalte. Belle texture huileuse qui enrobe bien la bouche. Après avoir animé une dégustation Laphroaig cette fin de semaine, la finale de bouche rappelle aussi le bois vert et légèrement agressif du Quarter Cask, cette présence finement austère accentuée (peut-être) par la jeunesse de ce whisky (6-8 ans?). Au fil des gorgées, de jolies notes de fruits apparaissent; raisins mauves, prunes et un gros feu de plage avec du bois gorgé de sel de mer, notes d’agrumes et d’oranges aussi. Belle et longue finale, salée et poivrée, accents de tourbe félines très prononces, chocolat noir et asphalte, effluves médicinales et maritimes. Un whisky riche et généreux, peut-être un peu trop jeune par contre, mais les amateurs de whisky tourbé d’Islay seront comblés. Mais question de comparer des pommes avec des pommes, mon cœur va directement au Lagavulin 12 ans Cask Strength, surtout de par sa complexité irréprochable et sa structure sans reproche, même si au double du prix de ce Ileach.

Patrick 94%
Incroyablement savoureux et délicieux. Les rumeurs disent qu’il s’agit d’un Lagavulin, et au goût, c’est très vraisemblable. Ce qui explique aussi qu’il soit si exceptionnel. Ce dram m’a fait penser au Lagavulin 12 ans cask strength, mais où on aurait utilisé une petite dose de fûts de xérès. Bref, c’est excellent. Et au prix demandé, c’est l’un des meilleurs deal sur le marché. Nez : Incomparable parfum de tourbe sucrée et fruitée. Si c’est pas du Lagavulin, ça sent comme du Lagavulin en tout cas! Bref, une délicieuse fumée de tourbe enrobée d’embruns maritime et présenté sur du beau chêne sec. On se croirait définitivement sur Islay! Bouche : De la fumée de tourbe presque agressive, mais adoucie par l’eau de mer et le chêne. J’y retrouve aussi une discrète note fruitée et sucrée me faisant penser qu’on a probablement utilisé une petite quantité de fûts de xérès dans le vatting. Tonne de tourbe poivrée, quelques fruits mûrs et sucrés. Finale : Longue et savoureuse, avec de la fumée et du poivre.

Johnnie Walker Red Label 1954

40% alc./vol.
Vieille édition du fameux Red Label.

André 72%
Grains de céréales très présents au nez. Réglisse, cannelle, oranges, légère sensation cireuse. La bouche est intense, beaucoup d’épices et de bois de chêne. Cannelle, terre, un brin de cornichon, oranges, réglisse, pommes, cannelle et poivre. Texture qui a du coffre et du corps. La finale est plus longue qu’espérée, très boisée et épicée avec un twist de saveurs bizarre frisant les produits industriels mélangés de cannelle.

Martin 74.5%
Nez: Voile initial de chêne sec gorgé d’alcool. Cède le passage aux grains et à la vanille. Retombe rapidement dans les fruits rouges et le solvant à peinture. Bouche: Solvant, épices, bois, fruits rouges. Un peu de vanille perce, mais trop peu trop tard. Finale: Reste en bouche un goût de caoutchouc brûlé, de térébenthine et de métal. Équilibre: Habituellement on trouve toujours que les whiskys d’antan sont supérieurs, mais dans ce cas-ci on préfère pas mal plus le Red Label moderne.

Laphroaig 25 ans édition 2017

48.9% alc./vol.
Embouteillé en 2017

Patrick 93%
Un Laphroaig 25 ans qui répond à toutes les attentes, ce qui n’est pas peu dire. Excellent, intense, bien balancé comme un coup de pied circulaire de Chuck Norris. Nez : Fumée de tourbe sale et intense typique de Laphroaig avec des notes de goudron, de charbon et d’iode. Et un peu de vanille, rapport que le whisky a tout de même passé 25 ans en fût. Bouche : Fumée intense, épicée et légèrement sucrée, mais surtout salée. Un peu de vanille complète agréablement le tout. Finale : Longue, intense et marquée par les épices du bois brûlé et la fumée.