SMWS 37.87 Cragganmore 13 ans

58.8% alc./vol.
« Puff Pastry Plum Tarts », Distilled 05-11-2003, bottled 06-02-2017 from 1st Fill Charred Ex-Red Wine Hogshead, 284 bottles

André 87.5%
Cascade de fruits; prunes, confiture de fraise et framboises, petits fruits sauvages, chocolat au lait, cerises, pelures de pommes rouges saupoudrée de cannelle. Texture agréable en bouche malgré le taux d’alcool appréciable, léger silky et floral, typique de Cragganmore. On perçoit tout de même une fine touche de bois brûlé en background bien niché sous la couverture de confiture de fruits intense. Mélange de fruits secs nappés de chocolat fondu, le tout saupoudré d’épices. Léger tannique en finale mais rien qui dérange l’équilibre général. L’amalgame de fruits est superbement bien présenté, le whisky est intense, la texture est géniale et le kick d’épices en finale releve un peu ce whisky peut-être un peu trop rectiligne sur les fruits. Pour les fans de Craggamnore Distiller’s Edition, version musclée.

Patrick 90%
Un superbe whisky complexe et superbement équilibré, avec un « wine finish » réalisé avec brio: du sucre, du raisin et une touche d’épices chaleureuses. Cragganmore font en général de bons whiskys, mais celui-ci est simplement excellent. Nez : Arômes très sucrés, avec des abricots, du chocolat blanc et des amandes. Bouche : Wow, c’est bon ça!! Un beau whisky avec de belles notes vineuses, des pommes, du caramel, du fudge et quelques épices. Finale : D’une belle longueur, fruitée et savoureuse.

Martin 90.5%
Nez: Noix, malt et fruits. Orange, caramel et crème glacée molle marbrée. Superbe complexité. Bouche: Caramel salé, chocolat au lait, cannelle, fruits et dattes. Vin chaud, pommes et chêne. Finale: Épices chaudes, bois et fruits confits. Équilibre: Excellent! Son petit sobriquet le résume mieux que je n’aurais su le faire.

Deanston 9 ans 2008 Bordeaux Red Wine Cask Matured

58.7% alc./vol.
Édition limitée de 3240 bouteilles.

André 90%
Nez licoreux et très bold; fruits séchés, cerises, raisins secs, miel, caramel salé chauffé, poires poêlées, poivré broyé et épices, framboises et petits fruits sauvages. L’influence du wine cask est prédominante, tout comme l’alcool qui rend la présentaiton un peu franche dans l’approche. Premières impressions en bouche, morceau de chocolat noir amer, cassonnade, poignée de fruits secs saupoudré de cannelle et de poudre d’épices broyées, cosses d’oranges, raisins mauves, gâteau Forêt Noire. Finale épicée et légèrement tannique et sèche, bien fruitée. Un Deanston qui, encore une fois, se prête bien au jeu du cask matured sans se faire assimiler, du beau travail.

Patrick 90%
Yep, les éditions spéciales de Deanston semblent toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. Et celle-ci fait bien partie du lot! Nez : Parfum dominé par un vin rouge très chaleureux, avec des raisins de secs et un peu de caramel salé. Bouche : Toujours le vin rouge, mais avec une bonne dose de chocolat noir, l’ensemble étant très tannique. Finale : D’une très belle longueur, marquée par le chocolat noir et le vin rouge.

Martin 90%
Nez: Belle force tranquille. Raisins juteux, fruits séchés, miel et caramel salé. Vin rouge et épices, beau bois brûlé, ça promet. Bouche: Belle texture ronde et enveloppante. Fruits rouges, caramel et dattes. Malgré la force du whisky, les épices prennent leur temps à pleinement se manifester. Exquis. Finale: Longue, chaude et langoureuse. Le chêne gorgé de vin nous emmène sur un voyage où l’on verra raisins, orange, caramel et épices chaleureuses. Gâteau au chocolat. Équilibre: Bel embouteillage, qu’on voudrait garder pour les occasions spéciales, et qui nous fait aussi souhaiter que tous les jours soient des occasions spéciales.

Bowmore 27 ans The Vintner’s Trilogy 3 of 3 – Port Cask

48.3% alc./vol.
Vintners Trilogy est une collection de Bowmore qui cherche à mettre en avant l’impact que peuvent avoir de très longs affinages en fûts de vin. Cette édition de 27 ans d’âge a débuté sa maturation de 13 ans en ex-bourbon cask pour ensuite être transférés en Port Pipe Cask pour 14 années supplémentaires.

André 93.5%
Notes phénoliques, salées, tourbe terreuse et vieux tonneau reposant dans les chais humides en terre, dattes, petits fruits sauvages, oranges, cerises, caramel. Les notes maritimes sont bien affirmées, la tourbe étonne par sa puissance en bouche, les notes de caramel salé également. La tourbe est puissante et très phénolique, raisins secs et le chocolat au lait. Petits sourires de violette ou de lavande, herbe mouillée, cerises, confiture de framboises et de fraises. La texture est exquise, très veloutée et avec beaucoup de texture. Longue finale maritime et poivrée, chocolat noir, caramel et confiture de fruits ainsi qu’une douce fumée camphrée.

Patrick 96%
Un whisky magistral, aussi bon que possible. Tout ce que j’aime dans un whisky s’y retrouve, et dans une proportion parfaite. Nez : Oh wow. Le nez magique et incomparable des vieux Bowmore, avec une vague maritime, du beau xérès sucré, du camphre et la fumée d’un feu de camp. Bouche : Le sel, la fumée, les épices, le chocolat noir et une belle dose de fruits mûrs venant du fût de porto. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel, les fruits et le chocolat.

Suntory « The Chita » Single Grain Japanese Whisky

43% alc./vol.
Combinaison de whisky vieillis en bourbon cask, sherry cask et wine cask.

André 77%
Comment cacher un whisky de grain avec son côté harsh… on utilise des fûts qui peuvent l’adoussir. Céréales au miel, poires, fruits rouges, côté de poussières de céréales séchées, oranges, grains de céréales toasted, raisins secs, melon au miel et fruits à chair. Malgré l’utlisation des différents types de fûts, l’apport des céréales est indéniable et cette tendence de céréales séchées un peu rêche agace un peu. En bouche, texture flat et diluée, le whisky est un peu piquant et sec, oranges et poires, céréales au miel et caramel, fruits à chair, raisins secs, une touche vanillée et d’herbe verte aussi en finale. Pas super comme présentation, ça manque de raffinement et d’équilibre général. Je ne sais pas ce qui se passe avec les whiskies Japonais ces derniers temps mais c’est décourageant de voir ce qui est offert sur le marché.

Patrick 78%
J’ai vu pire comme whisky de grain, mais j’ai surtout vu beaucoup mieux. Bref, le genre de bouteille qu’on achète par curiosité et qui finit par ramasser la poussière à moins d’être doué en mixologie. Nez : Parfum me rappelant certains désinfectants à main utilisés à profusion lors de la pandémie, avec des notes de céréales au miel et une bonne dose d’alcool. Bouche: Plus agréable que ce que le nez laissait présager, avec les céréales au miel, des fruits tropicaux et une bonne dose de bois. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et légèrement sucrée.

Macallan Sherry Cask 25 ans (2018)

43% alc./vol.

Patrick 95%
Un whisky grandiose. Le genre de whisky qui sert de barème qu’on utilise pour dire à quel point un whisky est bon: « hey, ce whisky est presque aussi bon qu’un Macallan 25! ». Nez : Une tonne de chocolat au lait sucré, qu’on a fait fondre pour les couler sur un panier de fruits des champs, avec un zeste d’orange et quelques gouttes de miel. Bouche : Wow, prunes, abricots, lait au chocolat, quelques oranges et du miel. Finale : D’une superbe longueur, marquée par le bois brûlé et le miel.

Warenghem Roof Rye Double Maturation – Batch 1

43% alc/vol.
Distillerie Warenghem. Premier whisky de seigle français, ce Roof Rye est l’enfant de deux régions et de deux méthodes de vieillissement. Distillé et élevé en Bretagne, ce Rye Whisky a vieilli 9 ans en fût de sherry et sous le climat tempéré et humide de la péninsule Armoricaine. Il a ensuite vieilli deux années supplémentaires, sous le climat sec et ensoleillé de la Provence, dans des fûts neufs, pour le marquer à « l’américaine ».

André 86%
Classique rye, avec ses notes de réglisse rouge épicées, cosses d’oranges, aspect un peu cireux, les pommes toffee des fêtes foraines, céréales de rye bien en évidence, notes de caramel et de vanille. La bouche est épicée et poivrée, fruits rouges, raisins secs, cassonnade, réglisse, oranges, rye puissant, cire de chandelle, gâteau aux épices un peu terreuses. Finale moyenne longue, très épicée, fruits rouges, réglisse poivrée.

Patrick 89%
Ça c’est du très bon rye! Tout ce que j’aime dans le rye, vieilli en plus dans des fûts de xérès, je ne sais pas ce que je pourrais demander de plus! Nez : Parfum de seigle incroyable, avec une belle touche de fruits et une trace boisée. Bouche : Oh wow, de belles épices, du bois, du caramel, du seigle et une touche fruitée et sucrée. Finale : D’une belle longueur, avec de belles épices et un peu de fruits.

Martin 87%
Nez: Les notes principales du rye y sont, épices, bois frais, caramel, pommes à la tire, eau d’érable. Un petit vent de raisins secs et d’orange vient se greffer au tout pour un résultat fort plaisant. Bouche: Caramel salé grillé, poivre rose et sucre d’orge. Petite compote de fruits rouges avec une touche de réglisse et de gomme balloune. Finale: Épices et cassonade, fruits cireux, gomme de sapin. Belle chaleur. Équilibre: Bravo, un beau rye classique exécuté dans les règles de l’art. Chapeau les français!

Macallan 12 ans Sherry Cask Matured (embouteillage des années 90)

40% alc./vol.

André 89.5%
C’est en savourant une vieille édition telle que celle-ci que l’on se rend compte comment la qualité générale à baissé les produits de cette distillerie et comment on se fait rouler dans la farine avec les nouveaux embouteillages. Michael Jackson (le critique de whisky, pas le chanteur) idolatrait Macallan, il doit se retourner dans sa tombe depuis quelques années. Le nez est riche, le sherry est exact dans l’équilibre et sa présentation; gâteau aux fruits tout juste sorti du four, miel et caramel, cerises, notes boisées intéressantes aussi. En respirant, des vagues de toffee savoureuses apparaissent progressivement. La texture est onctueuse en bouche, le sherry tellement bien équilibré… Notes de toffee et de caramel, cerises, gingembre, céréeales Sugar Crisp, fruits séchés, quelques épices discrètes. Malgré la douceur du liquide, sa finale est étonnamment longue, surtout les notes de gingembre et d’épices qui étirent grandement le plaisir. Rien à voir avec les nouvelles éditions soporifiques que l’on nous livre depuis quelques années, mais à environ 700$ la bouteille, cette pièce de collection les vaut-elle vraiment aussi? Je tente de trouver ce qui s’approche le plus de cette édition dans ce qui est disponible présentement sur le marché présentement et je n’y arrive pas, preuve que ce whisky en était une d’exception d’un temps révolu chez Macallan.

Compass Box Delilah’s XXV

46% alc./vol.
8520 bouteilles

Patrick 74%
C’est pas bon ça. Pfff. C’est quoi ces saveurs là? C’est n’importe quoi! Nez : Oh, ça commence mal. Un mix bizzare d’herbe et de jeunes pousses d’arbres fraîchement coupés, avec un trait d’agrumes. Bouche : Un peu mieux en bouche grâce au fait qu’on retrouve ici une belle touche de bois. Mais c’est toujours le même mix de saveurs weirds à la base. Finale : Un peu courte, avec du clou de girofle, du gingembre, des herbes et de la sève. Puis on se dit, enfin, c’est fini!

Glenlivet 22 ans 1988

58.3% alc./vol.
Cask 14671, Cask Sample #3117, Bottled 2010, Sample Label #10-3117, Warehouse 15 – Cask sample qui deviendra l’édition officielle 2.78 de la SMWS – Single Malt Whisky Society.

André 86.5%
Nez franc; pommes vertes, miel, menthe verte, confiture de fruits, dans la ligne directrice de ce que l’on connait de Glenlivet avec son mélange herbacé et de pommes vertes. Le whisky demandera un bon quart d’heure pour s’ouvrir et se stabiliser. La bouche est superbe, texture dodue et pulpeuse, fruitée avec une fine morsure d’alcool et d’épices; pommes vertes, sucre à glacer, miel, melon au miel, herbe verte, épices avec une touche florale poudreuse, genre lilas en fleur. Finale moyenne longue, épicée et alcoolisée.

Glendalough 13 ans – Mizunara Finish

46% alc./vol.
D’abord vieilli en fûts de chêne américain, ex-bourbon pendant 13 années, ce single malt a ensuite été transféré dans des fûts de chêne japonais mizunara vierges.

André 77%
Purée de bananes, poires et pêches, oranges et noix, ananas, notes florales aussi assez puissantes. Y’a définitivement quelque chose qui ne me reviens pas du tout au nez, genre de bonbons sures et de fleurs fanées. La bouche est encore plus bizarre, genre liqueur à l’orange et la gomme savon, puis la purée de fruits en pot pour bébé, la mangue et le melon au miel. L’ensemble est doux au niveau des saveurs mais rien qui semble défini. On nage dans l’approximatif et dans l’expectative. Finale dominée par le poivre, le gingembre et les notes de bois vert. Bien que ce whisky fait dans la singularité des aromes, le rendu final est douteux, mal équilibré et d’un agencement débalancé. Pas mon style de surcroit.

Patrick 81%
Un whiskey irlandais tout ce qu’il y a de plus typique (en d’autres mots, platte), mais avec une petite touche exotique. Mettons que j’aurais préféré que le fût (compte tenu de sa rareté) reste au Japon pour travailler avec un meilleur whisky que ça. Nez : Parfum de whisky de grain et de « pot still » très typique d’un whisky irlandais avec de subtiles notes de fruits exotiques. Bouche : Ah, ici le Mizunara est moins subtil, présentant du beau chêne sucré et des fruits exotiques recouvrant un whisky irlandais tout ce qu’il y a de plus typique. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les fruits exotiques.