Penderyn Legend

41% alc./vol.

André 75%
Comme bien d’autres évaluateurs dont mon vis-à-vis Patrick, je suis d’avis que ce whisky ne passera pas à l’histoire, mais pour ma part, je serai moins dithyrambique que mes congénères et avouerai que cette édition m’a agréablement surpris. Il est vrai que mes critiques précédentes partaient de loin et n’étaient pas très positives… alors voici : Il faut un peu de patience et laisser le whisky respirer un bon 10 minutes avant de pouvoir sizer un peu plus. Le nez est crémeux et doux et bien vanillé, les pastilles au miel, purée de bananes. Un nez que l’on pourrait presque confondre avec certains whiskies Irlandais, léger et épuré. Belles notes de fruits rouges et de pastilles au miel en bouche, mais le canevas de texture est beaucoup trop fluide et générique mais l’ensemble à une certaine homogénéité sans verser dans l’unique et le singulier. La finale est légèrement épicée et poivrée et livre une ambivalence entre les épices et le sucré-mielleux intéressante. Bon, rien pour ébranler la planète whisky mais qui sait, il sera peut-être le meilleur whisky au monde de Murray l’an prochain !

Patrick 85%
(review 2) OMG. Quelle surprise! Complètement différent du souvenir que je gardais de ma première expérience avec ce whisky! C’est vraiment très bon, j’aime! Nez : Pommes fraîches, crème au fudge et raisins secs subtils. Bouche : D’une belle douceur, avec fruits frais, épices, raisins secs et une touche de sucre chaleureux. Finale : D’une longueur moyenne, avec des fruits mûrs et une note boisée.
Patrick 65%
Bon… Une fois de plus, Penderyn nous confirme que leur whisky est mauvais. Erk. Vomir. Nez : Sent mauvais, les pieds sales en fait, avec une touche de pommes vertes. Bouche : Goûte le jus de pied sucré et fruité. Finale : S’étire sur une belle note sucrée et fruitée moins désagréable que le reste.

Martin 79%
Translucide à faire peur. Nez: Bonbons aux pêches, bois de chêne, gaufre sucrée, infime vague de mélasse, jeune whisky. Bouche: Mélasse brûlée, pomme, pêche ou nectarine. Alcool et épices sont au rendez-vous. petit arrière-goût métallique. Finale: Très aqueuse, elle part très vite et ne laisse derrière elle que des mauvais souvenirs. Équilibre: Pas extra, on est déjà mieux que le Aur Cymru, mais jamais je ne m’en achèterais une bouteille perso. Pour ce qui est de son côté légendaire, on repassera.

Kavalan Solist Cask Strength Vinho Barrique

56.9% alc./vol.
Fût #W090220020, bouteille 101 de 197

André 91.5%
Avalanche de fruits en purée au nez, bonne dose de sucre aussi, crème pâtissière et notes de vanille tirées du fût, chocolat et toffee. Le nez est prononcé et musclé, l’alcool est apparent mais laisse feutrer les arômes facilement au travers du voile alcoolisé. Après quelques minutes, bol de noix nappé de miel. En bouche; cannelle, prunes, fruits secs, noix, miel, toffee, la mangue et les fruits tropicaux. Finale très fruitée, toffee, gâteau aux fruits, chocolat, noix et épices, fruits séchés et fruits tropicaux. Finale longue, un peu sèche, portée sur les épices et généreusement fruitée. Beaucoup de notes tanniques en finale de bouche. Un peu déçu versus mes attentes mais on est en présence ici d’un superbe whisky fruité. Les amoureux de whisky de style sherry vont adorer. Un whisky gourmand et presque estival, savoureux et d’une générosité incontestable.

Patrick 89%
Amoureux du xérès dans votre dram, vous allez adorer ! En tout cas, mois j’ai adoré ! Nez : Parfum de vin riche extrêmement sucré et fruité, crème pâtissière, vanille, chocolat et caramel. Bouche : Beaux fruits chaleureux, mûrs et sucrés, avec du caramel chauffé, du chocolat et de chaleureuses épices. Finale : Longue, épicée et chaleureuse.

Martin 90.5%
Nez: Riche texture, même au nez. Fruits rouges, xérès, tabac à pipe, dattes, mangues, pelure d’orange et chêne. Bouche: Bois, dattes, sherry, tabac, pruneaux, oranges, cacao, astringence du vin fortifié, caramel, miel, ananas et autres fruits tropicaux. Véritable feu d’artifice de saveurs. Finale: Toutes les saveurs précédentes reposent ici sur un lit d’épices. Équilibre: Les Kavalan à la force du fût ratent rarement la cible. Encore un verre svp!

Antiquary Blue

37.5% alc./vol.
Batch #009/10, Sept.2014.
Blend de scotch, malt et spiritueux de grains indiens.

Patrick 37%
J’espère qu’il n’y aura jamais d’accord de libre-échange avec l’Inde qui permettrait à ces déjections dégueulasses d’entrer librement ici. YAAAAAAARK! Nez : Parfum feuillu et fruité, avec des notes de caramel et surtout la typique touche chimique des whiskys indiens. Bouche : Après avoir rappelé à ma femme le numéro du Centre Anti-Poison, je plonge : Arrivée chimique, épicée et, avec un peu d’imagination et de bonne volonté, fruitée. Bon, ça y est, j’ai mal au ventre (sans joke!). Mais je suis toujours vivant! Finale : D’une longueur moyenne, avec des notes de bois brûlé noyées par les ordures chimiques.

Three Royals Special Reserve

37.5% alc./vol.
Batch #05, Sept.2014.
Blend de scotch, malt et spiritueux de grains indiens.

Patrick 72%
Bon? Pas vraiment. Ou plutôt, vraiment pas. Mais on ne parle tout de même pas d’un whisky dégueulasse. Je serais curieux de voir l’effet d’un plus long vieillissement. Nez : Mélange de céréales, fruits, caramel et, il fallait s’y attendre, de rejets d’usine de produits chimiques. D’ailleurs, ce petit côté chimique loin d’être agréable semble s’exprimer de plus en plus distinctement à mesure que le verre respire. Bref, à boire au p.c. Bouche : J’y trouve certes des produits chimiques, mais aussi une belle note de fumée, de chêne épicé et un soupçon de fruits. Finale : Longue, fumée et épicée.

Bastille 1789

40% alc./vol.
Blended whisky français.

André 65%
Je tiens à m’excuser à l’avance à nos compagnons de l’autre côté de l’atlantique pour les commentaires plus bas. Je lorgnais la mini-bouteille échantillon qui trônait dans ma « review-to-do-box » depuis plus d’un an et j’anticipais avec presque de la peur, d’avoir à évaluer ce whisky. Alors, voici le whisky et la preuve que certaines compagnies ne goutent pas leur stock avant de le commercialiser. Je me sens aussi mal que lorsqu’un ami vient te montrer son nouveau bébé pis qu’il est lette comme un cul et que tu ne sais pas quoi dire (je tiens à spécifier ici que le commentaire ne s’adresse pas à Patrick & Marie-Christine ainsi qu’à Redbitch et Pierre-Luc). Bonbons en gelée, fruits artificiels, oranges pas subtiles. À quelques égards, cela ressemble à du rye canadien, c’est crissement bizarre comme mélange, déboussolant… Ça sent l’artificiel, le conçu en laboratoire. En bouche, c’est visqueux comme une liqueur et encore une fois je lui trouve des similitudes avec les saveurs retrouvées dans certains ryes Canadiens, ces fruits rouges intenses, la réglisse rouge et les épices noyées dans la liqueur d’orange. Finale douce, soyeuse, hyper fruitée, jus d’orange en poudre Kool-Aid, épices de style rye. Définitivement, certains Français ont autant de goût pour le whisky que pour leur ‘’chanteurs’’ poches… Ma soirée de dégustation vient de se terminer brusquement. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier.

Patrick 75%
Parfum de mauvais nananne.  Est-ce un whisky?  Vérifions en y goûtant!  Ok, ça ne goûte pas le whisky non plus. Les bonbons cheap aux fruits et l’alcool, c’est sur.  La finale est malheureusement assez longue.  J’ai goûté des « whiskys » asiatiques (à base de mélasse et de résidus industriels) bien meilleurs que ça.  Une insulte aux principes de la Révolution!


Martin 40%
Comme le disait si bien mon grand chum le cardinal Léger: « Le whisky est une mauvaise chose, surtout le mauvais whisky ». Orange doré désaturé de façon inquiétante. Nez: Attaque d’alcool et de Crazy Glue, j’ai dû reculer soudainement le nez, chose que je ne fais jamais, mais le réflèxe a été plus fort que moi. Mélange plus que douteux de pâte à dents et de Crush à l’orange. Abjecte et repoussant. Bouche: Les fruits et les épices, entourés de solvant à peinture, prennent toute la place. Les céréales sont extrêmement difficiles à discerner, et plus je garde ce liquide en bouche, plus j’ai l’impression de nuire à ma santé, de maltraiter mon corps. Finale: Pas si pire au début comme finale, et on croit pouvoir la remercier d’être courte, mais elle nous dupe en nous laissant longuement en bouche un goût ranci de tuyau de cuivre oxydé et crotté. Équilibre: À l’aveugle j’aurais cru volontiers que ça aurait pu être autre chose qu’un whisky. Comme André, mon verre a fini dans l’évier. Je suis tellement bouleversé par cette expérience que je ne sais même pas quelle note je pourrais lui accorder. Allons-y pour une note à la hauteur de son taux d’alcool. Définitivement le spiritueux le plus vil que j’aie goûté à date.

RV 56%
Deux gorgées pour bien goûter; la première dans la curiosité expectative, la seconde dans les papilles appréhensives. Gin aux fruits, vodka et un peu de whisky de seigle, dans des proportions douteuses et un nez pour le moins suspect. Plus maté en bouche, même si les fruits et la saumure (un autre ragoutant mélange) finissent par jouer un air presque cohérent, mais toujours en faussant. La finale dans la même voie ne laisse pas de doute: quand je préférerais un Jim Beam Red Stag à cette… boisson, il y a plus qu’un sérieux problème. J’ai presqu’envie de briser mon verre juste pour la paix d’esprit qu’aucune infecte molécule de cela ne puisse se transférer à mon prochain whisky.

Puni Alba 2015 • 30 mois

43% alc./vol.
La première édition limitée du single malt italien transalpin, Puni Alba a reposé entre six mois et trois ans dans des fûts de chêne ayant contenu précédemment de la marsala de Sicile, du pinot noir du Sud-Tyrol et du Zibibbo de Pantellaria. Seule représentante du whisky italien, la distillerie Puni utilise trois céréales pour l’élaboration de son single malt : de l’orge maltée, du seigle et du blé cultivés localement.

André 81.5%
Conception artisanale (dans le bon sens du terme), fortement influencé par le fût lui aussi. Nez frais et volatile, fraises, miel nappant un lit de vanille, agrumes et citron, oranges confites, poires bien mûres, fruits des champs. La bouche épicée tranche avec le nez plutôt doux. Clou de girofle, gingembre et poivre, se mélangeant avec les fruits sauvages, d’où s’extirpent les saveurs de fût neuf assez prononcées. L’évaporation progressive de l’alcool permet aux notes de toffee et de caramel d’émoustiller nos narines un peu. Même les notes d’oranges et d’agrume retrouvent bien leur place dans l’ensemble, ayant été muselées par les notes d’épices. La finale est bien équilibrée, sucrée et fruitée, saupoudrée d’épices et de notes de chêne.

Patrick 88%
Un superbe « presque whisky » (presque, car il n’a pas encore atteint l’âge minimal légal de 3 ans pour s’appeler whisky) mais il est déjà meilleur que bien des scotchs de plus de 10 ans! Sa seule faute, qu’on lui pardonnera compte tenu de son jeune âge, est au niveau de la finale qu’on voudrait plus longue, tant ce spiritueux est délicieux! Nez : Parfum suave marqué par le malt, le sucre, les fruits, la vanille et le miel. En tout cas, au nez, il est plus appétissant que bien des scotchs du Speyside! Bouche : Toujours le sucre, les céréales et les fruits, le tout nous offrant une belle impression chaleureuse. Après quelques gorgées, on détecte de subtiles notes de bois brûlé. Finale : Un peu courte, mais tout de même délicieuse.

Martin 84.5%
Nez: Jeune et frais, mais fruité et doux à la fois. Vanille, fraise et crème. Orange et miel. Caramel et herbe. Bouche: Doux et mielleux, avec une pointe épicée, orange et bois, poivre et gingembre. Assez direct. Finale: Moyennement longue, tout en atteignant la cible au niveau des saveurs recherchées. Équilibre: Pas tout-à-fait un whisky au sens propre (il lui manque 6 mois de vieillissement), mais il est tout de même extrêmement prometteur, bien plus que certains « nouveaux » whiskys de 3 ans d’âge.

Slyrs PX 4 ans – 3rd Edition

46% alc./vol.

André 79%
Ouch, il ne faut pas se fier sur les premières impressions livrées par le fût de sherry, ces odeurs de fûts ou le xérès a eu le temps de commencer à macérer au chaud avant d’être rempli de new make… Ces saveurs me rappellent également le misérable Armorik, ce mélange de virgin oak et de terre mouillée pas agréable, presque de la tourbe terreuse assaisonnée au sherry. En bouche, le whisky est fruité, l’effet du fût de sherry bien présent, cela me fait penser à la pâte de fruits et au sac de fruits secs, les cerises macérées et le chocolat noir et quelques féroces notes de toffee. Personnellement, je n’apprécie pas particulièrement le rendu du sherry au final. Belle longueur en bouche, plus porté par les saveurs elle-même que par la force de l’alcool. Les fruits trônent en avant plan et s’entourent d’oranges sanguines, de pâte de fruits et de sherry finement épicé.

Patrick 76%
Ayant eu la chance exceptionnelle de goûter certains de leurs futurs whiskys directement dans le fût, mes attentes étaient élevées en achetant cette bouteille. Je dois dire que je suis très déçu. Presque bon, mais tout de même mauvais. Je comprends pourquoi ils « passent » ce whisky en duty free, l’idée étant d’éloigner le plus possible de la distillerie ces infectes bouteilles. Nez : Parfum de xérès de mauvaise qualité, avec quelques notes boisées. Bouche : Bois brûlé et toujours le mauvais xérès, le tout accompagné de chocolat noir amer et un je ne sais quoi qui m’agresse. Finale : S’étire sur le chocolat noir et le mauvais xérès. Bref, trop longue.

Martin 79%
Nez: Xérès, bois mouillé, terre, herbe et pointe de caramel salé. Difficile à cerner, d’autant plus à apprécier pleinement. Bouche: Fruits rouges, caramel, vanille et miel épicé. Touche de poivre et de chêne. Cannelle. Finale: La texture faible et aqueuse n’aide pas les saveurs à rester longtemps. On demeure avec du bois sec, l’astringence du sherry et une impression cuivrée. Lointain goût de new make. Équilibre: Les saveurs sont affirmées, mais ça ne veut pas dire que le rendu final en vaut la peine. Personnellement, je trouve qu’on est un peu à côté de ma palette.

Bain’s Cape Mountain Whisky

43% alc./vol.

André 76%
Purée de banane nappée de miel, de vanille et de toffee. Simple mais singulier. La bouche livre de savoureuses notes d’épices frénétiques, balancées par les vagues de fruits confits et de bananes, les céréales au miel. Texture un peu disparate, le whisky aurait facilement toléré un 3% d’alcool supplémentaire. Je n’aime pas particulièrement les notes de copeaux de bois de chêne en début de finale, cela déséquilibre ce whisky qui s’en tirait passablement bien jusque là. Finale courte et expéditive.

Patrick 88%
Un très bon whisky de grain, facile à boire et qui donne soif : Un whisky parfait pour une chaude journée d’hiver en Afrique du Sud! Nez : Parfum de grain léger avec une petite touche de fruit subtile. En fait, l’ensemble du parfum est léger. Bouche : Toujours le grain léger et fruité, avec une belle pointe de bois épicé. Simple, facile à boire et efficace. Finale : Un peu courte, mais donne le goût de s’en servir un autre verre le plus rapidement possible, ce qui est le meilleur compliment qui soit!

Martin 77%
Nez: Alcool à friction à l’avant-plan, colle à timbres, vanille et bois sec. Grain assez aiguisé. Miel, banane et fruits des champs. Crème fouettée. Bouche: Fruits en compote et épices. Céréales et vanille. Vague d’alcool mal maîtrisée. Finale: Chaude et épicée, sur des notes acidulées de grain, de bois et de fruits. Un impression générale désagréable s’en dégage. Équilibre: Beau whisky de grain, beau whisky d’entrée de gamme, mais ce n’est vraiment pas un whisky qui me rejoint.

Amrut Single Cask • Sherry Cask SAQ

62.8% alc./vol.
Fût de sherry #3516, Août 2010-Juillet 2014, 90 bouteilles, exclusivité SAQ.

André 88%
Nez goulu et rond, le fût de sherry bien en évidence et rehaussé d’épices. Raisins secs, cerises, oranges, cannelle et clou de girofle. L’alcool bien discret au nez est par contre fort en bouche, celui-ci jumelé aux épices multiplie la sensation tranchée versus les douces saveurs fruitées (oranges, cerises). Je trouve que le whisky perd de sa rondeur avec ce puissant alcool, le sherry fruité, les fruits séchés, le chocolat noir, les saveurs de réglisse à la cerise et les dattes ne peuvent même pas en atténuer les effets. La finale est longue, fruitée, et bien épicée. A sherry monster, puissant et alcoolisé.

Patrick 87%
Un superbe whisky, aussi intense que le climat qui lui a donné naissance.  Nez : Très chaleureux et vineux, sur un fond boisé.  Bouche : Texture sirupeuse, marqué par un vin épicé et onctueux, recouvrant une planche de chêne brûlé.  L’alcool ne semble pas trop intense au début, mais gagne en force rapidement.  Finale : Longue, épicée et savoureuse.  L’alcool, gagnant sans cesse en force, nous donne quelques sueurs, nous donnant l’impression d’être actuellement dans le sud de l’Inde.

Martin 91.5%
Ambre orangé plus intense mais à peine que le bourbon cask. Nez: Futaille de xérès, dattes, chêne, feuille de tabac, tannins juteux, épices, cacao portant même sur la truffe de chocolat Lindt. Avec un petit côté vineux qui s’acoquinerait bien avec certains fromages, c’est un embouteillage qui égale bien des sherry casses écossais. Bouche: Caramel et vanille, dattes, pruneaux, tabac et xérès à fond, avant de se faire rattraper par les épices de son degré en alcool, qui somme toute ne semble pas si agressif que ça. Finale: Planche de chêne gorgée de xérès et de shiraz acidulé. Notes fortes et épicées nous laissant dans une belle chaleur. Équilibre: Excellent exemple de Sherry Cask Strength. Par moments les écossais ont raison d’avoir la chienne.

Amrut Single Cask • Sherry Cask LCBO

56.5% alc./vol.
Fût de sherry #2096, Juin 2009-Janvier 2014, bouteille 115/120, exclusivité LCBO.

André 87.5%
Couleur annonciatrice du fût utilisé. Nez qui étonne de par sa rondeur fruitée. Il faudra par ailleurs être patient et laisser le whisky respirer un 10-15 minutes pour laisser l’alcool s’évaporer un peu et en extirper les arômes. Fruits rouges, cerises, raisins écrasés, petit twist vineux et texture langoureuse, saupoudrée d’épices (la cannelle prioritairement) relativement douces. Belle douceur malgré le taux d’alcool, la conjonction des saveurs douces adoucit l’alcool qui sera par contre plus ressentie en finale qui sera longue, épicée et chaleureuse.

Patrick 89%
Un très bon whisky qui offre “suavité” et douceur à la puissance « cask strenght ». Nez : Je sens le xérès et les fruits juteux à plus de 2 mètres de mon verre! Intense! Donc, fruits rouges, cerises, raisins rouges assez mûrs, vieux xérès et sucre intense. Bouche : Vague de fruits et de xérès très chaleureux. Texture en bouche très huileuse. Quelques planches de chêne épicées viennent compléter le tout. Finale : Longue, intense et chaleureuse.

Martin 89%
Nez: Raisins, dattes et chêne poussiéreux nous accueillent de la même façon que les meilleurs scotchs en fût de sherry. Raisins secs et fruits rouges, caramel et vanille, poivre et muscade. Pas de doute, les indiens ont réussi. Bouche: Vin rouge et raisins secs, dattes et pruneaux, caramel et fumée, épices et bois. Le cask strength nous court après plus rapidement que le fût de bourbon LCBO, même si le taux d’alcool de ce dernier est légèrement supérieur. Finale: Longue, chaude et parsemée de bons accents goulus de raisin, d’orange, de cuir sec et d’épices, comme on est en droit de s’attendre. Bois poussiéreux. Équilibre: Un peu bruyant à mon goût, même si je dois admettre que toutes les cases du sherry cask sont cochées. Des fois ça demande un p’tit extra.