Suntory Yamazaki 18 ans

43% alc./vol.
Ce single malt issu de l’assemblage de quelques fûts ayant contenu du sherry, est une version officielle disponible en série limitée.

André 88%
Nez volupté à odeur de nectarine et de fruits dans un panier de bois. Sherry. La finale est étonnamment longue et la rétro-olfaction est un beau melting-pot de cire de pomme, les nectarines se sont changées en oranges trempées dans le chocolat à fondue.

Patrick 91%
Parfum de dattes et de noix de Grenoble grillées. Arrivée en bouche spectaculaire et agréable ! D’abord le chocolat noir, puis les raisins rouges et enfin les épices du chêne. La finale, voluptueuse, s’étire agréablement en mettant en évidence le chêne et le xérès. 2e tasting: Nez : Sucré-salé, fruits et chêne. Complexe et intense. Tellement japonais. Bouche : Sel et fruits, sucre et chêne. Aaaargh… Si savoureux. Finale : D’une longueur moyenne, où le sel maintient son intensité alors que les autres saveurs s’éteignent doucement. Balance : Une autre preuve de la supériorité des whiskys japonais. Toutes les saveurs qu’on aime, réunies dans un équilibre exemplaire.

Martin 93%
Cuivre roux profond foncé merisier, mettez-en des adjectifs… Est visuellement au Yamazaki 12 ans ce que le Crown Royal Black est au Crown Royal régulier. Nez: Chêne, orge et noix de macadam sont nos amis ici. Léger cuir au fond, melon, racinette et puissant xérès. Beaucoup de zeste d’orange suivi d’une pointe de vanille. Bouche: Caramel épais, raisins, dattes et toffee sur les épices astringentes du sherry. C’est en bouche que son vrai caractère apparaît. Outre le chêne, on se laisse surprendre par des pêches et de la framboise. Finale: La main de fer du sherry dans le gant de velours de la douce fumée. Raisins secs Sunmaid. Équilibre: Un coup de maître. Un des tops malts nippons, mondiaux même. À ne pas manquer les rares fois où on peut mettre la main dessus.

RV 85.5%
Peau de bananes et un coup sec de guimauve à la fraise de façon olfactive. Arrivée houleuse et huileuse en épices et en bananes. Sur la langue il est cendré, adéquat mais c’est la finale qui est vraiment géniale et qui laisse deviner la profondeur de la maturité de 18 ans, surtout lorsqu’on le compare au 12YO. À 110$, légère déception par rapport au prix, mais à meilleur prix (l’ayant acheter à 80$ aux USA il y a 2 ans), il ne faut pas hésiter.

Suntory Yamazaki 12 ans

43% alc./vol.

André 85%
Nez fruité; sherry, gélato aux cerise, orange et toffee-fudge. Bien équilibré mais assez restreint comme arômes. Relevé par les épices en bouche, style affinage de sherry, un zeste de citron, miel. L’arrivée en finale est une accalmie avant le soulèvement de la finale, bien servie par une bouffée d’alcool épicée et un peu florale peut-être et un brin cireuse.

RV 82%
Nez: Nanda kore? Ça tire partout en même temps, mais on sait pas où. Goût: épicé et vanille intéressant, un peu poivré, bonne finale sucrée; Dessus d’une crème brûlée et agrumes; goûte le Speyside, à la limite Lowland.

Patrick 88%
Nez délicat, mélasse et vanille, avec une touche de xérès. Au goût, cerises, fraises, raisins rouges et orge se combinent admirablement. La finale est longue et complexe, marquée par le sel et les raisins secs. Un très bon rapport qualité-prix.

Martin 89.5%
Aussi doré qu’une Sapporo. Nez: Miel, orge et baies de genévrier. Floral avec un brin de cannelle et de sucre à glacer. Bouche: Plutôt doux et huileux. Encore du miel, accompagné cette fois d’une touche de crème brûlée. Notes de chêne, d’épices et de lime. Finale: Sèche avec une bonne longueur. Sucre d’orge, fruits séchés et épices. Équilibre: Un excellent « whisky du monde », facile à boire. Un parfait exemple du savoir-faire japonais.

Nikka Single Coffey Malt 12 ans

55% alc./vol.
Bouteille #2948 de 3027. À l’instar des single grains, ce single malt a été distillé dans un alambic à colonnes Coffey en cuivre. Une originalité qui met une nouvelle fois en exergue le savoir-faire des masters distillers japonais: ce type de malt a disparu d’Écosse dans les années 1960 ! Une série limitée à 3027 flacons (dont 996 pour l’Europe) dans une présentation originale.

André 88.5%
Nez discret; un réel challenge pour un amateur de whisky. Céréales, balleau de foin pas complètement séché avec une touche légèrement herbeuse, biscuits sablés, touche de sel, sirop brun. Noble en bouche, ressemble à un single grain whisky âgé en moins pointu. Biscuits à la mélasse, céréales Sugar Crisp pas trop sucrées, peut-être même un peu salées. Pas très évolutif, mais pousse à son apogée ce qu’il présente au nez et en bouche. Un malt qui ne se donne pas à qui veut bien, qui nécessite d’être apprivoisé. Un travail de séduction qui demande de la patience et du savoir faire. Définitivement pas pour les gens pressés.

Patrick 95.5%
Nez tout à fait unique de bourbon épicé, hickory-BBQ, miel, wow!!! Côté goût, une expérience incroyable… impossible à décrire suite à première gorgée… la succession de vagues de saveurs est tout simplement étourdissante ! Le temps de d’essayer de mettre un nom sur le premier goût qui nous vient en bouche, nous sommes laissés loin derrière, ensevelis sous une avalanche inattendue et savoureuse. Dans un premier temps, on a l’impression d’avoir un bourbon en bouche, puis un rye, puis un vieux rhum et enfin un whisky irlandais sur les stéroïdes ! Épices, fruits, orge, seigle, chêne, chocolat, miel, vanille, nommez les, ils y sont ! La finale s’éternise durant de nombreuses minutes en nous laissant dans un état contemplatif qui nous mène à la conclusion que la vie mérite d’être vécue !!! Définitivement, même si vous devez aller la chercher au Japon, cette bouteille en vaut absolument la peine ! Si un whisky pouvait faire pleurer, il s’agirait de ce whisky (je crois d’ailleurs avoir une graine dans l’œil, ou quelque chose…). Dans mon top 2.

RV 94%
Un autre pitch de marketing qui mort la poussière: les alambics pot stills ne sont pas les seuls à posséder la vérité absolue. De la tourbe qui se mélange à la muscade et à la bananes des whiskies japonais, ça peut marcher? Dans un mélange tout naturel de chêne et de vanille, oui, vraiment. En y ajoutant de la fumée de papier qui brûle. En bouche, est très insistant pour qu’on l’avale rapidement afin de bénéficier des fruits de mangues et de bananes, le tout de manière très soutenue, avec un aftertaste de grain qui conclut très bien l’expérience.

Nikka Yoichi 12 ans

45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais)est le fondateur de la Société Nikka. La distillerie Yochi est le fleuron de ce groupe.

André 87.5%
Superbe nez de noisettes et de fruits secs en sac. Très bois vert fraichement coupé, comme si on tentait d’enlever l’écorce avec nos dents directement sur une bûche. Grosse surprise en finale; un superbe fumée se pointe le nez et est graduellement remplacé par un sucré généreux. Un single malt à savourer lentement afin d’en apprécier et d’en découvrir toutes les subtilités. Dommage qu’il soit si cher…

Patrick 89%
Nez marqué d’épices et de xérès, avec une touche saline. Au goût, la première chose qui nous frappe est une tourbe insoupçonnée, suivi du xérès qui tente de refaire surface, le tout marié par un sel marin. Un très bon whisky, assez bien équilibré, mais je préfère définitivement son cadet de 10 ans surtout qu’il est moins cher!

Martin 88%
Nez: Chêne et fruits des champs, réglisse, sel de mer et poignée de noix. Bouche: Texture adéquate, épices bien dosées. Agréable tourbe, bois, fruits et orge bien grillée. Les notes de sherry viennent bien barder l’expérience. Finale: Belle tourbe, beaux fruits, xérès envoûtant. Les épices rendent justice au rendu final. Équilibre: Un superbe exemple du savoir-faire japonais, le modèle écossais appliqué avec une précision et une innovation hors-pair.

RV 85.5%
Peut-être pas celle qui possède les plus jolis yeux noisette, néanmoins c’est une petite nippone qui déménage. Nez tout en fruits de pommes, poires et bananes, récemment achetées et sur lesquelles le sac de plastique transparent aurait collé un peu trop longtemps. Vraiment cool en bouche, alors qu’on change totalement de registre, pour se retrouver dans une fumée opaque qui occupe la majorité de l’espace. La finale s’étire quant à elle sur une sève de plène, plus funky que celle de l’érable, mais aussi avec une très belle longueur. Malgré son prix, elle vaut la peine d’être goûtée, ne serait-ce que pour son amplitude gustative qui détonne un peu des autres.

Karuizawa 1992

62.8% alc./vol.
Distillé en 1992, embouteillé le 20 février 2007, fût #6978. Un nouveau venu dans notre collection de whiskies japonais, un single malt millésimé 1992 embouteillé au degré naturel en provenance de la distillerie indépendante Karuizawa.

André 85%
Salé avec un brin de fumée, très typique et alcool très senti. Cendre de foyer avec agrumes, principalement orange et citron. Très soyeux en bouche, oranges confites et rappel heubeux à la Bunnahabhain, légèrement tourbé comme nous retrouvions dans certaines anciennes versions de Bruichladdich. Finale interminable et très soutenue où les fruits jouent agréablement leur rôle d’agent adoucissant face au fort taux l’alcool.

RV 85%
Excellent whisky mal exécuté ou mauvaise recette superbement rendue. Bas sales et fond de chapeau de feutre, avant de le boire impossible de savoir si je vais lui donner une note de 62 ou de 92. Très drôle d’effet en bouche, avec une arrivée très fruitée suivie de l’alcool, puis plus rien pendant 15 secondes avant une finale peut-être tourbée mais bien racée.

Patrick 84%
Maritime, sel, algues, fumée, difficile à cerner. Toutefois, en bouche, les arômes se précisent : Sel, touche de tourbe, poires(!), algues… Semble plus jeune que son âge… Avant d’arriver à la finale, il y a une chute au niveau de l’intensité des saveurs (causée par l’évaporation de l’alcool) suivi d’une tourbe intense. Des saveurs intéressantes, avec un problème au niveau de l’équilibre. Un whisky tout de même très intéressant, celui qui a créé les discussions les plus intenses ce soir!

Karuizawa Pure Malt 8 ans House of McCallum

40% alc./vol.
D’une cinquantaine d’années, cette distillerie japonaise était à l’origine un vignoble, dont les entrepôts sont toujours couverts de lierre.

André
Wow, un filet de tourbe et d’arômes maritimes au nez, bien fruité au goût de raisins secs et de pruneaux. Langoureux et cochon, envoûtant. Mais malheur, l’arrivée en bouche est fade et sans couleur, texture évasive et sucres de fruits. Feeling un peu poreux, craie sèche mais quel nez, wow ! Finale précipitée, avec un retour sur les fruits présentés au nez.

RV 85%
Whisky organique et agraire, japonaise sans artifice au beau visage rond, mais très simplement sympathique. Fruité, avec fond de vinaigre balsamique avec un peu de tourbe jaune et d’écorce d’érable, et enfin un peu de vanille; un beau blend odoriférant. Sur la langue, crescendo d’épices, qui migrent vers les feuilles mortes, puis moisissent en finale, qui est plutôt terreuse.

Nikka Taketsuru Pure Malt 12 ans

40% alc./vol.
Un vatted des différents produits de Nikka. A noter que contrairement à l’Écosse, les japonais n’échangent jamais de whiskies entre compétiteurs pour produire leur vatted ou leur blends.

André 83%
Vous arrive au nez avec la robustesse d’un lutteur sumo ayant son mawashi pogné dans la craque de fesse. Quand même une surprise de la part d’un whisky japonais de 40% d’alcool. Très fruité, lourdaud en caramel, un brin d’épices. Le boisé apparait peu après. Mais le gros lutteur sumo a de la difficulté à garder le rythme et le tout manque critiquement de présence après quelques instants en bouche et la rétro-olfaction nous abandonnes trop rapidement. Le dragon chinois se révèle n’être qu’une pure fable enfantine et est terrassé rapidement par son entrée trop éclatante en bouche qu’il est incapable de soutenir en finale. Reste seulement les derniers soubresauts des gros bourrelets de chairs molles, une fois qu’il s’est abattu sur le tapis de combat, battu dès les premier rounds. Autre détail, les étiquettes de la bouteille, toute écrites en japonais, sont aussi belle que le kechô-mawashi des lutteurs sumo. Ça ajoutes à l’exotisme de la bouteille.

RV 86%
Un whisky zen, à prendre sur le tatami en revenant du onsen. Feuilles d’érable xanthophyllées avec encore un peu de vert au centre ainsi que douce vanille. En bouche très tranquille, mais belle finale feuillue légèrement fumée en montée abrupte, un peu courte mais bien égale, avec un aftertaste d’oranges. Yama no Momiji da yo,ne?

Patrick 84%
Au nez, attaque massive digne des Big Bad Bruins du bon vieux temps. Caramel écossais, légère fumée et petit fruit exotique. Au goût, tout comme Ovechkin, en impose par sa robustesse mais est quand même capable de la mettre dans le but. Le caramel écossais semble vouloir prendre toute la place, mais il finit par s’adoucir pour laisser la place à des arômes plus raffinés rappelant les petits fruits murs, le thé (pas lui en sachet, plutôt du tung ting de Taiwan pour être précis) et une touche de fumée. La finale quant à elle rappelle les Nordiques du début des années 90 qui réussissaient toujours à perdre le match en 3ème période… Ainsi, le goût qui semble vouloir nous révéler de merveilleuses subtilités s’éteint malheureusement un peu trop vite. Commentaire final: Comme le Canadien, peu importe le résultat final, on en redemande!

Martin 80%
Ambre foncé plutôt roux. Allons-y! Nez: Fruits puissants et fumée légère. Citron qui se métamorphose en caramel écossais. Bouffée de chêne au deuxième nez. D’une lourde agressivité, son bouquet a de fortes chances d’effrayer les néophytes. Bouche: Petits fruits des champs, suivi de butterscotch, même de beurre d’érable à la Daniel Pinard. Mais les fruits ne se font pas attendre de nouveau et reprennent rapidement le dessus. Finale: Seuls l’alcool et le bois persistent, et moins longtemps que souhaité. Déception. Équilibre: Pas horrible mais inégal. L’amoureux du Japon en moi veut adorer ce whisky. Certaines expressions de Suntory sont bien meilleures.

Suntory Royal 12 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Impression… crayeuse au nez? Notes d’oranges et touche de raisins. En bouche, une belle chaleur marquée par la fumée et le raisin du xérès, le tout marié par de subtiles notes d’orge. La finale est marquée par l’orge et des notes de chêne et de vanille. Un superbe blend offrant une complexité et une profondeur insoupçonnée. Ayant intercepté cette bouteille avant qu’elle ne finisse mélangée à un café, j’en suis encore plus surpris!

Suntory Hibiki 12 ans

43% alc./vol.
Pour fêter son 110e anniversaire, Suntory a créé un nouveau blend : le Hibiki 12 ans, dernier d’une lignée exceptionnelle reconnue comme les meilleurs blended whiskies au monde. Un whisky d’une incroyable douceur résultant d’un vieillissement en fûts de liqueur de prune japonaise Umeshu et d’une filtration à travers du charbon de bambou. Ce blend haut de gamme renferme différents styles de malt des distilleries Hakushu et Yamazaki, la plus ancienne du Japon (1923). Bouteille emblématique du film Lost in Translation de Sofia Coppola, elle a été lancée en 1989. La bouteille de Hibiki, « harmonie » en japonais, est immédiatement reconnaissable avec ses 24 facettes faisant référence à la fois aux 24 heures d’une journée et aux saisons du calendrier lunaire.

André 88%
Un whisky très bien présenté; beaucoup de fruits – raisins, pêches, melon au miel – et sucre blanc. Relevé en bouche, on retrouve aisément les grains de céréales accentué d’épices et de vanille. Un peu sec par contre. Le nez s’adoucit et gagne en sucre en respirant. Finale douce mais avec du caractère; fruits saupoudrés de sucre, toffee. Un whisky simple mais bien présenté avec de la complexité bien cachée et facile à apprécier.

Patrick 88%
Bouquet de fruits sucrés… En fait, sac de bonbons couverts de sucre! En bouche, on retrouve quelques notes salines et épicées, qui laissent ensuite la place aux fruits, avec une touche de vanille. La finale s’étire moyennement sur le sucré/fruité, mais pas assez longtemps à mon goût. Facile à boire, simple, bien équilibré, il pourrait facilement devenir l’un de mes drams régulier si le prix était raisonnable et si la SAQ l’offrirait (on peut rêver).

Martin 87%
Paille foncée tournant sur un orange ambré. Nez: Une fois un légger voile d’alcool soulevé, on roule dans l’orge, le miel, l’orange, les mûres et les épices. Sans grande prétention quoique assez agréable. Un peu herbeux et vanilllé. Bouche: Miel et caramel épicé à l’avant, soulignés par de forts tannins tirés du chêne. Impression de réglisse et de swedish berries. Finale: Sèche sur des accents de citron-lime sûrette et de gomme de sapin. Encore les baies suédoises. Équilibre: Solidement construit. Quand même plaisant, un bon départ qui place de hautes attentes pour ses grands frères de 17 et 21 ans.

Nikka Miyagikyo 12 ans

45% alc./vol.
Le single malt le plus fin et le moins tourbé du groupe Nikka provient de la distillerie Miyagikyou située au nord de l’île d’Honshu. Son whisky, qui s’est aussi appelé Sendai pour l’exportation, gagne en corpulence et en complexité dans cette version douze ans d’âge marquée par le fût de sherry.

Patrick 90%
Nez très riche de fruits et d’un mélange de seigle et d’orge. Au goût, une explosion de saveurs : Aux fruits et aux céréales, s’ajoutent des épices chaleureuses et de la fumée qui sont mariés ensemble par un exquis chêne japonais. En finale, les différentes saveurs semblent disparaître l’une après l’autre, nous permettant de découvrir dans l’ordre les différentes dimension de ce whisky : la fumée, les épices, les fruits et les céréales. Superbe, dommage qu’il m’ait fallut aller le chercher jusqu’en Asie !