Suntory Old Whisky

43% alc./vol.

André 84%
Fruits rouges, poires et vanille. Un petit côté effervescent de crème soda…noisettes. Belle texture lisse et souple, avec quelques accents pointu épicés, de bois sec et le tsunami de fruits rouges. Cela lui procure des similitudes de Canadian Whisky, ce mélange fruits rouges – épices. Il est par contre un peu trop volatile au nez tout comme en bouche. Hormis le gingembre et les épices, le reste des saveurs s’éclipseront relativement rapidement. Je décèle également un fond de quelque chose que je n’arrive pas à identifier mais qui me dérange un peu. La finale est molle et un peu fade, le rouge s’est délavé un peu, les épices se sont défraichies. C’est comme si l’automne était tombé trop rapidement sur le petit jardin Japonais.

RV 86.5%
Pain aux noix et les bananes traditionnelles des whiskies nippons et arrière-nez de vanille. Arrivée sirupeuse où les épices sont en crescendo. En gorge il coule en était très intéressant, avec une petite explosion d’épices alcoolisées et une finale en noisettes sucrées. Très confortable sans être grandiose, c’est une belle petite expérience à peu de frais, une vraie spécial réserve qui peut être appréciée par la plupart des gens.

Patrick 86%
Huileux et épicé au nez. Goût très riche, boisé, épicé, un peu de vanille et profond. Pour 15$ (dans un Duty Free à l’aéroport de Tokyo), c’est l’un des meilleurs rapport qualité/prix que l’on puisse trouver. Très bon, mérite amplement sa note.

Martin 84.5%
Belle couleur d’or pur. Nez: Le grain est très présent à travers des vagues de vanille, de miel et de fleurs. Un beau malt grillé entouré d’épices. Bouche: Excessivement doux, sur des notes de miel et de caramel. L’orge et les fleurs sont au rendez-vous, mais le résultat final manque de poids en bouche. Finale: On se laisse séduire et surprendre par un beau petit retour de fruits tourbés. Équilibre: Pas mauvais. Un joli petit blend nippon avec un taux d’alcool assez audacieux pour une expression de base.

Nikka White Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes proportions de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Nikka Black Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différents volumes de Miyagikyo et de Yoichi. Batch #22B44A

André 86.5%
Le nez est costaud, généreusement fruité, mais frais et franc en bouche. Les fruits s’expriment en crescendo, s’amplifiant progressivement, la discrétion du départ disparaissant lentement et le côté sec du bois, la réglisse rouge et les épices reprennent le flambeau. Saveurs de raisins Quench et de fruits rouges. Belle finale douce et fruitée, un peu poreuse mais vraiment trop courte avec un manque évident sur le côté textural.

Patrick 89%
Nez : Sel et fumée, aussi un peu de goudron et de miel. Bouche : Plus délicate qu’on aurait pu s’y attendre selon son parfum. Tout de même très salée, tourbée, avec quelques pointes de fruits. Finale : D’une longueur moyenne. Balance : J’aime.

Martin 87.5%
Couleur de la pureté de l’or aztèque. Nez: S’ouvre sur vanille et fleurs, avec une douce tourbe mielleuse poivrée de gouttes de toffee. Gros cocktail de fruits. Bouche: L’arrivée est agréablement riche et somptueuse avec fruits rouges, raisins juteux et orange épicée. Finale: On se laisse sur le chêne grillé et la vanille, le tout dominé par les fruits. Équilibre: Plus balancé que je ne l’anticipais. Un beau gros caractère de sherry en pleine face. (2014-02-25)

Nikka Red Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes quantités de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

Nikka Yoichi 10 ans

45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais) est le fondateur de la Société Nikka, la distillerie Yoichi est le fleuron de ce groupe. Ce single malt provient de l’assemblage de fûts hogsheads de premier remplissage, confectionnés à la distillerie à partir de fûts de bourbon.

André 89%
Les jambes prouvent que c’est un malt très jeunes dès le départ. Le nez lui est tourbé, fumé et salé. À l’aveugle j’ai misé sur une édition du Talisker que je ne connaissais pas. Un malt à l’image de la mer et des iles, qui est loin de ce que l’ont aurait pu penser d’un Nikka… En bouche, la fusion des 3 éléments préalablement humés vous revient avec une balance vraiment bien calculée et le taux d’alcool à 45% donne à l’ensemble une belle vague d’une amplitude dosée savamment. La finale est surprenante de par sa longueur et sa justesse en bouche. Agréable et plus qu’intéressant. Un beau pont gustatif entre le Japon et l’Écosse.

Patrick 94%
Au nez, légère tourbe, légère fumée, léger sel. En bouche, très doux en approche, puis rapidement suivi par la tourbe, la fumée, le xérès et une bonne pomme juteuse et très sucrée. Wow! La finale est marquée par la tourbe, la fumée, mais l’ensemble reste tout de même délicat grâce à la vanille, le xérès et la pomme. Superbe! Unique! Un de mes préféré !

Martin 90%
Coloris orange ambré absolu. Selon la palette Sico, je dirais à mi-chemin entre Floraison de Beijing et Soleil du Désert. Nez: Son orge parfumée rappelle le Speyside. Un complexe assemblage s’offre ici à nos narines. Bonne base de vanille et de terre humide. Herbe et céréale à peine sucrée. Pin, voire même le crayon de bois fraîchement aiguisé, sans oublier la fleur que notre inconscient appellerait sakura, vu la provenance de cette expression. Bouche: La canne à sucre, le caramel, la vanille, l’herbe, le bois et les épices sont orchestrés solidement par une pointe de fumée. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur entrée en scène enveloppées de fumée de bois. Belle construction. Équilibre: Presqu’un Yamazaki. Structure et complexité à se tirer dans les murs pour un japonais.

RV 83%
Bien pour une soirée tranquille de printemps ou d’automne devant du Miyazaki ou à la limite du Kurosawa, mais pas pour accompagner le Miike Takashi d’Oodishon ou de Bijitaa Q. À l’olfaction, croustade de pommes brûlée et graines maltées de pain tout juste sortie du toaster. La pomme est encore plus présente en bouche mais ne se développe pas beaucoup. Par contre en finale il y a une belle petite wave de fumée insoupçonnée. Malheureusement, cette finale est un peu trop courte. Aftertaste ok mais sans plus.

Nikka Sendai Miyagikyo 15 ans

45% alc./vol.
Le single malt le plus fin et le moins tourbé du groupe Nikka provient de la distillerie Miyagikyo située au nord de l’île d’Honshu. Son whisky, qui s’est aussi appelé Sendai pour l’exportation.

André 83%
Le nez est bien fruité (fût de xérès) avec une bonne acidité rappelant les pommes vertes et la vanille. La bouche confirme le nez en soulignant avec plus d’importance l’apport céréales/poche de jute avec retour sur les céréales plus sucrées. L’alcool surprend un peu d’ailleurs en bouche compte-tenu de l’annonce passablement douce du nez et ce même si l’apport du sucre est importante en début de bouche. L’arrivée des épices assèche le tout et les fruits tentent bien que mal d’adoucir l’ensemble sans réel succès. Un whisky en dents de scie qui nous laisse sur notre faim.

Patrick 92%
Parfum de fruits riches et intenses, avec un orge aussi puissant qu’agréable. En bouche, orge juteuse et fumée, avec une pointe de jus de raisin et canneberge. La finale est plutôt fruitée, masquant à ma grande surprise presque l’ensemble des notes fruitées. Un mélange de saveur surprenant, mais réussi avec brio et surtout une grande balance. Un whisky qui tombe exactement dans ma palette du moment.

Martin 88%
Un beau roux cuivré en dit long encore une fois sur sa génétique de xérès. Nez: Un léger décapant du type Pledge se dissimule derrière un rideau de cassonade, de pruneaux et d’orange sanguine, sans oublier un juteux toffee anglais. Bouche: La douceur du toffee et de la muscade n’est éclipsée que par une grappe de fruits rouges gorgée de sherry. Finale: Impossible de quitter le fût de sherry, le tabac à pipe nous ramène prestement à l’ordre. Équilibre: Rien à redire, un autre étonnant exemple du savoir-faire japonais en matière de whisky.

RV 82%
J’aime les japonaises, mais elle doit tout de même s’exprimer un peu. Inoffensivement sucré, je ne m’attends pas à un whisky très goûteux mais pas à un whisky désagréable non plus. À l’allure d’un whisky fruité du Speyside sur les freins, en bouche la pêche sort de manière convaincante mais évolue peu. Finale trop bizarre qui fait perdre des points avant le manque d’aftertaste. À essayer mais quand est-ce que je vais avoir le goût de m’en servir un verre.

Suntory Hakushu 12 ans

43% alc./vol.
Construite en 1973 au coeur des alpes japonaises par Suntory, Hakushu produit un single malt tourbé aux accents exotiques. Ce 12 ans provient de l’assemblage de quelques fûts de bourbon de 1er remplissage.

André 84%
Fruits des champs trempés dans le sucre, abondantes cerises de style bourbon sur un lit végétal très particulier. Le nez est attirant et amical. La bouche par contre manque d’ampleur, avec son arrivée terreuse, puis le sucré, la pomme et un soupçon de citron fermant la marche. Le nez a eu le temps de respirer un peu et on est à même de maintenant détecter quelques effluves de tourbe, bien volatiles et discrètes, mais qui réussissent tout de même à apporter une belle surprise. La finale est vraiment bizarre. Au départ, je crois que j’ai bien goûté une pointe de cornichon, en tout cas ça goûtait la verdure… le cornichon roulé dans le terreau d’empotage avec un retour sur le sucre et le caramel. La rétro-olfaction est à saveur de cerises du style retrouvées dans les bourbons.

Patrick 84%
Un bon whisky avec une belle complexité, mais sans effet « wow ». Nez : Orge sucré et épicé, avec une belle touche florale et une note salée. Aussi, des notes de pommes et d’agrumes subtils. Bouche : Arrivée en bouche salée et légèrement fumée avec une pointe d’Agrumes et de pommes. Le tout est complété par un chêne des plus solides. Finale : D’une belle longueur, avec une pointe d’épices et de fumée.

Martin 85%
Robe d’un jaune à peine plus pâle qu’un jus de pomme. Nez: Le nez est légèrement gêné et prend du temps à se faire connaître. Une belle céréale d’orge douce et sucrée rappelle certains malts du Speyside écossais. En-dessous de sa douceur se cache un sympathique petit air salin marié à une pointe de tourbe. Bouche: Arrivée en bouche à la fois douce et épicée, avec un vent de pommes. On passe par une texture crémeuse alliée à des notes de vanille et de chêne, pour finir dans les épices qui nous évoquent un juteux fût de sherry. Finale: Un sucre d’orge épicé descend tout doucement sur une longue vague chaude. Équilibre: Très doux et facile d’approche, le Hakushu dans son expression de base reste abordable, si vous parvenez à mettre la main dessus.

RV 84.5%
La délicatesse d’une joyeuse geisha bien ronde. Agressive au nez, remplie de cerise et de sucre persistant, ça commence de manière calme mais très chaleureuse. L’arrivée est moins sucrée mais c’est un méchant coup de canon de raisin rouge qui rappelle un peu le rye canadien. La finale est toutefois une étrange dense, avec quelque chose d’agaçant qui ne semble pas naturel, et qui se soulève trop rapidement pour laisser un manque criant de présence. J’en retiens donc une pesante sensation sur les lèvres, mais pas assez en gorge.

Suntory Yamazaki 18 ans

43% alc./vol.
Ce single malt issu de l’assemblage de quelques fûts ayant contenu du sherry, est une version officielle disponible en série limitée.

André 88%
Nez volupté à odeur de nectarine et de fruits dans un panier de bois. Sherry. La finale est étonnamment longue et la rétro-olfaction est un beau melting-pot de cire de pomme, les nectarines se sont changées en oranges trempées dans le chocolat à fondue.

Patrick 91%
Parfum de dattes et de noix de Grenoble grillées. Arrivée en bouche spectaculaire et agréable ! D’abord le chocolat noir, puis les raisins rouges et enfin les épices du chêne. La finale, voluptueuse, s’étire agréablement en mettant en évidence le chêne et le xérès. 2e tasting: Nez : Sucré-salé, fruits et chêne. Complexe et intense. Tellement japonais. Bouche : Sel et fruits, sucre et chêne. Aaaargh… Si savoureux. Finale : D’une longueur moyenne, où le sel maintient son intensité alors que les autres saveurs s’éteignent doucement. Balance : Une autre preuve de la supériorité des whiskys japonais. Toutes les saveurs qu’on aime, réunies dans un équilibre exemplaire.

Martin 93%
Cuivre roux profond foncé merisier, mettez-en des adjectifs… Est visuellement au Yamazaki 12 ans ce que le Crown Royal Black est au Crown Royal régulier. Nez: Chêne, orge et noix de macadam sont nos amis ici. Léger cuir au fond, melon, racinette et puissant xérès. Beaucoup de zeste d’orange suivi d’une pointe de vanille. Bouche: Caramel épais, raisins, dattes et toffee sur les épices astringentes du sherry. C’est en bouche que son vrai caractère apparaît. Outre le chêne, on se laisse surprendre par des pêches et de la framboise. Finale: La main de fer du sherry dans le gant de velours de la douce fumée. Raisins secs Sunmaid. Équilibre: Un coup de maître. Un des tops malts nippons, mondiaux même. À ne pas manquer les rares fois où on peut mettre la main dessus.

RV 85.5%
Peau de bananes et un coup sec de guimauve à la fraise de façon olfactive. Arrivée houleuse et huileuse en épices et en bananes. Sur la langue il est cendré, adéquat mais c’est la finale qui est vraiment géniale et qui laisse deviner la profondeur de la maturité de 18 ans, surtout lorsqu’on le compare au 12YO. À 110$, légère déception par rapport au prix, mais à meilleur prix (l’ayant acheter à 80$ aux USA il y a 2 ans), il ne faut pas hésiter.

Suntory Yamazaki 12 ans

43% alc./vol.

André 85%
Nez fruité; sherry, gélato aux cerise, orange et toffee-fudge. Bien équilibré mais assez restreint comme arômes. Relevé par les épices en bouche, style affinage de sherry, un zeste de citron, miel. L’arrivée en finale est une accalmie avant le soulèvement de la finale, bien servie par une bouffée d’alcool épicée et un peu florale peut-être et un brin cireuse.

RV 82%
Nez: Nanda kore? Ça tire partout en même temps, mais on sait pas où. Goût: épicé et vanille intéressant, un peu poivré, bonne finale sucrée; Dessus d’une crème brûlée et agrumes; goûte le Speyside, à la limite Lowland.

Patrick 88%
Nez délicat, mélasse et vanille, avec une touche de xérès. Au goût, cerises, fraises, raisins rouges et orge se combinent admirablement. La finale est longue et complexe, marquée par le sel et les raisins secs. Un très bon rapport qualité-prix.

Martin 89.5%
Aussi doré qu’une Sapporo. Nez: Miel, orge et baies de genévrier. Floral avec un brin de cannelle et de sucre à glacer. Bouche: Plutôt doux et huileux. Encore du miel, accompagné cette fois d’une touche de crème brûlée. Notes de chêne, d’épices et de lime. Finale: Sèche avec une bonne longueur. Sucre d’orge, fruits séchés et épices. Équilibre: Un excellent « whisky du monde », facile à boire. Un parfait exemple du savoir-faire japonais.

Nikka Single Coffey Malt 12 ans

55% alc./vol.
Bouteille #2948 de 3027. À l’instar des single grains, ce single malt a été distillé dans un alambic à colonnes Coffey en cuivre. Une originalité qui met une nouvelle fois en exergue le savoir-faire des masters distillers japonais: ce type de malt a disparu d’Écosse dans les années 1960 ! Une série limitée à 3027 flacons (dont 996 pour l’Europe) dans une présentation originale.

André 88.5%
Nez discret; un réel challenge pour un amateur de whisky. Céréales, balleau de foin pas complètement séché avec une touche légèrement herbeuse, biscuits sablés, touche de sel, sirop brun. Noble en bouche, ressemble à un single grain whisky âgé en moins pointu. Biscuits à la mélasse, céréales Sugar Crisp pas trop sucrées, peut-être même un peu salées. Pas très évolutif, mais pousse à son apogée ce qu’il présente au nez et en bouche. Un malt qui ne se donne pas à qui veut bien, qui nécessite d’être apprivoisé. Un travail de séduction qui demande de la patience et du savoir faire. Définitivement pas pour les gens pressés.

Patrick 95.5%
Nez tout à fait unique de bourbon épicé, hickory-BBQ, miel, wow!!! Côté goût, une expérience incroyable… impossible à décrire suite à première gorgée… la succession de vagues de saveurs est tout simplement étourdissante ! Le temps de d’essayer de mettre un nom sur le premier goût qui nous vient en bouche, nous sommes laissés loin derrière, ensevelis sous une avalanche inattendue et savoureuse. Dans un premier temps, on a l’impression d’avoir un bourbon en bouche, puis un rye, puis un vieux rhum et enfin un whisky irlandais sur les stéroïdes ! Épices, fruits, orge, seigle, chêne, chocolat, miel, vanille, nommez les, ils y sont ! La finale s’éternise durant de nombreuses minutes en nous laissant dans un état contemplatif qui nous mène à la conclusion que la vie mérite d’être vécue !!! Définitivement, même si vous devez aller la chercher au Japon, cette bouteille en vaut absolument la peine ! Si un whisky pouvait faire pleurer, il s’agirait de ce whisky (je crois d’ailleurs avoir une graine dans l’œil, ou quelque chose…). Dans mon top 2.

RV 94%
Un autre pitch de marketing qui mort la poussière: les alambics pot stills ne sont pas les seuls à posséder la vérité absolue. De la tourbe qui se mélange à la muscade et à la bananes des whiskies japonais, ça peut marcher? Dans un mélange tout naturel de chêne et de vanille, oui, vraiment. En y ajoutant de la fumée de papier qui brûle. En bouche, est très insistant pour qu’on l’avale rapidement afin de bénéficier des fruits de mangues et de bananes, le tout de manière très soutenue, avec un aftertaste de grain qui conclut très bien l’expérience.