Corsair Quinoa Whiskey

46% alc./vol.

Patrick 89%
Nez : D’abord un peu de poussière, puis il semble s’ouvrir sur quelque chose de beaucoup plus intéressant.  Des fruits exotiques, parmi lesquels figurent des bananes, des oranges, mais aussi des choses plus étranges.  Intéressant!  Bouche : Ok, je n’ai jamais rien goûté de tel!  Rhubarbe, réglisse rouge, fruits exotiques, céréales…   Je ne peux m’empêcher de penser aux Caraïbes!  Finale : Toujours les Caraïbes qui s’étirent longuement.  Balance : J’adore : c’est original, savoureux, complexe et bien balancé!  Que demander de plus? 

Jim Beam Jacob’s Ghost

40% alc./vol.

RV 76.5%
Après savoir-faire, une mauvaise traduction de nouveau faire. Œuf à la coque légèrement vinaigré, on se sent loin du champs. Très vinaigré, il n’y a pas à dire, et disons un peu de poussière kentuckyienne. En bouche, le grain se présente, mais toujours trempé dans le grain. La finale s’amorce bien… mais on retourne le vinaigre. Dommage, venant d’une des distilleries majeures, je m’attendais à un produit beaucoup plus maitrisé, mais celui-ci échoue davantage que réussit.

Patrick 79%
Nez: Caché par les fortes effluves d’alcool, on détecte quelques notes de cerise, de maïs et de chêne. Mais ça reste subtil. Bouche : Assez sucré, marqué par le maïs et quelques notes boisées. Finale : Courte et sucrée. Balance : Un bon produit (j’ai de la misère à appeler ça un whiskey), mais qui devrait définitivement être utilisé uniquement en cocktail, car seul, à la température pièce, j’ai bien de la misère à y trouver du plaisir.

Evan Williams Single Barrel 2003

43.3% alc./vol.
Mis en fût le 27 février 2003 et embouteillé le 22 août 2013. Fût #715.

André 87%
On peut difficilement faire plus traditionnel au nez. Vanille et cannelle (encore) et poussière de bois de chêne sec tout juste coupé. Beaucoup de fruits rouges séchés également et ça, c’est une agréable surprise, De plus, ils réussissent presque à cacher les épices. En fond de bouche, fin toasté du baril et quelques noisettes en prime. Ensemble un peu astringent et épicé mais le punch d’épice est sous contrôle et la rétro-olfaction de miel et de vanille épicée vient comme un baume sur le pointu des épices. J’aime beaucoup… les fruits, les oranges, la vanille et miel. Bien agréable, équilibré et avec quelques surprises à diverses étapes de la dégustation.

Patrick 85%
Nez: Parfum très sucré marqué par un doux caramel, une touche boisée et une très légère pointe de cerise, à la limite du discernable. Bouche : De belles épices boisées en premier lieu, de petites notes de caramel chauffé et de discrètes agrumes qui vient lui donner un petit côté estival. Finale : D’une longueur moyenne et agréable. Balance : Un bon bourbon facile à boire. Idéal pour la fin de semaine dans le bois lorsqu’on veut bien boire sans se casser la tête ou le portefeuille.

Martin 86%
Beau orangé riche du bourbon classique. Nez: Assez floral au départ, pour continuer sur de juteuses notes de maïs grillé, de cannelle, de caramel et de vanille. Le chêne carbonisé ne se laisse pas mettre de côté non plus. Petite cerise au marasquin. Bouche: Juteux et sucré, vanille, maïs, caramel, cannelle et poivre noir fraîchement moulu, muscade. Sirop de table. Extrêmement facile à boire. Finale: Courte sur des notes affirmées de miel, de chêne et de Dr.Pepper épicé. Équilibre: Peut-être même trop facile à boire. Frappe avec précision toutes les caractéristiques propres à un bourbon classique. Tirerait grand profit d’une hausse de son taux d’alcool.

Hancock’s President’s Reserve

44.5% alc./vol.

Patrick 80%
Oooooh, la grosse cerise nananne!  Zéro complexité au nez, tout est dans le nananne.  En bouche, toujours le nananne aux cerises, mais avec une petite touche de cannelle épicée.  La finale s’étire longuement sur ces même notes.  On ne parle pas de grosse subtilité ici, tout est en puissance et en sucre.  Un bourbon intéressant pour ceux qui aiment se faire fouetter gentiment?

Stagg Jr.

67.2% alc./vol.

André 85%
Un bourbon dans tout ce qu’il y a de conventionnel, très épicé et de fruits rouges, beaucoup de notes de cannelle, un soupçon de miel et quelques notes de chêne. Jamais le nez ne laissera transparaitre le puissant taux d’alcool. En bouche, il serait mentir de dire que ça ne décoiffe pas un peu, mais si on prend le temps de mélanger les petites gorgées avec la salive, le taux d’alcool devient plus approchable. La bouche n’offre malheureusement pas beaucoup de variantes que les arômes du nez, mis à part l’effet edgy et plus acéré dû au pourcentage d’alcool – oak, miel et vanille, montagne d’épices – et un côté asséché agréable. La finale est longue, passablement sèche et épicée. Le pourcentage d’alcool atténue les variantes et la complexité que pourrait offrir le whisky. On sent bien la finesse que pourrait livrer le nectar mais l’alcool paralyse la bouche de façon tellement brusque qu’on perd la ligne directrice derrière le whisky.

Patrick 83%
Nez : Ayoye, pas un whiskey pour les enfants de cœur. Profond parfum de bourbon, marqué par les cerises et les épices du bois brûlé. L’ensemble laisse échapper un puissant sucre brun qui n’arrive toutefois pas du tout à cacher la force de l’alcool. Bouche : Mélasse, chêne et ses épices, quelques noix et encore plus d’épices. Finale : Mélasse et épices. Balance : Un très bon bourbon, mais définitivement trop fort en alcool pour mon goût. Enfin, peut-être est-ce une question d’habitude, mais avoir l’impression que je « pèterais la balloune » après un seul verre n’est pas vraiment agréable.

Martin 85.5%
Doré roux d’un soleil couchant de générique de fin de Lucky Luke. Nez: Effluves classiques mais assez douces de bourbon. Épices et chêne, cerise, cannelle et vanille. Très sournois car bien que je sache quel est son taux d’alcool, il ne le laisse pas voir, ou devrais-je dire sentir, ne serait-ce qu’un instant. Bouche: Caramel, vanille, chêne et feu de cannelle. Assèche rapidement la bouche dû à son taux d’alcool destructeur. Finale: Moyennement longue mais ultra sèche, sur des accents de bois sec, de vanille, de maïs et de clou de girofle. Équilibre: Un bourbon de qualité, mais par moments on a l’impression que son taux d’alcool élevé n’est là que pour provoquer.

RV 88%
C’est pas l’père, mais c’est pas l’pire. Plus jaune, moins franc, moins défini, mais aussi plus aggressif que l’édition standard. Cerisé et syrupeux en bouche, à la limite du tolérable avant la finale délectable de vanillé digne d’un bon baril. L’expérience est une qualité qui semble s’accroître dans le bois, mais quand la génétique est bonne…

Jack Daniel’s Sinatra Select

45% alc./vol.

André 86.5%
Difficile de faire abstraction du prix, mais le fait d’y goûter la première en fois en compagnie du master distillers de Jack Daniels rend la chose plus agréable. Wow, le nez est sexy et doux, très mellow même si l’on est à même de sentir les influences du fût de chêne. Le miel et la vanille, les oranges et le toasté du fût bien en évidence qui dansent à merveille avec les vagues de maïs sucré. La bouche est soyeuse et douce, mais étrangement l’influence du fût est imposante et intense mais demeure tout de même assez discrète afin de laisser place aux oranges et à la vanille. La finale de chêne toasté s’accompagne aussi vraiment bien des staccatos de poivre et d’épices. Épilogue de miel et de vanille bien douce et soyeuse. Mon bon vieux Jack version inédite, mais le billet du spectacle est disons… discutable.

Patrick 83%
Nez: Chaleureux, marqué par le maïs et le chêne brûlé.  On reconnaît facilement notre bon vieux chum Jack.  Bouche:  Très chaleureux, toujours le maïs et le chêne, mais avec des épices a assez intenses.  Finale:  Une belle sensation chaleureuse s’étire en bouche, mais pas aussi longtemps qu’on pourrait le souhaiter.  Balance:  Un bon Jack, mais qui ne casse pas la baraque.  Tant qu’à avoir attendu aussi longtemps, pourquoi ne pas avoir embouteillé ce whisky au taux d’alcool qu’il méritait?  Bref, je agités plutôt déçu.  Pour les collectionneurs de la marque uniquement.

Martin 85%
Encore un beau bourbon foncé, comme s’il voulait annoncer sa richesse. Nez: Plus doux que le Single Barrel, plus raffiné que le #7, il offre des notes de vanille, de maïs et de chêne. On se sent chez soi comme avec le plus américain des whiskeys. Bouche: Fruits juteux et explosion de vanille. Maïs et épices encore. Doux et fougueux à la fois. Plaisant sans être renversant. Crémeux. Finale: Épicée, longue et chaude, comme tout bon whiskey américain devrait l’être. La vanille et le ma¨s s’étirent à souhait. Équilibre: Excellent whiskey, mais bon dieu que c’est surévalué. À $300, je n’aurais même plus de quoi me payer une chaise berçante pour le boire dessus.

Benchmark Bourbon Old Number 8

40% alc./vol.

Patrick 85%
Vanille et doux chêne.  Bouche: Épices typiques du bourbon, vanille et chêne sucré. Touche de réglisse rouge.  Finale: Moyennement longue, avec un beau mélange sucré-épicé.  Balance:  Un sans faute, et un rapport qualité/prix irréprochable.  Ça vaut la peine de se pencher de temps en temps pour aller chercher les produits de l’étagère du bas.  Merci Pierre-Luc!

RV 83%
Confortable, peut-être trop, mais un peu supérieur à ses voisines de basses tablettes. Le nez tient plus du nez d’un drink aromatisé que d’un bourbon, avec des teintes très sucrées de cassonade. L’arrivée glissante avec une montée de grain et de maïs démontre une certaine progression, mais on ne sait exactement en quelle direction. La finale est l’affaire de plans de mais avec le sirop du même grain qui n’est pas subtil. C’est bien malgré qu’un peu morne.

Eagle Rare 10 ans

45% alc./vol.

André 84%
Très doux au nez. Sans surprise et très représentatif des bourbons. Les fruits encore une fois, la réglisse rouge en finale – sèche – mais une simplicité qui se sent et qui affecte la persistance en bouche, un manque de profondeur démontré par une finale abrupte de sucre d’orge, vite oubliée et très passagère.

Patrick 85%
Nez: Fruité, melon d’eau, céréales.  Bouche:  Salade de fruits, orge et miel.  Touche d’épices.  Finales:  Moyennement longue, sucrée et épicée.  Balance: Un bon dram intéressant.  Si j’en avais une bouteille, elle se finirait vite.

Martin 86%
Nez: Très plaisant. Fruits rouges, vanille, chêne, maïs, toutes les notes classiques du parfait bourbon. Réglise rouge. Bouche: Céréales, vanille et épices. Quelques fruits pour compléter une agréable texture. Finale: D’une belle longueur, on aime bien ses notes de maïs, de sucre vanillé, de réglisse rouge et de bois. Équilibre: Classique bourbon, si le prix est au rendez-vous, il n’y a pas de bonne raison pour en priver votre armoire à whisky.

RV 85%
Beaucoup plus fruité que les premières éditions, aussi estival que les glissades d’eau de St-Adèle. Belle arrivée franche, en bas de la pente le whiskey devient très relax, posé, avec beaucoup d’expérience malgré sa jeunesse. On reste dans les glissades pour mononcles et matantes, mais la petite journée est relaxante.

Colonel EH Taylor Small Batch

50% alc./vol.

André 86.5%
Typiquement bourbon avec ses odeurs d’épices, de fruits rouges et de savate rouge. Le nez réussit à garder un nez bien rond et ce malgré les fortes épices. L’arrivée en bouche est huileuse et un peu cireuse (cire sur les pommes rouges) mais changera drastiquement et rapidement de ton en devenant épineux et fortement épicé. Les fruits rouges sont toujours en place. La finale de peu, un peu courte d’ailleurs apportera un aspect de céréales sèches épicées que je n’aime pas spécialement. Cela tranche avec le nez relativement rond et déséquilibre l’ensemble. Finale courte où l’alcool est presque éclipsée par les épices.

Patrick 85%
Nez: Céréales faisant vaguement penser a du seigle, notes végétales vertes.  Bouche:  Seigle épicé, Touche de sucre et pointe végétale.  Finale: Moyennement longue.  Balance:  Un bon whisky de tous les jours.

RV 85.5%
J’emballe toujours mes cadeaux à la vas-vite, car une belle boîte peut faire trop monter les attentes. Nez de seigle très canadien, avec le nez de certains grains whiskies. Fruits tropicaux, ananas et mangue. Marmelade d’orange. En résumé, belle complexité olfactive. La bouche est toutefois seigle seigle et re-seigle, et tombe dans une pauvreté on ne peut difficilement plus décevante. En corrigeant la finale, ce whisky satisfera quiconque pensant que tous les whiskies américains se ressemblent.

Catskill Distilling Co. Buckwheat

42.5% alc./vol.

André 79%
Cousin éloigné du Wasmund ? Pelures de pommes rouges, acétone, épice au gingembre avec certaines ressemblance de rye whiksy, style canne de Noël et cannelle. La texture est pauvre et disparate même si il offrira en bouche une pléiade de belles saveurs; pommes, fruits secs, petits fruits sauvages, épices, réglisse. Ce manque de consistance au niveau de la texture découlera sur la finale, courte et famélique. ​

RV 85.5%
Malgré l’odeur, certains aiment sniffer la colle et l’essence. Champignons chimiques et pied d’athlete, on y retrouve le cigare bizarre des premiers Wasmunds. Heureusement, en bouche le bacon bien cuit colle au palais, pour être suivi de raisin et de pierre. Quoique peu long au niveau de la finale, la réglisse noire et les champignons terreux amènent encore plus de saveurs à ce whisky qu’on aime faire gouter pour tester les amateurs.

Patrick 84%
Nez:  Étable, gras cuit, pelure de pomme rouge.  Sucre d’orge.  Bouche:  Pomme, champignon terreux et une note de céréales.  Finale:  S’ étire, s’étire puis tombe sec.  Balance:  Très original, des points pour l’effort.