Glen Elgin 12 ans

43% alc./vol.
Speyside 1900.

André 83%
Voici un parfait whisky pour chaud après-midi d’été. Frais au nez, agrumes et citrons, peppermint éventé puis oranges. Texture – malheureusement – ordinaire, un peu pétillante en bouche, sucrée et bien agréable. Belle finale, accentuée par le toffee, caramel. Très agréable et sans trop de prétention.

RV 82%
Beurre et fleurs très doux comme du lilas pas encore éclos, le nez laisse présager une suite très douce. En effet, ça se poursuit sur la langue, mais un léger goût d’œufs à la coq suivit d’épices vient agrémenter les saveurs. La finale manque de caractère sans être désagréable. Une bouteille passe-partout qu’il vaut mieux ne pas laisser traîner, car sans être grandiose un froid soir de novembre elle pourrait descendre rapidement.

Patrick 80%
Feuillu. Pas de personnalité. Ouin. En bouche, en plus du coté feuillu, une légère touche de fruits qui lui fait gagner quelques points. Une pincée d’agrumes en se dirigeant vers la finale qui lui offre une belle dimension supplémentaire. La finale est sèche, s’étire moyennement. En fait, en oubliant le nez, il offre tout de même une belle diversité, mais il lui manque toutefois une certaine profondeur. Agréable à boire, mais pas au point que j’en redemande…

Gordon & MacPhail Glenburgie 10 ans

40% alc./vol.

André 80.5%
Fruité et liquoreux, chlorophylle et citron. La bouche offre des arômes de canne à sucre et de raisins tandis que les céréales prennent le relais en fin de bouche accompagné par des écales de noix. Ce qu’il gagne en diversité et en saveur au nez, il le perd en texture et en présence en bouche où il demeure diffus et très évasif. La finale manque définitivement de raffinement et de distinction.

Patrick 82%
Au nez, usine de plastique (ou du moins ce que j’imagine que ca doit sentir). En bouche, orge, vin un peu astringent, avec une touche de sel qui lui donne une dimension et des points supplémentaires! Un Speyside légèrement au dessus de la moyenne, qui ne mérite ni un détour pour aller le chercher, ni un détour pour l’éviter. Le prix très raisonnable vous permettra de découvrir à peu de frais une distillerie bien cachée.

Martin 79%
Nez: Un peu de cerise artificielle saute au nez, presque un sirop pour la toux. Sucre d’orge, un peu de foin, un peu de bois et un peu de caramel diffus. Bouche: Texture un brin fade, notes de vanille, de sucre, de poivre noir et de planche de chêne. Fruits rouges et astringence du xérès. Finale: Courte et fade avec les saveurs susmentionnées bonifiées d’un léger vent de cuir tourbé. Rien d’extraordinaire malheureusement. Équilibre: Manque de punch, les saveurs ne sont soit pas assez affirmées ou pas assez en harmonie. Bien décevant que ce dram.

RV 82%
Plastique de blocs Construx et épices à steak diverses, le tout avec un peu de souffre d’allumettes. Plus vineux en bouches avec sa finale intéressante qui légèrement tourbée et salée, presqu’à la Bowmore. Un peu plus que convenable, sans quand même être révolutionnaire.

Duncan Taylor Glenallachie NC2 13 ans 1995

46% alc./vol.

André 82%
Floral et herbeux, paille un peu brûlée. Biscuits aux citron des restaurants asiatique. Fruits verts non mûris, crème de vanille en bouche. L’alcool est plus puissant en finale qui est d’ailleurs très ordinaire. Mais il se reprend en rétro-olfaction avec un bon retour sur les grains de céréales verts. Mérite peut-être pas son surnom de Glenallashit mais n’apportera rien de significatif à votre découverte des single malts.

RV 82%
Grain tranquille, prédominé de malt. Belle montée et douce vague sans cesse montante avec une bonne amplitude mais un manque de vitesse en bouche. Par contre, même si l’aftertaste se fait attendre, c’est vraiment point son point fort. Mais ça reste tout de même dans la gamme des whiskies sans nom que j’ai tendance à oublier.

Patrick 83%
Blé mouillé et agrumes au nez. Au goût, ce whisky qui semblait discret explose en saveur : citron, orange, fraises, bleuets et une touche de vin blanc. Finale intense mais courte de céréales mouillées et d’agrumes.

Murray McDavid Dufftown 10 ans 1997

46% alc./vol.
Fûts de Bourbon Ridge Zinfandel, limité à 3000 bouteilles.

André 76%
Nez très fruité – framboises, raisins secs, accompagnés d’une larme d’épice. L’arrivée en bouche est très sucrée, rafraichissante et puis… plus rien ! Coït interrompu. Une timide rétro-olfaction d’agrumes and that’s it… Comment peut-on décider de commercialiser un embouteillage tel que celui-ci ? Est-ce parce que c’est le mieux qu’on avait à tirer d’une distillerie si ordinaire?

RV 76%
Vineux du Bowmore Claret mais avec un fond de tourbe qui essaie (mais ne réussit) à sauver la mise. L’alcool est plus animé au nez mais tombe de haut sur la finale. Plutôt agrume avec une bouche qui n’est pas mon genre; chaque chaudron a sa guenille, mais c’est loin d’être la mienne.

Patrick 72%
Est-ce du vin fini dans un fut de whisky? La touche épicée me rappel plutôt un Syrah. Au goût, ouch… Soufre, savon et métal en fusion. Vraiment décevant après un tel nez. Un mauvais fût qu’on aurait du débiter et passer au foyer. Jim devait être en vacances cette journée là!

Connoisseurs Choice Gordon and MacPhail Dufftown 1999

43% alc./vol.

RV 82.5%
Bon petit gâteau, mais davantage p’tit gâteau Vachon que celui d’un fin pâtissier. La dégustation de ce malt débute par l’image que je me fais de l’image d’un scotch de revendeur: doux malt sucré légèrement fleuri, sauf qu’en respirant de la guimauve monte. L’arrivee est en herbe sucrée, en groseille et pruneaux et la finale est en fumée et en pâte à modeler. Un peu industriel comme friandise, mais vraiment pas si mal fait que ça.

Patrick 82%
Au nez céréales légères. En bouche, céréales avec touche de fruits. La finale est relativement courte. Bien balancé, mais sans grande personnalité.

Old Malt Cask Dufftown 28 ans

50% alc./vol.

RV 86%
Le whisky officiel de la poule à Colin. Vin sucré mais peu de bois à l’olfactive pour un malt de cet âge. En bouche, moelleux de céréales trempées dans le lait 3% qui deviennent de plus en plus sucrées, à la limite du sucre à la crème et la confiture de bleuets. En finale, le bois enfin retentit de manière subite mais aussi longuement, ce scotch est bien conçu quoiqu’un peu bizarre, donc peut-être un peu moins “whisky tout azimut bon pour tous”. Un vrai rigodon de vieilles cuillers pour accompagner le sucre et le bois de la cabane à sucre.

Patrick 80%
Parfum de céréales juteuses. En bouche, le bois s’affirme, toujours marqué par les céréales humides et sucrées. Toutefois ,une petite note de soufre vient un peu gâcher le tout. La finale n’est pas si longue compte tenu de l’âge du whisky. Décevant.

Cragganmore Distiller’s Edition 1992

40% alc./vol.

André 85%
Vanille à l’arrivée, une pointe de feuilles de menthe de Mojito. En bouche, lin et poche de jute. Mais le tout manque royalement de structure en bouche. En finale; léger épicé appuyé par l’alcool mais malheureusement trop courte.

RV 85%
Ce que ça cause au cerveau de sniffer du chlore? Caramel et vanille avec de traces de toile de piscine qui a passée l’hiver dans le cabanon et qui a séché. En début de wave, un sucré intéressant se présente, transige vers les serviettes de bain encore accrochées au printemps et conclut vers de la vanille mêlée à de la poudre à pâte. Plus bizarre que bon, mais la finale piquante assez longue est originale.

Cragganmore Distiller’s Edition 1988

40% alc./vol.
Ce millésime 1988, dont la finition a été réalisée en fûts de Porto Ruby, apporte une complexité supplémentaire au malt.

André 83%
Peut-être trop doux pour une version en vieillissement supplémentaire en fût de Porto. À mon avis, le Porto vient dénaturaliser l’esprit même du Cragganmore original et c’est vraiment une perte que l’on regrette amèrement dans cette version. À presque du double du prix, je préfère 2 bouteilles de l’original.

Cragganmore Distiller’s Edition 1986

40% alc./vol.
Ce millésime 1986, dont la finition a été réalisée en fûts de Porto Ruby, apporte une complexité supplémentaire au malt.

RV 83%
Liquorice, toffee, poussiéreux. Comme une vieille trail de chemin de fer qu’on goûterait.

Patrick 86%
Toffee, léger fruité, sucré. Bon. Porto. Légère épices. Vraiment intéressant. Très bon digestif.

Cragganmore 12 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1870. Cragganmore, dont le nom vient des collines situées non loin de là, fut la première distillerie implantée de manière à tirer partie du chemin de fer nouvellement construit dans la vallée de la Spey (et démantelé depuis). John Smith, qui passait pour être le plus grand distillateur de son temps, avait travaillé notamment chez Macallan et Glenlivet. Il décida de bâtir une nouvelle distillerie et ce fut en 1869 que Cragganmore vit le jour. John Smith décéda en 1886, laissant sa distillerie à son fils Gordon qui la reconstruisit en grande partie en 1901. En 1923, la distillerie devint « Cragganmore Distillery Co. Ltd. », une branche de « White Horse distillers Ltd. » ; elle fut agrandie en 1964. La majeure partie de la production de Cragganmore est réservée à la vente sous la forme de single malt, le reste sert dans la fabrication d’assemblages (blended) comme ceux de White Horse.

André 89%
Floral à souhait, vanille & fruité. Un superbe Speysider vraiment méconnu et sous-estimé. Structuré et complexe. Digne représentant des anciennes versions des Classic Malts of Scotland. Un incontournable.

Patrick 87%
D’une complexité époustouflante.  Facile de comprendre pourquoi de dram fut choisi par Diageo pour faire partie des six Classic Malts.  En fait, ce whisky serait presque parfait avec quelques % d’alcool de plus.  Nez : Fruits mûrs, bouquet de fleurs dans un écrin de bois brûlé.   Bouche : Impressionnant mélange de fruits au caramel, d’orge, de fleurs et d’une subtile touche de fumée.  Finale : Longueur moyenne et dominée par les épices du bois.