Balvenie 12 ans Single Barrel – Cask 3229

47.8% alc./vol.
Fût 3229, Bouteille 65

André 94%
Miel, vanille, crème brûlée, pomme roulée dans le toffee fondu, honeycomb, bananes, chocolat blanc, noix de coco et même quelques épices. La totale !!! Des saveurs simples mais une complexité certaine. En bouche, texture hyper crémeuse, ce qui met la table à la couverture épicée étonnante qui suit. Très fortes saveurs de céréales au miel et les odeurs sentie auparavant qui se transposent maintenant en saveurs. Texture hallucinante, très crémeuse, avec une évolution sur les épices et le chêne sec en finale de bouche, mais le tout sans brusquement mais tout de même avec une détermination définie. La finale est longue, mélange de texture crémeuse et de saveurs épicée qui le rend le whisky multilayered et challengeant à décortiquer. Définitivement un des whiskies qui démontre l’apogée du savoir-faire de David Stewart. Savoureux et délectable.

Patrick 86%
Un très bon whisky, fort bien construit et très savoureux. Toutefois, contrairement à mon estimé collègue André, je n’ai pas été jeté en bas de ma chaise. Coudonc, ça doit être une question de goût! Nez : D’une grande complexité, avec du miel, des épices, des pommes vertes, des bananes qui le sont tout autant ainsi que du chocolat blanc. Bouche : De belles épices, de la vanille, du miel, du bois brûlé et une touche subtile de tarte aux pommes. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et une touche de caramel.

Balvenie 12 ans Single Barrel – Cask 1834

47.8% alc./vol.
Fût 1834, Bouteille 88

Patrick 84%
Un whisky assez unique par ses notes de marguerites! Il semble toutefois beaucoup plus jeune que le 12 ans annoncé. Nez : Miel, vanille et marguerites. Bouche : Épicé et légèrement sucré. On semble mordre dans la planche de chêne. La marguerite est très présente. Finale : Relativement longue, épicée et florale.

Martin 86%
Très pâle pour un Speysider de son âge. Nez: Miel, vanille et fleurs. Pétales blanches de marguerite, mais si timide que ça décoit un peu. Frais et fruité un fond de céréale grillée. Pommes vertes et citron. Bouche: Sucré et mielleux, belle présence en bouche. Vanille et orge cèdent la place aux épices. 5 poivres, même. Bien mieux que ce qui était annoncé au nez. Finale: Assez pointue sur ses notes d’épices, mais courte et non affirmée. Une tourbe effacée plus douce nous accompagne au travers poivre, fruits séchés et céréales. Équilibre: Un beau crescendo comme expérience de dégustation. Un scotch de qualité qui se laisse désirer avant de montrer ses vraies couleurs.

Glenlivet Nàdurra Oloroso • Batch OL0614

60.7% alc./vol.
Vieilli en fûts de xérès oloroso. Embouteillé en juin 2014.

André 84.5%
Nez très influence par les fût de premier remplissage de sherry. Hyper fruité, gâteau aux fruits et fruits séchés, cerises et dattes, chocolat noir, pâte de fruits, raisins, oranges. En bouche, superbe texture feutrée apportée par le fût de sherry, puis arrivée en force de l’alcool fruité, encore une fois les fruits secs, petit côté de bois gorgé de sherry vieillissant sur le sol un peu humide, astringence un peu vieillotte, raisins secs trempés dans le chocolat noir. C’est très compact et brut comme livraison, un bloc de saveurs compressé. Il y a un p’tit quek chose qui m’agace en bouche sans que je ne puisse mettre le doigt exactement dessus. Finale : fruits rouges, cerises et raisins secs, chocolat noir, cannelle. Sensation épicée et un peu trop sèche. Un bon whisky avec un léger manque de délicatesse et de souplesse. Je ne peux m’empêcher de le comparer avec les éditions Aberlour Abunadh, cette version est plus sèche et épicée, plus directe et franche. Avec l’utilisation des first fill sherry cask, on se serait attendu à quelque chose de plus arrondi et féminin.

Patrick 87%
Pour les amateurs de cask strength au xérès, tout comme moi! Après y avoir goûté, je m’en suis aussitôt acheté une bouteille, qui s’est d’ailleurs rapidement vidée. Il est toutefois très sucré, au point de pouvoir remplacer le dessert! Nez : Intense parfum de fruits rouges frais, sur fond d’orge sucré, de sève et de vanille. Bouche : Xérès brûlant faisant presque penser à un brandy et bois tout aussi brûlé, avec une note subtile d’orange, d’épices du chêne, de chocolat noir et de vanille. On ne sent pas trop la force de l’alcool. Finale : Très longue et épicée.

Martin 89%
Superbe richesse, ambre roux-brun de son fût, toutes petites perles de son taux d’alcool. Nez: Wow! Ça décoiffe! une fois la puissante première vague d’alcool fruitée passée, on peut percevoir raisins secs et fruits séchés, avec des touches de cannelle et de gingembre. Orange, voire même marmelade. Bouche: Orange, caramel salé, texture ultra-crémeuse. Encore cannelle et gingembre. L’alcool y est aussi bien sûr présent, mais beaucoup moins que ce à quoi je m’attendais. Finale: Longue et chaude, un whisky d’hiver! Chocolat noir et coeurs de cannelle de la Saint-Valentin. Équilibre: Un superbe Cask Strength, avec plusieurs notes caractéristiques de Glenlivet, mais attention, pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux seulement!

Douglas Laing Director’s Cut Macallan 25 ans Single Cask

50.2% alc./vol.
Distillé en mai 1988 et embouteillé en décembre 2013 depuis le fût DL10160, 117 bouteilles.

André 95.5%
Douceur extrême, saveurs polies et raffinées. Bouche hallucinante, le sherry est excessif mais présenté avec une exactitude étonnante; cerises marasquins, feeling légèrement cireux, saveurs de miel et de chocolat, un peu boisé, fines épices, oranges sanguines. Ce whisky garde la note en bouche si longtemps que ça en est déstabilisant. Il explose en bouche et nappe complètement la bouche de sa texture un peu cireuse et fruitée à saveur de xérès. Finale éternelle sur le sherry et les fruits, les cerises dans leur jus. Macallan doit encore se mordre les doigts d’avoir vendu ce fût.

Gordon & MacPhail Reserve Tormore 12 ans

58.9% alc./vol.
Distillé en 1997 et embouteillé en 2009, fût #6398.

Patrick 86%
Un scotch au nez insipide, mais à la bouche très puissante et complexe. Nez : Puissant nez où domine le sucre blanc, l’orge et quelques petits fruits des champs. Bouche : Wow! Orge fumée, avec caramel et épices à steak. A la seconde gorgée, le chêne nous montre d’où viennent les notes de fumées. Finale : Beaucoup plus courte et sèche qu’on s’y attendrait.

Gordon & MacPhail Mortlach 15 ans

43% alc./vol.

André 89%
Superbe équilibre des éléments. Beaucoup de céréales d’orge bien maltées, mélangées de caramel brûlé et de miel. Le caramel est chaud et vraiment agréable, c’est un vrai délice en bouche… Bonbon carré au caramel, fruits secs, sherry, pommes rouges passées date avec un peu de brunâtre dessus, gâteau aux fruits et quelques épices dispersées. La texture en bouche est un peu poreuse et sèche, bien épicée quoique douce et sucrée, à la limite feutrée, mais on fait ici dans les saveurs usuelles et qui s’accordent naturellement ensemble et non dans l’audace. À la longue, vanille du fût de chêne et jus de salade de fruits. Finale longue, principalement axée sur les fruits, le xérès et les épices.

Patrick 91%
Un dram tout à fait unique, dont j’ai atteint trop rapidement le fond de la bouteille. Cette distillerie utilise la méthode de distillation la plus tordue de l’industrie, et nous sommes bien heureux : le scotch est complexe, bien balancé et surtout unique. Nez : Viande rouge à la sauce aux petits fruits des champs. Chêne épicé et crémeux. Bouche : Texture suave. Viande vineuse avec une pointe de caramel. A la seconde gorgée, on détecte le chêne et ses épices. L’ensemble est sucré, chaleureux, fruité et épicé. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse et sucrée.

Martin 89.5%
Ambre classique avec des jambes grasses et rapides. Nez: Xérès et orange sanguine nous sautent au nez, suivi d’épices, de pruneaux et de beau malt grillé. On ne peut plus alléchant. Bouche: Plutôt léger à l’atterissage, on s’attendrait à un poids et à une richesse supérieures pour un whisky vieilli 15 ans en fût de sherry. On apprécie tout de même sans grogner la vanille et les épices du chêne, des fruits séchés et une touche de gingembre. Finale: Épices astringentes du sherry nous accompagnent pour une douce déscente sur une planche de chêne vers une couverture réconfortante, douce et sucrée. Équilibre: Un très respectable sherry cask, provenant d’une distillerie qu’on ne voit, grâce à Diageo, malheureusement pas assez.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail BenRiach 1997

46% alc./vol.

Patrick 87%
Une belle surprise, avec un Benriach différent.  J’aime bien.  Globalement, xérès et épices, le tout superbement balancé.  Toutefois, un peu trop cher à moins d’être fan de la distillerie, mais pour ceux-ci, il s’agit plutôt d’une aubaine.  Nez: Pain aux épices et chêne. Touche de fruits très subtile.  Bouche: Chaleureuse,  épicée et fruitée. Les épices du chêne, le fruit du xérès, le tout avec une belle intensité qui donne l’impression que le taux d’alcool est en fait un peu plus élevé. Finale: Longue, marquée par le chêne.

Old Malt Cask Glenrothes 21 ans

50% alc./vol.
Distillé en juin 1990 et embouteillé en septembre 2011 depuis des futailles de xérès # DL REF 7532, 328 bouteilles.
 
André 92%
Fruité avec beaucoup de passion, raisins mauves, miel, noix de coco, vanille. Se développe ensuite sur les fruits rouges divers, la confiture de raisins, les cosses d’orange, finement épicées. La texture est superbe, soyeuse et complexe, lente en développement mais s’exprimant avec vitalité et exactitude. Soudain, de belles vagues de chocolat et de caramel émergent doucement, s’entourant de notes de sherry frais. Le 50% d’alcool est tout aussi posé et discret que le reste, ça coule en bouche comme un divin nectar et la finale de bouche (bien longue) explose sur les notes d’oranges, de nectarines et d’agrumes avec une rétro-olfaction plus épicée au gingembre. Un Glenrothes comme on aime et qui fait honneur à la marque de la distillerie tout en demeurant dans la lignée directe de la palette aromatique de celle-ci.

Patrick 93%
Un excellent whisky, chaleureux, riche et complexe. Une balance incomparable. Nez : Xérès intense et délicat à la fois. Le tout est complété par les notes de chocolat et de fruits mûrs. Bouche : Chocolats et fruits mûrs. Très chaleureux. Touche de cuir et de chêne brûlé ainsi quelques notes d’agrumes très subtiles. Texture très huileuse. Finale : Longue et marquée par les fruits mûrs.

Glenlivet Guardians’ Chapter

48.7% alc./vol.
The Glenlivet Guardians’ Chapter est un nouveau concept de whisky premium, en édition très limitée, basé sur le choix effectué parmi 3 versions par des amateurs de whisky dans 37 pays dont la France. Élu par ces amateurs, ce whisky est issu de l’assemblage de trois types de fûts: Barrels de chêne américain (fût de 180 l.), Hogshead de chêne américain (fût de 250 l.) ainsi que quelques Sherry Butts espagnols (fût de 500 l.), anciens fûts de Xérès.

André 85.5%
Fût de xérès, marmelade d’oranges avec épices bien présentes, raisins secs, gâteau aux fruits. Il y a quelque chose qui m’accroche en fond de nez, relié au fût de xérès peut-être. En bouche, beaucoup de saveurs du malt, de la pomme verte, du xérès épicé et des notes de fruits tropicaux et d’herbe. Le taux d’alcool améliore beaucoup l’expérience et c’est aussi quelque chose que l’on pouvait se permettre avec l’utilisation du fût de xérès. Finale de bouche sur le clou de girofle et le poivre, retro-olfaction sur le chocolat noir fourré de fruits rouges. Un whisky supérieur à la moyenne des Glenlivet habituels, mais à choisir entre cette édition et le Nadurra, mon cœur balance vers le second.

Patrick 90%
En fait, rien de nouveau, on a simplement tout perfectionné! Glenlivet comme on ne l’a jamais vu. Une balance incroyable. Nez : Fruits mûrs trempés dans le chocolat, avec une touche de tabac, le tout enveloppé par un chêne robuste. Bouche : Franc et légèrement épicé. Boisé. Chocolat. Un peu de chaleur du xérès. Finale : D’une intensité moyenne, fruitée et épicée.

Martin 90%
Ambre riche et foncé du xérès. Nez: Nez riche du xérès fumé. Dattes, caramel, feuilles de tabac à pipe. Superbe équilibre des épices, en particulier la muscade. Bouche: Caramel et toffee épicé, raisins et pruneaux, et ô combien bien balancé. Finale: Belles épices fumées. Vin de sherry fruité et juteux. Équilibre: Pas encore tout à fait stellaire, mais reste une brillante réussite dans son genre.

A.D. Rattray Macduff 10 ans

59.8% alc./vol.
Distillé en 2000, embouteillé en 2011, sherry cask, fût #5786, 288 bouteilles.

Patrick 90%
L’utilisation du fût de xérès est ici superbement réussie.  Le tout est complexe et très agréable à boire.  J’en abuserais volontiers.  Nez: Miel fruité, voire floral et onctueux.  Vanille et chêne viennent compléter agréablement l’ensemble.  Bouche : Miel floral en arrivée, suivie d’une vague de fruits venant du xérès.  Le tout baigne dans la vanille et le sucre du chêne.  Après quelques gorgées, on détecte les notes de chêne brûlé.  La texture en bouche est onctueuse et très chaleureuse.  Finale : Plus courte qu’on s’y attendrait, mais sur une belle note chaleureuse et épicée du xérès.