Johnnie Walker Blender’s Batch – Red Rye Finish

40% alc./vol.
Experiment #1

Martin 81%
Nez: Grain original Johnnie, avec une touche de rye bien épicé, voire même du concombre. Vanille et pommes mijotées. Muscade et fond de pêche trempée dans le miel. Pas bête du tout. Bouche: Vanille, seigle et épices. Bien sucré, touche de caramel chauffé et petits fruits. Pommes rouges un peu molles. Chêne et choco-noisettes. Finale: Poivrée, boisée et fumée, elle rappelle les meilleurs atouts d’un blended scotch et d’un whisky canadien de semaine. C’est un peu le but visé selon moi. Équilibre: Une autre expérience écono-audacieuse pour JW. Juste pour le prix je crois que ça vaut la peine d’être au moins essayé. Ne serait-ce pour meubler la conversation.

Gordon Graham’s Black Bottle 10 ans

40% alc./vol.

André 82%
Tarte aux pommes et coulis de caramel parfumé au feu de tourbe, miel, on perçoit l’Influence de l’Ile assez rapidement mais sans haute voltige. Background de fruits rouges, cerises et cœur de pommes, une touche de cannelle. La bouche manque de texture et la dilution se fait sentir. Belles notes de tourbe poivrée, miel et vanille et une sensation de cendre refroidie qui colle sur les dents, ça ressemble aussi à de la poussière de calcaire, quelque chose de rocheux. Épices bien présentes mais on a délesté une bonne partie des fruits rouges au passage. La finale est très poivrée et tourbée, d’une longueur étonnante.

Patrick 89%
Un superbe scotch. Quelques degrés d’alcool de plus, et ça serait une bête de compétition. Nez : De la délicieuse fumée de tourbe, avec du chêne, de la cassonade, des pommes, du miel et une touche de fleurs. Bouche : De la fumée de tourbe, du bois, des pommes, de la banane et des poires et un peu de sucre brun. La texture est un peu aqueuse, mais c’est autrement délicieux. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la belle fumée de tourbe aromatique.

Martin 85.5%
Nez: Miel et malt, quelques belles notes de fumée. Pommes, fleurs et caramel. Léger cuir. Fond de chêne, très bel assemblage. Bouche: Céréales tourbées et salées. Épices et grain. Belle chaleur, texture quand même solide pour un blend de classe moyenne. Quelques fruits lointains. Finale: Assez courte, mais les saveurs sont bien au rendez-vous, sans toutefois parler plus fort que les autres. Poivre rose, bois de chêne, grain et miel dilué. Équilibre: Quand même un très beau caractère, des beaux piliers d’Islay pour supporter une expérience qui vaut amplement son 50$ la bouteille.

Grangestone 12 ans

40% alc./vol.
Highland Single Malt Scotch Whisky

André 78%
Oranges poudreuses et sherry, petits fruits sauvages, pommes, poudre sucrée des gommes Bazooka. Agréable mais pas complexe. Texture pauvre en bouche, très axée sur les notes de bois sec et bien épicées, gingembre, cannelle, orange, sherry. Saveurs délavées et fades, vanille et un rendu au final qui tire presque de la menthe poivrée. Finale tannique, fruits sauvages.

Patrick 84%
Un bon whisky, et surtout un beau rapport qualité prix. On y retrouve l’intensité des saveurs typique d’un single malt, ainsi que la complexité d’un bon blend. Nez : Beau parfum de malt écossais, avec des fruits murs, du chêne, des fleurs, de la vanille et une pointe de fumée de tourbe très discrète, mais agréable. Bouche : Savoureux, avec du chêne brûlé, des fleurs, des fruits, du malt, des épices et toujours cette discrète fumée de tourbe. Finale : D’une longueur moyenne, épicée et subtilement fumée.

Martin 79%
Nez: Jus d’orange Tang, chêne et poignée de fruits avec une touche de sucre en poudre. Un peu de malt, un peu de gomme balloune. Vanille, fleurs et légère pointe de poivre. Bouche: Poivre et chêne sec. Vanille diluée, orange et herbe. La texture est extrêmement décevante. Finale: Une relativement belle intensité, mais qui s’évapore ultra-rapidement. Sherry, bois, poivre et fruits des champs, le tout qui devient de plus en plus fade en quelques secondes. Équilibre: On pourrait faire mieux, bien mieux. Ce n’est pas vraiment mauvais, mais ça me fait tout de même verser une larme pour le temps que j’y ai perdu.

Bruichladdich Port Charlotte PC9 An Ataireachd Ard

59.2% alc./vol.
Édition limitée de 6000 bouteilles, distillée en 2002, embouteillée en 2011. Tout comme son nom l’indique, le PC9 est âgé de 9 ans et est le fruit d’un asemblage de single malts ayant maturé séparément en fût de xérès et de bourbon.

André 89%
Pas vraiment ce que je m’attendais. Parsemé de fruits rouges déséchés (prunes?) sur un tapis de sel de mer et de sable de plage mouillé près d’un feu brûlant des mottes de tourbe encore humide. Ode à la mer et ses éléments; algues, pierre, sel marin, citron festif. Beaucoup de céréales maltées et séchées au feu de tourbe en bouche, notes de poivre, de jambon fumé et café au bodum, de sherry aussi entremêlé de prunes et de vieilles cerises. Varech, sel de mer et pierre mouillée à l’eau de mer séchée au soleil, huile à moteur de bateau. Le whisky gagne beaucoup à respirer afin d’extirper ses notes d’alcool et laiser cours aux saveurs et arômes. Un peu franc tout de même en bouche, en pleine gueule comme on dit. Aux gorgées subséquentes, grosses notes de cendre de foyer froid et de poivre noir broyé. Longue finale, tannique et franche, tourbée et (très) indéniablement maritime.

Patrick 92%
Oh que c’est bon ça. Riche, intense, savoureux et superbement bâti. C’est tout ce qu’on peut désirer d’un scotch d’Islay. Nez : Fumée de tourbe avec du sel et des algues. Bouche : De la belle fumée de tourbe huileuse, salée, un peu de bois brûlé et une touche fruitée très discrète. Finale : D’une très belle longueur, marquée par la tourbe et l’huile.

Old Perth Cask Strength Bottling No.2 Limited Edition

62.3% alc./vol.
Bourbon barrels matured, affinage en ex-red wine cask.

André 80%
Pelures de pommes rouges, cannelle, vanille, toffee. Assez linéaire comme palette aromatique et très axé sur les céréales séchées. Le nez est agressif et franc malgré les notes crémeuses de beurre baratté. En bouche, j’ai des notes de gâteau des anges aux fraises, de chocolat blanc, de céréales séchées, vanille, beurre, les pelures de pommes, miel. Si vous prenez le temps afin de laisser l’alcool s’évaporer, vous verrez les notes de fraises et de pommes prendre beaucoup d’importance. Agréable texture, belle rondeur cassée par l’alcool et les fortes épices. Fruits rouges en finale, beaucoup de cannelle et de clou de girofle et une rétro-olfaction sur les fruits rouges.

Glenmorangie The Quinta Ruban 14 ans

46% alc./vol.

André 85%
Truffes fourrées de chocolat, tarte aux fruits tout juste sortie du four, oranges, gros raisins mauves frais, une touche de gingembre et d’agrumes, fruits secs, une trace de citron aussi. En bouche, la qualité et la justesse indéniable de Glenmorangie, hyper onctueux et soyeux. Cerises, oranges, prunes, raisins secs, abricots, chocolat au lait. Longue finale plus aiguisée par les épices surprendra un peu, auquel s’ajoutent des notes de poivre noir broyées, de bois de chêne sec et de gingembre. Personnellement, je trouve que cela débalance un peu trop la finale du reste des étapes de la dégustation. Le nez prometteur et une finale un peu trop abrupte. Je reste sur ma faim versus la version de 12 ans d’âge.

Patrick 88%
Nez : Un agréable parfum où se mélangent des oranges de Séville, du chèvrefeuille, du chocolat noir ainsi qu’une pincée de muscade. Bouche : Porté par une belle texture en bouche, l’ensemble est très chaleureux et épicé. J’y retrouve donc de la muscade et de la cannelle, mais aussi du chocolat noir, du chêne craquant, de la rose, des oranges de Séville et de discrets fruits des champs.

Martin 89%
Nez: Réglisse, vin rouge et raisin sec. Bois, cuir et caramel. Malt grillé, chocolat au lait et touche de poivre. On a affaire à quelque chose de sérieux ici. Bouche: Somptueuse texture dans laquelle on reconnait bien l’échine de la distillerie. Porto, poivre, dattes, chêne et cacao. Oranges et cigares. La force de l’alcool est adéquate. Finale: Astringente sur les bords, on perd un peu de sucre épicé au profit des tannins qui sont légèrement surpuissants. Équilibre: Un excellent choix, même si sa finale qui manque de finesse sucrée m’empêchent de lui donner dans les 90.

Kilchoman Red Wine Finish Alberta Single Cask 408

58% alc./vol.
Distillé le 5 juillet 2012, embouteillé le 21 août 2018 – Finition en fûts de vin rouge portugais – 256 bouteilles

Patrick 93%
Oh que oui. Du Kilchoman à son meilleur, ce qui n’est pas peu dire. C’est intense, savoureux et riche. Ou plutôt, puissant. En tout cas, j’adore! Nez : Du superbe vin rouge chaleureux, avec de la belle fumée de tourbe, de la cendre et des épices. Alléchant! Bouche : Du vin rouge chaleureux, de la fumée de tourbe intense, du bois brûlé, du cuir, des épices et du sel. Finale : D’une belle longueur, fumée, boisée, salée et subtilement sucrée.

Kilchoman 100% Islay 8th Edition 2018

50% alc./vol.

Patrick 89%
Un autre très bon Kilchoman, avec une tonne de sel et de la bonne fumée de tourbe. Un whisky qui semble s’améliorer à chaque gorgée. Nez : De la fumée de tourbe boisée, du sel et du bois brûlé. Bouche : Du sel, de la fumée de tourbe, du bois brûlé et de belles épices. Finale : D’une belle longueur, très salée, fumée et boisée.

SMWS 53.244 Caol Ila 7 ans

58.8% alc./vol.
“Vanilla Chimney Stacks”, Distilled 01/06/2010, from Refill Hogshead, 306 bottles

André 86%
Jambon à la bière cuit sur le bbq, tarte citron et meringue, vanille crémeuse, miel, aspect cendreux, raisins verts, une touche herbeuse. Belle texture huileuse qui masque la jeunesse fougueuse du whisky et son taux d’alcool soutenu. Enbruns maritimes, cendre froide, bonbons casse-grippe, citron frais, gras de viande coulant sur les briquettes de charcoal, pommes vertes et fruits à chair. Finale qui arrache comme on dit, avec moins de délicatesse, éclisses de bois encore vertes, cendre de foyer refroidie, tourbe terreuse et crasseuse. Une édition qui manque de finesse et de nuances.

Patrick 93%
Ok, c’est ça que je vais prendre pour le reste de la soirée svp. Un beau gros whisky “in your face”, mais aussi tellement bien balancé. Encore. Nez : Fumée de tourbe intense, pointe de xérès discrète et bois brûlé. Wow, ça donne soif ça, mesdames-messieurs. Bouche : Grosse fumée intense, poivre, sel, bois brûlé et beaucoup de wow. Finale : D’une superbe longueur et très fumée. Miam.

Martin 91.5%
Nez: Tourbe à l’avant-plan, touches de bois sec, de vanille et de cantaloup. Bouche: Fumée de tourbe, sucre blanc, sel et poivre. Malt grillé, bois et retour de la fumée. Finale: Chêne, melon, miel et épices chaudes sur une bonne durée. Équilibre: Un whisky très agressif, mais comme on l’aime.

Macallan 12 ans Double Cask Limited Edition Lunar New Year 2020

43% alc./vol.

André 79%
Au nez, on a droit à un Macallan droit dans la cible aromatique habituelle. Sherry un peu pompeux, vieilles cerises noires, bois toasted et chocolat au lait, oranges confites, pelures de pommes. La bouche est épicée et bien caramélisée, encore les notes de chocolat au lait fourré d’épices, raisins secs, bois de chêne (brulé maintenant), une fine touche citronnée et une texture diluée hyper liquide. Au gorgées subséquentes, le bois pas encore complètement séché prédomine et la bouche se déséquilibre complètement. L’ensemble devient sec, boisé et super épicé sur les notes de gingembre intense. Finale sèche et épicée. La descente aux enfers se poursuit.

Patrick 84%
Oui, ce whisky n’est pas le même que le “Double Cask” régulier. En tout cas, il est plutôt différent de la bouteille que j’ai chez nous (que j’ai trouvé bien meilleure), et pas seulement à cause du 3% de différence au niveau du taux d’alcool. Nez : Du beau xérès doux et chaleureux, du chocolat au lait et de belles cerises. Bouche : Du xérès épicé, du bois brûlé et une touche de chocolat noir. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par du bois brûlé.