Bowmore Dorus Mor 10 ans Release #2

55.9% alc./vol.
Version américaine de l’édition Tempest à 56% d’alcool. Fruits de 6 First Fill Bourbon Barrels. Édition limitée de 2,400 bouteilles disponible seulement aux États-Unis.

André 87%
Un Bowmore en fût de bourbon permet vraiment à définir l’épine dorsale de la distillerie, un peu à nu, à la différence du sherry cask qui lui ‘’habille’’ le spirit. Caramel fumé et salé, ananas, abricots, fruits à chair et tropicaux, pelure d’oranges, agrumes et citron. La tourbe se dévoile progressivement et c’est assez étonnant de voir comment ce n’est pas cette odeur typique qui prédomine dans les premières minutes dans le verre. Celle-ci s’amalgame étonnamment bien des odeurs de vanille crémeuse et de miel chaud. La bouche est maritime et minérale, tranche d’avec l’onctuosité développée par le nez. Yaourt à la vanille nappé de miel et de citron, fumée finement terreuse, accents maritimes, oranges, melon au miel, mangue, sel de mer, poivre broyé, cendre froide. Le whisky gagne grandement à respirer afin de s’équilibrer. Longue finale, fraichement maritime, tourbée et agrémentée de fruits divers.

Patrick 90%
Du Bowmore comme je l’aime, avec une tonne de sel, de la tourbe à l’intensité bien mesurée mais aussi une superbe complexité grâce aux notes fruitées et sucrées. Nez : Fumée de tourbe, sel de mer, agrumes et bois brûlé. Bowmore pur et savoureux. Bouche : Du sel et de la fumée de tourbe intense, quelques agrumes, une touche sucrée et une goutte de vanille. Finale : D’une belle longueur, avec du sel, du bois brûlé et un peu de sucre.

Martin 89%
Nez: Tourbe bien salée et maritime, pastilles pour la toux. Caramel salé et vanille poivrée. L’alcool se fait discret jusqu’ici. Bouche: Vanille, poivre, citron et butterscotch. Tourbe bien huileuse, belles épices. Le degré d’alcool est plutôt docile à mon goût. Finale: Crème, vanille, bois, tourbe et caramel. Orange et poivre rose. Équilibre: Superbe, un cask strength tourbé qui descend bien, dosé comme on l’aime.

SMWS 24.132 Macallan 16 ans

58.4% alc./vol.
“Engaging warmth”, Distilled 12/03/2002, Bottled 2018 from 1st Fill Bourbon Barrel, 227 bottles

André 90%
Un Macallan en fût de bourbon, c’est probablement comme Mado Lamothe sans maquillage, tsé, tu ne reconnais pas. Poires et pêches nappées de crème vanillée, oranges et nectarines, bois verdâtre, poivre. La bouche est juste wow! Remplie de fruits tropicaux dont la mangue et la papaye, le melon au miel, les oranges, les poires, vanille, chocolat blanc assaisonné d’une touche de cannelle, de gingembre et de poivre. Aux gorgées subséquentes, compote de pommes et de fruits rouges. Finale poivrée et bien épicée, de bonne longueur. Un Macallan atypique.

Patrick 91%
Si je n’avais su à l’avance qu’il s’agissait d’un Macallan, je n’aurais jamais deviné! Sans son xérès caractéristique, ce dram est méconnaissable. S’il vous faut absolument du xérès dans votre dram, oubliez ce whisky. Sinon, n’hésitez pas si on vous en offre un verre, c’est un whisky aussi bon que possible! Nez : Du bois frais, de l’orge humide, de discrets fruits tropicaux et une touche de sucre blanc. Ça ne sent pas du tout comme le Macallan que je connais, mais ça sent tout de même très bon. Bouche : Une superbe texture huileuse porte un arc-en-ciel de délicieuses saveurs: Fruits tropicaux, pain frais, bois sec et épicé, vanille discrète… Être volubile comme André, j’écrirais au moins trois pages de texte pour décrire ce que je goûte ici! Finale : D’une belle longueur, fraîche et marquée par le bois et le pain frais.

Martin 90%
Sucre en poudre, pommes et poires. Meringue et fleurs blanches. C’est déstabilisant on dirait presque plus un genre de Glenlivet Nàdurra First Fill Selection qu’un Macallan. Le grain y est, mais profondément caché par l’influence du fût. Bouche: Texture bien grasse et huileuse, à l’image de son taux d’alcool. Belles touches de cannelle et de sucre doré ici. Fruits rouges et miel doré, notes de chêne gorgé de jus de raisin blanc. Impression de beurre fondu. C’est incroyablement crémeux. Chocolat blanc. Finale: Belle longueur, belle chaleur. Bois sec et bien épicé. Vanille et pain frais. Équilibre: Toujours content de goûter un SMWS, mais un Macallan en plus? Assez rare merci. En plus on nous le sert sous une forme à laquelle la distillerie ne nous a pas habitués. Un dram rafraîchissant dans tous les sens du terme.

Macallan Rare Cask Black

48% alc./vol.
Résultat d’une erreur d’approvisionnement… Le malt tourbé ayant servi à cette expression était destiné à Highland Park mais a finalement abouti à la distillerie Macallan. Le Master Blender Bob Dalgarno a finalement décidé de garder la livraison pour expérimenter avec Macallan. Fruits d’un mariage d’environ 100 fûts, disponible en boutique hors-taxes entre 500-600$.

André 86%
Grosses prunes et raisins secs, bois de chêne calciné, chocolat noir amer et moue de café, caramel cramé. Pour la tourbe, je ne suis pas certain, je trouve que cela ressemble plus à du bois calciné et de la réglisse noire terreuse hyper bizarre que de la tourbe comme on la connait (dans le Benriach Curiositas par exemple). La bouche une intrigante dualité d’éléments. Une texture crémeuse genre bière stout hyper chocolatée et un côté acéré d’épices et de bois calciné un peu agressif. On retrouve aussi de l’orange, des raisins, dattes, du poivre et du gingembre également. Je m’attendais à un xérès plus intégré à la tourbe qu’un épisode sado-maso dominé par le bois carbonisé et la réglisse noire. La finale est sur les raisins secs et la pâte de fruits, la réglisse et le bois brûlé couvert de terre mouillée.

Patrick 89%
Un très très bon whisky, mais pas excellent, ce qui est plutôt insultant au prix demandé. Et ce n’est pas uniquement une question de prix: la tourbe annoncée est inexpressive, ce qui est très décevant. Bref, je ne crois pas qu’on pourrait regretter cet achat, mais n’ayez aucun regret si vous décidez de vous abstenir. Et, en passant, il est meilleur quand on le boit en shot. Bref, un whisky à 600$ US à boire en colon. Nez : Le chaleureux xérès typique de Macallan, avec les fruits mûrs et le sucre brun réchauffé. Il faut laisser le verre respirer quelques minutes avant de commencer à sentir les premières notes de fumée. Toujours est-il que le xérès domine outrageusement la fumée. Bouche : L’impression en bouche est plus chaotique… Xérès chaleureux, sucré, épices du bois et fumée prennent tour à tour la première place, au point où je ne sais plus quoi en penser. Finale : D’une très belle longueur et très chaleureuse, le xérès et les épices laissent un tout petit peu plus de place à la fumée de tourbe.

Martin 87%
Nez: Pas méchant comme nez, vanille, caramel, raisins et dattes. La plupart des notes d’un sherry cask classique, mêlées à un drôle d’effet de bois brûlé et de boucane terreuse qui cache un peu l’expérience fruitée. Particulier, mais pas méchant. Bouche: Belle texture classique Macallan, raisins secs, dattes et tabac aromatisé. Cacao, cuir et bois calciné. Arrivée de la tourbe et des épices en fin de bouche. Parcours plutôt plaisant. Finale: Les belles notes de xérès sont au rendez-vous, agréablement supportées par cette tourbe bizarre accompagnée d’épices bien charnues. Équilibre: Un Macallan pas pire, une belle expérience. Le tout prend vraiment plus forme au fur et à mesure qu’on le déguste, mais si c’est une erreur comme dit André, c’est une erreur coûteuse en simonac. Et on nous refile la facture!

Macallan Whisky Maker’s Edition 1930’s Propeller Plane

42.8% alc./vol.
Mélange de sherry et bourbon casks, disponible en boutique hors-taxes. Le design de la bouteille est la création de Nick Veasey.

André 89%
Nez au départ relativement muet. Panier de fruits frais et fruits secs, prunes, dattes, oranges, chocolat au caramel, une touche de gingembre et de bois sec. Hyper bien équilibré et bien agréable. Texture un peu limpide à mon goût perso en bouche mais des saveurs bien définies et intenses. Le sherry est un peu pompeux et à saveur de raisins et de dattes séchées, gâteau au fruits nappé de caramel et de chocolat. Les épices nous mènent à la finale, un peu sèche et tannique, influencée par le bois. Très surpris de cette édition, surtout provenant de duty-free et aussi pour le prix demandé, qui est, raisonnable, pour un Macallan.

Patrick 86%
Par un drôle de hasard, je me retrouve souvent à déguster de nouveaux Macallan alors que je suis à des heures de distance d’une sélection de whisky “minimale”. Ça contribue peut-être à accorder quelques points de plus… Enfin, ce qui compte est que j’ai eu bien du plaisir à déguster ce whisky. Nez : J’ai reconnu instantanément l’incomparable parfum dominé par le xérès de Macallan. Suave, profond, avec de beaux fruits mûrs, de la cassonade légèrement réchauffée et des pommes rouges cuites. Appétissant. Bouche : Le parfum est confirmé par le goût en bouche, avec en plus de profondes notes de bois brûlé et épicé. La texture est malheureusement un peu inégale vers la fin. Finale : D’une belle longueur en terme de saveur, mais au niveau de la texture, il semble y avoir un étrange décrochage.

Martin 88.5%
Nez: Cassonade, malt grillé, xérès et fruits de champs mÛrs. Oranges, cacao et dattes. Raisins secs, fumée et vanille. Chêne rôti. C’est surprenant comme c’est bon. Bouche: Sherry goulu, raisins et épices, touche de caramel et de vanille, cosse d’orange et cacao râpé. Bois et fruits, bardé de poivre rose. Finale: Longue, chaude et bien dosée sur les épices, le taux d’alcool et l’influence du sherry cask. Équilibre: Un bon assemblage de sherry casks de la distillerie, je me demande à quel point son prix et sa rareté duty-free en vaut la peine, mais bon. On y goûte, on ne chiâle pas.

Kilchoman Madeira Red Wine Cask Finish for Alberta Gold Medal Marketing

56.2% alc./vol.
Cask 766/2011, Filled 9/12/2011, Bottled 08/12/2019, 211 bottles. Kilchoman tourbé à 50ppm ayant muri pendant pendant 7 ans et 9 mois en ex-Bourbon cask et affiné pendant 11 mois en vin de Madère.

André 90%
Tourbe affirmée parfumée aux petits fruits sauvages, aspect de cendre refroidie au matin, poivre fraichement moulu, terre mouillée, cerises, prunes, framboises et anis, forte cannelle. Grosses influences maritimes avec des tonalités de galet et une minéralité importante. Wow, quelle texture en bouche, licoreuse et ronde. Avalanche de cendre froide assaisonnée de petits fruits rouges sauvages, tourbe animale et terreuse s’asséchant au fil des gorgées, cannelle, framboises trempées dans le poivre noir, viande fumée. La tourbe est puissante et au départ le nez était plus sur les notes de vin rouge mais à l’aération la tourbe prend rapidement la direction de la danse. Longue finale, poivrée et fumée, cendreuse et fruitée.

Patrick 93%
Wow, c’est vraiment superbe! Riche, intense, complexe et équilibré de manière magistrale. Les gens de l’Alberta ont eu la main heureuse. Nez : De la fumée, de la cendre, le tout sur un beau fond fruité. Bouche : De la cendre, du bois brûlé, une touche de sel et de beaux fruits mûrs. Finale : D’une superbe longueur, fruitée, fumée et poivrée.

Martin 90%
Nez: Tourbe un peu plus discrète que ce à quoi je m’attendais, mais somme toute extrêmement plaisante. Vanille et caramel salé, terre et chêne, malt riche sur un fond cendreux. Superbe! Bouche: Cendres et fruits des champs sur lit d’épices et de poivre blanc. Belle chaleur du cask strength, réglisse rouge, bois et tourbe. Jujubes aux fruits, herbe jaune, vanille et malt sirupeux. Vraiment excellent. Finale: Poivrée et chaude, sa longueur est agréable. Les notes de fruits et de vin rouge s’estompent pour laisser place à des impressions de bois et de cendre. Le feu de camp du lendemain matin. Équilibre: Un beau coup de filet pour le marché de l’Alberta. Un autre vote pour la privatisation du secteur de l’alcool.

Cooper’s Choice Bunnahabhain Sauternes

57% alc./vol.

Patrick 93%
Wow, que c’est superbe! Bunnahabhain, prenez note, les fûts de Sauternes font une job délicieuse avec votre scotch! Oh que j’en prendrais encore et encore de ce jus là! Nez : Oh que ça sent bon ça! De la superbe fumée de tourbe, avec une touche sucrée et des raisins verts. Appétissant! Bouche : Oh que ça goûte bon ça! Toujours la superbe fumée de tourbe sucrée et marquée par des raisins verts, mais avec une balance étonnante et une superbe texture huileuse. Le tout est complété par de belles épices chaleureuses. Finale : Oh que ça donne le goût d’en prendre une autre gorgée ça! D’une belle longueur et tellement savoureuse!

Martin 94%
Nez: Ouf! À vos marques, prêts, partez! La tourbe monte un superbe bouquet de raisins, de fumée et de bois sec. Vanille et sucre en poudre percent le voile. Bouche: La tourbe crasseuse de xérès classique de Bunna ouvre le bal, suivie de raisin, d’orange, de vanille et de sucre. Le bois offre une solide charpente pour élever les saveurs. Les épices sont puissantes, mais il ne faut pas s’attendre à autre chose d’un cask strength. Finale: Chaleur et épices prodiguent une longueur bien attendue avec accents de chêne, de xérès, de miel, de cannelle et bien sûr de fumée de tourbe envoutante. Équilibre: Je suis sous le charme. Bunnahabhain déçoit rarement, la seule chose que je pourrais lui reprocher, c’est que le caractère de solide sherry propre à la distillerie ne laisse pas suffisamment briller la finition de sauternes. Mais encore, peut-être justement le sauternes est là pour adoucir le tout et que je me suis fait duper, après tout c’est fucking smooth pour 57% d’alcool.

Battlehill Bunnahabhain 9 ans

53% alc./vol.

Patrick 83%
Mouin. Disons que les embouteillages que j’ai goûté venant de la distillerie étaient en général pas mal meilleurs que ça. Bref, c’est bon, mais je vais continuer d’investir sur les embouteillages réguliers. Nez : Orge maltée, un peu de bois et des fruits exotiques. Pas le parfum auquel je m’attendais. Bouche : Le new make n’est pas loin, mais on a tout de même des saveurs boisées, une touche discrète de fumée, des épices et des fleurs. Finale : D’une longueur moyenne pour un whisky à 53% d’alcool, et très boisée.

Martin 81%
Nez: Fruits tropicaux et sucre doré. Bois sec et céréales. On est un peu à l’écart du parfum traditionnel de Bunna. La tourbe est presque inexistante. Du moins bien cachée sous la jeunesse de cet embouteillage. Bouche: Sucre, new make, menthe, épices, bois vert. Je ne suis pas très excité, même à ce taux d’alcool. Finale: Le dit degré d’alcool parvient à soutenir les saveurs pour un parcours moins long qu’espéré. Légère cannelle, poivre, chêne vert, céréales et déception. Équilibre: J’avais il faut croire de trop grandes attentes envers ce dram. Comme quoi il faut parfois laisser aux experts de la distillerie le soin de mettre en marché leurs propres trucs.

Shieldaig Speyside 18 ans

40% alc./vol.

André 77%
Vite comme ça, le nez pourrait inspirer un Aberlour 10 pour le style disons. Confiture de petits fruits, cerises poudreuses, poudre de bubblegum, oranges, bois brûlé caramélisé, toffee, une touche d’agrumes aussi en background. Si le nez était agréable sans être exceptionnel, la bouche elle est vraiment très ordinaire. Aucune structure définie, aucun support aux saveurs, tout est fade et diffus comme une aquarelle diluée avec trop d’eau. Les saveurs sont presque muettes et aplanies. Un peu de sherry grandement dilué, notes de bruyère et de miel, tranches d’oranges cuites au four, pommes, caramel. Courte finale, légèrement boisée et épicée.

Patrick 84%
Un beau whisky savoureux, mais que j’aurais souhaité un peu plus intense. Nez : De beaux petits fruits sucrés, mariés agréablement avec du chêne. Bouche : Chêne, un peu d’épices et de beaux fruits des champs. L’ensemble, quoique délicieux, manque un peu d’intensité à mon goût. Finale : D’une longueur moyenne, du bois et un peu de sucre.

Kingsbarns Dream to Dram

46% alc./vol.
Nouvelle distillerie des Lowlands crée en 2015 commercialise sont tout premier single malt distillé en 2015 mis en bouteille en 2018.”Dream to Dram” (un rêve de whisky) expression élaborée en assemblant des whiskies élevés dans deux types de fûts.Tout d’abord des fûts de bourbon en premier remplissage de la Heaven Hill Kentucky Distillery à 90% ainsi que des barriques STR poncées, toastées et re-bousinées pour 10%. Cette parution est la première édition du Single Malt de la Distillerie Kingsbarns.

André 82%
Poires, ananas, bananes, abricots, une touche d’herbe verte mouillée et des grains de céréales séchées trempées dans le miel et nappées d’une crème fouettée à la vanille. La bouche est sucrée et fruitée, douce mais avec une fine touche de gingembre. Notes de miel, vanille, poires, ananas, citron, melon au miel, oranges, pommes vertes et herbe, gâteau aux bananes qui a légèrement cramé au four. La texture de bouche est un peu flat et manque de profondeur mais ce whisky démontre une incroyable maturation pour seulement 3 ans de maturation. La finale est bien pointue, effilée par les épices dont le poivre, la cannelle et le gingembre. Grosse différence entre la douceur de la bouche et la finale généreusement épicée.

Patrick 85%
Un whisky riche et intense, qui est assez original pour être intéressant. Nez : Un mélange de fruits tropicaux, d’herbes et de vanille subtile. Bouche : Toujours les fruits tropicaux et l’herbe, mais avec ici une bonne dose de bois épicé et une touche de caramel. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois épicé et par une bonne dose de gingembre.

Martin 85.5%
Nez: Foin séché et fruits tropicaux. Malt et miel, touche de crème anglaise. Vanille et bois. Assez straightforward et simple, mais au moins on évite d’autres tendances des Lowlands qui ont moins bonne réputation. Bouche: Herbe, fruits tropicaux, ananas et touche de menthe. Bois, poivre blanc, touche de cannelle et de mangue. Crème onctueuse sur le tout. Finale: Longue, chaude et épicée. Notes de gingembre, de bois et de miel. En bouche tout se passait bien, mais si vous n’êtes pas prêts pour l’intensité de la finale, vous risquez la surprise. Équilibre: Somme toute c’est un whisky qui me réconcilie avec les Lowlands. Saveurs bien franches et agréables, avec une intensité qui n’est pas toujours maîtrisée à toutes les étapes, mais bon. J’haïs pas ça.

Bladnoch 10 ans

46.7% alc./vol.

André 84%
Fruits à chair, agrumes, ananas, poires, melon au miel, miel, vanille, une touche herbeuse. Très simple, bien construit mais hyper simple. Avec un taux d’alcool de près de 48%, je m’attendais à quelque chose de plus franc que le rendu très lisse qui est livré. Alternant entre le miel et la vanille, les fruits tropicaux et les notes de jus de citron, crème pâtissière. On a un amalgame de poires, d’oranges, d’ananas ainsi qu’une touche de coconut et d’herbe mouillée aussi. La finale est courte, une pincée de gingembre et des fruits à chair sur une conclusion de bois séché et vanillé.

Patrick 87%
Un whisky qui m’a laissé sur mon appétit la première fois que j’y ai goûté. Mais à chaque fois que j’y reviens, il semble s’améliorer. Un whisky avec lequel il faut être patient. Nez : Un beau parfum d’agrumes recouverts de sucre blanc et de gelée aux pommes. Bouche : Sucré, avec des pommes, du caramel, des épices discrètes et quelques agrumes. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices, du gingembre en particulier.

Martin 81%
Nez: Agrumes, prosciutto tranché mince, miel, poires et sucre blanc granulé. Mijoté de pommes et de caramel, touche de bois sec. Bouche: Sucre blanc, pommes et poires, quelques agrumes, touche de gingembre frais. Herbe séchée et bois grillé. Finale: Épicée comme il le faut, mais la longueur nous laisse sur notre appétit. Retour du bois et du gingembre, avec quelques notes d’agrumes. Équilibre: Pas méchant, mais il y a qui plane au-dessus de tout une sorte de céréale un peu pourrie que justement pourrit tout autant le reste de l’expérience. Je ne sais pas, c’est peut-être juste moi qui accroche.