Johnnie Walker Blue Label – Year of the Pig

46% alc./vol.
Dans l’horoscope Chinois, 2019 est l’année du cochon, le 12eme signe du zodiaque. La présentation de l’emballage et de la bouteille est l’œuvre de Chrissie Lau, illustratrice anglaise qui s’est inspirée de l’héritage culturel Chinois. Ce signe représente la bonne fortune, la forte personnalité.

André 87%
Onctueux mélange de fruits séchés et de fruits tropicaux, raisins et cerises séchés, poires, ananas, melon au miel, oranges, miel. La bouche est beaucoup plus épicée et la fumée de tourbe est plus présente aussi. Les fruits rouges ont pris le dessus sur les fruits tropicaux et fruits à chair. Cerises, raisins, melon au miel et poires, miel, anis, camphre et fumée de tourbe, le toute-épices. Finale corsée, fumée et épicée.

Patrick 91%
Ce n’est un secret pour personne, j’aime bien les Johnnie Walker et celui-ci n’est pas pour changer mon opinion. Superbe! Nez : Du bois, du cèdre en fait, un peu de fumée, des agrumes, de l’anis et de discrets fruits mûrs. Bouche : En premier lieu, un délicieux mélange de fumée de tourbe, de chêne sec, d’agrumes, d’épices et de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et avec très discrète touche sucrée.

Tomatin Contrast Sherry Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 85%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez de raisins secs, dattes et prunes, vieux livre avec couverture de cuir, caramel chaud, oranges, pommes rouges, gâteau au chocolat. Léger off-key dans le nez. La bouche est pas mal plus épicée que le nez le laissait supposer même si l’on retrouve la même palette aromatique annoncée. Prunes, dattes et raisins secs, chocolat noir, poivre et bois épicé. Texture un peu flat et qui manque d’amour. Finale éphémère sur le xérès franc et épicé.

Patrick 85%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky s’avère très agréable à boire – je dois admettre que même si je bois les deux bouteilles du duo en même temps, celle-ci tends à se vider plus rapidement! Nez : Un xérès intense, marqué par une grosse dose de raisin ainsi que du caramel et des pommes. Bouche : Toujours l’intense xérès, avec du caramel chauffé, de la cannelle, des clous de girofle, de la marmelade et une bonne pincée de poivre. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 86.5%
Nez: Raisins juteux, sherry goulu, cuir et bois de chêne. Prunes, pelure d’orange, marmelade et dattes. Toutes les notes précises d’un sherry cask classique, sans tomber dans la démesure. Bouche: Texture agréable qui pourrait être un peu plus huileuse, mais qui transporte bien ses saveurs telles le xérès, le raisin sec, le bois et la cuirette. Pommes mijotées et caramel. Je l’aime bien, particulièrement comparé à son comparse d’expérience en fûts de bourbon. Finale: Bien boisée et fruitée, elle ne nous laisse pas vraiment sur notre faim. Bien poivrée et vanillée. Équilibre: Un beau saut au-dessus de la version bourbon, quoique la comparaison entre les deux est une superbe expérience en soi. Je recommande.

Tomatin Contrast Bourbon Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 86%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez dans la ligne du style; miel, vanille, ananas, bananes, poires, citron, nectarines, raisins verts. Touche de bois verdâtre et d’herbe verte coupée aussi qui gagne un peu mon plaisir. La bouche est crémeuse au départ et plus épicée ensuite; melon au miel, poires, miel, vanille, raisins verts, citron et fruits tropicaux puis une touche de poivre et beaucoup d’influences du bois de chêne. Finale très fruitée en légèrement épicée et sèche.

Patrick 83%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky est plutôt bon, même s’il ne s’agit pas d’un feu d’artifice. Nez : Arômes de miel herbeux, avec une touche de citron, de vanille, de noix et un soupçon de bois sec. Bouche : Du bois sec, des citrons, de la vanille et des ananas. L’ensemble est porté par du sucre chaleureux. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée et chaleureuse.

Martin 84%
Nez: Herbe et miel, fleurs et bois sec. Fruits tropicaux et crème anglaise. Superbe petit nez timide. Citron et amandes. Bouche: Meringue, vanille et chêne. Citron, fleurs et épices. Touche d’ananas et autres fruits tropicaux. Finale: Une légère tourbe avec accents de cuir enveloppe les saveurs énumérées ci-haut. Bois sec bien représentatif du fût de bourbon. Équilibre: Une belle expérience de Tomatin. Sans être particulièrement à tout casser, j’aime bien oÙ on s’en va ici.

Oban Distillers Edition 2005-2019

43% alc./vol.

André 88%
Gâteau aux fruits, raisins trempés dans le rhum, oranges confites, cannelle, fruits tropicaux, dattes, miel. Bel amalgame de saveurs qui s’accompagne d’une touche de fumée fruitée lointaine et d’un soupçon de sel de mer. Agréable texture en bouche qui manque un peu d’éléments gras ou huileux, caramel chauffé, oranges, raisins, dattes, gâteau aux fruits, pommes, cerises. Courte finale laissant des traces de sel de mer séché au soleil, les fruits séchés et les fruits tropicaux, léger aspect tannique et astringent.

Patrick 90%
Un très bon scotch, d’une belle complexité et très bien équilibré. J’avais initialement donné une note de 89%, mais à la vitesse que j’ai vidé ma bouteille, ça mérite définitivement un 90%! Nez : Appétissant, avec des notes d’oranges, de xérès, de bois et de cassonade. Bouche : Semblable à ce que j’ai détecté au nez, avec une belle astringence. L’ensemble est vraiment bien équilibré. Finale : D’une longueur moyenne, plutôt boisée.

Martin 88%
Nez: Xérès goulu, cosse d’orange et raisins secs. Bois, sucre doré et caramel épais. Bouche: Malt grillé et mielleux, xérès sirupeux, dattes, pruneaux et tabac aromatisé. Cerises, terre humide et poivre rose. Belle orchestration. Finale: Chaude et longue, pas trop épicée, notes astringentes de chêne sec, de beurre de miel et de vin rouge. Équilibre: Belle complexité, je suis rarement déçu par un Oban, une autre distillerie qui ne fait pas souvent la vedette sur les étagères de la SAQ.

Dalwhinnie Distiller’s Edition 2000-2016

43% alc./vol.

André 84%
Nez alléchant, je n’avais pas souvenir de Dalwhinnie sous cet angle. Compote de poires, cerises et framboises, miel chaud, pommes, oranges. La bouche est un peu fade comparativement aux promesses onctueuses du nez. Jus de pommes, melon au miel, poires, oranges, raisins et cerises séchées, prunes, cannelle et clou de girofle, miel chaud. Une touche d’orge maltée à la Balvenie aussi. Finale douce et diluée malheureusement, sur les fruits à chair et de bonnes épices. Un bon dram de semaine avec un nez complexe mais une texture de bouche qui laisse à désirer.

Patrick 85%
Un très bon scotch, mais je trouve qu’on y a été un peu trop fort avec le xérès car on y perd la complexité extraordinaire de Dalwhinnie. Nez : Un whisky doux au nez, où les notes de xérès fruité et sucré prédominent sans être invasives. Le tout est complété par quelques gouttes de miel et du chêne sec. Bouche : Du beau xérès chaleureux et sucré et un peu de bois brûlé qui prennent presque toute la place. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 87%
Nez: Petit xérès sucré, presque sucre en poudre. Douceur incroyable, propre à la distillerie, Dalwhinnie quand tu nous tiens! Légère verdure, accompagnée de fleurs et de miel. Bouche: Miel et malt grillé, léger cuir, douces épices et chaude étreint du sherry. Suave et doux à la fois. Texture un peu fade, mais qui ne nous fait pas décrocher de l’expérience. Finale: Bien épicée, cannelle et poivre noir. Notes astringentes de xérès et de chêne brûlé, suivi de crème et de petits fruits avec un filet de miel doré. Je suis conquis. Équilibre: On connaît habituellement Dalwhinnie pour ses whiskies doux, et ici on ne fais pas exception à la règle. Par contre, on a aussi droit à une belle colonne de noblesse assurée par son affinage et son taux d’alcool juste assez relevé.

Johnnie Walker Blue Label – The Casks Edition

55.8% alc./vol.
Une édition limitée lancée en 2015 en collaboration avec Singapour Airlines, en version brut de fût du célèbre Johnnie Walker Blue Label.

André 89%
Miel et sucre brun caramélisé, oranges, poires, abricots, une touche citronnée et de fût brûlé parfumé au feu de tourbe. La bouche est épicée, relevée par les notes de gingembre, la tourbe est puissante jumelée au taux d’alcool. Bonnes saveurs de bois brûlé, de chocolat noir amer, gingembre, clou de girofle, poivre moulu, anis, poires, abricots, miel, fumée de tourbe. Le nez est maintenant plus sur les céréales vanillées séchées au feu de tourbe. Finale fruitée, dentelle diaphane de fumée de tourbe et grosse rétro-olfaction d’épices.

Patrick 90%
Mon premier Johnnie Walker cask strength… Ouf… Je suis tellement excité à l’idée d’y goûter! Pas du tout ce que je m’attendais, mais tout de même superbe, avec l’intensité attendue, de la complexité, de la balance et plein de belles surprises. Nez: Du malt, du caramel sucré-salé, des fruits mûrs… Pas du tout ce que je m’attendais. Bouche : Du caramel, du sel, du sucre, de la vanille, des fruits mûrs… Mais aussi en arrière-plan une note de fumée de tourbe. Finale : D’une longueur exceptionnelle, épicée et fumée.

Glendronach 16 ans Boynsmill

46% alc./vol.
Édition exclusive disponible en boutique hors-taxes, fruits d’une maturation en fûts Ex-Oloroso, Ex-Pedro Ximerez et Ex-Port Casks.

André 85%
Nez agréable sur les oranges confites et les fruits séchés, mélange de compote de cerises, pommes et de framboises, raisins secs trempés dans le chocolat au lait, prunes séchées. Si les premières gorgées m’ont laissé plutôt froid, j’avoues prendre de plus en plus de plaisir à décortiquer ses subtilités. Important de mentionner que l’on n’a pas le droit ici à un heavy weights mortal combat sherry que l’on connait et qui ont fait la renommée de Glendronach mais plutôt à quelque chose de plus fondu et festif, probablement l’influence du Port Cask qui contrebalance le Sherry. La bouche manque légèrement de texture, ce qui est étonnant venant de cette distillerie. J’ai l’image de la poudre saveur raisins des bonbons Fun Dip auquel s’ajoute les pommes rouges, les prunes, oranges et les framboises. Les épices sont discrètes et noyées dans les fruits rouges divers. Finale ponctuée de toute-épices, de raisins et de prunes séchées, de cerises noires et de petits fruits sauvages. Pas nécessairement dans la ligne habituelle de la distillerie côté xérès mais certainement plus approchable côté grand public. Agréable, pour le prix demandé.

Patrick 86%
Un beau whisky complexe qui, sans être d’une grande profondeur, demeure très agréable à boire. Le genre dont la bouteille pourrait se vider très, voire trop vite. Nez : Un superbe parfum de vin chaleureux et sucré. Des framboises, des cerises, des prunes, un peu de pommes et de chocolat. Bouche : Du bois légèrement épicé, de beaux fruits bien mesurés et un peu de chocolat noir. Une belle complexité. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et complexe.

Martin 86%
Nez: Oranges, cuir et fruits bien mûrs. Raisin, bois et vanille. Xérès, caramel et cerise de terre. Bien complexe, bien intriguant. Bouche: Raisins et dattes, sur une texture ma foi intéressante. Cuir, caramel et vanille. Les épices et le chêne viennent bien ficeler le tout. Finale: Les notes fruitées exprimées précédemment sont bien au rendez-vous, accompagnées par le bois et la cuirette. Équilibre: On ne déteste pas, loin de là. Un beau scotch sherry cask, avec un prix pas trop prohibitif. Dans la même gamme, mon coeur penche souvent vers des BenRiach, mais je ne peux pas vraiment me plaindre sur cette expression-ci.

SMWS 66.155 Ardmore 8 ans

59.7% alc./vol.
“Big on bacon”, Second Fill Barrel.

André 88%
Tarte aux pommes vertes, herbe mouillée, crème vanillée, poires, feu de bois de plage, tourbe terreuse, accents citronnés. Bouche corsée, gras de bacon, vanille alcoolisée, terre mouillée, herbeux, oranges, abricots et céréales maltées, feu de bois mort sur la plage. La texture est ronde malgré le taux d’alcool élevé et les notes de tourbe sont puissantes et terreuses, un peu grasse aussi, poivre moulu. Le whisky gagne à respirer pour tuer les notes d’alcool. Finale crémeuse et fumée, persistante.

Patrick 89%
Un scotch épatant par son mélange de saveurs peu orthodoxe. Nez : Intense, avec de la fumée de tourbe, du bois sec, un peu de sucre, de la vanille, de la tarte aux pommes. Appétissant. Bouche : De la fumée de tourbe, du gras de bacon, de la crème à la vanille, du malt grillé, du melon miel et des abricots. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 86%
Nez: Pommes croquantes, vanille et gazon. Un peu de tourbe bien fumée, agrumes et caramel. Touches de bois mouillé et de terre à rempoter. Épices à steak. Bouche: Crème et vanille, légères épices. Malt grillé et melon miel. Abricots et bois séché qui repose à marrée basse sur le bord d’une plage de l’Atlantique. Très bien. Le taux d’alcool décoiffe quand même un peu je dois dire. Finale: Chaude et soutenue sur tous les accents de saveur exprimés précédemment. Équilibre: On ne joue pas dans la dentelle, comme bien des cask strength, mais parfois la subtilité ça paye. Ici on se fait quand même un peu malmener. J’haïs pas, mais j’adore pas non plus.

Inchmurrin Island Collection 18 ans

46% alc./vol.
Assemblage de ex-bourbon cask, Refill Cask et Re-Charred Casks.

André 87%
Belles notes d’ananas et de bananes, abricots, pommes, oranges, melon au miel, crème vanillée onctueuse, salade de fruits en conserve, douces céréales chauffées au soleil brûlant d’été. Douce texture en bouche, pas tant ronde mais une belle onctuosité parcellée de flocons d’épices. Melon au miel, poires, fruits tropicaux, ananas, oranges, caramel et vanille. Les notes finales en bouche évoquent le bois de chêne calciné et le feu de feuille à l’automne et une montée de céréales séchées et de vanille et miel. Pas le single malt le plus impressionant, mais définitivement bien équilibré et avec un assemblage de saveurs très intéressant.

Martin 84.5%
Nez: Poussière bizarre. Caramel et fruits en compote, touche de vanille boisée et herbeuse. Nuage de crème, zeste de citron et malt fermenté. Bouche: Citron et fruits tropicaux, bois frais et herbe verte. Un peu de menthe poivrée. On retombe vers la fin sur un petit cuir tourbé et une touche de pierre lavée. Finale: Pas trop intense, elle perdure un peu sur des notes de bois, de poivre et de réglisse. Équilibre: Pas mauvais, mais je trouve l’expérience dans son ensemble un peu douteuse pour une expression de 18 ans.

Grangestone Double Maturation Sherry Cask Finish

40% alc./vol.

André 74%
Fruits sechés, planchette à cointrer en cèdre, bois verdâtre aussi, oranges. Le sherry semble artificiel, c’est difficile à expliquer pourquoi mais c’est néanmoins l’impression que j’ai. Encore une fois (comme pour par mal tout les Grangestone), la texture en pauvre en bouche, ronde mais les saveurs sont fades et allourdies par des saveurs de bois verdâtre bizarre. Mélange de cerises et d’oranges, fruits secs, nectarines, quelques épices difficiles à cerner. Courte finale, diffuse, saveurs effacées et ternies, grosse astrigence apportée par le bois. Next.

Patrick 79%
Un whisky un peu bizarre. Même si ce n’est pas cher, acheter ça, c’est tirer son argent dans le feu. Nez : Un mélange étrange de fruits mûrs, de feuilles vertes, d’épices et de chêne. Bouche : Du xérès, du bois brûlé, des feuilles vertes et une bonne dose d’épices. Finale : D’une longueur moyenne, et épicée.

Martin 76%
Nez: Céréales et fruits secs. Agrumes, xérès et bois. Des arômes intéressants, quoique peut-être un peu pauvres en intensité. Bouche: Texture aqueuse malgré les saveurs fruitées et sucrées. Chêne, vanille, raisins et sucre dilué. Touche d’orange et de cacao. Finale: Courte et peu intense. Pointes de raisin, de bois, de vanille et de sucre brun. Équilibre: Un whisky qui comprend certaines notes valides, mais qui fait patate dans son intensité. Aucune épice à aucun stade. Pratiquement une liqueur. Pas forcément mauvais, juste dénué de saveur.