Deanston 28 ans Vintage 1991 Muscat Finish

45% alc./vol.
Mis en barrique Ex-Bourbon Barrels dès le 7 octobre 1991 et transféré pour une période d’affinage de 2 ans en Ex-Muscat casks le 17 juin 2016. Édition limitée de 1402 bouteilles.

André 93%
Si un whisky pouvait prétendre à un affinage si délicat, c’est bien Deanston. Au départ, le nez est envahi d’odeurs de pêches fraiches, auquel s’ajoute des tonalités de panier de fruits tropicaux, la fraicheur du citron et des agrumes, le raisin vert et une touche de caramel et de miel chaud recouvrant du gruau. La bouche est vivifiante, délicate et fine, une explosion festive de fruits tropicaux et de raisins verts trempés dans le miel, agrumes et une touche de boisson au citron effervescente. Finale de caramel et de chocolat au lait. Whisky dessert!

Patrick 93%
Oh, c’est un whisky de compétition ça! Vraiment excellent, avec un beau mélange de douceur et de chaleur. Nez: Des pêches bien mûres, de la compote de fruits, un peu de céréales et du chocolat. Bouche: De beaux fruits mûrs, des céréales croquantes, de la cannelle et un petit zeste d’orange. L’ensemble est chaleureux et sucré. Finale: D’une belle longueur, avec de beaux fruits mûrs et sucrés ainsi qu’une pincée de chocolat.

Ledaig 12yo PX Cask Finish

55.5% alc./vol.
Distilled 2007, Bottled 2020, Limited Edition of 1345 bottles

André 91%
Free COVID test… Si vous ne sentez rien de ce whisky, vous êtes infectés… J’en convient (moi le premier), la tourbe de Ledaig n’est pas pour tout le monde. Ce mélange organique de terre noire mouillée teintée de fruits rouges fucking weirdo, c’est du singulier. Alors prend mon conseil et laisse le whisky s’aérer un quart d’heure, sois patient. Nez de caramel qui a collé dans le fond de la tun et de terre noire humide, de fruits rouges macérés et de beef jerky fumé. La texture est DIVINE, ronde et moelleuse à souhait, ensemble de fruits séchés, de cerises noires et de prunes, encore cet accent de terre humide, de caramel salé et de poivre broyé. En perçoit les influences maritimes du whisky. Finale de cendre fruitée et de sel de mer, de mottes de terres séchées brulée dans le feu de camp, de viande nappée de coulis de caramel légèrement cramé. Pas pour tout le monde, mais j’adore et j’en suis le premier surpris.

Patrick 94%
55.5%?? J’aurais juré 46% au maximum! D’une douceur surprenante pour un whisky si intense. J’aime! Nez: De délicieux raisins secs et sucrés, enrobés de fumée de tourbe, avec du chocolat au lait. Bouche: Porté par une belle texture huileuse, avec de la délicieuse fumée de tourbe, des raisins secs sucrés, du chocolat au lait et de la vanille. Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée et sucrée.

Ardbeg Scorch 2021 Committee Release

51.7% alc./vol.
Vieilli en ex-Ardbeg Alligator casks.

André 87%
Je dois avouer qu’après avoir lu les critiques fortement défavorables (dont celles de mon comparse Patrick), je m’attendais à une solide débandade. Pour ma part, j’ai été agréablement surpris (pas jeté sur le dos par contre). Cette édition est à la fois singulière et représentative aussi de la distillerie. Nez agrumé et citronné, le bois brûlé est intense, la tourbe médicinale et minérale, herbe verte mouillée et menthol, cocottes de pin. La bouche développe une belle onctuosité huileuse très agréable. Saveurs iodées et camphrées, réglisse noire, bois calciné, pincée de poivre et jus de citron, saveurs qui évoque la fumée de charbon industrielle et les pastilles casse-grippe à l’eucalyptus, ananas. Finale sur l’anis et le bois brûlé, le sel de mer, le poivre et l’eucalyptus. Ardbeg a certainement connu des jours meilleurs mais cet embouteillage se tire pas si mal d’affaire sans s’allier à tout les goûts probablement, ce qui lui attire probablement les foudres de certains amateurs, surtout si l’on regarde la flambée des prix sur les marchés secondaires. Mais comme chailer contre Ardbeg est devenu un sport national.

Patrick 80%
Un whisky très original, où on retrouve tout ce qui fait qu’Ardbeg est Ardbeg mais… On dirait qu’on a oublié de rincer la bouteille après l’avoir savonnée. Pour amateurs de gomme au savon, sinon s’abstenir. Comprenez, je ne dis pas que l’arôme qui domine est le savon, mais, par exemple, si on le compare avec le 10 ans, c’est ce qui le démarque. Nez : De la fumée de tourbe très aromatique, avec des fines herbes, de l’anis, de la sauge, du pin et une touche de savon. Plutôt unique comme parfum. Bouche: Du bois sec, une tonne de fumée de tourbe, des herbes séchées, du charbon, du sel et une barre de savon de mécanicien. Le tout est porté par une assez belle texture. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée de tourbe, des herbes séchées et toujours le savon…

Martin 87%
Nez: Poivre citronné, tourbe cendreuse, conifères, chêne et pastilles contre la toux. L’ensemble paraît plus fruité que tourbé. On reste à l’affût. Bouche: Encore bien fruité, avec même une petite touche agréable d’acidité. Le citron et la tourbe nous rejoignent vite, avec bois, poivre et crème anglaise. Finale: Repose longuement sur le bois calciné, le sel et les agrumes. Vent de sapin goudronné. Pastilles à l’eucalyptus. Équilibre: Un bel embouteillage, sans être la plus grandiose des éditions spéciales, j’ai de la misère à trouver des défauts majeurs aux embouteillages d’Ardbeg.

Hunter Laing Scarabus Islay Single Malt

46% alc./vol.
Provenant d’une distillerie Islay non divulguée vient Scarabus, un single malt de Hunter Laing lancé pour Fèis Ìle 2019. Scarabus signifie « lieu rocheux » en vieux norrois, nommé d’après une zone mystique d’Islay. Toute l’expression est assez mystérieuse, de la distillerie secrète aux symboles dorés qui ornent la bouteille. Hunter Laing est dirigé par Stewart Laing et ses deux fils Andrew et Scott.

André 86%
Fumée de tourbe fraiche et sel de mer vivifiant, bois de chêne brûlé, touche citronnée, ananas, purée de bananes, vanille, fumée un peu crasseuse, une touche herbacée aussi. Sensation de poussière de craie au nez. Ça ressemble à du Caol Ila. Intéressante vague sucrée en bouche cachées par les nuages de fumée de tourbe crasseuse. Oranges, citron, sel de mer, vanille, goudron, suie, poussière de pierre et sel de mer. Touche mentholée en rétro-olfaction. Finale médicinale et phénolique, poivrée et salée, bien fumée aussi.

Patrick 88%
Hunter Laing ont mis la main sur de délicieux fûts! Ce qui fait la particularité des whiskys d’Islay s’y retrouve bien dosé. Nez: De la belle fumée de tourbe douce et enveloppante, avec une bonne dose de sel. Bouche: La première impression est dominée par le sel, puis la fumée de tourbe prend de plus en plus de place, mais se marie finalement avec plaisir avec une belle note et de chêne sec et épicé. Finale: D’une belle longueur, salée, fumée et boisée.

Martin 86.5%
Nez: Tourbe herbeuse, pneu et goudron, vanille et raisin blanc. Sel marin, herbe et touche de terre poivrée. Bouche: Fumée de tourbe, poignée de sel, épices et chêne, fruits à chair blanche. Assez sobre dans le style, mais ça ne m’empêche pas de trouver cela délicieux. Finale: Fraîche et fumée à la fois, avec une longueur et une intensité appréciable. Tourbe verte et terreuse, retour du sel, retour du poivre, on termine en beauté sur le chêne sec. Équilibre: Un bel Islay assez classique, mais assez sobre aussi. Les saveurs sont agréables, mais un peu muettes à mon goût. Points bonus pour la belle bouteille.

Balvenie 12 ans The Sweet Toast of American Oak

43% alc./vol.
Balvenie The Sweet Toast of American Oak est le premier whisky de la collection Balvenie Stories. Fini en fûts de chêne américain vierge fortement grillés du Kentucky.

André 88%
Les céréales mielleuse aromatisées au citron typique de Balvenie sont les premières notes qui s’offrent au nez. C’est plutôt tropical et festif comme approche. Après quelques minutes, tonalités de fruits rouges saupoudrées de cannelle, cosses d’oranges fraiches, miel, vanille, une touche de caramel. La bouche livre un mélange d’oranges et de cannelle, du miel chaud et une pincé d’épices, des petits fruits rouges sauvages également. La texture est agréable sans être singulière. Finale relevée par les épices, cannelle, anis, plutôt sèche.

Patrick 85%
Dans style “scotch-pur-sans-flafla”, c’est un beau whisky très efficace. Dans le bois, sur le bord du feu, une chaude soirée d’été, ça devrait être idéal. Nez: Je reconnais le style de la distillerie, avec des notes d’oranges et de chêne frais. Bouche: Des agrumes, du chêne sec, du miel et une petite touche épicée. Simple et efficace. Finale: D’une belle longueur et très boisée.

Martin 87.5%
Nez: Malt grillé, chêne, miel, fleurs et orange confite. Vanille et fruits. Vraiment classique comme single malt, mais aussi vraiment précis sur les bonnes notes. Bouche: Miel, fleurs, touche de chêne et de poivre, à peine de fumée. Agrumes, toffee et épices, cuir et herbe. Finale: Texture légèrement aqueuse mais la force et l’intensité des épices porte bien les saveurs en finale et nous empêche d’oublier l’expérience trop rapidement. Équilibre: Un beau Balvenie qui frappe beaucoup de belles notes, pleinement satisfaisant. La quintessence d’un single malt scotch classique.

Gordon & MacPhail Rare Vintage Linkwood 46 ans 1946-1992

40% alc./vol.
Distilled 1946, Bottled 1992, Sherry Cask #73, 500 bottles

André 93%
C’est rendu rare pas mal de pouvoir évaluer un whisky plus vieux que moi… J’en ai profité à plein. Le raffinement pur, une délicatesse incroyable sur le sherry velouté, une dentelle de fruits secs. Sherry moelleux, vieux cuir, oranges sanguines, pincée de cannelle, pelures de pommes, vieux chêne essoufflé. La texture est souple, étonnamment relevée pour un whisky à 40% d’alcool. Le bois ne domine en rien le whiskey, le sherry a su garder sa place lui aussi sans monopoliser toute la bouche. Sherry pétillant, framboises, oranges hyper mures, cannelle, un brin d’anis, légère sensation tannique en fond de bouche, une teinte boisée et de chocolat au lait, du cacao peut-être, fruits séchés. Longue finale, comme un vol en planeur qui se laisse porter dans des courants de xérès, d’une exquise douceur. Pas le whisky le plus varié aromatiquement mais une qualité exceptionnelle dans la façon que les saveurs sont amalgamées. À 7500$ la bouteille, on s’attend à ça aussi.

Patrick 95%
Un whisky décadent. Le genre que je pourrais boire à tous les jours si j’étais milliardaire. Une expérience gustative incroyable et mémorable. Et, considérant l’année de distillation, mémorable est en effet un mot approprié: le distillateur de l’époque, au sortir d’une guerre épouvantable, aurait-il pu m’imaginer en train d’écrire une évaluation de son travail 75 ans plus tard, sur un téléphone et ensuite partager le tout en quelques secondes avec l’ensemble de la planète via le web? Nez: Du xérès sucré, avec de beaux fruits des champs, un peu de cuir, du chocolat au lait, de la crème brûlée… Je pourrais humer ce whisky sans arrêt jusqu’en 2046! Bouche: Toujours le xérès sucré et le cuir, avec la crème brûlée et une touche de chocolat. Finale: D’une belle longueur qui s’étire et s’étire, fruitée et sucrée.

BenRiach Quarter Cask

46% alc./vol.
Les fûts quarter cask, plus petits, encouragent une plus grande interaction entre l’esprit, le chêne et l’air, ce qui permet au whisky de prendre beaucoup de caractère dans un laps de temps plus court.

André 81%
Un nez qui surprend un peu par son apport sucré alléchant, je ne m’attendais pas à ça du tout. Au nez, sucre de friandises, poires en conserve dans leur jus, chêne séché, surbet au citron festif et quelques épices qui frétillent en background. Dommage que la texture en bouche n’atteint pas les attentes présentées par le nez. Le whisky est dilué et presque flat, notes de fleurs vanillées et de poires dans leur jus, miel, abricots, caramel et bois séché, notes d’agrumes et beaucoup de citron acidulé aussi. À l’ingestion, notes verdâtres qui pourraient ressembler à de l’eucalyptus, de la menthe ou des bonbons casse-grippe. Finale épicée et verdâtre, longueur moyenne.

Patrick 83%
Un parfum très prometteur, mais ce n’est pas tout à fait à la hauteur une fois en bouche. Nez: Oh que ça sent bon ça! Un superbe parfum sucré avec des notes de vanille, de poires caramélisées et une touche de chêne juteux. Bouche: Du chêne bien épicé, de l’eucalyptus, de la vanille, du poivre et un petit zeste d’agrumes. Finale: D’une longueur moyenne, avec du chêne sec.

Martin 84.5%
Nez: Assez timide au départ, mais avec un peu de patience, on s’expose à de douces effluves de poire, de vanille, de chêne, de sucre blanc, d’herbe et de fruits des champs. Bouche: Orge, raisins verts, touche de citron, poivre blanc, bois, vanille et belle pointe insistante de tourbe élégante. Wow c’est pas piqué des vers ça. Finale: Les saveurs sont au rendez-vous, mais le tout demeure malheureusement un peu trop éphémère à mon goût. Oh well, on s’en prendra un autre verre. Équilibre: J’aime bien, c’est plaisant, c’est intense, on aimerait juste que ça dure un peu plus.

Wolfburn Silent Night

46% alc./vol.
Devenue la distillerie de production de whisky la plus septentrionale du continent écossais lorsqu’elle a sorti son premier single malt en mars 2016, Wolfburn est construite à seulement 350m des ruines de la distillerie du 19ème siècle d’où elle tire son nom. Maturation en Quarter Cask Bourbon Barrels provenant de la distillery Laphroaig et Ex-Bourbon casks.

André 77%
Le nez annonce rapidement la jeunesse du whisky oscillant encore entre les notes de new make et celles de bois verdâtre, à la limite des tonalités de tourbe végétale lointaine. J’ai bien de la misère à décrocher de ces notes primaires. La bouche est verdâtre et poivrée, bien épicée également, vanille, une touche de citron, herbe verte mouillée. La texture est liquide, presque diluée. Courte finale et aune texture grasse de surcroit pour aider la pérennité en bouche, herbe verte, vanille, poivre broyé. Un whisky beaucoup trop jeune, des saveurs limitées et une texture bien ordinaire. Meilleure chance la prochaine fois…

Patrick 89%
Un très bon scotch, complexe et bien balancé. Définitivement un beau cadeau de Noël! Nez: Parfum avec une touche de fumée, un peu de chêne, du raisin et du miel. Bouche: Un beau mélange de fumée de tourbe et de fleurs séchées, présenté sur un plateau de chêne épicé et brûlé. Finale: D’une belle longueur, épicée et légèrement fumée.

Martin 79%
Nez: Ouf, assez jeune d’entrée de jeu. Une fois une vague de new make passée, on tombe dans le raisin blanc, l’herbe, le bois, le miel chaud et la légère tourbe. La jeunesse du grain d’orge domine toutefois la totalité de l’expérience. Bouche: Miel, foin, fleurs séchées, raisins et bois. Très peu d’épices avec une texture pratiquement inexistante. Finale: Un peu décevante, étant donné que son manque de texture fait passer tout droit toute saveur qui pourrait flâner. Étant donné aussi les notes que j’ai décelées dans l’exercice de dégustation, cette courte finale ne me choque pas. Équilibre: Je ne suis pas transporté par cet embouteillage, bien que je trouve en général les autres Wolfburn à mon goût. Silent Night, on fera pas de vagues en effet.

Gordon & MacPhail Archive Release Glen Grant 56 ans 1962-2018

54.6% alc./vol.
Distilled 17/19/1962, Bottled 18/09/2018 from First Fill Sherry Butt Cask #4405, 55 bottles

André 89%
Oh la la… Jus de cerises marasquin, fruits séchés, figues trempées dans le chocolat noir amer, cuir mouillé. Aucune trace de l’alcool au nez, hormis une pointe d’épices bien discrète et des notes d’oranges sanguines qui s’expriment à l’aération. La bouche est très tannique et bois épicé bien ressenti. Réglisse rouge fraiche, cerises marasquin, raisins trempant dans le rhum brun accompagné de chocolat noir, fruits secs, figues, caramel cramé. La patience est de mise afin que toutes les saveurs se mettent à la table. La finale est hyper boisée, très tannique, sur le chocolat noir amer et les cerises, le coconut cuit au four et le tabac. N’eut été de la finale, il aurait scoré dans les 93%…

Patrick 96%
Démentiel. 56 ans en fûts… 1962… C’est fou de réaliser qu’un gars de l’autre bout du monde (moi) et qui n’était pas né à l’époque boit un whisky préparé par des Écossais qui sont probablement morts aujourd’hui! Nez: Un parfum qui donne presque le goût de pleurer! L’un des plus beaux parfums de xérès que je n’aie jamais vu, avec un équilibre parfait entre les fruits, le sucre, le chêne, les épices et le cuir. Je n’ose même pas en prendre une gorgée de peur de briser la magie! Bouche: Oh… Je ne saurai jamais trouver les bons mots… Un xérès magique, du cuir, du chêne, du sucre, de beaux fruits mûrs, des oranges de Séville, de la réglisse noire, quelques épices… Finale: D’une belle longueur, extraordinairement chaleureuse, pleine de xérès et d’épices.

Gordon & MacPhail Archive Release Linkwood 50 ans 1967-2018

42.4% alc./vol.
Distilled 23/02/1967, Bottled 26/01/2018 from 1st Fill Sherry Hogshead Cask #695, 29 bottles

André 65%
Il faut définitivement aimer les fruits secs et la pâte de fruits pour apprécier ce whisky. Avalanche de fruits secs, gourmandises pâte de fruits en rouleau pour enfants, oranges hyper mures, cerises noires, caramel brûlé et une bonne influence tannique du bois. Si le nez est attirant, la bouche est horrible, mal équilibrée, monopolisée par le bois et le cuir mouillé et la poudre de cacao. Les oranges et les cerises noires trop mures tentent de calmer la donne mais n’y arrivent même pas. La texture n’a aucun panache, amère et boisée au max. C’est horrible simplement. La finale est amère, comme la finale d’un café noir et des noisettes cramées. Fallait vouloir faire une passe de cash pour embouteiller un fût comme ça, sorry, y’a pas personne avec un minimum d’expérience (ou de goût) qui aurait sciemment voulu sortir un embouteillage comme ça sur la base de la qualité générale et ses qualités de dégustation.

Patrick 75%
Un whisky difficile à juger… Ce n’est pas le genre de scotch que j’aurais du plaisir à boire à chaque jour, mais c’est définitivement le genre d’expérience que je souhaite à chaque amateur de whisky de vivre au moins une fois! Ne serait-ce que pour pouvoir ressentir c’est quoi un whisky qui a passé beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de temps dans un fût. Nez: Je n’ai jamais senti du cuir et des fruits mûrs si intenses. Les fruits mûrs, en fait, trempent dans les noix grillées et le chêne, avec une goutte de caramel, le tout versé sur du cuir qui a chauffé longuement au soleil du mois de juillet. Spectaculaire. Bouche: Extrêmement astringent, après une gorgée je meurs d’envie de prendre un verre d’eau! Ou peut-être même de recracher la gorgée. Toujours les fruits extrêmement mûrs, des planches de chêne brulées, une touche d’orange amère, des épices à steak et des noix grillées. Finale: L’une des finales les plus mémorables que je n’ai jamais eu, surtout à cause du feeling que l’astringence apporte. Une fois que l’effet se dissipe, la principale sensation qui reste en bouche est d’avoir mangé du chêne sec!