Arran Non-Chillfiltered

46% alc./vol.

André 82%
Terreux et métallique…RAW, mais agréable. Ces scotchs doivent gagner en âge et en maturité afin d’atteindre un niveau qui sera très acceptable et probablement surprenant dans un proche futur.

RV 81%
Métal; ton grand-père est mort depuis 1 an, tu rentres pour la première fois dans la maison, pis tu te sers un verre d’eau aussitôt qu’elle n’est plus brune. Leafy; oaky en finale; finale de longueur moyenne; pas mauvais; pas bon, moyen.

Patrick 75%
Métal, métal, métal; trop jeune? Meilleur au goût qu’à l’odeur; Globalement pas mauvais; Épices ? Goûte l’alcool comme un cask strength, sans la force de l’alcool.

Arran Single Malt Distillery Bottling

43% alc./vol.
Une partie des fûts de la distillerie d’Arran est stockée dans les entrepôts de la distillerie Springbank à cause du manque de place et de l’impossibilité légale de les agrandir.

André 83%
Une distillerie avec une évolution fulgurante depuis les premières versions telle que celle-ci qui manque de profondeur et de finesse. Salin et très « aquatique » comme version mais malheureusement avec peu de distinction et de singularité.

Patrick 87%
Une de mes distillerie préférée! De plus, il est vraiment intéressant de la voir évoluer compte tenu de son jeune âge. Nez: Frais, léger; Goût: Frais, idéal pour l’été! Floral, végétal et peu d’épices et de vanille, le tout superbement équilibré.

Gordon & McPhail Ardmore 1990 14 ans

43% alc./vol.

RV 84%
Tourbe dans un clos de vache plein de bouse. Sel. Feuillu? Goûte le Ardbeg sans le finish et la laine mouillée. Peaty épicé en finale.

Patrick 84%
Salin, un peu de tourbe au nez. Oui, tourbe. Superbe, mais la finale trop légère lui fait perdre de nombreux points. Impressionnant pour un Speyside.

Gordon & McPhail Ardmore Cask Strength 1991

57.3% alc./vol.
Distillé le 11 juillet 1991 et embouteillé le 7 mars 2007, fûts #6167, 6168, 6169, 6170.

RV 90%
À Ardmore, une fois le feu allumé, on sait vraiment bien accueillir la visite. D’une belle approche gentille et chaleureusement olfactive, devant le foyer sont servis des chips faites maison un peu poivrées. Suit alors une confortable conversation de tourbe, où un peu de bacon se mêle à la discussion, se terminant dans une soirée qui se termine très amicalement, dans une très belle douceur, spécialement pour un cask strength.

Patrick 94%
Nez : Fumée de tourbe appétissante avec une touche huileuse rappelant des chips maison.  Bouche : Les larmes me viennent presque aux yeux!  Fumée de tourbe, huile graisseuse, poivre et chêne.  Le tout d’une intensité extrême, mais tout de même superbement équilibrée.  Finale : La finale est très longue, mais très douce!  Marquée par la tourbe et le chêne.  Balance : Une arrivée en bouche si intense, suivie d’une finale interminable mais tout en douceur?  Je n’avais jamais vu ça!!  Découverte et achetée sur un coup de tête au Festival des spiritueux de Fredericton, cette bouteille valait à elle seule le voyage!

Ardmore Traditional Cask

46% alc./vol.

La distillerie a été fondée par William Teacher en 1897 et n’a pas changé de propriétaire au cours de son histoire, mais la société William Teacher & sons a été reprise par Allied Distillers, filiale de Allied Domecq. La distillerie Ardmore chauffe encore ses alambics, en forme d’oignons, au charbon, ce qui est très rare de nos jours. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream. La distillerie Ardmore est une des plus grandes et des plus modernes distilleries d’Écosse, et produit annuellement plus de 3.000.000 de litres et possède sa propre tonnellerie.

Ce Speyside particulièrement tourbé a subi une double maturation : d’abord vieilli en fût de bourbon, il est ensuite vieilli pendant plusieurs mois dans des « quarter casks », des fûts beaucoup plus petits entraînant un rapport chêne / whisky supérieur et influençant grandement le profil aromatique du malt. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream.

André 88%
Wow ! Tourbe paisible, sel et effets omniprésents du bois. Citron, sel, un peu crasseux. Texture très huileuse en bouche, un peu terreuse, chocolat noir, léger brûlé-caramelisé. Finale où la tourbe et le sel gagnent en ampleur. Biscuits au citron en finale. Partage beaucoup de similitudes avec le Laphroaig Quarter Cask. Je ne savait pas que Laphraoig avait un frère illégitime dans le Speyside.

Patrick 84%
Parfum de tourbe typique des Highlands. En bouche, la tourbe, mais sans l’intensité qu’on aurait pu attendre d’un whisky à 46% d’alcool. On dirait que quelque chose vient l’adoucir inutilement (trop de caramel?). Toutefois, à ma surprise, la finale se révèle d’une surprenante intensité et s’étire longuement sur une belle pointe de fumée. Ce whisky aurait avantage à prendre exemple sur son cousin le Quarter Cask de Laphroaig, qui est embouteillé à un taux d’alcool supérieur. Un très bon whisky, mais décevant par rapport à mes attentes.

Martin 86.5%
Vraiment doré sous le soleil, entre jaune tournesol et confiture d’abricots. Nez: Beaucoup moins tourbé que ce à quoi je m’attendais vu la description sur la bouteille. Belle céréale du Speyside au coeur du nez. Chêne grillé et patate douce sucrée enrobent le noyau, mais obscurcissent un peu la tourbe. Bouche: Miel et céréales pavent le chemin, sans toutefois prendre toute la place. Huileux et métallique au niveau de la texture, alors que le goût nous fait voyager un peu plus parmi des saveurs de maïs et de fudge au chocolat avec une pointe de boucane de tourbe. Finale: Très douce malgré son taux d’alcool, s’étirant sur une mystérieuse et curieusement amusante fumée métallique. Bonne dose de caramel au rendez-vous. Équilibre: Pas désagréable, mais la tourbe n’est vraiment pas suffisamment affirmée pour un embouteillage qui se dit peated. Un malt difficile à qualifier de stellaire, mais qui se boit très bien. On peut passer une très belle soirée à ses côtés si on parvient à mettre de côté notre façade de péteux ne serait-ce qu’un instant.

RV 87%
Tourbe, mais définitivement pas celle de Islay. En bouche, une moitié de citron trempée dans de la cendre hachée très très finement. Le citron meure et est finalement incinéré dans un lit de cendre sous un feu doux.

Old Malt Cask Ardbeg Single Cask 1990

50% alc./vol.
Édition limitée à 312 bouteilles.

André 87%
Encore une fois, nous aurions pu se demander si c’est possible de gâcher un si merveilleux malt en le mettant entre les main d’un revendeur. Le « problème » Old malt cask », c’est que j’ai personnellement de la difficulté à me faire imposer un malt, peu importe lequel, à 50% d’alcool et ce peut importe la distillerie. Compréhensible venant d’un embouteilleur, on économise à quelque part en sortant tout à 50% d’alcool peu importe la version, mais le consommateur lui, est-il gagnant ? Dans ce cas-ci, Ardbeg s’en sort tout simplement très bien. Ce n’est pas dû à toutes les marques/distilleries, mais Ardbeg s’est toujours bien prêté au jeu du haut degré d’alcool. Encore une fois on nage en terrain connu, peat, peat, peat, sel, à un degré d’alcool élevé mais qui n’y parait pas tant que ça une fois en bouche. Un plaisir, encore une fois.

RV 89%
Odeur de Toyo P175R/14, accoté sur un gros barbecue bien chaud. En bouche, le charbon attaque fort dès le début mais on est récompensé par un beau phénol bien fumé tout typique d’Ardbeg et une belle finale éthérée par l’alcool.

Gordon & McPhail Ardbeg 1996

40% alc./vol.

André 86%
Un vrai Ardbeg, superbe. Fumé, tourbé, salin, très distinctif heureusement, quand certains revendeurs « dépersonnalisent » les fûts qu’ils achètent parfois des distilleries. Une très bonne version pour un revendeur, avec laquelle on ne se sent pas dépaysé du Ardbeg conventionnel. Finalement les revendeurs font pas seulement de la « scrap » !

RV 86.5%
Mauvais départ mais sans gagner, toute une fin de course. Au nez, on a toujours affaire au plus sauvage d’Islay, mais un peu trop apprivoise. Même chose en arrivée ou celle-ci en est presque transparente, et trop douce pour sa vraie nature. Belle finale par contre, ou la tourbe rugit un peu de poivre et sel. Qu’aurait-il été s’il n’avait pas manque son départ?

Gordon & McPhail Ardbeg 1995

40% alc./vol.

André 87%
Difficile de trouver un Ardbeg qu’on aime pas. Même si certaines version des revendeurs ont su parfois nous refroidir un peu, celle-ci est vraiment bien. Un embouteillage qui a su conserver la nature même du Ardbeg original, unchillfiltered et non coloré. Peat, peat, peat all the way down to your mouth. Great stuff.

Duthies Ardbeg 16 ans

46% alc./vol.

André 86%
C’est bizarre, ça sent l’affinage et la tourbe cachée. Bouche moins subtile; les notes de tourbe, de suie et de charbon prédominent. Il est aussi sucré, ce qui lui donne un double visage; Dr Jekyll et Mr Hyde ? ! Une dualité sucré-tourbé particulière. Des accents de rhum brun peut-être ? Dommage que la texture n’appuies pas l’ensemble. J’ai l’impression que l’expérience n’est pas poussée jusqu’à sa finalité.

Patrick 85%
Au nez, l’alcool est très puissante, suivie par une tourbe et des parfums de vestiaire. Pierre-Luc précise qu’il s’agit plutôt de l’odeur d’une poche de hockey qui traîne depuis exactement 4 semaines. En bouche, un beau chocolat fumé avec une belle complexité mais, comme le dit Émilie, plutôt filiforme. Elle précise que cela lui rappelle un geek sans personnalité (au point qu’il n’écoute même pas de porn en cachette!). Finale plutôt courte qui lui fait perdre de nombreux points. Très bien, si ce n’est de la finale.

RV 89%
Ca bégaie, les phrases manque de structure, mais l’histoire est étonnante. Nez en puissance et une touche de ce qui semblerait du vieillissement en baril de Claret. Un peu trop aigre, mais quelle arrivée en bouche! Ardbeg sous un nouveau jour de tourbe plus jaune, à la Bowmore, et finale dans un trip de cocaïne assez confus. Difficile a noter, mais je crois que j’aime. Vraiment. Pas mal vraiment.

Connoisseurs Choice Gordon & McPhail Ardbeg 1996-2005 10 ans

40% alc./vol.

André 85.5%
Souffle fruité et vanille (très passager) , assez singulier pour un Ardbeg… suivi par une vague de tourbe – elle aussi très passagère – pour ensuite tomber dans une accalmie très particulière, un peu comme si nous étions dans l’œil d’un typhon. Il demeure tout aussi paisible en bouche et démontre des accents fruités inattendus. Très sucré, texture lourde et hautement volatile, friable. Finale plus soutenue où le charbon et la fumée s’entrelacent en disparaissant progressivement.

Patrick 80%
Odeur de feu de camp où l’on vient de jeter de l’eau. Aussi, une genre de « tourbe jaune »… En bouche, arrivée aqueuse, puis saumure, tourbe et fumée. La finale est longue, mais peu intense. Globalement, manque d’intensité… En fait, au point que je le comparerais à un verre de saumure! A souligner, lors de la soirée « Peat Fight » organisée par le Club, où 12 scotchs d’Islay furent présentés et jugés par les 80 personnes présentes, cet Ardbeg eu le douteux honneur de terminer bon dernier et ce, loin de la compétition. Bref, pas mauvais, mais il est chose aisée de trouver mieux!