Caol Ila 25 ans 1978

59.4% alc./vol.

André 87%
Goûte le 12 ans en plus fort. Très bon. Algue, fumée.

Patrick 85%
Nez : Fumée de tourbe, touche de xérès et quelques algues. Bouche : Tourbe, sel et xérès très puissants qui se battent pour prendre le devant de la scène. Le mélange salé-fruité est vraiment excellent. Finale : Longue et intense. Marquée par les fruits, le sel et le chêne. Balance : Un très bon Caol Ila, mais mes attentes étaient tout de même un peu plus élevées.

RV 88%
Peat, fumée, sherry. Gazon avec le feu dedans. Bon pop d’alcool flamboyant. Bon finish d’alcool décroissant parfaitement. Le genre de scotch qu’il ne faudrait jamais jeter au lavabo.

Caol Ila 18 ans

43% alc./vol.

André 84%
Peat vert. Nez différent un peu de mes attentes, mais le goût est vraiment différent. Vraiment bizarre, je sais pas si je l’aime ou pas. Faut que tu “feel” pour; Intriguant. Mais le 12 est définitivement meilleur et plus complexe.

RV 82%
Peat vert, salé, sucré en finale. Bizarre en effet. Fer? Métallique? Je ne sais pais si j’aime ou j’hais. Le 12 ans est vraiment meilleur.

Patrick 84%
Vert! Barley, salé, iodé; épicé, feuillu, un peu de sel.

Caol Ila Distiller’s Edition 1997

43% alc./vol.
Ce Caol Ila a été affiné en fût de Moscatel, un vin doux naturel de xérès, et embouteillé en 2010.

RV 87%
Un autre Caol Ila Moscatel: à l’intérieur du Dôme de Leloup, les heureux fous qui à l’extérieur se font remarquer peuvent passer un peu plus inaperçu. Tourbe et poivre noir sur fond de sel et de cerise amère, point de surprise mais somme toute un beau départ. L’arrivée voit une tourbe plus franche se manifester au travers d’un boisé de conifère. Pourtant, la finale est très sage malgré le puissant sapin qui tombe dans un nuage de thym tout juste assez épicé. Très semblable au Coal Ila 18YO d’Old Malt Cask mais à prix inférieur, on peut pardonner à cette édition du Distillateur d’avoir éventuellement pu copier son compétiteur.

Caol Ila Distiller’s Edition 1996

43% alc./vol.
Ce Caol Ila a été affiné en fût de Moscatel, un vin doux naturel de xérès, et embouteillé en 2009.

André 87%
Même caché derrière son masque sucré et très fruité, le nez est tout ce qui est de Caol Ila. Le mélange de terreau d’empotage et de tourbe mouillée ne peut être plus représentatif d’Islay. En bouche, une poire poivrée et des bluets sans l’acidité. La finale est apprivoisée par le côté doux du Moscatel sans que celui-ci ne dénature l’identité première de Caol Ila mais qui l’adoucit peut-être un peu trop pour ce que l’on connait des éditions régulières. Déception sur le rapport qualité-prix si on le compare au 12 ans qui se vendait environ 60$ voilà à peine un an en SAQ.

RV 84.5%
Jardin Mobile à l’odorat, très fruité mais aussi avec un fond de légume plus loin dans le fond. Confiture de mûre cheap et poireau avec fond de salé et de fenouil. L’arrivée plutôt salée suivie de chips brulées poivre et sel. Manque un peu de finale, alors que ça commence par de la poussière de ciment mais heureusement qui remonte en miel de trèfle. Bien mais trop cher, ne fait pas le poids vis-à-vis le 12 ans.

Patrick 88%
Léger sel, légers fruits. Au goût, le sel typique de cette distillerie explose comme il se doit, mais un côté vineux en adoucit la finale. Huileux, agréable, mais perd des points à cause de son nez trop léger. Trop cher aussi.

Caol Ila Cask Strength

60.1% alc./vol.

André 93%
Dans mes goûts personnels à tous les niveaux, je suis conquis. Tourbe très sympathique, polie, avec beaucoup de caractère, poires sirupeuses, un côté salé avec un kick poivré. Entre le Kilchoman et le Caol Ila habituel avec des accents poivrés de Talisker. Knock-out en bouche… Wow ! Il prend quand même passablement de temps à s’installer mais ce n’est que pour s’ancrer encore plus profondément dans vos papilles et la langue. Le taux d’alcool vous surprend sournoisement et s’accroche interminablement. La tourbe poursuit sa croisade, les notes maritimes appuient le tout, l’alcool boost l’ensemble. Un réel plaisir, à toute les fois que j’y regoûte. Cela me rappelle que je n’ai pu m’en procurer une bouteille et que c’est un beau trophée manquant à ma cave à scotch.

RV 90%
À bas les artifices, l’authenticité et la simplicité font bon ménage parfois. Un coup de vent de l’Île Tourbée, avec un côté Coal Ila assez évident de poivre et de sel. Le tout agrémenté de quelque chose des vieux Ardbeg et d’une belle douceur. Jeune mais goûteux, intense mais frais, très typé avec de la tourbe en puissance, du persil mais aucune chaleur sauf celle de l’alcool, qui n’est vraiment pas aussi redoutable que le pourcentage pourrait laisser le croire.

Patrick 86%
Nez typique de Caol Ila! Tourbe sèche, sel et poivre, ainsi qu’une touche de fruits rouges. TRÈS puissant en bouche, tourbe et de foin humide. Finale relativement courte pour une telle intensité. Vraiment intéressant, gagnerait à être bu un matin de tailgate en novembre. Sinon, manque un peu de finesse…

Caol Ila Cask Strength

59.2% alc./vol.

André 92%
J’ai des ailes…wow, merveilleux, j’entends presque les anges chanter. La tourbe, le sel, la fumée, tout ça mélangé à 60% d’alcool. Dangereux, ne gardez pas cette bouteille en main, vous pourriez le regretter! Islaylouia.

RV 91%
Unmistakably Coal Ila, avec sa moutarde tourbée, presque pimentée. Sur les lèvres, l’alcool se fait bien sentir, mais son point fort est définitivement l’explosion de tourbe fumée, lorsqu’elle touche la langue et se déverse sur ses côtés, alimentée par le catalyseur d’alcool du cask strength. La finale est chaude, très chaude, et de très belle longueur. Une bouteille qui peut se verser dans un verre, un riedel, un flasque voire même un bol en acier de set de thé, sans être altérée par son contenant tellement le goût est vivant Une belle démonstration que l’alcool en grande quantité mais bien dosée peut apporter des expériences très gratifiantes.

Patrick 90%
Poivre et sel! Un peu fruité; Sherry. Un scotch simple comme je les aime! Pas trop alcoolisé au goût, un de mes cask strengths préféré.

Caol Ila 8 ans Unpeated

64.2% alc./vol.
Islay, 1846. La distillerie originelle fut construite en 1846 par Hector Henderson, un homme d’affaires de Glasgow très intéressé par la distillation. Entièrement rasée en 1972, elle a laissé place à des installations plus grandes, avec moins de personnel. Les malts produits servent avant tout à confectionner des blended et se diffusent assez peu en version single malt. Le vieillissement n’est pas effectué en fûts de sherry, mais de bourbon.

André 92.5%
Un nez lacrymal aux parfum de Nail Polish Remover. Ouch! ça part mal. Mais il explose par la suite en bouche, tout en demeurant doux et délicieusement sucré – c’est quand même un 64% d’alcool. Aux antipodes du nez, la bouche livre de belles surprises, avec humilité mais aussi avec beaucoup d’ampleur. Le vanillé-pacane de la finale est superbe. Un Caol Ila non conventionnel mais plus qu’agréable. Must get a bottle !

RV 89%
Nougat, très lointaines dattes et gâteau aux épices. L’attaque est plus plastique, et l’alcool se fait sentir alors qu’il pique de façon continue sur la langue. Le fruité revient en finale, assez longue. Particulier, appréciable, même si ce n’est peut-être primairement dans ma palette il me plait vraiment. En plus le concept est intéressant, car c’est le contraire de ce que les distilleries paresseuse font (heille Islay ça marche, faisons un islay cask! ou bien sinon jusqu’à quand ont vu pouvoir augmenter les PPMs avant que mêmes les plus poissons trouvent ça vraiment ridicule?). Et ca marche, en version cask strength qui plus est.

Patrick 89%
Au nez, on dirait un Irish! Malt, fruits rouges, agrumes, léger, frais. Très estival. Chêne typique d’un vieillissement en fut de bourbon. Acheté par curiosité, mais s’est révélé une belle surprise.

Blackadder Bunnahabhain Peat Reek

60.6% alc./vol.

André 87%
Cendreux et jus de citron, purée de banane. Plus maritime que « Islayesque ». Belle fraicheur, aéré et oxygéné. Malheureusement, trop diffus en bouche, principalement axé sur les fruits, ensuite balayés par un nuage de tourbe, de sel et de fumée. Ce n’est pas explosif comme mélange mais l’ensemble est bien présenté tout en manquant de punch. La finale est la suite logique de la bouche, sans surprises.

RV 87%
Droit au but. D’accord, de la tourbe. Sans aucune trace de fumée, et à la limite sucrée. L’arrivée est très très tourbée, exactement ce qu’on pouvait retrouver en bouche mais de manière beaucoup plus concentrée. L’aftertaste se dissipe assez rapidement, avec une belle finale de muscade et de citron, en de très belles proportions.

Patrick 90%
Un Bunnahabhain ca? On est loin du « gentle side of Islay »! Une tourbe très puissante portée par une fumée non moins intense occupe pratiquement toute la place au niveau olfactif. Avec un peu d’effort, on reconnait de l’orge un peu brûlé… Pour voir autre chose, il me faudrait plus d’imagination! En bouche, nous ne sommes pas dans la subtilité non plus : tourbe, fumée et un peu d’orge. La sensation est crémeuse, un peu à notre surprise. La finale est marquée par la fumée. Bref, simple et efficace. On aime.

Gordon & MacPhail Bunnahabhain 1997

43% alc./vol.

RV 82%
De retour au Bunnahabhain d’antan. Je préfère les télés ACL à télécommande aux TVs à roulette. Très doux, du sherry s’annonce au nez, avant de laisser la place au foin et à la tourbe on-ne-peut-plus discrète. La finale, trop courte, est couronnée par une fumée éparse, qui tente de soutirer à ce whisky quelques points de plus. Tout va bien, mais il est loin d’être supérieur à la nouvelle version à 46%, et du style à être oublié rapidement.

Gordon & MacPhail Bunnahabain 14 ans 1991-2005

43% alc./vol.

André 82.5%
Herbeux et timidement maritime, se développant ensuite sur des notes de sel marin et une fraicheur surprenante, allié d’un cendreux et d’une fine tourbe parfumée à l’eucalyptus. Pas très représentatif des malts costaux d’Islay, mais a trouvé sa niche dans sa différence.

RV 87%
Plus vert que le Bunnahabhain normal, il ne faut vraiment pas se fier au nez très ordinaire pour retrouver de la tourbe très très verte au gout. Le finale aussi tire sur le grain vert, style pousse verte de samare d’érable trempé dans la cendre. Une édition de revendeur qui botte franchement le cul de la version propre de la distillerie.

Patrick 80%
Beurré, légèrement épicé. Huileux. Léger métal. Fruité au goût. Assez riche, mais semble manquer un peu d’équilibre.