Bruichladdich Octomore Edition 02.2 Orpheus 5 ans

61% alc./vol.
Voici le nouvel opus de Bruichladdich : rien moins qu’un finish en fût de CHATEAU PETRUS pour ce très spécial, très tourbé whisky d’Islay mis en bouteille en 2009 par la distillerie de Bruichladdich. Avec un taux de tourbe toujours aussi fabuleusement élevé (record du monde en la matière, soit 140 ppm de tourbe !), Orphéus s’est vu attribué la note de 96 points dans la dernière édition de la ‘Whisky Bible’ 2011, avec le titre tant convoité de Single Malt Whisky de l’année ! Bouteille #12049.

André 90%
Nez du Ardbeg Uigeadail en fût de vin, médicinal et tourbe plus discrète que l’on aurait pu le penser. Nez du Bowmore Bordeaux cask. La bouche est pierreuse, poussière de marbre, il explose littéralement en bouche ! La langue en est abasourdie, comma taquée à la brocheuse dans le palais. Les fruits prennent en puissance, dominé principalement par le raisin. L’estomac est par contre épargné de façon très surprenante, après l’explosion en bouche, il colle au palais en en gorge mais ne se sent pas dans l’estomac.

RV 88%
Est-ce que la course aux PPMs commence à prendre du sens? Fumée et tourbe, sur la langue, c’est un peu trop fort en alcool, puis en tourbe, puis en tourbe puis en tourbe, puis enfin, le miel de trèfle. La finale est toutefois un peu étroite de tourbe avant un tournant vers les fruits. Peut-être trop fort en alcool, j’y détecte une amélioration mais ça demeure un peu trop un trip de tourbe.

Patrick 92%
Nez: Belle fumée de tourbe intense. Quelques notes fruitées et poivrées viennent offrir une belle dimension supplémentaire. Bouche: En bouche, le poivre explose joyeusement, menant la charge de fumée et de tourbe. La sensation, très chaleureuse, est des plus agréable, surtout lors d’une froide soirée d’automne. À la deuxième gorgée, nous détectons toute la complexité avec les notes de petits fruits et d’épices. Finale: Longue, fumée et intense. Balance: Sans faute! Complexe et intense, comme j’aime mon whisky!

Glen Garioch 8 ans

40% alc./vol.

André 83%
Agréable et sans prétention, pourquoi prétendre ce que l’on est pas… Beau nez de pommes et de fruits tropicaux, une touche florale (violette), du miel et de la vanille, du bruyère peut-être? La bouche est fluide, épurée (un taux d’alcool de 43% aurait aidé un peu d’ailleurs) la texture laisse à désirer mais les saveurs sont agréables; fruité et légèrement herbeux, une subtile pointe de tourbe et de bruyère, du miel aussi, de la vanille, des fruits tropicaux et un peu de citron en support. Finale douce et florale avec toujours ces mêmes fruits en épilogue. Un whisky qui étonne pour les maigres 39$ déboursés.

RV 81.5%
Malgré le paysage en surface, une fois sous le liquide j’ai plus l’impression d’être dans le fleuve St-Laurent qu’à la barrière de corail. Bel amorce, le dessus de la vague dégage de la pomme plus rouge que verte du Glengoyne 17YO vient se mêler au miel boisé du Glenfiddich Rich Oak, le tout saupoudré d’une nappe de cannelle. Très visqueux puis vineux en bouche, j’attends quelque chose de profondément sucré, mais ça reste très sec. En finale, on s’enfonce dans les copeaux d’épinettes, manquant de peu le fond de pin peu profond vieilli, tel des planches d’un vieux washback oublié. Comme recette, j’ai vu mieux trempé, comme quoi plonger dans l’eau boisé en combinaison de plongée intégrale enlève tout le feeling.

Patrick 70%
Nez: Ouch… Petite pointe de soufre… Qui cache tout le reste. Goût: Pas mieux. Finale: Soufre. Balance: Who cares?

Macallan 18 ans

43% alc./vol.

André 89.5%
Fruits secs, caramel croquant brûlé, beurre. Très sherry et boisé avec un soupçon de fumée en finale.

RV 81%
Un whisky qu’on boit sans s’en rendre compte. Et sans goûter. Encore du malt un peu douillet et légèrement boisé qui s’approche des canadiens, à la manière des distilleries anonymes. L’arrivée est fruitée avec du sucre cassé, rien pour déplaire mais beaucoup trop conservateur, à la limite un peu austère. Une coche au-dessus des single malt sans nom, un beau sucré bien wavé, mais rien d’excitant.

Patrick 91%
Se boit tellement facilement. Du vrai bonbon. Très doux, sucré et fruité. Marqué par le sherry de façon très intense. Caramel et vanille.

Martin 88.5%
Couleur ambre roux, acajou. Nez: Le vent de sherry est moins présent à mon avis que dans le 12 ans, mais on accorde rapidement son pardon à son aîné quand il nous prend au dépourvu avec des arômes de raisin, vanille, fruits secs et mélange à gâteau, sans oublier le caramel, le miel et une délicate pincée de coriandre. Bouche: Caramel, crème brûlée, beurre. Poivre noir. Moins complexe que ce que le nez nous annonçait. Se boit pourtant très bien. Finale: C’est enfin ici que le sherry fait son apparition et s’étire doucement main dans la main avec le malt et les épices, pour finir avec une pointe de fumée qui vient délicieusement nous chercher. Équilibre: Je m’attendais malheureusement à plus. Il me semble manquer de colonne pour un Macallan. On dirait qu’il a laissé un je-ne-sais-quoi dans les six années de plus passées dans le tonneau. Pas mal dispendieux pour ce que c’est. 46% d’alcool l’aurait-il aidé?

Macallan 12 ans (embouteillage US)

43%% alc./vol.
Version embouteillée à 43% d’alcool uniquement pour le marché américain.

Martin 88%
Entre auburn, henne et acajou se situe le choix de la teinte la plus appropriée. Nez: Explosion d’épices et de xérès. Raisins secs, pruneaux et toffee. Miel et bois de chêne. Une touche de zeste d’orange vient couronner le tout. Bouche: Cerise, caramel à peine salé, très doux, onctueux et velouté. Vague de canneberges et d’essence de vanille. Finale: Douce et épicée à la fois. Pointe de feuille de tabac. Impression restante de beurre et de gingembre. Équilibre: Un solide Macallan. Un excellent sherry d’entrée de gamme. Un de mes whiskies de semaine aux États-Unis, quand le taux de change le permet.

Highland Park Spirit Drink

50% alc./vol.
Bouteille de 350ml.

André 82%
Je ne comprends pas pourquoi avoir réduit le new make à 50% surtout pour le prix demandé. Dans l’ensemble il ressemble pas mal au new make non dilué mais l’ajout d’eau le rend simplement plus approchable.

Highland Park New Make Spirit

58.8% alc./vol.
L’histoire de la distillerie Highland Park remonterait à la fin du XVIIIème siècle, dans la clandestinité bien sûr ! On raconte même que le prévôt de Kirkwall ainsi que des fonctionnaires anglais comptaient parmi les contrebandiers ! Malgré la chasse constante que leur faisaient les excise men, les distillateurs clandestins déployaient des trésors d’imagination pour cacher leur whisky réputé ; ainsi, Magnus Eunson utilisa-t-il la chaire d’une église pour préserver son butin ! La naissance de Highland Park commença véritablement en 1825 lorsque Robert Borwick hérita de la ferme et de la distillerie qu’il s’empressa de rendre légale. Acquise par la famille Grant en 1895, la distillerie fut agrandie et vit le nombre de ses alambics passer de 2 à 4. Possédant ses propres aires de maltage, Highland Park compte 4 alambics assez trapus et procède à une double distillation classique.

André 84%
Nez relativement neutre où la présence du grain et de l’alcool est évidente. Relativement doux, floral et fortement influencé par des notes d’herbe et de feuilles vertes. Finale légèrement tourbée ou la dimension de l’alcool prend toute son importance. Difficile de faire le lien entre le new make et le résultat 12 ans plus tard mais l’expérience est enrichissante.

Benromach Round the World Yacht Race

57% alc./vol.
Embouteillage commémoratif pour la “Round the World Yacht Race” de 2007-2008, Single Cask distillé en octobre 2000 et embouteillé en avril 2008.

André 91%
What a fucking sherry beast ! Noix, Christmas Cake, fruits secs, un peu d’épices, pruneaux. Très fort en bouche, le sherry en avant-plan et les fruits secs en accord avec le sherry. C’est très chaleureux en bouche, puissant et concentré. C’est d’ailleurs cet ensemble de saveurs qui exploseront en bouche avant de s’assécher tout juste avant la finale qui offrira quant à elle un retour plus prononcé sur les épices et l’alcool. Finale très longue surfant sur des vagues de sherry épicé. Un benromach « A’bunadh style » ! J’adore.

Smokehead 18 ans Extra Black

46% alc./vol.

André 83.5%
Fumée de tourbe, vapeurs citronnées, valse d’arômes salées. En bouche; terre humide, sel, texture soyeuse et diaphane, balayée pas l’arrivée tourbée et épicée. Notes fruitées en finale; orange et agrumes, un brin de menthol et de tourbe plus puissante. La finale est par ailleurs de bonne longueur même si elle manque de singularité et de diversité au niveau des éléments présentés. Ce qui étonne le plus c’est que l’effet de chacune des gorgées semble s’ajouter à la précédente et que l’ensemble gagne en intensité à chaque gorgée supplémentaire. Alors plus on le déguste, plus on le trouve intéressant.

RV 83%
Corridors d’hôpital au lendemain d’un intense bombardement. Mercurochrome, jus de tourbe et de la fumée, cette dernière se confirmant en devenant un brouillard très épais en bouche. Toutefois dans ce brouillard, tout est un peu trop calme, amorti et la finale vraiment pas assez violente. Si encore cette édition aurait été la première, mais difficile d’être comblé lorsque l’édition originale lui est de loin supérieure.

Macallan Forties

40% alc./vol.

André 82%
Miel, vanille, crème brûlée. Très linéaire comme odeurs et arômes. En bouche, la texture est trop éparse, même avec les notes de caramel brûlé, le sucre et le miel, l’ensemble est évasif et hautement volatile. En respirant, le whisky dégage maintenant de belles vagues chocolatées. La finale est très courte, sans aucune variante d’arômes que celles livrées précédemment. Un whisky dont le nez est vraiment agréable mais dont la texture et la finale ne sauront livrer les charmes et subtilités.

Glenmorangie 10 ans Original

40% alc./vol.
Glenmorangie utilise différents types de tonneaux, mais toute la production est vieillie dans des futs en chêne blanc d’Amérique fabriqués à partir des arbres poussant dans la propre forêt de Glenmorangie dans les Monts Ozark au Missouri, aux États-Unis. Les tonneaux neufs sont laissés à l’air libre pendant deux ans avant d’être loués aux distillateurs Jack Daniel’s et Heaven Hills pour la maturation de leur bourbon, qui dure quatre années. Ces tonneaux sont ensuite utilisés avec les alcools de la distillerie Glenmorangie.

André 86%
Un surprise sur toute la ligne pour cette version d’entrée de ligne de la distillerie, d’une souplesse et d’une grande générosité. Les poires, pêches et les fruits frais s’offrent au nez comme les étals regorgeant de fruits frais au marché du Vieux Port par une chaude journée d’été. En finale, nectarines et bananes mais une finale légèrement abrupte. Une valeur sûre pour le prix, un single malt très agréable.

Patrick 86%
Au nez, mandarines, citron, pommes, poires, et pêches. Crème glacée à la vanille. Fleurs et menthe. Au goût, vanille crémeuse, pèches, mandarines, citron. Noix, épices, un peu de miel. En finale, le sucre d’un jus de fruit. Délicieux, une valeur sure. Se marie admirablement bien avec un fromage français “Château de Bourgogne”, qui est un triple crème (un genre de brie intense).

Martin 88%
Très doré, je dirais même couleur rayon de miel pâle. Nez: Miel, épices, caramel, vanille, fruits secs, nectarine, fleurs et traces de fumée. S’annonce crémeux. Bouche: Encore épices, caramel, miel et vanille. Notes de parfum, de fleurs, d’agrumes et de fumée. Touche de tiramisu. Très proche du nez. Finale: Boisée et douce, très courte, sèche et propre. Franche même. Équilibre: Valeur sûre. Excellent pour l’initiation aux Highlands. Expression d’entrée de gamme sur laquelle on peut compter. Plus raffiné que le Glenfiddich 12 et plus goûteux que le Glenlivet 12.

RV 84%
PVC au jus de raisins congelé Welch. Le fruit a de la difficulté a se dégager en bouche, se cache en début de finale mais regagne graduellement une place primordiale en aftertaste, secondé par l’orge qui fait figure de sidekick aux antipodes. Bien conçue, une base plus qu’adéquate pour la finition, mais j’aurais quand même aimé qu’elle s’exprime plus par elle-même.