Big Peat 25 ans The Gold Edition

52.1% alc./vol.
Cette édition limitée Big Peat est la première édition d’une nouvelle trilogie millésimée. The Gold Edition a été embouteillée en brut de fût et seulement 3000 bouteilles ont été produites. Première version intitulée The Gold Edition de la série Vintage de Douglas Laing. Il y aura deux autres embouteillages dans la série Vintage. Comme toujours, ce magnifique blended malt est fait exclusivement avec des whiskies distillés sur l’île d’Islay, mais pour cette expression, chacun a été vieilli pendant au moins 25 ans. Cette édition incontournable est embouteillée brut de fût, sans colorant ni filtration à froid.

André 89.5%
Nez puissant et big, think big sti… Fumée de party BBQ sur la plage du Loch Indaal, agrumes citronnées, bois du fût de chêne, tranches d’ananas, nectarines, gingembre, poivre, fumée enrobante. La bouche est suave et passionnée, salée et fumée, la suie qui recouvre l’intérieur de la cheminée, poivre noir broyé, quelques notes d’herbe verte mouillée et notes vertes genre bonbons à l’eucalyptus. Belle texture soyeuse, l’effet de l’âge est bien senti et le rendu est poli avec beaucoup d’attention. La finale est hyper douce mais livre la marchandise en longueur, beau mélange d’influences maritimes et de fumée de tourbe épicée.

SMWS 4.236 Highland Park 14 ans

56.6% alc./vol.
“Island Holiday Snapshot”, Distilled September 6th 2002 from Refill Hogshead Ex-Bourbon Cask, 279 bottles

André 90%
Sucre à glacer, fruits de mer et BBB sur la plage, miel de fleur de bruyère, petite tourbe paresseuse en background, raisins verts. Le nez est doux et très influencé par la bourbon cask, taux de sucre élevé et texture langoureuse. En bouche, le whisky est légèrement relevé par l’alcool, bien sucré encore une fois avec une fine texture effervescente, tranches d’ananas, de poires nappées de miel, fleur blanche et vanille, esprit maritime dans l’approche et fumée de tourbe bien docile en arrière-plan. Superbe texture, avec beaucoup d’ampleur et une grande générosité de saveurs. Finale sucrée et tourbée, filin de sel marin pour terminer le tout.

Patrick 92%
Un superbe whisky d’une belle intensité, riche, intense et complexe. Une très belle surprise. Nez : Savoureux parfum de vanille, miel, fleurs et fruits tropicaux. Bouche : Une vague de fumée de tourbe florale très intense m’a surpris à ma première gorgée. Le tout complété par une touche de miel et de vanille et enveloppé de notes rappelant un bourbon bien frais. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

SMWS 4.229 Highland Park 15 ans

60.3% alc./vol.
“Volcanic Jam”, Distilled August 20th 2001 from Refill Butt Ex-Sherry Cask, 539 bottles

André 89%
Éruption de confiture de fruits rouges, bois de cerisier, gâteau aux fruits, chocolat noir, petites fleurs parfumées à la vanille, pommes rouges, réglisse. À 60% d’alcool on s’attendait que celui-ci domine nos sens mais l’équilibre est préservé avec brio. Agréable texture en bouche, le whisky est souple et relativement goulu par l’avalanche de sherry et de petits fruits rouges que parcelle quelques notes de fume bien discrète et une pincée de sel de mer. Un souvenir de bbq sur la plage ou de jambon parfumé à la fumée de bois de cerisier et une finale sur les épices et où l’alcool se dévoile aussi un peu plus férocement. Pour être franc, je préfère de loin les expression Highland Park SMWS en fût de sherry plutôt que de bourbon. Belle présentation pour ce HP singulier mais aussi représentatif.

Patrick 89%
Un superbe whisky tourbé et fruité, bien bâti, mais avec aussi quelques discrètes surprises. Nez : Framboises sucrées, en fait recouverts de miel floral. Bouche : Un volcan fumant, mais dont les flancs sont couverts de fruits, d’épices brûlants, d’un soupçon de miel, le tout pendant qu’on a laissé du porc brûler sur le BBQ. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée, avec une touche de fruits.

Martin 89%
Nez: Malt grillé, fleurs blanches et colle à timbre. Confitures, cacao, vanille, herbe et miel. Timide à ce stade-ci vu son degré d’alcool. Bouche: Belle texture, miel et épices, cannelle, sherry et fruits rouges. Belle explosion au niveau du taux d’alcool imposant, sans toutefois trop agresser. Finale: Longue, chaude et épicée. Bois, vanille, miel et fruits. Équilibre: L’alliance SMWS et HP, quoi demander de plus?

Wemyss Malts Kiln Embers

46% alc./vol.

André 87%
Grosse fumée de tourbe grasse et huileuse, vieilles oranges hyper mûres, citron fumé, maritime dans le style et un peu sur le grain et les céréales craft distillery et agricole. Avec le temps des notes d’herbe verte mouillée apparaissent lentement. Le nez gagne aussi en intensité au niveau des d’herbe et de tourbe médicinale iodée, tout comme sa tangente huileuse, notes d’ananas et d’agrumes citronnées, fumée grasse et huileuse. La texture déçoit un peu, c’est un peu mollasse et anodin en bouche, la tourbe définie et ponctué d’accents maritimes. Nez médicinal de type Ardbeg ou Laphroaig, et une finale longue et un peu rêche sur la tourbe puissante sur les fruits tropicaux et une grosse rétro-olfaction poivrée et rêche, poires, ananas. Un bon blend, ce qu’il gagne en intensité de saveurs il le perd en texture malheureusement. On dirait qu’on a tenté de reproduire un whisky d’Islay sans garder son aspect authentique. Ça me rappelle quand on vendait des vêtements grunge chez Simons ou le look bucheron propre… me semble que ça sonne faux…

Glenfiddich 21 ans – Reserva Rum Cask Finish – Batch #45

40% alc./vol.
Batch No.45

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais l’amateur de rhum que je suis est resté un peu sur sa faim. Présente aussi une belle intensité malgré qu’il soit dilué à 40%. Nez : Fruits exotiques frais et sucrés, avec une touche de vanille. Alléchant. Bouche : Arrivée en bouche savoureuse, fraîche et sucrée, avec les fruits exotiques, quelques épices provenant du chêne et une goutte de vanille. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Highland Park Runes 17 ans “The Dark”

52.9% alc./vol.
Édition “limitée” à 28000 bouteilles

Patrick 93%
Un excellent scotch, superbement équilibré et construit. Quoiqu’il soit presque assez bon pour entrer dans la catégorie “dernier whisky à boire avant la fin du monde”, faut pas savoir gérer son budget pour mettre plus de 400$ sur un whisky de seulement 17 ans, aussi bon soit-il. J’en prendrais bien une bouteille en cadeau par contre. Nez : Profond miel fleuri typique d’Highland Park, mais noyé dans une vague de fruits mûrs beaucoup moins typiques, le tout recouvrant du fudge au caramel et une note subtile de fumée. Bouche : Superbe mélange d’épices, de fumée, de caramel, de cannelle, et d’intenses fruits mûrs enveloppés dans une chape de bois brûlé. Finale : D’une superbe longueur, épicée, fumée et légèrement fruitée.

André 94%
Fear of the Dark? … Plutôt peur du prix de cette édition parue très rapidement sur la tablettes de la SAQ… Wow… 430$ la quille, mais quel whisky divin. Le nez dégage des montagnes de chocolat noir saupoudré de cannelle et de gingembre, sherry somptueux, licoreux à souhait, entier dans l’intensité et la définition des saveurs, gros gâteau au fruits qui est resté dans son emballage de cellophane et qui baigne dans son jus de fruits, les prunes et les dattes, belles épices superbement bien dosées, petits fruits sauvages. La bouche est juste wow… Superbe texture, au départ bien licoreuse et très fruitée, auxquelles s’additionne des vagues d’oranges et de nectarines, de chocolat amer, de moue de café Colombien et d’une bonne dose d’épices en finale. On a même droit à une p’tite wiff de fumée parfumée aux accents de bruyère en rétro-olfaction. Du grand Highland Park, malheureusement obscurci par son prix fort élevé. Si vous pouvez vous payer la bouteille, go!

Compass Box No Name

48.9% alc./vol.
Ce blended malt est le plus tourbé que John Glaser n’ait jamais créé. La recette serait constituée d’environ 75% Ardbeg provenant de re-charred barrels, plus ou moins 11% Caol Ila refill barrels et de 13% Clynelish, Dailuaine et Teaninich (re-charred hogsheads).

André 89.5%
Grosse fumée de tourbe grasse et terreuse mais très distinguée, pitch à bardeaux, oranges, poires fumées, agrumes, une pointe de sel, vieux fruits séchés éventés, éléments verdâtres, un peu industriel dans l’approche initiale mais du raffinement dans les détails et l’exécution. La bouche est sauvage et musclée, animale et industrielle, très tourbée, beaucoup plus que l’annonçait le nez, mélange de prunes, poires et pommes roulées dans la cannelle, de sherry et de tourbe maritime légèrement verdâtre et vanillée. Finale très poivrée et de réglisse noire, fumée d’usine industrielle.

Patrick 91%
La tourbe présentée avec une complexité rarement vue dans ce style. Excellent. Nez : De la belle fumée grasse et huileuse, avec une touche de sel, du pitch chauffé au soleil et une touche d’agrumes. Bouche : Un gros whisky sale et industriel, porté par une texture huileuse. Bref, de la fumée de tourbe huileuse, du sel, des agrumes, des poires, un peu de poivre et une note discrète de xérès. Et c’est très très bon! Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Bruichladdich 30 ans 1986 The Magnificient 7 Sherry Rare Cask Series

44.6% alc./vol.
Rare Cask Series – Cette édition est nommée ‘Magnificent Seven’ car les sept derniers fûts de 1986 ont été utilisés pour la créer. Vieilli depuis le début en fût de xérès Oloroso, puis transféré en 2012 en fûts de xérès Pedro Ximenez de la Bodega Fernando de Castilla. A noter qu’il s’agit du millésime historique ayant servi à la creation du célèbre embouteillage Bruichladdich Darker Still. Seulement 4200 bouteilles embouteillées à la force du fût de 44.6%.

André 91%
Gâteau aux fruits nappé de chocolat noir et de prunes séchées et de figues, mélange de cannelle et de gingembre, la pâte de fruits, les prunes et les petits fruits sauvages. La bouche est onctueuse et grasse, les notes de chocolat noir et de caramel brûlé sont plus évidentes, le sherry est pâteux et concentré, presque amer comme sensation en fond de bouche, oranges sanguines, abricots. Les épices émergent lentement de cette couverture de saveurs passablement opaque. Belles notes de gâteau aux fruits et de fruits séchés, vieux pantalons de de moto en cuir mouillés par la pluie. Finale de caramel salé au sel de mer, raisins secs, prunes, fruits secs et de barres de pâte de fruits trempées dans le chocolat noir amer. Du grand Bruichladdich!

Patrick 82%
Toute qu’une expérience… Mais j’aurais plutôt tendance à le décrire comme un “cask oublié” plutôt qu’un “cask rare”. Bref, un whisky qui a été oublié dans un fût un peu trop longtemps. Enfin, ça demeure une superbe expérience malgré tout. Nez : Parfum de xérès superbement et énormément riche… De beaux fruits mûrs, du chocolat noir, de la réglisse et un peu d’oranges. D’une profondeur incomparable. Bouche : D’une grande richesse, des fruits mûrs, du caramel, du chocolat noir, du bois brûlé et des oranges sanguines. Intense, trèèèèès intense. Finale : D’une longueur interminable, marquée par un vieux xérès brûlant.

Martin 90%
Nez: Caramel goulu, miel et pommes mijotées. Malt grillé, vanille et planche de bois saupoudrée de sucre. Bouche: Xérès vineux, vanille chaude, bois, fruits rouges et céréales. Bien relevé et bien affirmé. Finale: Épicée, chaude et sèche. Orange, chocolat, barres tendres et caramel salé. Équilibre: Les grands malts agés, on adore ça. C’est juste dommage que ça passe juste une fois. Faut en profiter!

Bruichladdich 32 ans 1984 Bourbon Rare Cask Series

43.7% alc./vol.
«Édition limitée de 3000 bouteilles tirées des 12 derniers fûts distillés le 31 décembre 1984 à la distillerie Bruichladdich, transférés en fresh bourbon cask en 2008 par Jim McEwan.

André 90%
Gros bloc de toffee, poires nappées de miel, oranges, abricots, salade de fruits tropicaux, melon au miel, vanille onctueuse. Divin… Belle bouche ronde pulpeuse, on fait dans la dentelle de saveurs fruitées; marmelade de fruits, oranges de Séville, abricots et poires, crème fouettée nappée de miel et d’essence de vanille, mangue, le tout tranché par des salves de gingembre et une finale finement salée. Au fil des gorgées on distingue même des notes de fruits rouges séchés qui étaient passés sous le radar du nez. La finale est doucement épicée, longue, persistante et assurée. Merci Christine Lambert pour l’échantillon.

Patrick 87%
Un très beau whisky, présentant un beau mélange d’épices et de fumée. On jurerait par contre avoir affaire à un whisky beaucoup plus jeune. Nez : Légère fumée de tourbe, air marin, agrumes une touche d’érable sucré. Bouche : Fumée de tourbe, poivre, sel, chêne brûlé et une touche de sève. Finale : D’une belle longueur, et plutôt épicée.

Martin 90%
Nez: Légère tourbe, miel et pommes, poires et oranges, épices et melon. Un très bel ensemble, harmonieux. Bouche: Miel, malt et crème anglaise. Vanille et fruits tropicaux avec une touche de chêne. Belles épices vers la fin. Finale: Belle descente chaude et moelleuse sur des notes de bois, de malt grillé, de poires et de vin chaud. Superbe. Équilibre: Un super beau single malt à la hauteur de son âge. Demeure légèrement acéré à cause de son type de fût, mais qui suis-je pour me plaindre d’un malt aussi vénérable?

Benromach Wood Finish – Château Cissac

45% alc./vol.
Distillé en 2009, embouteillé en 2017

Patrick 88%
Un très bon whisky, présentant un profil de saveurs uniques et très agréable. J’aime. Nez : Salade de fruits marquée par les agrumes et très sucrée, avec des notes de vanille assez intenses. Bouche : OK… Ça me donne l’impression de licher le fond séché d’un bol vide de salade de fruits. Mais avec une touche de chêne brûlé et merveilleusement épicé. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du chêne brûlé.