Loch Lomond Original

40% alc./vol.

André 77%
Notes citronnées, d’ananas et d’amandes, gousse de vanille fraiche et caramel, céréales au miel. Dans l’ensemble très générique. La bouche est liquide, crémeuse à saveur de vanille, agrumes, oranges, abricots, poires, céréales séchées nappées d’un trait de miel, amandes, gingembre. Courte finale sans passion, notes d’agrumes et d’ananas, poires et abricots avec une touche épicée volatile.

Patrick 84%
Un superbe ensemble de saveurs, très bien équilibrées, mais presque ruiné par une finale trop courte, probablement à cause de la dilution. Le whisky aurait pu scorer très fort si on avait été moins cheap et qu’on l’avait embouteillé à 46%. Nez : Le genre d’arômes que j’aime bien dans un whisky, avec un beau mélange subtil de malt, d’épices, de chêne, de fumée de tourbe, de sel et de sucre. Bouche : De la fumée de tourbe, du chêne, des fruits subtils, du sel, le tout saupoudré généreusement d’épices. La texture est un peu aqueuse, mais l’ensemble offre malgré tout une belle intensité. Finale : Trop courte, subtilement fumée, boisée et épicée.

Martin 81%
Nez: Citron, fleurs blanches et sucre en poudre. Vanille et caramel. Assez doux et banal dans son approche, quoique je ne déteste pas ça. Bouche: Un peu de fumée épicée, citron et miel. Céréales grillées, herbe et un peu de bois. Quelques fruits bien cachés. Finale: Très courte, maladroite au niveau de son dosage. Très aérien, trop même. On n’y pense déjà plus. Équilibre: Je ne peux pas dire que c’est un mauvais whisky, mais je suis par contre certain que je l’aurai oublié la semaine prochaine. À 43% ou 46% je m’en souviendrais.

Old Malt Cask Laphroaig 16 ans 2001-2017

50% alc./vol.
742 bouteilles.

Patrick 90%
Un beau gros Laphroaig qui ne décevra pas, du moins jusqu’à ce que le compte de la carte de crédit arrive. Non mais 400$ pour un 16 ans, faut pas connaître la valeur de l’argent pour acheter ça. Nez : La fumée de tourbe crasseuse typique. En fait, peut-être plus crasseuse que d’habitude, genre de la vieille graisse de moteur et une poche de hockey après les séries. Bouche : Toujours la belle grosse tourbe crasseuse, avec une bonne dose de charbon et d’huile à moteur, avec aussi de belles épices. Finale : D’une belle longueur, très fumée et épicée.

Loch Lomond 18 ans

46% alc./vol.

André 78%
Céréales au miel, oranges, confiture de fruits, pêches, tarte aux pommes, agrumes, abricots, melon au miel. Le nez est superbe, les fruits intenses et bien ficelés. Ça se gâte en bouche, avec des notes de carton mouillé bizarre et une dose de poivre assez intense. Bien sucré tout de même, sirop de salade de fruits, cosses d’oranges, chocolat, poivre, confiture de fruits sauvages, anis, gingembre, bonbons casse grippe à saveur d’eucalyptus. Saveurs presque musquées. Poudre sucrée des emballages de gomme Bazooka. Finale poivrée et sèche, sur le bois de chêne, à la limite un peu tannique aussi. Un whisky débalancé avec un nez attirant mais une bouche déséquilibrée et des amalgames de saveurs douteuses.

Patrick 88%
Un bon whisky, surprenant, savoureux et un peu original. Nez : Légère fumée de tourbe, avec des fruits asses mûrs et une bonne dose de céréales. Bouche : La fumée de tourbe, de l’orge et des notes discrètes de… Légumes bouillis? Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 86.5%
Nez: Orange, miel, chapelure graham, fruits confits, le tout enrobé d’une petite boucane sublime. Bouche: Fruits des champs, épices mielleuses, raisins secs frais, sucre d’orge. Cacao amer, gingembre avec une pointe de réglisse noire. Finale: Longue et chaude, faisant perdurer toutes les saveurs et arômes précédents. Un peu sèche sur la fin. Équilibre: Le nez est incroyable, mais le reste de l’expérience semble plus ou moins contrôlé. Comme je disais pour le 12 ans, on aimerait bien essayer à 43% d’alcool. Attendez un peu je vais y ajouter quelques gouttes d’eau 😉

Bowmore Vintage Distillation 1984 Limited Edition

58.8% alc./vol.
Édition limitée de 2208 bouteilles, embouteillée en 2000.

André 77.5%
Au premier coup d’œil, ça impressionne un Vintage 84 de Bowmore mais cela cache toute une surprise. Quel retour aux sources, j’ai l’impression de revenir à mes premiers embouteillages de la distillerie avec cette saveur florale. C’est définitivement une édition qui ne plaira pas à tous, singulière et au parfum de violette puissant. Nez maritime, le sel de mer séché sur les galets flânants sur la plage, gomme savon, violette, sherry savonneux, fumée de tourbe lointaine, un peu poussiéreuse aussi. Puissant en bouche, l’alcool se développe rapidement tant bien que mal adoucit par les notes de gomme savon parfumé à la violette desquelles s’extirpe les rappels maritimes salés et de vents du large. Finale en coup de poing de sel de mer et de poivre concassé, d’alcool puissant. Un des Bowmore les plus bizarre ever… uniforme, agencement de saveurs discutable, équilibre plus que discutable. Le goût de gomme savon poivrée est déstabilisante en ti-péché.

BenRiach Heart of Speyside 2018

40% alc./vol.
Essentiellement vieillie en ex-fûts de bourbon. Son nom provient de sa situation géographique en plein coeur de la région de Speyside non loin de la ville d’Elgin.

André 73%
Vives notes de sac de la désherbeuse rempli d’herbe verte mouillée, pomme verte, les roues de la tondeuse nappées de boue terreuse, miel et crème fouettée. L’été a définitivement l’air de me manquer. Rectiligne et soporifique, mais ce n’est rien en comparé de la texture en bouche…Shit… De l’eau aromatisée à la vanille… flat, aucun amour, rien. Notes de poivre et de cannelle, d’orge maltée, la vanille diluée, les fleurs blanches, l’herbe et des notes de tourbe délicatement industrielles. Courte finale sur la vanille et les céréales séchées dans l’herbe mouillée. Une bonne amélioration sur l’édition précédente, c’est d’ailleurs une des rares éditions phares à s’être améliorée depuis le départ de Billy Walker.

Martin 79%
Nez: Oufff. Ça sent le vieux bas taché de gazon ça. un peu de pommes, de terre et de sucre pour tenter de sauver la mise. Sinon, pas beaucoup d’intensité ça c’est certain. Bouche: Texture plate, saveurs franches par contre de pommes vertes, de melon et de miel. Sucre à glacer, herbe et fleurs blanches. Finale: Courte et plate, sur des accents de vanille essoufflée, de bois humide et de sucre en poudre. Pommes encore une fois. Équilibre: Le nez m’avait vraiment écoeuré, mais le reste de la dégustation m’a offert quelques qualités rédemptrices. Mais de là à en acheter une bouteille, non merci!

BenRiach 14 ans Vintage 1998

55.9% alc./vol.
Virgin American Oak Finish, Distilled 1998, Bottle August 2012, From Cask #2828, Bottle 286 of 307.

André 85%
Amandes, ananas avec de la noix de coco séchée et râpée, bananes, le tout passé au four, belle fraicheur citronnée, gâteau des anges et meringue, pâtisseries. Belle texture crémeuse en bouche, notes de meringue et de gâteau au beurre, ananas, citron, raisins mauves et herbe verte. Encore une fois, la fraicheur est au rendez-vous. La finale est épicée et puissante, l’alcool est bien ressenti, notes de bois de chêne verdâtre, cannelle, gingembre. Un Benriach un peu dépouillé et qui manque légèrement d’équilibre.

Patrick 86%
Un beau gros whisky intense, avec une belle complexité. Très bon! Nez : Fruits exotiques et agrumes, le tout légèrement sucré. Bouche : Toujours les fruits exotiques et les agrumes, avec une bonne dose de sucre, de bois et d’épices. Finale : D’une belle longueur, épicée, boisée et légèrement sucré.

Glenmorangie Allta Private Edition 2019

51.2% alc./vol.
Allta, signifiant « sauvage » en gaëlique et prononcé « al-ta ». Pour le 10ème anniversaire en 2019 de sa collection pionnière – Private Edition – Glenmorangie dévoile le premier whisky créé à partir d’une levure sauvage développée directement sur l’orge de Cadboll de la distillerie. L’idée a germé dans l’esprit du Dr Bill Lumsden lorsqu’il a prélevé de précieux échantillons de grains au hasard d’une de ses promenades dans les champs situés aux abords de la distillerie. Il a alors découvert que l’orge produisait une levure sauvage jamais encore identifiée et a entrepris de réunir ces deux ingrédients pour créer un whisky crémeux et aromatique. Il a été vieilli dans des fûts de Bourbon, dont plusieurs fûts de second remplissage pour révéler le fruité du spiritueux.

André 83%
Retour en enfance avec ce whisky hyper sucré qui rappelle les tartes de grand-maman, la pâte à tarte, les oranges, le miel, les céréales maltées et la confiture de petits fruits sauvages, les pommes et les agrumes. Étrangement, certaines saveurs me font penser à du rye, de par l’accent poivré et épicé qui apparait plus férocement en bouche. Après deux petites gorgées…ouch, direct sur les notes qui ressemblent au virgin oak… puis abricots, tarte aux pommes, céréales maltées, agrumes et miel et une touche florale bizarre. Finale longue et poivrée, oranges et virgin oak tannique et crémeux à la fois. Un challenge de dégustation mais pas dans ma palette de goûts.

Patrick 89%
Un whisky intriguant, qui me réconcilie avec Glenmorangie, qui reprennent ici le chemin des innovations cool! Si vous vous considérez comme un trippeux de whisky, ça vous prends cette bouteille! Nez : Un parfum floral, avec de la vanille, une touche d’agrumes et… Ce qui doit être des levures, coudonc! Bouche : De belles épices, des biscuits, des fleurs, des agrumes, une bonne dose de chili… En fait, on jurerait un single malt créé par une micro-distillerie américaine! Finale : D’une belle longueur, épicée et marquée par les épices et les levures.

Martin 82%
Nez: Riche et sucré. Sucre en poudre, réglisse, caramel chauffé et cerises noires. Herbe et écorce de bois. Bouche: Retour de la réglisse et de l’herbe, supportées par de grosses épices. Arrière fond de cuir et de new make. Plus ou moins sur la coche ici. Finale: Sucre en poudre en puissance avec cannelle, poivre et chêne. Un brin de citron minéral. Équilibre: Pour une édition anniversaire des « private editions », je m’attendais à une fanfare pas mal plus grosse. Companta, où es tu?

Compass Box Phenomenology

46% alc./vol.
Inspiré par la pensée phénoménologique, Compass Box ne souhaitait pas au départ fournir ni la recette, ni les whiskies qui la compose, ni aucune description aromatique que ce soit sur le packaging ou les supports de communications. C’est pour cela que les consommateurs sont invités à déguster ce whisky en toute objectivité. La recette du mélange de whiskies utilisés pour la création de ce blend fût dévoilée quelques mois après sa parution : 24.5% Tamdhu 2001 15 ans – 1st fill Bourbon barrel, 72.0% Glenlossie 1996 21 year – Rechar Hogshead, 2.0% Highland Park 1997 – 20 ans – Rechar Hogshead, 1.0% Talisker 1996 21 ans – Refill Butt, 0.5% Caol Ila 2006 11 ans – Hogshead.

André 92.5%
Citronniers en fleurs, vanille, poires, bananes, lilas, petits fruits sauvages, cerises, miel. Exquis en bouche, quelle texture, cireuse et fruitée ainsi qu’avec un bon taux de sucre; herbe verte fraiche, citrons, oranges, bananes, ananas, cerises, poires, pommes vertes. On retrouve aussi une touche florale poudreuse qui rappelle le lilas. Suivent ensuite les saveurs de fruits rouges, les cerises et la pelure de pomme rouge, la réglisse. Après 2-3 petites gorgées, notes de noix de coco et de fumée de tourbe distante, bois de chêne toasté, chocolat au lait. Finale douce, pleine et exquise. Succulent!

Patrick 82%
Un parfum extraordinaire que j’aurais passé des heures à sentir, mais le goût en bouche… Bof, parfait pour des shots, et encore. Nez : Mmmmh, appétissant! Une légère fumée, des biscuits, du bois sec et un panier de fleurs séchées. Bouche : Du chêne épicé et carbonisé, des fleurs séchées et une discrète fumée. Mais, par rapport au nez, la bouche me laisse sur mon appétit. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois carbonisé.

Martin 89%
Nez: Fruits tropicaux plein la gueule, vanille, miel et fleurs. Rien de bien impressionnant, du moins sur papier. Bouche: Sirop pour la toux, cerises, vanille, miel, petits fruits, caramel chauffé, brin de vin fortifié. Épices et chêne. Développe le nez sur une belle progression. Finale: Bois, épices et fruits rouges dominent le tout. La cerise et le chêne grillé dominent bien le terrain. Équilibre: Un solide blend fait par des artisans qui connaissent leur “shit”. En plus ils nous donnent la recette gratis!

Signatory Bruichladdich 25 ans 1990

58% alc./vol.
Refill Butt Cask #141, Distilled September 26th 1990, Bottled November 2nd 2015, 619 bottles

André 86%
Superbe nez avec un twist maritime et des saveurs gourmandes; pommes jaunes, poires, miel, amandes, une touche de fruits rouges aussi, cosses d’oranges. Belle texture huileuse qui vous prend rapidement à bras le corps avec amour, le whisky colle immédiatement partout en bouche. Fruits à chair et tropicaux, pommes, fruits sauvages, sel de mer et poivre concassé. La finale est longue et soutenue, très épicée, vraiment très épicée… Une réelle surprise entre l’annonce du nez et la finale qui est complètement à l’opposée du spectre aromatique. Des gros points en plus pour la succulente texture, mais des points en moins pour l’expérience et l’agencement et l’harmonie des saveurs qui est difficile à suivre.

Patrick 92%
Un excellent whisky, tellement facile à boire!! C’est bon, tout simplement. Nez : Orge sucrée, pomme rouge et un beau bouquet de fruits exotiques. Bouche : De beaux fruits mûrs, du bois brûlé et des pommes bien cuites. Finale : D’une belle longueur, riche et intense, avec un peu de sucre et une belle dose de vanille et de fruits.

Martin 92%
Nez: Fruits dans leur sirop et pomme de tire. Quelques fleurs. Bouche: La planche de chêne, les fruits confits, les épices et la compote de pommes. Finale: Longue et épicée, avec une belle chaleur qui coule sur des notes de fruits en compote et de vanille. Équilibre: Un excellent cask strength qui, tout en restant mordant, parvient à nous en faire redemander encore et encore…

Port Askaig 8 ans

45.8% alc./vol.

André 89.5%
Ça sent la longue randonnée sur les plages fougueuses de l’ile d’Islay, la fraicheur du grand air, le sel de mer séché sur les lèvres que le Golf Stream a porté depuis l’immensité de l’Atlantique, le bol de fruits tropicaux apporté pour sustenter la faim et une boisson au citron déshydratante après un arrêt sur la plage ou l’on a allumé un feu de plage consumant quelques bouts de bois morts orphelins de la mer. La bouche est pleine et généreuse, le citron frais, le miel et les poires, les fruits tropicaux et le sel de mer ainsi qu’une belle fumée de tourbe herbacée agréablement douce, presque avec de la douceur que l’on retrouve dans les vieux whiskies tourbés, cette sagesse de l’âge et du raffinement. Finale de caramel salé et fumé. Superbe whisky contextuel, j’ai adoré mon expérience à chaque gorgée.

Patrick 86%
Un bon whisky, mais qui semble avoir été un peu trop dilué. Mais bon, ça demeure un bon rapport qualité prix, alors oui. Nez : Parfum de tourbe extraordinairement verte, voire herbeuse, sel et chêne frais. Surprenant au premier abord, mais tout de même appétissant. Bouche : Sel, fumée de tourbe, herbes, chêne brûlé et vanille subtile. Mais le tout semble avoir été un trop dilué. Finale : D’une longueur plutôt moyenne, légèrement fumée, salée et herbeuse.

Martin 86%
Nez: Tourbe verte, jeune et fringante qui nous prend d’assaut. Herbe salée, fleurs blanches et bois. Bouche: Herbe, tourbe, crème et fleurs. Épices et vanille. Touche de sel. Finale: Longueur moyenne, notes de fumée, d’herbe et de sel marin. Équilibre: Pas mauvais, mais je dirais qu’il lui manque quelques années ou bien une finition spéciale pour vraiment exploser.