Glengoyne 12 ans

43% alc./vol.

André 82%
Nez très doux de cosses de pommes vertes nappées de caramel Écossais et de crème saveur de vanille très onctueuse, de miel. L’approche se fait aussi beaucoup sur les notes de céréales auxquelles s’ajoutent des notes d’oranges et d’agrumes ainsi qu’un souvenir de bois sec. La texture en bouche est agréable et assaisonnée d’épices, surtout en finale de bouche. Malheureusement, la palette aromatique est très limitée et évolue surtout sur des notes de vanille et de caramel avec une touche florale discrète, genre lilas ou violette et fleurs blanches et de noix grillées. Douce finale, épicée et sucrée. Un bon dram de semaine, quand on a pas envi de se casser le ponpon.

Patrick 83%
Un bon whisky, simple et efficace, parfait pour quand tu veux un scotch sans artifices. Nez : Une touche d’agrumes, pommes à la tire et du cacao très subtil. Bouche : Du bois, des agrumes et des pommes vertes. Finale : D’une longueur moyenne, avec une bonne dose de bois épicé.

Tullibardine The Murray 2006-2018 Marsala Cask Finish

46% alc./vol.
Maturation initiale en First Fill Ex-Bourbon casks et affinage d’environ un an en Ex-Marsala Wine casks. Distillé 2006, embouteillé 2018.

André 86%
Comme l’autre expression Châteauneuf, j’ai encore l’image des barres de chocolat Cadbury Fruits et noix, des notes de fruits secs rappelant le sherry cask, les prunes et les dattes. J’adore le nez de cette série, tellement bien ficellé et une séquence de saveurs agréable et qui offre aussi beaucoup de complexité. Ce qui est malheureux par contre dans cette édition, cest que la texture en bouche fait grandement défaut, celle-ci est diluée, et manque de panache et ce même si les saveurs sont toujours aussi agréables qu’au nez. Côté saveurs; chocolat au lait, raisins et prunes, moue de café, oranges, cerises. Y’a aussi de belles épices pavant la voie à la finale bien relevée et fruitée.

Patrick 86%
Un très bon whisky riche et intense, plein de fruits et d’épices. Et un point bonus pour la boîte qui donne l’impression que le whisky vaut 100$ de plus. Et deux points de moins pour la boîte qui crie à tue-tête “fuck l’environnement!”. Nez : Un superbe parfum riche en fruits mûrs, avec du chocolat noir, des épices du chêne, des notes d’oranges et un peu de café noir. Bouche : Super intense, avec de beaux gros fruits mûrs, du café noir, du cacao, une touche florale et surtout les épices du chêne. Un beau sans faute! Finale : D’une superbe longueur, marquée par le bois brûlé et les gros fruits mûrs.

Auchentoshan The Bartender’s Malt – Annual Limited Edition #02

50% alc./vol.
Mélange de whiskies ages entre 6 et 40 ans provenant de cette distillerie des Lowlands.

André 80%
Cerises marasquin et oranges sanguines, raisins secs, cannelle, pelures de pommes. Le nez est très attirant malgré sa ligne directrice de malt. En bouche, je perds un peu de mon enthousiasme avec les notes de virgin oak (je ne sais pas s’il y en dans le mélange mais j’ai ça pareil en bouche). Une belle pleiade de fruits évolue en bouche; confiture de fruits, oranges, cerises, auxquelles s’ajoute une pincée de poivre et de cannelle. La bouche a une texture un peu collante presque gluante malgré les épices pointues, ça rappelle les notes de Porto collées sur les rebords du verre un lendemain de soirée arrosée. Je reviens à la bouche avec une deuxième gorgée et là, je flash… Ces notes que je n’aime pas sont celles du jeune spirit! Si y’a du 40 ans dans le mélange ça doit être 25ml sur des certaines de litres… Finale de jeune spirit assaisonné de fruits et de cannelle et de gingembre. Pas convaincu pour le whisky neat. Si les mixologues y trouvent leur compte, bien heureux pour eux. Pour ma part, je préfère le Three Woods.

Patrick 89%
Je n’ai pas de misère à comprendre que les bartenders aiment ce whisky! Un superbe whisky à boire straight, mais qui saura aussi inspirer les mixologistes les plus blasés! Nez : Oh que ça sent bon! Des oranges, de la bruyère, de la cannelle et des notes savoureuses de porto. Bouche : Du poivre noir, du porto, des oranges, de la bruyère et un peu de cannelle. Très intense et surtout très complexe! Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du bois et du porto très chaleureux.

Martin 84%
Nez: Grosses oranges juteuses, cannelle, pommes mijotées et raisins. Un gros punch aux fruits. Les conditions gagnantes semblent au rendez-vous. Bouche: Caramel épais et lait condensé. Miel, raisins, cuir et oranges. Chocolat noir. Les saveurs semblent sûrir vers la fin et le tout perd rapidement de son charme. Finale: Courte mais punchée. Les notes de cerise et d’épices sont plus fortes que jamais. Équilibre: Les saveurs sont très affirmées, parvenant même à cacher la nature habituellement douteuse du malt de base de la distillerie. J’haïs pas, mais je ne croirais pas m’en acheter une bouteille.

Edradour Ballechin 10 ans

46% alc./vol.
Produit par la distillerie Edradour. Maturation en Ex-bourbon et Ex-Oloroso Sherry Casks.

André 92%
J’ai l’impression de certain Longrow de la distillerie Springbank au nez, un côté de céréales maltées et fumées, sensation qui nappe les narines, collant et huileux, pommes vertes, cerises et dattes, céréales Sugar Crisp. La fumée de tourbe est bien là mais pas oppressante ou omniprésente. En bouche par contre… WOW! La première idée que j’ai eue est celle d’un Ardbeg, avec une tourbe jeune un peu fougueuse, des céréales maltées, de la viande cuite sur le bbq dont la graisse coule sur les grilles, notes de camphre aussi, des After Eight… de l’herbe verte mouillée. Belle texture aussi et un taux d’alcool approprié. Longue finale effilée, mais pas trop, bien poivrée, chocolat amer, feu de camp, tourbe verdâtre mentholée et camphrée. Wow, superbe! Buy!

Patrick 92%
Tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un scotch tourbé! Intense, savoureux, équilibré avec brio, avec une belle richesse de saveurs. Meilleur de gorgée en gorgée. Il peut sembler cher pour un whisky de 10 ans, mais c’est en fait presqu’une aubaine compte tenu de la qualité du produit. Nez : Tsé, quand juste à verser le whisky dans ton verre tu te dis “wow, ça sent donc bon!”, ça part bien! Donc, sans surprise, on sent de la fumée de tourbe, mais aussi une belle touche fruitée et une goutte de vanille. Bouche : De la belle fumée de tourbe intense et bien mesurée, qui laisse tout de même un peu de place pour le xérès, les épices du bois et la vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et une touche de fruits mûrs.

Martin 90.5%
Nez: Céréales fumées et mielleuses. Pommes, fruits des champs. La tourbe est bien plaisante, elle est d’une douceur qui évite d’étouffer le reste des arômes. Bouche: Miel, raisins blancs, sirop de table, épices et bois. Excellent équilibre des saveurs. Xérès et vanille, orange et petit cuir. Finale: Bien soutenue, sur des notes de chêne, de crème, de fruits et de céréales au miel. Cacao et poivre noir. Solide, solide, solide. Équilibre: Superbe assemblage de fûts. À moins de 100$ en SAQ, c’est une valeur sûre!

Talisker Distiller’s Edition 2008-2018

45.8% alc./vol.
Amoroso Sherry Cask Finish.

André 86%
Fruits rouges, raisins secs, oranges, aspect maritime et côtier, cerises, ananas et citron, une touche discrète de sel de mer également, fumée de viande poivrée cuite sur le bbq. Un peu diffus en bouche au niveau texture, le whisky offre un aspect minéral un peu bizarre. Les notes de tourbe sont aussi inusuellement présentes en bouche. On revient sur les diverses notes de fruits perçues au nez et les saveurs de viandes cuites sur un feu de plage fait de gros galets remplis de sel de mer séché. Les notes d’oranges et de raisins secs prédominent. La texture générale est un peut trop diluée, j’aurais pensé que l’apport du sherry li rendrait un fini beaucoup plus rond et onctueux. Finale fumée et poivrée, qui recouvre les fruits divers. Un bon whisky dans l’ensemble mais qui déçoit au niveau de sa texture et de son manque de finesse et de complexité.

Patrick 91%
À chaque année, mes attentes sont élevées et ne sont jamais déçues par les éditions annuelles de ce whisky. Et c’est encore le cas ici! Nez : Un parfum toujours si envoûtant, avec la superbe fumée de tourbe poivrée avec des fruits mûrs et sucrés intenses. Bouche : Le poivre est ici plus intense, porté par la fumée de tourbe, le tout étant superbement équilibré avec du vin rouge sucré. Finale : D’une superbe longueur, marquée par la fumée poivrée.

Mackinlay’s Shackleton Rare Old Blended Malt Scotch Whisky

40% alc./vol.
Version plébéienne du blend de l’Antarctique reproduit par Richard Paterson en 2013

Patrick 84%
Un bon blend, mais étant à des lieues du Mackinlay, plutôt décevant. Bref, je n’aurai pas de misère à vider ma bouteille, mais on ne me reprendra pas à en acheter une autre! Nez : Parfum marqué par le whisky de grain, du chêne, des fruits délicats et une touche de fumée discrète. Bouche : Une belle fumée de tourbe évanescente, du chêne, des fruits délicats et de discrètes épices. Le tout paraît relativement jeune. Finale : D’une longueur moyenne, un peu fumée et épicée.

Martin 83%
Nez: Arômes mélangés de grains et d’orge, de bourbon et de xérès, un vrai de vrai blend quoi. Légère fumée qui tente de percer, juste assez pour garder le cap sur un profil typique de scotch. Un peu de fruits, un peu d’herbe. J’avoue que j’aime bien. Bouche: Fruits juteux et tourbe fraîche. Un peu jeune au goût, mais pas trop déplaisant. Sa texture pourrait être plus poussée par contre. Finale: Beaucoup plus tourbée que ce à quoi je m’attendais. Bois, fumée, orge, grain et fruits rouges. Équilibre: Si le pari était de rendre le blend de l’antarctique abordable, c’est réussi. Facile d’approche? Je ne sais pas, l’original avait plus de caractère. Celui-ci? À son prix, je peux difficilement me plaindre, mais je peux aussi boire autre chose.

Longmorn 23 ans 2017 Release

48% alc./vol.
L’édition la plus âgée disponible dans le core range de la distillerie. Ce Longmorn âgé de 23 ans a été élevé en fûts de chêne blanc américain de deuxième et troisième remplissage ayant précédemment contenu du Bourbon.

André 87%
Chocolate malt, lilas, poires, melon au miel, poires et ananas, fruits tropicaux et pommes, crème vanillée. Même si l’ensemble est très agréable je cherche le hook qui me ferait m’esclaffer en ‘’wow’’, mais non… En bouche j’ai de la noix de coco et des fruits tropicaux confits, traces de chocolat au lait, des pommes vertes et rouges avec une finale aux notes de gingembre et d’une pincée de poivre. Un bon whisky, pas le plus évolutif et challengeant mais qui livre une expérience agréable. Le prix de plus de 1100 balles est totalement injustifié par contre. Une bonne raison d’apprécier les tastings au Pub Le Nelligan!

Patrick 87%
Un très bon whisky, avec une belle intensité et une belle richesse de saveurs. Très bon, mais pas nécessairement excitant. Nez : Du lilas, des poires, des pommes, des fruits tropicaux, du bois sec et de la vanille. Bouche : Du bois sec, des fruits tropicaux, des pommes vertes, du poivre, du gingembre, du chocolat noir et une pincée de poivre. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Caol Ila 35 ans

58.1% alc./vol.
Distilled 1982, Bottled 2018, Bottle #3036 of 3276. Combinaison de refill American-oak hogsheads et de refill American et European-oak butts casks.

André 94%
On dit que les femmes de 40 ans sont les plus belles, les whiskies dans la trentaine sont leur équivalent alcoolisé. Un mélange d’expérience accumulée et de maturation, des qualités affirmées et un pouvoir caché avec adresse. Au nez, on a rapidement la ligne directrice de la distillerie. La fumée est camphrée et généreusement salée, mentholée peut-être aussi, le feu de plage dans un début de tempête, de belles vagues de citron fraiches et d’ananas, d’abricots et d’agrumes, de pommes vertes et de vieux bonbon à la menthe. Le premier nez est légèrement agressif mais avec de la patience, un équilibre exquis conquiert nos narines en un tourne-main. La tourbe flotte comme les gros flocons de la première neige d’hiver et se dissolvent comme par magie sur la langue. On retrouve tout de même en fond de scène la tourbe industrielle un peu carrée auquelle la distillerie nous a habitué mais le tout poli et attendri par les décennies passées en fût. J’ai maintenant l’image d’une pomme verte assaisonnée de sel de mer et de poivre. Des notes d’oranges sont aussi apparues au travers des nuages de fumée de tourbe industrielle et maritime, terreuse aussi. On a toujours droit au mélange de fruits tropicaux (orange, poires, ananas, abricots, melon au miel) qui se fondent aux autres saveurs en s’appuyant sur de belles tonalités de bois de chêne vanillé. La texture est hyper huileuse et sert bien de canevas aux arômes et saveurs hyper bien définies mais fondues aussi. Le tout est recouvert en finale par un long ressac de tourbe terreuse, poivrée et maritime où l’alcool se révèle enfin avec diplomatie. Un whisky avec beaucoup de caractère et des saveurs raffinées qui demande du temps et de la délicatesse dans sa dégustation.

Patrick 83%
Un très bon whisky, mais il va sans dire que je m’attendais à plus. Je ne sais pas, le scotch “feel” beaucoup plus jeune que 35 ans… Et c’est loin d’être un chef d’œuvre de balance. Me fait penser au vieux mononcle qui est sympathique… Tant qu’il ne prend pas un verre! Nez : De la fumée de tourbe fraîche, salée et avec des ananas et quelques agrumes. Bouche : Toujours la fumée de tourbe, mais aussi de beaux fruits qui se cachent derrière, tels des pommes vertes, des ananas et des agrumes, ainsi qu’une belle touche salée. Finale : D’une belle longueur, plutôt salée et évidemment fumée.

Highland Park 12 ans Single Cask Series 2004-2017 for San Diego (USA)

65.6% alc./vol.
Cask #6551, 1st Fill European Sherry Butt, 294 bottles

André 87%
Nez très pâteux et goulu, grosses cerises noires, chocolat amer, réglisse et cosses d’oranges. La bouche est très franche et on resent rapidement le haut taux d’alcool. Fruits secs, petits fruits sauvages et cerises, réglisse, poivre. La sensation pâteuse est omniprésente, un gros bloc de fruits secs compressé. En revenant au nez, celui-ci est pas mal plus équilibré et moins agressif. La finale est puissante, hyper fruitée mais avec un boost d’épices et de poivre bien soulevé. Aurait probablement demandé plus de vieillissement afin de l’adoucir un peu.

Patrick 79%
Un whisky presque bon, mais qui a malheureusement vieillit dans un mauvais fut. Fail. Nez : Xérès, avec une touche de soufre, chocolat noir, des fruits très mûrs et un peu de caramel. Bouche : Xérès brûlant, bois brûlé, chocolat noir et touche de soufre. Finale : D’une belle longueur, mais s’étire malheureusement sur le soufre.

Martin 86%
Nez: Un gros punch de sherry fruité, réglisse rouge, fraises et caramel. Bien que le xérès veuille prendre toute la place, on parvient à apprécier une touche de malt et de tourbe de bruyère à travers tout ce charabia. Bouche: Caramel, toffee, raisins, oranges, chocolat noir, tout y est pour une sherry bomb classique. Les épices du cask strength bien sûr nous rattrapent assez rapidement et ne nous laissent guère le loisir d’explorer la bouche plus loin. Finale: Affirmée, chaude et “in your face”. Poivre bien en place, chêne soutenu, xérès amical. Équilibre: Un autre solide single cask de HP. Le sweet spot aurait pu être toutefois atteint avec un 2 à 3 ans de maturation supplémentaire. Mais bon, y faut bien rentabiliser ça, non?

Highland Park 13 ans Single Cask Series 2003-2017 for Helluland Total Wine (USA)

61.3% alc./vol.
Cask #6313, Refill Puncheon, 510 bottles

André 89%
Compote de fruits rouges, fraises, framboises et cerises, pâte de fruits et raisins secs. Une trace de fumée aussi en background, vanille crémeuse. En bouche, le sherry passe en avant-plan et offre un beau mélange sucré et épicé sur une texture onctueuse. La fumée de tourbe prend elle aussi de l’ampleur et s’accompagne de grosses notes chocolatées et de vieille couverture de livre en cuir. Finale avec beaucoup de punch épicé et une fumée de tourbe fruitée et chocolatée et une rétro-olfaction un peu tannique.

Patrick 90%
Un excellent Highland Park, riche, complexe et intense. Nez : Beau parfum de xérès, des raisins secs, du bois brûlé, du caramel et de la vanille. Bouche : Du bois épicé, du xérès chaleureux, des raisins secs, du caramel et une touche discrète de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et épicée.

Martin 89%
Nez: Fruits des champs, raisins dorés et dattes. La tourbe classique HP ne nous laisse pas indifférents non plus. Un souvenir lointain de biscuits petit beurre complète le portrait. Bouche: Soyeux et ample, on nous livre un bel ensemble de xérès, de caramel, de raisins secs, de cuir et de tourbe de bruyère. Poudre de cacao et poivre crient haut et fort. Finale: Bien poivrée, fumée et boisée, elle nous réchauffe le coeur et nous fait saliver à nouveau. Assez agressive, elle ne laissera personne en manque de sensations. Équilibre: Encore un superbe single cask. Je trouve que la finale pourrait nous ménager un peu au niveau de l’intensité, mais je ne me plaindrai pas non plus d’un taux d’alcool légendaire.