Loch Lomond – The Open Special Edition 2019

46% alc./vol.

Patrick 87%
Même si ce n’est pas mon style de scotch, je me dois d’admettre que c’est très bon! Si vous aimez le Glenfiddich 12 ans et que vous voulez upgrader, ce whisky est pour vous! Nez : Pommes vertes, poires vertes et sucre blanc. Bouche : Exactement ce que j’ai décrit au nez mais, à ma grande surprise, même si ce n’est pas le type de saveurs que je recherche dans un scotch, c’est vraiment bon! Finale: D’une belle longueur, marquée par de les pommes vertes et les épices du bois.

Raasay – While We Wait – 2018 Release

46% alc./vol.
Légèrement tourbé – Finition en fûts de vin rouge toscan (Cabernet-Sauvignon et Cabernet-Franc) – Whisky produit par une distillerie mystère dans les Highlands, avec un mélange d’une expression tourbée et non tourbée, dans le but de présenter le whisky que la distillerie Raasay essaie de produire.

André 75%
L’affinage de vin rouge est bien présent au nez et cache relativement bien les effluves de jeune single malt maladroit. Après quelques temps à aérer, les notes de tourbe terreuses émergent lentement mais avec assurance et se mélangent au caramel surchauffé. Petits fruits sauvages, oranges, tourbe terreuse effacée, fruits secs. Belle texture douce en bouche, rapidement balayée par une vague puissante de tourbe puis d’alcool un peu chimique, puis de vin rouge, de fruits secs et d’oranges. Finale d’eau de Javel et de tourbe terreuse chlorée mélangée de fruits rouges. Pour être franc, comme le Cabarnet, ce n’est pas terrible. On va espérer que la distillerie fera mieux avec leur propre stock prévu 2020.

Patrick 92%
Premièrement, félicitations à la distillerie Raasay pour la profusion d’informations fournies sur la bouteille, qui donne l’heure juste à l’amateur avisé. Je leur souhaite de réussir un scotch qui sera aussi bon que celui-ci! Nez: Oh wow! Un superbe parfum présentant un mélange de fumée de tourbe délicate, des fruits, de la vanille et du sucre. Bouche : Oh que c’est bon! De la fumée de tourbe, quelques épices, des céréales, une bonne dose de fruits chaleureux et de la vanille. L’ensemble est chaleureux et sucré. Finale : D’une belle longueur, épicée, fumée et sucrée.

Bruichladdich 25 ans 1991 Yellow Submarine WMDIII

46% alc./vol.
Bouteille #1418 de 1991. Troisième embouteillage dans la mini-gamme WMD (weapons of mass destruction), ce Bruichladdich millésimé 1991 est âgé de 25 ans. Le nom de Yellow Submarine vient tout simplement de la découverte d’un sous-marin jaune de la Deuxième Guerre Mondiale par un pêcheur local au large d’Islay, non loin de la distillerie de Bruichladdich. Le nectar a été distillé en 1991 après une maturation en fûts de bourbon et une finition en fûts de Rioja, un vin rouge espagnol, sans doute le plus réputé du pays.

André 91%
Purée de bananes et de noix de coco, poires, melon au miel, papaye et mangue, abricots, ananas, une touche de sherry bien discrète en arrière-plan. On perçoit l’onctuosité du whisky autant au nez qu’en bouche, le mélange de salade de fruits est onctueux et juteux, très alléchant, on a tout de suite envie de prendre une sip. La bouche est légèrement plus corsée avec une pinsée de gingembre et de poivre broyé qui nagent dans le jus de salade de fruits exotiques. Aspect tropical et festif avec une touche maritime qui s’exprime au travers de salves de sel de mer séché sur les galets. Poires, abricots, bananes, melon au miel, cerises, ananas. Délectable… La finale est tout aussi fruitée, assaisonnée d’une touche boisée un peu épicée, moyenne-longue.

Patrick 93%
Je dois admettre que j’étais curieux d’essayer ce whisky depuis bien des années (merci mille fois Stéphane pour l’échantillon!). Ma patience a été bien récompensée par ce nectar qui nous présente le meilleur de Bruichladdich. Wow, j’adore, j’en veux encore! Nez: Oh que ça sent bon… Si chocolat au lait avec des petits fruits mûrs et de la salade de fruits Del Monte. Bouche: Le xérès est plus présent ici, avec du beau chêne sec et épicé, alors que la salle de fruits de fait toute discrète. Vertes la troisième gorgée, je vous aussi apparaître des notes salées qui prennent de plus en plus de place. Finale: D’une longueur moyenne, fruitée, épicée et salée.

Game of Thrones Johnnie Walker – A Song of Fire

40.8% alc./vol.

André 78%
Sur les grains de céréales à la cannelle, le poivre et les oranges trempées dans le caramel. La tourbe de Caol Ila est loin au nord, melon au miel, poires et ananas, oranges, fruits rouges séchés, la tourbe et la cannelle poivrée sont plus présentes en bouche qu’au nez. Texture sucrée, presque artificielle, plus consistante que dans le Ice mais c’est pas le gros char… Finale sur la cannelle, on dirait presque une boisson aromatisée, sucrée puis poivrée et tourbée.

Patrick 88%
Le Johnnie Walker que je voudrais avoir à la maison, pour pouvoir prendre quelques heures pour l’évaluer comme il faut tellement il est complexe! Nez : Du beau xérès chaleureux, avec des fruits mûrs, du caramel un peu trop sucré et de la vanille. Mais c’est quand même appétissant. Bouche : Du xérès chaleureux, du bois épicé, une touche de vanille et de caramel, le tout porté par un beau whisky de grain crémeux. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 83.5%
Nez: Grain et caramel, plus feutré et doux que le Song of Ice. Poires, oranges et légère tourbe. Bois sec et fruits rouges bien goulus. Bouche: Jus de raisin, texture un peu plus plaisante, même si on est loin du succès. Mais comparé au Song of Ice, on est quand même sur une pente montante. Chêne et cassonade, le grain est toujours au coeur du blend, mais on aime bien surfer ses saveurs de vanille et de cannelle. Finale: Courte, mais forte sur le grain et le bois, ave on dirait même quelques ressemblances avec un whisky canadien. Équilibre: Bien des lacunes, dont la première est de miser sur une franchise en perte de vitesse comme Game of Thrones. On est quand même un échelon au-dessus de son jumeau le Song of Ice.

Game of Thrones Johnnie Walker – A Song of Ice

40.2% alc./vol.

André 75%
Nez muet mis à part la vanille, le miel, les oranges sanguines lointaines et du sucre à glacer. Même après 10 minutes à aérer, rien à faire, c’est plat niveau saveurs et platte (tout court) au nez. La bouche est disparate et diluée un max, aucune structure aux saveurs qui sont déjà pauvres. Si Clynelish a servi à la base de ce whisky, le côté waxy de la distillerie n’est pas de ce dernier épisode. Céréales séchées sucrées, miel et vanille, lointain xérès, pommes poires, oranges… Je dois sérieusement creuser pour trouver. Finale courte, diluée et flat, sauf pour une rétro-olfaction de cannelle éventée et une sensation bizarre tannique passagère. Ça fait penser au dernier épisode de la série qui s’est terminé en queue de poisson.

Patrick 84%
Un Johnnie Walker qui gagnerait à joindre la gamme des “réguliers”. Nez : Le parfum d’un Johnnie Walker, mais dominé par les fruits tropicaux. Reste, la petite touche de fumée que j’aime tant dans les Johnnie est toujours là! Bouche : Des fruits tropicaux intenses, des épices, du bois, de la vanille et une touche de fumée. Finale : D’une belle longueur, marquée par la douceur du whisky de grain, et par les agrumes du scotch.

Martin 80.5%
Nez: Léger new make et alcool de grain. Orange, malt et sucre en poudre. Vanille royale. Assez quelconque. Plat et avec bien peu d’intérêt. On mise sur la gimmick Game of Thrones encore, mais on ne performe guère mieux que le White Walker. Bouche: Caramel, sucre en poudre, fruits tropicaux, vanille et chêne humide. Le grain transparaît tous azimuts. Épices et acétone. Bof. Finale: Courte et sèche, le grain prend toute la scène, laissant bien peu de lumière aux autres éléments. Équilibre: Bien ordinaire, à l’image de la saison finale de Game of Thrones.

Cragganmore Distiller’s Edition 2005-2018

40% alc./vol.

Patrick 84%
Un bon Cragganmore, mais qui a été un peu rincé par la finition en fûts de porto. Dommage car la richesse des flaveurs de Cragganmore est habituellement “top of the class”. Nez : Du beau porto, un peu de chocolat, du malt et du chêne discret. Bouche : Du bois brûlé, du porto brûlant et des épices en feu. Finale : Un peu courte, marquée par les épices et le porto.

Tomatin 30 ans – Batch 1

46% alc./vol.

Patrick 88%
Un très bon whisky, léger, mais tout de même savoureux. Nez : Parfum relativement léger avec des agrumes, un peu de xérès et une touche de chocolat. Bouche : La douceur du xérès servi avec un morceau de chocolat au lait, avec une touche d’épices boisées. Finale : D’une belle longueur, sucrée et fruitée.

Old Pulteney 33 ans – Vintage 1983

46% alc./vol.

Patrick 93%
Un grandiose whisky, livrant la marchandise à tous les niveaux. Du bonheur à chaque gorgée. Nez : Un appétissant mélange de xérès crémeux, de fudge et de sel, servi sur une discrète planche de chêne. Bouche : Le xérès semble vouloir prendre toute la place, mais est rapidement rattrapé par le sel et le fudge. Le tout servi sur un délicieux écrin de chêne brûlé. Finale : D’une superbe longueur, marquée par le sel et le chêne.

Balvenie Tun 1509 Batch 5

52.6% alc./vol.

Patrick 94%
Un whisky extraordinaire qui saura combler les plus blasés des amateurs de scotch! Nez : Un parfum de dessert aux fruits mûrs nappé d’une bonne dose de caramel et d’un zeste d’oranges. Bouche : Du succulent xérès chaleureux, du caramel voluptueux, un zeste d’orange, un peu de bois… Wow! Finale : D’une superbe longueur, sucrée et fruitée.

Macallan Rare Cask Batch 2 – 2019 Release

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un whisky qui pourrait être exceptionnel si ce n’était qu’on l’a trop dilué : 43%, allons donc, vous voulez rire de nous? Les saveurs présentées sont littéralement parfaites, alors si vous êtes du genre à verser un bon trait d’eau dans votre dram, vous devriez le trouver parfait. Nez : L’incomparable xérès de Macallan à son meilleur! De beaux fruits mûrs, du caramel profond, de la vanille décadente et du chocolat onctueux. Bouche : De superbes saveurs, avec les mêmes fruits, caramel, vanille et chocolat précédemment mentionnés, mais avec aussi une belle touche d’épices. Par contre, la texture en bouche est franchement décevante… Il semble que l’on ait un peu trop dilué ce nectar. Finale : Un peu courte, mais tout de même agréable.