Arran Côte Rotie Cask Finish

50% alc./vol.

André 90%
Encore une fois, cette distillerie nous étonne par la justesse de sa présentation et le prix abordable, tout pour les aimer. Superbe nez de compote de fruits sauvages, de cosses d’oranges, d’abricots, de framboises, raisins mauves, prunes et de chocolat au lait. On a aussi un zeste de citron bien rafraichissant qui titille les narines. Belle texture onctueuse en bouche, on perçoit quelques notes de chêne séché et de bonnes épices au départ, puis du poivre broyé qui s’entremêle de fruits secs divers (oranges, nectarines, prunes, framboises, raisins, cerises) et de xérès. J’adore l’agence ment des saveurs et la texture enveloppante qui calme l’alcool. Longue finale planante, sur les fruits rouges épicés et des notes de cuir sur lesquelles on aurait renversé une coupe de vin rouge.

Patrick 90%
Un autre Arran qui livre la marchandise ! Les finitions en fûts de vin rouge sont souvent périlleuses, mais ici, on a réussi l’exploit avec brio. Nez: Un arôme de chocolat aux cerises, avec du coulis de fruits, le tout subtilement enveloppé par la force du chêne. Bouche : Marqué par du vin est très intense, mais aussi par des fruits chaleureux, du chêne robuste et une bonne dose de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, marquée par la force du vin rouge, du chêne et des épices de ces deux protagonistes.

Martin 90%
Nez: Fruits rouges goulus et caramel épais. Vineux, annonce d’une texture relativement riche. Orange, chocolat et chêne. Bouche: Texture au-delà des attentes, riche, épices à la hauteur du taux d’alcool. Fruité, omniprésence du vin rouge, enveloppant, feutré, hivernal. Finale: Le taux d’alcool semble élevé, mais est rapidement calmé par la texture du malt. Caramel et chêne grillé. Équilibre: Tout se joue sur le tableau de la texture. Définitivement une des belles réussites de la gamme des Cask Finishes de la distillerie.

Liquid Library Glen Garioch 21 ans 1992-2014

51.6% alc./vol.
227 bouteilles

Patrick 92%
J’adore ces vieux Glen Garioch de l’époque où leurs whiskys étaient tourbés et ce, avant que ça devienne à la mode! Cette bouteille en est un autre exemple spectaculaire! Complexe et balancé avec brio. Nez : Fumée de tourbe discrète, enveloppant des fruits exotiques encore plus discrets. Bouche : De la fumée de tourbe alléchante, quelques fruits exotiques, du bois légèrement brûlé, du caramel discret et de belles épices chaleureuses. Finale : D’une superbe longueur, fumée, sucrée et surtout épicée.

Single Cask Nation Glen Elgin 18 ans 1995-2014

54.9% alc./vol.
Cask 1661 – 277 bouteilles

Patrick 86%
Un beau whisky simple et efficace, du type qui commence admirablement une soirée de dégustation. Nez : Parfum plutôt discret, avec des arômes de céréales, de bois et d’agrumes. Bouche : Du bois sec et épicé, une touche de toffee, de discrets fruits mûrs, quelques agrumes, l’ensemble étant très chaleureux. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse et subtilement sucrée.

Kilchoman Small Batch Release – Bourbon and PX Sherry Finish

57.8% alc./vol.

Patrick 91%
Un whisky sublime pour l’amateur de fumée de tourbe et de xérès (comme moi), avec une sublime balance et surtout, pour mon plus grand plaisir, une finale qui n’en finit plus. Nez : Fumée de tourbe, enveloppée par des fruits des champs, du délicieux xérès et les épices du bois. Bouche : Toujours l’intense fumée de tourbe, mais vraiment intense! Avec les épices du bois, un peu de cassonade, et énormément de fruits venant du xérès. Finale : Hyper longue, fumée et épicée.

Highland Park Viking Legend Valfather

47% alc./vol.
L’édition la plus tourbée de la distillerie à ce jour et dernier opus de la série Viking Legend après les éditions Valkyrie et Valknut. Inspiré par Odin, le plus puissant des dieux nordiques, et évoque l’histoire viking de la distillerie installée dans les Orcades. La trilogie met en lumière le périple vers le Ragnarök, guerre de l’effondrement du monde actuel, fruit d’une maturation en Refill Casks.

André 84%
Je dois avouer que ma première sniff et ma première gorgée m’ont laissé froid, aussi froid qu’il peut faire froid sur le bord des Cliffs de Yesnaby un jour de pluie. Mais après avoir délaissé le verre presque 30 minutes sur la table de cuisine et d’y revenir, les vents d’Orkney avait ‘’presque’’ tout balayé mes déceptions. Le nez est relativement plat, très orienté sur le fût de chêne et les notes de vanille servent de toile de fond au reste des saveurs. En s’attardant avec attention, des poires apparaissent et on détecte également le miel distinctif de la distillerie et des saveurs qui rendent hommage aux origines maritimes de la maison. Poivre, caramel salé et une fumée de tourbe distante mais plus affirmée que par mal tout ce qu’on connait de Highland Park. La bouche est plus ronde maintenant, plus crémeuse et affiche de belles notes de poires, d’oranges et d’abricots précédant une vague de tourbe terreuse assez féroce saupoudrée de sel de mer et de fruits rouges séchés presque muets. Il y a quelque chose de bizarre en finale de bouche, une sensation de pierre ponce et de poussière de pierre séchée sur les dents suivie d’une montée d’épices fumées. Texture sèche mais étrangement crémeuse et vanillée à la fois. De mon point de vue, les fans de la distillerie ne seront pas impressionnés mais les nouveaux adeptes férus de tourbe mais pas de la distillerie aimeront probablement. Définitivement le plus tourbé de la distillerie, mais pas le mieux balancé et certainement pas le plus représentatif.

Patrick 90%
Un Highland Park qui a su garder sa personnalité malgré la tonne de tourbe qu’on a droppé dessus. Ce n’est peut-être pas aussi complexe que votre Highland Park habituel, mais si vous aimez la tourbe et Highland Park, ça vous en prend une caisse! Nez : Un beau mélange de fumée de tourbé, de bruyère et d’une touche de vanille. Bouche : Du bois brûlé, de la fumée de tourbe délicieuse, des épices et un petit peu de vanille crémeuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois, la fumée et la vanille.

Martin 89%
Nez: Une première vague d’alcool semble prendre le dessus, mais une fois qu’on laisse le verre respirer un peu, la ligne directrice de Highland Park parvient à nos sens. Miel, pommes vertes, bruyère et tourbe herbeuse. Vanille, crème et chêne. Le léger boost d’alcool finit par supporter agréablement les effluves. Bouche: Épices, miel et fruits. Malt, bruyère, crème et bois. On aime bien. Encore une fois, la force d’alcool qui semblait occulter le reste des saveurs s’avère au contraire un pilier de support qui tout en restant dans l’ombre leur permet de briller. Finale: Les épices et le chêne nous gardent sur une lancée chaude et longue, avec des notes de fumée, de pommes mielleuses et de fruits des champs. Équilibre: On peut lui reprocher peut-être sa forte teneur en tourbe, mais une fois reposé, c’est un whisky qui se dévoile admirablement et qui est bien supporté par son taux d’alcool légèrement torqué. J’adore.

Gordon & MacPhail Glenburgie 21 ans

43% alc./vol.
Distillery Label

Patrick 84%
Un bon whisky sans faute, mais pas au point d’être “vraiment bon”. Genre, vous ne regretterez pas votre achat, mais je vous recommande de demander à y goûter avant (et pas uniquement le sentir). Nez : Oooh! Complexe! Globalement fruité, frais, floral et riche… Des fruits tropicaux, de la vanille, un peu de caramel et de sucre. Bouche : Ouin. Des fleurs, un panier de fruits pas assez mûrs, quelques épices, avec un trait de vanille et de caramel. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du bois et une belle touche florale.

Gordon & MacPhail Discovery Tomatin 2007-2018

43% alc./vol.

Patrick 80%
Pffft. Pas mauvais, mais… je me suis presque étouffé dessus. Si votre favori est le Glenfiddich 12 ans, vous allez adorer. Peut-être. Sinon, oubliez ça… Je dirais pas que c’est mauvais, mais je n’ai pas eu une goutte de plaisir à y goûter. Nez : Une odeur d’herbe qui est dans le composteur depuis au moins une couple de semaines. Avec une touche de sève de chèvrefeuille au printemps. Et une pincée d’épices. Bouche : De l’herbe, du compost et un peu de bois frais. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’herbe et une touche de bois fraîchement coupé.

Compass Box The Circus

49% alc./vol.
Édition limitée de 2490 bouteille de Compass Box. Assemblage rare de blend Écossais vieillis en fût, de whisky de grain et d’une petite touche de malt des Highlands ajoutant plus de profondeur à cette expression. L’étiquette de la bouteille est un clin d’œil au film muet « The Circus » de Charlie Chaplin datant de 1929. Telles les performances artistiques des grands cirques, le temps d’une représentation, ce whisky vous transporte ailleurs et ouvre vos yeux vers de nouveaux horizons.

Dans sa démarche unique de traçabilité du whisky, Compass Box dévoile l’exacte composition de sa création :57.2% Blended scotch whisky vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus, 26% Blended grain whisky Ecossais vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus, 15.4% Benrinnes Malt Whisky vieilli en fût de sherry de premier remplissage, 1.4% Blended scotch whisky vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus.

André 85%
Bon apport de céréales mélangées de fruits rouges trempées dans le xérès et le jus de cerises, oranges, miel, chocolat fourré de crème au caramel. Côté texture, Compass Box sait toujours nous livrer des éditions qui savent nous renverser. C’est encore le cas ici, très moelleux et qui coule en bouche. Pour ce qui est des saveurs, c’est étonnant comment les notes de céréales séchées hyper épicées explosent en bouche, cela rappelle les pelures de pommes roulées dans la cannelle et les pommes candy de fêtes forraines, le gros caramel chaud, le bois de chêne séché, les cerises et la confiture de fruits, dattes et raisins secs. Même si la bouche s’arrondit au fil du temps, celle-ci reste acérée et un peu franche. Après quelques autres lapées, céréales au miel et aux noix. Longue finale, astringente et généreusement épicée.

Patrick 90%
Wow! Un superbe blend, savoureux, complexe et très bien balancé. Quand certains disent préférer les blends aux single malts, ils font certainement référence à de tels whiskys. Nez : Un parfum d’une richesse extraordinaire, des céréales, des fruits, de la vanille, des oranges, du miel et un peu de chocolat. Bouche : Un beau mélange d’épices me faisant presque penser à un rye whisky, avec du chêne, des pommes, du caramel, du miel, des noix et des raisins secs. On ne sent pas la force de l’alcool. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois sec et le seigle.

Highland Park 12 ans Ferraretto Import – Italy

43% alc./vol.
Early 70’s

André 90%
Nez beaucoup plus mielleux que les nouvelles éditions, plus fumé aussi. La tourbe est ferme sans être puissante. En s’aérant, le nez développe des savoureuses notes d’oranges trempées dans le chocolat au lait et d’abricots, presque que de l’Amaretto, une touche d’épices, le poivre particulièrement. Divine texture, onctueuse à souhait, miel collant et oranges-nectarines, chocolat fumé et poivré, petits fruits sauvages séchés, cigar Cubain qui dégage par la suite des notes de caramel salé en finale de bouche. À chaque gorgée supplémentaire, les épices et le poivre gagnent en puissante et masquent les notes mielleuses qui se mêlents aux saveurs de compote de fruits rouges (raisins, dattes, cerises). Très intéressant de voir la différence entre les vieux embouteillages et les nouvelles versions.

Bunnahabhain American Craft Ale – Hand Filled Exclusive Warehouse Edition

50.5% alc./vol.

André 93%
Le nez est définitivement unique et les papilles et le cerveau cherchent avidement à faire des liens avec quelque chose de connu mais, c’est impossible. L’image primaire que j’ai est des céréales bien sucrées, une sensation presque licoreuse, des bananes nappées de caramel et de crème à saveur de vanille, de miel et de sucre à glacer, de poires, saveurs qui rappellent le bourbon cask un peu tweaké… Après deux petites lapées et un peu de temps passé dans le verre, notes d’oranges, de pâtisserie à la vanille et amandes, pommes vertes fraiches, poires dans leur jus et des notes festives de citron nuancées par de gros grains de poivre frais broyés et du gingembre râpé. L’alcool est plus ressenti en finale de bouche surtout avec les ponctuations d’épices en ajout. C’est salement bon cette bouteille, à la fois simple mais qui cache une complexité surprenante et un hyper bon challenge de dégustation.

Martin 92%
Nez: Arômes vifs, verts et frais. Pomme croquante, cidre pétillant, caramel, fleurs blanches et céréales. Touche de sucre en poudre. Poire et vanille sur fond de cèdre. Bouche: Céréales et planche de chêne, orange, citron, herbe, crème, vanille et légère vague de cuir. Salade de fruits frais saupoudrée de sucre à glacer. Les épices, surtout la cannelle, enveloppent le tout sans toutefois éclipser le reste du tableau. Finale: Franche, juteuse et épicée à point. Une agréable amertume probablement reliée au tonneau de bière utilisé nous fait un petit coucou. Bois, crème, vanille et Poivre noir, l’ensemble ponctué par le pétillant de ce petit cidre décelé au début. Équilibre: Un embouteillage superbement balancé, dans lequel le taux d’alcool est juste assez bien dosé pour faire briller ses saveurs particulières. Une autre licorne…