MacKillop’s Choice Rosebank 1988 Cask Strength

55.7% alc./vol.

RV 78%
Au nez, sherry, herbeux (paille moisie) et légèrement fleuri. En bouche, le fleuri attaque assez fort au début mais se fait remplacer par une vague herbeuse (blé vert?) et une finale simplement dominée par la puissance de l’alcool. Un peu trop unidimensionnelle, sans être désagréable; une bouteille qui vaut que la peine seulement si on veut ajouter Rosebank ou Mackillops à son tableau de chasse, ou bien que si on l’a obtenu à faible prix.

Gordon & MacPhail Rosebank 1990

43% alc./vol.

RV 83.5%
Herbe et gâteau aux carottes. L’arrivée est nulle mais les épices sont graduelles pour devenir très forte sur la langue. Le début de la finale est assez sucrée, et la fin revient sur les épices, un peu plus amadoués. Très large palette de goûts, mais rien qui ne sort réellement des sentiers battus.

Patrick 83%
Céréales, agrumes et léger fruits. Herbes. Légères épices. Riche en saveur, mais peu relevé, bref un bon représentant des Lowland.

Old Malt Cask Rosebank 11 ans 1989-2001

50% alc./vol.
La distillerie Rosebank était incontestablement une des distilleries les plus réputées des Lowlands. Malheureusement, elle a définitivement fermé ses portes en 1993.

André 76%
Très herbeux, floral, lavande.

RV 75%
Herbeux, assez fort, salé, feuilles de rhubarbe.

Patrick 73%
Fleurs, miel.

Premium Bottlers Littlemill 16 ans

57.3% alc./vol.
Fût #1021, embouteillé en 2008, 280 bouteilles.

André 83%
Nez qui tend vers le virgin oak, le chêne est bien assis au nez et en bouche. Odeurs d’herbe et de feuilles vertes mouillées. Miel et vanille, pomme verte. Me rappelle au nez le Deanston Virgin oak mais avec plus d’éléments végétaux, de feuilles vertes et d’herbe. En bouche, l’arrivée est soutenue, poignée de foin et d’herbe, fortes saveurs similaires au virgin oak, puis poussée de miel vanillé par la suite noyé d’épices et d’alcool. Sensation un peu sèche en bouche, saveurs de chêne et de sève de bois. Finale longue et astringente, éléments verts et bois de chêne mouillé. Ne plaira pas à tous, mais la teneur historique de cet embouteillage aidera à garder la tête froide sur l’expérience. À 230$ la bouteille, embouteillé version single cask et provenant d’une distillerie fermée… pour collectionneur averti et dégustateur aventurier.

Patrick 86%
Délicieuse odeur de chêne adoucie par un léger côté floral. Au goût, les fleurs prennent un côté herbeux, vanillé et sucré. Le chêne demeure quand même agréablement puissant. Frais, bien équilibré, définitivement un très bon choix de fut. Le prix est toutefois définitivement justifiable, tout excellent soit-il.

RV 83%
Végétal, salé et légèrement trefflé (qui prend de plus en plus de place à force de respirer), avec une étrange pointe de cigare, moins subtile que le Dalmore Cigar sans être grossière comme les premières éditions de Wasmund. L’arrivée est plutôt épicée, probablement en partie grâce au taux d’alcool, assez suave dans un malt qui exprime un peu de tannins de bois, toutefois c’était comme si les barils de ce dernier n’avaient pas été brûlés et qu’ils étaient faits de bois très vert, pas même séché. En finale il semble plus équilibré, avec des touches d’épices plus douces (cannelle) et de blé, avec une belle longueur; c’est tout de même un 16 ans. Étant donné les commentaires généralement mauvais que s’attire les Littlemill, c’est beaucoup mieux que je craignais, le genre qui ferait une belle petite bouteille sympathique à amener chez des amis qui préfère le houblon, mais à 229$, vraiment trop cher. À déguster, sans acheter.

Gordon & MacPhail Inverleven 1990

40% alc./vol.
Lowlands, 1938-1991. À déguster en considérant qu’il s’agit d’une distillerie des Lowlands disparue à jamais.

Patrick 84%
Clou de girofle, malt, vivifiant, idéal pour l’été. Légères agrumes. Dommage que la bâtiment tombait en ruine, ce whisky aurait mérité de survivre! Pour un Lowland, ce whisky est excellent.

RV 83%
Grain et citron, vraiment très estival, in a non-challenging kind of way. Quelque chose de feuillu aussi. Quand on veut faire plus original qu’une vodka-jus d’orange sur le patio.