Bruichladdich Laddie Classic Edition 01

46% alc./vol.
Le Laddie Classic n’est pas ne série limitée de plus, mais bien une nouvelle référence permanente. Assemblage de différents vintages vieillis exclusivement en fûts de Bourbon. Il doit incarner l’essence du style de Bruichladdich.

André 75%
Très fruité au nez mais aussi évasif et sans grande personnalité. Lime verte et aussi crémeux. La bouche est sucrée, feuillue et d’une fraicheur maritime mais sans le sel. La finale est… flat and fucking short. Un classique pour les mauvaises raisons. Les disques de Normand D’amour sont aussi des classiques, mais on peut pas dire que c’est bon pour autant… My god…

Patrick 90%
J’ai attendu près de 10 ans avant d’ouvrir cette bouteille. Quelle erreur!! Avoir su que j’avais un si bon whisky en ma possession, je n’aurais pas pu attendre si longtemps. Nez : Un panier de fruits, sur le bord de la mer, et de belles céréales. Tsé, quand ton scotch sent comme ça, ben ça promet! Bouche : Du sel, du xérès, du chêne, des épices. Je pourrais résumer en disant que ça goûte le bonheur. Finale : D’une belle longueur, du sel et du xérès.

Bruichladdich Islay Barley 2004

50% alc./vol.
Kentraw Farm Foreland

André 87%
À comparer avec le Benromach Organic Golden Promises ? Gruau sucré, céréales avec accents de tarte au citron et meringue s’accompagnant d’une légère pointe salée. L’alcool est étrangement absent tant au nez qu’en bouche, passablement adoucit par la présence sucrée des céréales. En bouche; barre de chocolat Cadbury Fruits et noix, s’asséchant progressivement en toute finale. L’ensemble demeure incroyablement doux comparativement au Benromach Organic où les pointes de bois sec rendaient le tout très pointu en bouche. La finale est le point faible car trop unidimensionnel, mis à part les saveurs de caramel et de toffee.

Martin 86%
Nez: Pommes vertes et crème champêtre. Léger vent de céréales jeunes et humides. Gruau Quaker en sachet pommes et cannelle. L’impression de fraîcheur est particulièrement agréable. Bouche: Pommes vertes encore et canne à sucre. Bois vert et épices chaudes. Un doux miel enrobe le tout. Finale: Épicée et légèrement sucrée et fumée. Une belle pente déscendante. Équilibre: Un beau dram qui démontre la qualité du terroir écossais.

Patrick 80%
Touche de fruits, céréales et sucre… En bouche, fruits et céréales aussi… Plutôt léger. En finale, le sucre et les fruits demeurent, avec une intéressante touche de poivre. Bien équilibré, mais sans grand personnalité.

RV 85%
Du côté tranquille d’Islay, celui à l’abris de la brise. Étrange, on dirait de la tourbe sucrée mais pas nécessairement celle de Bruichladdich. Le tout avec une fumée cendreuse vraiment loin. L’arrivee confirme la tourbe et le foin, le poivre en bout de langue. La finale commence de manière très ordinaire mais s’étale bien jusqu’a l’aftertaste trop simple a mon gout. Bien fait, or ça manque de franchise pour être vraiment remarquable, me fait penser à un Islay de revendeur intéressant mais sans plus et peut-être pas assez distinctif de la distillerie.

Bruichladdich Infinity Third Edition

50% alc./vol.
Un résultat légèrement plus tourbé que les éditions précédentes (celle-ci est à 20 PPM), conçu à partir de différents millésimes de Bruichladdich, de Port Charlotte et de Octomore. Cette embouteillage spécial, dont le tube est orné d’une photographie l’astre lunaire est présenté ici en hommage au 40e anniversaire de la première marche sur la lune. « One small dram for man… » or « To infinity and beyond !”

André 86.5%
Pochette de cuir contenant des fruits, terreux et forte présence du cendreux tourbé du Port Charlotte. Un beau kick d’alcool, des tangerines menant à une finale de citron tourbé. Beau travail mais pas dans la palette de mes préférences personnelles.

RV 84%
Tourbe de Bowmore et fleur de pissenlit. Cendre dans le fond d’un cendrier en aluminium mais avec la tourbe du Bruichladdich 3D. Beau picotement d’alcool sur le bout de la langue. En finale, léger sucré intéressant. Un autre Jura Superstition, mais aussi le genre de whisky qu’on peut trouver excellent un soir et très ordinaire le soir suivant.

Bruichladdich Infinity Second Edition

55.5% alc./vol.
Édition faite à partir de 100% de fûts “sherry cask” mélangé à un Bruichladdich plus âgé, légèrement tourbé et finalement de Port Charlotte 2001.

André 85%
Cette version de Bruichladdich est déboussolante, très différente de ce que la distillerie nous présente habituellement. Fruité, huileux et légèrement poivré, le tout présenté à un taux d’alcool à lequel Bruichladdich nous a rarement habitué (55.5%). Le mélange de type “vatted” (une partie de sherry refill cask, une partie de Bruichladdich plus âgé légèrement tourbé et une partie du très tourbé Port Charlotte 2001), nous emmène dans des sentiers inconnus jusqu’ici de cette distillerie. Singulier, surprenant et agréablement différent.

RV 87%
Un autre Jura Superstition où l’ensemble dépasse ses parties décortiquées. Tourbe et fumée de Bowmore. Cendre dans le fond d’un cendrier en aluminium mais avec la tourbe du Bruichladdich 3D. Beau picotement d’alcool sur le bout de la langue. En finale, léger sucré intéressant.

Patrick 94%
Vin très poivré et astringent. Tellement vineux, est-ce vraiment un scotch? Caramel vineux au nez avec un soupçon de peat. Tarte au sucre un peu brûlée. Écorce de cerisier… En fait écorce brulée avec des fruits noirs…? Arrière goût de fumée. L’effet en bouche me rappelle mes premiers “french kiss”, c’est vous dire!

Bruichladdich Gift for Lynne & David’s Wedding

Mignonette remise aux invités au mariage de la fille de Jim McEwan, Lynne McEwan. Reçu en cadeau de Jim lors d’une visite improvisée de la distillerie en janvier 2010.

RV 86%
Nez en deux temps; d’abord la paille humide rance puis la vanille et un peu de sherry. Sur la langue, le sherry épicé est plus vocal, mais se tait rapidement, pour laisser tout le champ à une tourbe bien, presque trop bien contrôlée, laissant peu de place pour une fumée qui semble étouffée. La finale est particulièrement longue et malgré qu’elle n’apporte rien de supplémentaire, elle joue une belle mélodie d’interactions de sherry et de tourbe. Pas le plus efficace des whiskies, mais très bien conçu.

Patrick 89%
Nez : Paille et xérès, mariés ensemble par la vanille. Bouche : Le sucré-salé habituel de Bruichladdich, avec des fruits mûrs et du chocolat fleur de sel. Finale : Longue, savoureuse, marquée par des notes de xérès et de sel. Balance : Une autre réussite de Jim et de Bruichladdich.

Bruichladdich 3D3 3rd Edition – Norrie Campbell Tribute

46% alc./vol.

André 87%
Moins de caractère que la 2eme édition mais toujours aussi agréable. Le nez est fruité (fruits de la passion) et frais, la bouche est présente, enrobant et sensuel, le peat délicat et un peu discret. Beaucoup plus tempéré que je l’avais imaginé au départ en lisant les commentaires. Finale longue & apaisante.

Patrick 86%
Au nez, tourbe verte et fumée. Orge. Au goût, tourbe vraiment verte.

Martin 90.5%
Assez pâle, chardonnay foncé, mais du à son côté huileux les jambes nous donnent peu d’informations. Nez: Tourbe discrète et végétale. Affirmée sans toutefois être trop agressive. Touche de céréale agrumes et mielleuse. Un brin de poussière. Bouche: Arrivée en bouche huileuse et riche. Miel, citron et vanille sur fond de toile de tourbe herbeuse. Frais et épicé à la fois. Finale: Longue et chaleureuse, avec un côté tourbé qui tire plus sur le pneu qui se laisse découvrir ici. Équilibre: Une belle découverte qui malheureusement ne repassera plus, étant donné les embouteillages “pop-up” habituels de la distillerie.

RV 86%
Tourbe bien sûr, un peu plus doux que le 3D2, avec un léger fleuri de violettes, qui se poursuit en bouche, avec l’ajout du beurré typique de Laddie. La finale est sans grande surprise mais en aftertaste une douce tourbe s’étend tranquillement. Comme sur le cylindre, un chaud mais contrôlé feu de briquettes de charbon. Now and then, j’aimerais par contre voir des flammes s’élancer irrégulièrement hautes et des étincelles pétiller.

Bruichladdich 3D2 Moine Mhor 2nd Edition

50% alc./vol.
Les « 3D » sont des assemblages (des vatted malts) de 3 single malts de la distillerie, sélectionnés selon leur caractère tourbé : un “peu”, un “moyen” et un “très” tourbé.

André 90%
Définitivement peat, goût overlasting. Vraiment top!!! J’adore! Très enrobant, reste longtemps en bouche, persistant, présent. Je viens de me faire un nouvel ami: Bruichladdich…

Patrick 90%
Au nez, tourbe et fumée. Super goût, je trippe, fumée, peat, épices wow! Très bon. 2eme tasting 86% Nez fumé, cendré et tourbé. Au goût, tourbe et fumée intense s’éteignant tranquillement vers un agréable cendré. La puissance de l’alcool lui donne une belle personnalité. La finale s’étire sur la cendre durant de longues secondes et ce, à notre grand plaisir. Aucun défaut dans ce scotch, ni toutefois de grande surprise.

Martin 90%
Nez: Tourbe herbeuse et agréable. Vanille et épices. Chêne et céréales. On retourne ensuite dans une belle tourbe cendreuse. Bouche: Miel, orge et tourbe. Gazon et cendre. Épices et bois. Braise et fumée. Belle complexité en crescendo. Finale: Épices et sucre caramélisé nous tiennent longtemps. Ça réchauffe les coeurs. Équilibre: C’est un scandale que les meilleurs soient des éditions limitées.

RV 88%
Tourbe forte et fumée en bel équilibre.

Bruichladdich 19 ans Château Yquem / Bourbon Cask 1990 “Work in Progress”

% alc./vol. inconnu.
Cadeau de Jim McEwan, % d’alcool inconnu mais près du 70%. Un “work in progress” est un échantillon de la distillerie directement tiré du fut, qui est toujours en cours de maturation et qui n’est donc pas disponible sur le marché.

André 89.5%
Sucre et torréfaction. Cassonade brûlée. Le fort taux d’alcool est contrebalancé par le sucré qui calme le tout. L’alcool est très présent en bouche et fait ombrage au reste jusqu’à la finale ou l’on sent que la bouche et le palais se sont habitués à un si haut degré d’alcool et qu’enfin le duo caramélisé et fruité apparaisse dans une valse de cerises marasquin.

RV 88%
Tourbe caramélisée à la Bruichladdich. Le bois et les tannins sont peut-être un peu trop fort… mais bon, dans le Abunadh aussi ils étaient trop forts, et ça ne gâche pas la finale. L’arrivée en bouche tarde à se développer mais est très sucrée, en demeurant sur la langue de manière très pesante. L’aftertaste est très caramélisé mais tout de même adéquat.

Patrick 94%
Vineux et très très très riche. Une montagne russe d’intensité: doux, intense, doux, intense. Sucre brûlé. Petit côté marin, salin. La mer n’est pas loin, cachée par le vin. Cerises au marasquin en finale.

Bruichladdich 18 ans 2nd Edition

46% alc./vol.
Finition en fût de jurançon français.

André 88%
Jim McEwan ne cessera de nous étonner. Voici un autre exemple de son savoir faire et de sa capacité à nous livrer des Bruichladdich sous une autre facette. Nez un peu effrayé; miel, poires, lime et fruits de la passion où l’influence du fût est bien présente. Ça sent la délicatesse et la “sexytude”. Il s’exprime de façon plus maritime en bouche, offrant un mélange sweet and sour salé et des influences de type de ceux que l’on retrouve dans le chêne blanc. L’alcool se pointe le bout du nez en finale et votre langue et vos papilles sautilleront de joie tandis que les arômes elles, resteront en vol stationnaire entre la gorge et votre palais. Nicely done once again.

Patrick 91%
Nez : Agrumes et fruits tropicaux, l’ensemble étant plutôt sucré et définitivement fruité. Bouche : Touche de sel et mer de fruits tropicaux. Soupçon de sel et de chêne à la seconde gorgée. Quel ensemble!! Finale : Longue, sucrée-salée, savoureuse, chaleureuse. Balance : Complexe, parfaitement équilibré, une autre réussite de l’une de mes distilleries préférées.

Martin 88%
Nez: Cheddar vieilli et fruits des champs. Cassonade et yaourt. Raisins secs bien frais. Bouche: Raisins un peu plus âcres une fois rendu en bouche. Léger cuir, astringence du sherry. Les saveurs sont raffinées et amples. Finale: Douce et sucrée, elle ne se fait pas trop sentir, elle part prestement en fumée. Équilibre: Certainement pas mauvais, mais la finale décevante lui fait malheureusement perdre quelques points.

RV 88%
Bruichladdich, joué dans une autre gamme. Immédiatement, les narines nous indiquent qu’il ne s’agit pas d’un Bruichladdich standard, et qu’une finition particulière y est probablement pour quelque chose. Très sucré et fruité, on y détecte même de la cassonade. En bouche c’est la suite normale du nez, bien proportionnée, le tout conclut avec du bonbon peut-être un peu trop fort à mon goût. Un peu à l’image du Glenmorangie Nectar d’Or, un baril qui dénature un peu trop mais qui peint au moins un paysage intéressant.

Bruichladdich 17 ans Renegade Rum Cask Finish

46% alc./vol.
Le premier essai de Bruichladdich en fût de rhum. Après avoir passé les 15 premières années de maturation en fût de bourbon, le Renegate rum cask finish a subi un affinage supplémentaire de 2 an en fût des rhumeries Uitvlugt et de Enmore (Guyane) qui produisent le rhum El Dorado.

André 84%
Très généreux en sucre caramélisé, poires, pêches. Un hint très festif des caraïbes, avec une touche d’exotisme. À prendre comme digestif, si vous êtes du « type rhums ».

RV 83.5%
Vanille sucrée et fond de canne à sucre, avec un nez plutôt rond qu’effilé. Cette même vanille qui se poursuit en bouche amène une petite dimension intéressante plus subtile en finale, mais en rétro-olfaction elle revient presqu’un peu trop fort. Un autre scotch rum cask qui est ok mais j’attends encore un rhum cask grandiose, et commence à me demander si c’est possible.