Glenmorangie The Quinta Ruban

46% alc./vol.
Les “quintas” sont les fameuses Maisons de Porto au Portugal. Glenmorangie The Quinta Ruban a été vieilli d’abord en fût de bourbons puis en fûts de Porto Ruby. Ruby se dit d’ailleurs “Ruban” en gaélique.

André 88%
Un scotch dangereux… une fois la bouteille ouverte, où vas-t-on s’arrêter??? Le porto est présent sans masquer les fines arômes fruitées et boisées. Un malt pour les fins connaisseurs ou les nouveaux amateurs, un passes partout. Superbe !…

Patrick 88%
Au nez, mandarines, et chocolat belge. Noix de Grenoble sur le feu, odeurs chaudes et musquées. Au goût, soyeux, saveurs de noix, chocolat noir, rose citronnée. La finale rappelle les notes de chocolat noir à la menthe, avec un soupçon d’orange. Idéal pour les débutants habitués au vin ou au porto, il saura aussi satisfaire le connaisseur. De nombreuses personnes (surtout des femmes, avis aux intéressées) disant ne pas aimer les whiskies ont adoré celui-ci. Se marie admirablement bien avec un fromage français “Brie aux Truffes”, un triple crème contenant des truffes.

Martin 92%
Nez: Agrumes, noix, miel, fleurs. Très doux malgré son taux presque cask strength. Au second nez, le whisky s’ouvre sur chêne et épices. Il est moins doux cette fois-ci. Une troisième dimension finit par s’ouvrir, vanille boisée. On cherche le porto de par son nom, mais il se fait plutôt timide. Bouche: Une bonne claque sur la gueule! Fruité, boisé, épicé. À partir de la deuxième gorgée, on garde tout ce qui a été goûté précédemment, mais c’est là que le porto monte sur la scène… Finale: C’est vraiment ici, une fois sur scène, que le porto brille. Ce n’est que rendu au sommet qu’on déscend doucement dans une vague de chocolat noir à l’orange. L’image qui me reste en tête est celle de l’orange en chcolat Terry qu’on aplatit sur le comptoir. Équilibre: C’est un whisky qui se prend trop bien. En le goûtant de nouveau, je ne regrette pas avoir parlé du Quinta Ruban, car le timing ne pouvait pas être meilleur. C’est un whisky très féminin. Conseil de la semaine: un verre de Quinta avec deux ou trois boules en chocolat Lindt et vous allez scorer à la Saint-Valentin…

RV 72%
N’aimant pas le porto, c’est loin d’être la bouteille qui va me faire aimer ça. Depuis que Glenmo a découvert les différents affûtages (casks), on dirait qu’ils ont seulement ça dans la tête. C’est sûr qu’un port cask ça goûte le port… à moins que vous aimez le porto, de la vraie scrap en bouteille.

Isle of Jura Superstition (ancien embouteillage)

45% alc./vol.
L’île du Jura fait face à l’île d’Islay. Sa seule et unique distillerie produit habituellement un single malt non tourbé. Cette version, légèrement marqué par la fumée, déroge à la règle car une partie du malt a été tourbée.

André 85%
La bouteille juste à elle seule est quelque chose mais le scotch nous entraine lui dans des sentiers jamais explorés. Un monde de mystère ce scotch. En fait on a pas encore réussi à mettre les mots exacts pour le définir avec précision. Alors lancez vous, et achetez en une sans attendre !

Patrick 80%
Au nez, fumée, peat et chêne. Mais semble jeune. Au goût, , un peu de pin, mais beaucoup moins que dans le 10 ans ( ce qui fait que je préfère le 10 ans pour son originalité), fumée, un peu de sel. Globalement un bon scotch, mais je reste déçu…. Peut être étais-ce une mauvaise bouteille? Globalement, c’est un scotch réchauffant, parfait pour impressionner la visite!

Martin 86%
Orange bruni alléchant. Nez: Céréale mielleuse des îles, légère tourbe fumée plaisante mais qui sait rester à sa place. Vanille, fleurs et fruits des champs. Bouche: Texture moyenne et agréable. Miel, vanille et orge. Le bois de chêne et les épices prennent avec mérite l’avant-scène. Quelques signes nous révèlent j’espère l’influence de quelques fûts de xérès. La tourbe se fait plus discrète pour laisser briller le reste. Finale: Un brin de fumée, un tsunami d’épices, de cannelle en particulier, et de chêne. Belle longueur qui sait tout de même quand c’est l’heure de quitter. Équilibre: Ça réchauffe, comme son embouteillage plus récent, bien qu’on ressente une complexité légèrement supérieure.

RV 85.5%
Que la croix ajoute ou non au mystère, physiquement une superbe bouteille, énigmatique dans son goût impossible à décrire complètement.

Tullibardine 12 ans 1993

40% alc./vol.

André 86%
Le Vintage 93 est vraiment supérieur au goût que le 1988. Plus complet et la finition en fût lui donne un cachet particulier. Loin d’être désagréable.

Patrick 88%
Saveur tout à fait unique! Goût de gâteau à la banane! Très frais, relativement doux. Malt, un peu de vanille et de fleurs peut être… Un rare whisky de collection vraiment abordable qui justifie d’aller régulièrement faire un tour au Nouveau-Brunswick pour leur nouveautés extraordinaires!

Tobermory 10 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
La distillerie a produit au cours de son histoire des single malts sous deux étiquettes, selon une logique parfois difficile à appréhender : Tobermory et Ledaig. Aujourd’hui, elle embouteille sous l’étiquette Tobermory un single malt vieilli au moins 10 ans, floral et épicé. Elle produit également un autre single malt sous le label Ledaig, l’ancien nom du village et que l’établissement a également porté, qui se décline en plusieurs versions selon le vieillissement (15 ou 20 ans) et le type de fûts dans lequel il a été vieilli. Celui-là est plus tourbeux car à base de malt provenant de Port Ellen sur d’Islay.

André 87%
Cask finishes, fruits macérés, cerises. Belle balance en bouche, sans brusquerie, les cerises bien présentes, style Aberlour. Fruits sucrés, céréales Oat Puff saupoudrées de sucre. Finale un peu trop courte et sans surprise sauf le retour débridé sur les fruits. Voici une belle surprise de cette distillerie bien cachée à l’ombre de l’omniprésente Islay.Insipide, trop de sherry. Soft mint peut être.

RV 84%
Changement de géographie et remous des plaques tectoniques. Cerise, sherry, tire, caramel sucré; ça sent le Something Cask. En bouche, déjà-vu… Dalmore Cigar Malt? Malgré un manque d’intensité, la finale est longue et n’excite pas, sans ennuyer. Le tout est bien ficelé dans un paquet agréablement emballé, mais ne portant réellement le sceau de la poste d’une île de l’Écosse pas très loin des Jura et Islay. Est-ce que l’île de Mull serait davantage une petite péninsule du Speyside?

Patrick 87%
Une explosion de fruits, de caramel, agrumes et une touche florale. En bouche, les fruits et les agrumes s’affirment avec autorité, complétés par l’orge sucrée. La finale, légère, est tout de même agréable. Une richesse de saveurs surprenante, très bien équilibré. En retrouvant cette bouteille (qui amassait la poussière au fond de la Whisky Room), j’ai été agréablement surpris.

Talisker Distiller’s Edition 1996-2008

45.8% alc./vol.
Cette édition spéciale de Talisker a mûri aussi dans des fûts de xérès amoroso.

André 90%
On a réussi à dompter le lion déchainé de Talisker dans cette bouteille. La subtilité chez un poids lourd du genre c’est un exploit rarement accompli.

RV 85%
Air marin velouté. Au goût, il semble y avoir un fruité avec des dattes, nutty, épices.

Patrick 84%
Air marin salé. PAS d’algues. Au goût, salé, malté, légère fumée, légères épices, léger fruité.

Signatory Vintage Scapa 1988

46% alc./vol.

André 80%
Insipide un peu. Mais à 14$ pour 350ml…

RV 81%
Sent l’œuf cuit dur (straight). Oui, peut être le houblon. Herbeux au goût, buttery en finale. Trèfle. Beau scotch de débutant.

Patrick 83%
Odeur de houblon. Jeune au goût. Très bien.

Royal Lochnagar Distiller’s Edition Muscat Finish

40% alc./vol.

André 87%
Nez généreux et délicatement, très sirupeux et amoureux, aromatisé aux fruits, cerises poivrée, pectine, léger aigre en sourdine. Texture d’un bourbon en bouche, fortement sucré. Les cerises s’attachent au palais et sont d’une bonne persistance. Retour sur les feuilles de fraisiers. La courte finale est sucré et sans réelle surprise et apporte ce que le nez a présenté, en ajoutant un rappel de fin brûlé et d’épices. Me rappelle le Baker’s 7 avec 15% d’alcool en moins.

RV 89%
Ca tire partout: cannelle, vieille sève, vinaigre blanc, amidon, puis la tomate pas mûre et enfin la muscade. L’arrivée est vraiment mystérieuse avec un mélange légume-fruit à la cerise de terre mais pas tout à fait. La finale est encore plus dans le style légume/fruit, avec un aftertaste plus terreux. Une expérience de fût qui tourne bien, affreusement bien. Malheureusement, la finale est courte mais excellente. Hétéroclite mais savoureux, un autre trop cher mais très bon Distillers Edition.

Patrick 84%
Léger et subtil, mais quand même énormément plus de personnalité que la bouteille régulière. Poires, ananas et tomate verte. Finale plutôt courte. Globalement bien équilibré, mais rien pour que j’attende impatiemment le prochain embouteillage de cette distillerie.

Old Pulteney 21 ans

46% alc./vol.
Old Pulteney 21 ans a été élu meilleur single malt des Highlands de plus de 21 ans aux World Whiskies Awards 2008, ainsi que meilleur whisky de 2012 par Jim Murray dans sa bible éponyme.

André 76%
Unidimensionnel. What the hell? Not my kind at all.

Patrick 90%
Le sel de mer est plus frais ici et mieux défini! Pas décevant du tout! Feuillu (rhubarbe) un peu aigre.

Martin 85.5%
Doré, riche et sirupeux, légèrement toasté. Nez: Malt grillé, miel et sel. Un peu d’herbe. Difficile de lui trouver beaucoup plus de profondeur. Bouche: Miel chauffé, épices et bois. Texture agréable quoique moins riche que ce à quoi je m’attendais. Fruits tropicaux et légère fumée. Finale: D’une longueur acceptable, offre des notes de melon au miel, de noix et de bois épicé. Toujours un léger arrière-goût de fumée. Équilibre: Un excellent whisky, mais à cet âge et ce prix, surtout avec ses médailles, j’aurais souhaité mieux.

RV 87.5%
Fait honneur a son emballage de couleur pale mais très caractéristique. Tout d’abord, des radis fraichement cueillis et lances dans l’eau de mer, puis frottés à de la tourbe, le tout se complexifiant en respirant. En bouche, la tourbe est salée à l’extrême, puis c’est le devant de la langue qui est activée avec une longue finale sucrée, peu expressive mais savoureuse.

Old Pulteney 17 ans

46% alc./vol.

André 89%
Beau nez. Salé et frais. À la fois rural et aquatique 85%. 2eme tasting. Le nez est superbe, fruité et noix. En bouche l’équilibre de celui-ci est si bien présenté, c’en est presque surréel. Les amandes-noix sont plus présentes, un passage en vitesse de gâteaux bananes et noix et une finale légèrement beurre salé. La rétro-olfaction est salée, style noix et cachou.

Patrick 92%
Un grand classique que ce whisky… En fait, de goûter à nouveau ce whisky en 2020 me fait réaliser pourquoi on disait il y a 20 ans qu’il y avait certainement un peu de magie dans la fabrication de ceux-ci! Nez : Parfum très maritime, avec une bonne dose d’algues et de sel, le tout complété par quelques fruits discrets. Presqu’envoûtant! Bouche : Oh que c’est un classique ça! Du sel savoureux, des algues délicieuses, un peu de bois épicé et une discrète note de banane. Finale : D’une longueur moyenne et très salée.

RV 85%
Sel, trèfle brûlé, algues. Piquant sur le bout de la langue.

Old Pulteney 12 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

RV 85%
À prendre sur le quai avec le capitaine. Salin mais les algues sont un peu trop fortes pour mes narines. Tout aussi maritime en bouche, on ne goûte la tourbe d’algue qu’en gorge. La finale voit un fruité (framboise) effleurer les parois de la gorge de manière subtile. Assez typée, c’est le genre qui ne crée pas de grandes vagues mais qui se prend vraiment bien.

Patrick 85%
Au nez, légère tourbe, air marin. Plus huileux que le 10 YO, mais quand même léger. Marin, avec des noix et un peu sweet. Un petit peu épicé (poivre?). Vraiment intéressant, un très bon whisky.