Compass Box Eleuthera

43% alc./vol.
Eleuthera a été le premier whisky vatted de Compass Box et combinait des fûts de 15 ans d’âge de la distillerie Brora, vieillis dans des fûts de type hogsheads ainsi qu’avec un whisky de 12 ans issu du village de Port Askaig (Caol Ila ???). Malheureusement quand le malt de 15 ans Brora vieilli en “re-charred cask” ne fut plus disponible, la production de ce vatted a été interrompue plutôt que de vouloir modifier la recette de sa composante.

André 81%
Sucre vanillé, poires sautées, éclisse de bois. Fond de cendre que l’on retrouve dans le Braeval Cigar. Bonne poussée d’alcool feutrée, s’adoucissant lorsque le sucre prends le lead. Bouche épurée sans valeur supplémentaire, mis à part l’émergence d’un léger côté verdâtre. Finale douceâtre sucrée, sans brusquerie.

Patrick 83%
Fumée et fruits très subtils. Il y a quelque chose “d’off balance”… En bouche, une première attaque de fumée, du poivre, un peu de tourbe, du malt et une touche de raisins. La finale, portée sur la tourbe, est relativement courte. Manque un peu d’équilibre, mais tout de même pas mauvais.

RV 80%
Long et morne. Cendre poussiéreuse sur fond de prune olfactive, l’arrivée débute de façon ennuyeusement malté, avant un passage éclair dans la tourbe. La finale se place dans un style de bière de microbrasserie désagréable, avant de rappeler ce qu’elle offrait au nez. L’aftertaste, s’il y en a un, est oubliable comme l’ensemble du whisky.

Compass Box Asyla

40% alc./vol.
Ce whisky résulte de l’assemblage de trois single malts du Speyside (Linkwood, Glen Elgin et Cragganmore) et de deux whiskies de grain provenant de la distillerie Cambus (fermée en 1993) et Cameronbridge. Agés dans des fût de chêne américains de premier remplissage parce qu’ils conservent plus aisément leur caractère vanillé, avec plus de richesse et de douceur également que les fûts de second remplissage.

André 81%
Vanille, pain chaud sortant du four, fond de grains de céréales et couverture d’agrume. Doux comme de l’eau en bouche, poires, amandes et fruits à chair tendre. Finale sur les déclinaisons de grains de céréales, bien affirmées d’ailleurs avec un p’tit côté asséchant bien soutenu. Une déception venant de Compass Box, on a été habitué à être soulevé au niveau gustatif ce qui n’est pas le cas ici.

RV 78%
Sans faute, sans prix élevé, sans action, sans intérêt. Malt vanillé et herbeux, le Cragganmore qui fait partie du blend semble majoritaire malgré la vanille qui prend du mieux en respirant. En bouche, on sent bien la vanille, mais celle-ci reste immobile, seule au milieu du plancher de danse. La finale, où l’aspect végétal revient un peu, est suffisamment longue, mais pour soutenir quelle mélodie? Un whisky de tous les jours, mais gustativement pas ceux où l’on cherche la moindre action.

Patrick 82%
Au nez, alcool, céréales et touche d’agrumes. En bouche, petit jus sucré de céréales… Une belle richesse de saveurs, mais tout en douceur. En finale, plutôt léger, intéressant pour les cocktails ou pour boire sur glace le vendredi sur une terrasse quand il fait chaud. Bref, un blend ok, sans plus.

Chivas Regal Royal Salute Hundred Cask Selection

40% alc./vol.

RV 85.5%
Cent fois la douceur? Très doux, même pour un blend, le fruit domine le nez avec le bleuet et les mûres qui laisse la plus grande impression olfactive. Rien pour déranger, autant la bouche que la finale se révèle tranquillement, presque nonchallament, et malgré son origine épars, ça ne tire pas nécessairement n’importe. Ultimement très doux, ca reste toutefois un verre où l’honneur de goûter 100 barils à la fois est plus grand que le plaisir des papilles.

Chivas Regal 21 ans Royal Salute

40% alc./vol.

André 87%
Panier de fruits bien garni, relevé par des notes de vanille et de chocolat. Très soyeux et velvety au nez. Raisins secs. Bouche extra douce, orangée où les céréales sont très présentes et aident à procurer un feeling aux accents de rye Canadien. Finale plus relevée, cannelle et bonbons durs et secs.

Patrick 88%
Un très bon blend, très complexe et dont la balance est maîtrisée avec brio. Très bon, la qualité des whiskys utilisés pour le créer nous donne presque l’impression qu’il n’a pas été dilué. Bravo! Nez : Raisins secs, crème, grains, planche de bois, vanille et chocolat… Rien ne domine, tout est en balance. Bouche : Chocolat épicé, oranges, notes fruitées et caramel. Finale : D’une belle longueur, s’étire plus longtemps en bouche que l’intensité des saveurs pouvait le laisser présager.

Martin 84%
Doré et ambré digne de son âge par rapport à son degré d’alcool. Nez: Fraises et vanille, bois et orge. Plutôt affirmé pour un 40% d’alcool. Attribuons cela à son âge. Fruits et épices. Bouche: Fraises et encore réglisse noire. Bois de chêne, gingembre et herbe. Très fruité, crème fouettée. Par contre sa texture est beaucoup trop diluée et n’offre aucune ligne directrice. Finale: Plus ou moins longue, mais trop simple. Chêne, épices et fruits des champs. Équilibre: Avec son emballage cossu et sa réputation, on comprend pourquoi cet embouteillage est populaire. Si seulement les gens savaient à quel point il se fait de meilleurs trucs sur le marché!

RV 88%
Une belle profondeur qui ne devient pas trop mélangeant comme trop de blends. Crème, beure et fond de grain au nez, avec une bouche de prune et de melon, assez fruitée. En finale, on s’étire sur le grain tout en demeurant en équilibre. Difficile à passer par dessus un prix aussi onéreux pour un blend, mais bien compensé par un whisky qui se boit et s’analyse aussi bien qu’un single malt.

Chivas Regal 25 ans

40% alc./vol.
Chivas Regal 25 ans est de retour après 99 années d’absence … Le nouveau Chivas Regal 25 ans rend hommage à la toute première version du Blend Chivas Regal, également un “25 Year Old” whisky, qui a été expédié depuis Aberdeen, en Écosse, à New York en 1909 pour satisfaire les palais sophistiqués de la haute société américaine. Il devint rapidement la coqueluche des Américains et s’affiche désormais telle une icône mondiale. Lancé en grande pompe fin 2007 à New York, c’est une œuvre majeure reconnue comme telle par son créateur, le célèbre maître distillateur Colin Scott, qui a décrit ce whisky comme “sa plus grande réalisation personnelle”.

André 86%
Pêches, pâte d’amandes, mousse de sphaigne pour empoter les plantes, lait au chocolat. Finale légèrement fumée (cigare) et cosses d’oranges trempées dans le chocolat. S’apaise trop rapidement en bouche, mais agréablement doux. Si le côté menthe du Strathisla s’affirmait haut et fort dans l’édition 12 ans, le 25 ans démontre plus que les prunes et les fruits du Longmorn (et les Aberlour) tiennent la route plus fermement dans les éditions plus âgées.

RV 87%
Nez très volubile avec de l’orange boisé et de la confiture de fraise sans pectine. Au goût ce sont les prunes du Longmorn 16 qui font surface en compagnie de fumée. Beaucoup plus chocolaté que les autres, il est excellent même s’il manque un peu de finale, et qu’il est au même prix que 3 bouteilles de Lagavulin 16…

Patrick 85%
Orange et noix au nez. Au goût, chocolat noir, boisé brûlé, touche orange. En finale, un chocolat épicé prends énormément de place, laissant toutefois une très légère touche orangée se pointer le bout du nez. Agréable en autant qu’on a pas à régler la note…

Chivas Regal 18 ans

40% alc./vol.
Il a obtenu l’excellente note de 9/10 de Whisky Magazine ! La richesse des saveurs de Chivas Regal est le fruit du mariage par Colin Scott, le maître assembleur, d’une sélection des meilleurs whiskies de malt et de grain d’Ecosse.Ce véritable artiste, à la manière d’un nez qui marie les essences pour donner naissance au parfum, assemble les différents whiskies pour réaliser l’accord parfait. Chivas Regal 18 ans d’âge a reçu en 2005 la médaille d’or dans la catégorie Blend Deluxe 18 ans d’âge, dans le cadre de l’International Wine & Spirits Competition.

André 79%
Très riche et velouté au nez. Soyeux et posé. Chocolat noir amer suivi d’une légère fumée. Chocolats After Eight. Finale en guimauve en forme de cône avec du sucre rouge dessus à saveur de fraises et de framboises.

Patrick
La toute première bouteille de whisky que j’ai eu en ma possession!!! Nez riche et délicat, fruité et très légèrement épicé. Très délicat et raffiné au goût. Tout comme une superbe bourgeoise au sourire facile, mais dont les conversations tournent exclusivement autour de la météo et qui semble toujours habillée en pyjama et qui s’en accommode très bien. Bref, une belle bouteille à mettre sur une tablette pour impressionner les gens de passage, mais qui ne saura épater ceux qui s’y arrêteront vraiment.

Martin 84.5%
Nez: Cuir, herbe, malt et légère tourbe. Touche de pelure d’orange et nuage de crème. Ma foi appétissant. Bouche: Sucre blanc, miel, herbe, touche de tourbe. Les épices sont plaisantes, même si la texture laisse à désirer. Finale: Pointe de bois et de poivre timide. Raisins et orange, tourbe et malt. Assez l’fun. Équilibre: Un bon p’tit dram pour prendre sul’ coin du bar. 18 ans ça parait bien aussi.

RV 81%
Fruité du 12 mais un peu plus fancy, et plus herbeux. Les prunes sortent à force de reposer dans le verre, mais la bouche est beaucoup moins variée que le nez et la finale qui a davantage de texture. On voit qu’elle est plus travaillée, est légèrement meilleure, mais on reste assis bien calme sans se pitcher dans le sapin de Noël.

Chivas Century of Malts

40% alc./vol.
Ce vatted est constitué d’un mélange de 100 single malts Écossais(aucun whisky de grain), dont des distilleries fermées et en dormance. Le tout est le résultat de la toute première expérience du genre. Il a été lancé par Chivas Brothers et est maintenant devenu introuvable très rapidement.

André 92%
Le meilleur vatted que j’ai eu à goûter à ce jour. Une expérience en soi de part la rareté et surtout le résultat en bouche. Très visqueux, enrobant, balancé avec une finesse et une régularité rarement vue. Très fruité et boisé, vanille noix. D’avoir à orchestrer 100 single malts simultanément est un tour se force en soi. Une symbiose parfaitement dirigée ou toute les composantes de celui-ci ont trouvé leur place comme dans un grand orchestre. Il ne manque que Pavarotti que vous pourrez imiter une fois dégusté tellement vous apprécierez. Heureusement j’ai eu la chance de mettre la main sur une bouteille avant qu’elle devienne une pièce de collection inestimable. Acheté à New-York en 2003.

Catto’s Blend

40% alc./vol.
Catto’s est composé de 18 single malts et de 3 whiskies de grain.

André 84%
Épices et fruits sucrés à la fois. Très inusuel. Poivre blanc. Le feeling du poivre est plus que singulier mais le plaisir s’essouffle rapidement car la finale manque de structure et de consistance, disparait donc assez rapidement en bouche. Tout de même une belle surprise et un bon rapport qualité-prix pour un scotch qui pourrait être une “réserve spéciale” qui traine sur le meuble du salon et qui apparait en même temps que les amis qui viennent passer la soirée.

RV 84%
Gin, blend à la Chivas et vodka mélangés recouvert de caramel brûlé et de pêche. Étrange malt multi-tons bien poivré qui descend tranquillement, avec une assez bonne longueur. Un nez fatigué mais avec de très jolies courbes qui valent la peine d’être touché par les papilles.

Patrick 81%
Au nez, bonbon à la vanille et aux pèches et léger poivré. Au goût, l’approche initiale est très « bonbon », très sucré. Toutefois, à notre grande surprise, le sucre se transforme de façon stupéfiante en poivre blanc. Je n’ai jamais vu une telle transformation se produire. Stupéfiant. Cette extraordinaire transformation me donne l’envie de lui donner une excellente note. Toutefois, le mélange de bonbon à la vanille et aux pêches se transformant en poivre est… bizarre.

Campbeltown Loch 21 ans

40% alc./vol.
Ce blended, issu de la distillerie Springbank (qui fabrique aussi le célèbre Longrow) serait constitué (rumeur non confirmée) de plus de 60% de single malt Springbank. La ville de Campbeltown sur la péninsule du Kintyre accueillait plus de 20 distillerie au début du siècle dernier. De celles-ci, seule Springbank-Longrow subsiste toujours. Le Campbeltown Loch est aussi disponible en version de 15 et 25 ans..

André 91.5%
Céréales humides, orge. Nez très énigmatique. Très sucré en bouche; douceur de la soie, très velouté, mielleux et délicat. Une légère fumée en finale. Un philtre complexe et complet, digne des grands alchimistes de Campbeltown. Une bouteille à avoir dans sa collection, sans hésitations.

Buchanan’s 21 ans Red Seal

40% alc./vol.

André 82.5%
Nez plus complexe mais sans être extravagant. Bon fruité à saveur d’orange et d’agrumes. Plus relevé en bouche, les épices émergent fortement sans toutefois écraser les fruits. Finale un peu cireuse et épicée ou les fruits rouges réaffirment leur présence. Rien de bien différent ou ou hors-norme et encore moins original.

RV 84%
Maigre en générosité mais pas en qualité. Trop fancy au nez quoique bien balancé, c’est un malt on ne peut vraiment pas plus standard. En bouche, la touche est très liquide, précédant une belle finale de cerise sauvage et de sucre. Encore une fois, comme le reste des Buchanan’s que j’ai goûté à ce jour, rien d’excitant, mais une bonne qualité de production.