William Peel Double Maturation

40% alc./vol.

André 73%
Un peu simpliste comme nez, hyper sucré, du genre sucre artificiel des gommes ballounes, notes de fruits rouges et de cerises, cerises jujubes, oranges, cotton candy. On a presque l’impression d’une touche de rye aussi avec des accents de cannelle un peu acérée. La bouche dévoile de grosses notes de céréales au fruits rouges, du caramel et des pommes rouges. Ça tient presque plus de la liqueur que du whisky… La texture est un peu fade et effacée, très liquide dans l’ensemble. La finale est sur le bois d’oranger, les pommes rouges, la cannelle et les grains de céréales poivrés.

Patrick 79%
Un scotch trèèès ordinaire. Pas mauvais, mais pas une raison pour se scrapper le foie. Genre, noyé dans le Coke, il est bien, mais il faut vraiment mettre beaucoup, beaucoup de Coke. Nez : Parfum relativement léger, avec du whisky de grain, de la vanille et du chêne sucré très discret. Bouche : Du chêne, de l’orge sucré, des fruits discrets et une touche de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et marquée par le whisky de grain.

Martin 72%
Nez: Léger, voire même diaphane. Vanille, bois, sucre et bonne dose de grain et d’acétone. Je fais de l’anxiété. Bouche: Sucré à fond, cerises, oranges, vanille, sucre d’orge, encore une fois bonne dose de grain en pleine face. Touches de chêne épicé par la suite. Finale: Acérée et courte, sur des notes de bois, de gomme balloune, de grain et bien sûr d’épices. Et juste comme ça, elle est partie. Équilibre: Rien de grandiose, mais la vie est trop courte pour perdre son temps avec des embouteillages de cet ordre. Par contre, pour cuisiner, ça pourrait être une bonne bouteille de garde-manger!

Hunter Laing Islay Journey

46% alc./vol.
Mélanges de whiskies provenant de l’Ile d’Islay mariés en ex-Bourbon hogsheads.

André 83%
Sans trop de doutes, un mélange de jeunes whiskies. Sensation cendreuse et de poussière de charbon, citron, vanille, vieux cuir, phénolique et finement médicinal. Belle texture onctueuse, un peu trop fluide et à la pérennité limitée, tarte aux citrons cuite sur un feu de charbon, compote de pommes, agrumes, accents phénoliques et médicinal, tourbe terreuse et poivrée, salée aussi, coiffée de chocolat fourré de crème à la vanille. Finale un peu courte, sur les agrumes et les notes de cendre de feu de tourbe terreuse refroidie.

Patrick 89%
Exactement ce que je j’attendais d’un blend d’Islay! Bref, si le simple fait d’entendre « Islay » vous fait saliver, vous aimerez ce scotch! Nez : Fumée de tourbe intense, de la vanille, des agrumes et un peu de bois. Appétissant! Bouche : Du bois brûlé, une grosse dose de fumée de tourbe et de cendres. Un peu de whisky de grain, mais tout de même intense et savoureux. Finale : Un peu courte, mais tout de même savoureuse.

Historic Scotland Stirling Castle 10 ans

40% alc./vol.

André 77%
Jeune whisky de grain ceintré de miel, de vanille et de sirop de poires. Les influences du fût de chêne verdâtre sont très fortes au nez et ce n’est pas pour notre plus grand plaisir. La bouche est diffuse et mal structurée, aucune texture ou presque. Côté saveurs, on a la réplique du nez en plus de quelques épices, d’une touche de poivre et des fortes notes de bois bizarre. Mélange de poires, melon au miel, pommes vertes et beaucoup de vanille. Finale pointue et épicée, éléments verdâtres, relativement longue.

Patrick 75%
Un whisky bas de gamme plutôt mal bâti… Les bonnes saveurs y sont, mais pour un 10 ans, on a dû utiliser un fut qui avait connu de meilleurs jours. Nez : Whisky de grain avec une touche fruitée discrète. En fait, l’ensemble du parfum est discret. Bouche : Du whisky de grain, des fruits et un peu de bois brûlé. L’ensemble n’a pas grand relief ni de balance. Finale : D’une longueur un peu courte…

Martin 75%
Nez: Grain, herbe, melon, grillades, vanille et fleur lointaine. Bois jeune et maladroit. Hmmm. Bouche: Très, très, très fade. Touche d’épices avec une pointe d’astringence boisée et d’acétone. On ne parvient à percevoir rien d’autre. Finale: Épicée, mais sans nous laisser percevoir d’autres saveurs. Longue mais décevante. Équilibre: Peu de personnalité, peu de complexité. Le nez n’est pas trop désagréable, mais oh my god le reste… 10 ans? Calvaire…

Hunter Laing Highland Journey

46.2% alc./vol.
Composé d’une sélection de whisky provenant de la region des Highland dont Clynelish, Blair Athol et Teaninich, ayant vieilli en American oak et en Spanish Sherry casks.

André 78%
Tarte aux pommes, tarte aux citron, poires, ananas, miel, vanille, pomme caramel, une pincée de cannelle et quelques fruits rouges épars. Un peu simpliste comme approche initiale. La bouche est diffuse, la texture agréable. On perçoit un peu plus les influences des fûts de xérès, au travers des saveurs de fruits secs divers. On a même droit à une touche d’allumettes brûlées en arrière-bouche. Les notes de poivre et d’épices se gonflent progressivement au fil des gorgées. Finale fluide et diluée, mélangeant les fruits rouges, les fruits tropicaux et les épices.

Patrick 85%
Malgré que ce whisky semble comporter une grosse dose de whisky de grain, la superbe texture qui le porte en fait un whisky très agréable. Nez : Parfum de whisky de grain, avec une bonne dose de vanille et un peu de bois. Bouche : Toujours le whisky de grain et la vanille, mais les saveurs boisées prennent beaucoup plus de place. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le grain et le bois.

Big Peat Christmas Cask Strength 2019 Edition

53.7% alc./vol.
Pour l’année 2019, Peat sort des chais de Douglas Laing quelques fûts des plus célèbres distilleries d’Islay (Caol Ila, Bowmore, Ardbeg et Port Ellen) pour son 9ème embouteillage hivernal.

André 87%
Pommes et raisins verts, bananes, ananas, fruits à chair, crème pâtissière, feu de plage, poires, sel de mer, notes de céréales séchées au feu de tourbe, miel, une touche de poivre. Malgré des arômes puissants, le whisky est relativement plat et bien équilibré, même le taux d’alcool est difficilement perceptible au premier nez. Les notes de tourbe sont un peu sales et crasseuses, légèrement cendreuses même. L’ensemble des saveurs laisse une belle place aux diverses tonalités caramélisées apportées par le bois de chêne. Je m’attendais à quelque chose de plus texturé en bouche, le whisky semble un peu dilué en bouche malgré le bon taux d’alcool et la non-filtration. Belles notes d’ananas et de bananes nappées de crème à la vanille, sirop de poires, feu sur la plage et fumée de tourbe prononcée, cendre froide, huile à moteur souillée, sel de mer. Finale sucrée, douce même si fumée et tourbée, sel de mer pétillant et fruits à chair. Ça se bois très bien cette édition et malgré des saveurs bien affirmées, ce whisky plaira à plusieurs.

Patrick 91%
Ça livre la marchandise ça! Intense et savoureux, avec un beau mélange efficace de saveurs. Le cadeau de Noël idéal, même en plein été! Nez : Une belle fumée de tourbe, salée, boisée et poivrée. Bouche : Très salée, fumée, boisée et même sucrée. Wow, il y a un petit quelque chose pour tout le monde ici! Finale : D’une superbe longueur, fumée et salée.

Martin 90%
Nez: Tourbe verte et raisins blancs, crème anglaise et caramel salé. Miel et pommes. Bien sûr la tourbe y est, mais elle n’obscurcit pas tout le ciel. Bien peu agressif malgré son degré de puissance. Bouche: Tourbe et caramel. On reste dans la douceur, le caramel, les pommes cuites, le poivre et la crème pâtissière. Finale: Les épices guident le tout sur une bonne longueur, laissant tranquillement le chêne faire surface pour accompagner la tourbe, le caramel et les pommes. Équilibre: J’adore cet opus de Big Peat, comme à l’habitude il sait livrer la tourbe et le taux d’alcool, mais le tout dans une douceur particulière. Un dram qui amadouera plusieurs récalcitrants à la tourbe et aux cask strength.

Shieldaig – The Classic Finest Old

40% alc./vol.
Blended scotch compose de plus de 25% de single malts provenant de distilleries des Highlands, vieillis en Ex-Bourbon casks.

André 78%
Nez très générique. Vanille, grains de céréales, toffee et miel, une touche infime de sherry en background. Bouche très ronde et j’avoue, agréable. Amandes, miel, vanille, fruits secs lointain, céréales séchées au soleil, sirop de salade de fruits, se terminant pas des notes de tourbe terreuses passagères. Très courte finale, ou la tourbe prédomine, beaucoup d’accents de bois et une bonne astrigence.

Patrick 80%
Somme toute un bon whisky si vos attentes demeurent très basses. Enfin, c’est aussi une bonne raison pour rester sobre. Nez : Parfum sucré, avec des biscuits à l’orge, une touche de vanille subtile et une bonne dose de whisky de grain. Bouche : Dominée par le whisky de grain, qui masque presque les biscuits à l’orge et la vanille. Le tout est accompagné par une touche très discrète de poivre. Finale : Assez courte, marquée par les céréales.

Martin 77%
Nez: Biscuits thé social, touche d’orange et de cassonade. Vanille et un peu de miel. Peu convaincant. Bouche: Texture assez légère, bonnes notes de miel et de sucre brun. Poivre rose et pointe de cannelle et de chêne. Finale: La puissance du grain nous fesse, maladroitement certes, mais nous rentre dedans pareil. Au moins ça ne dure pas. Équilibre: Au nez et en bouche, on espère avoir de quoi de potable, mais le reste de la dégustation fait patate en bout d’viarge.

Johnnie Walker Black Label – The Director’s Cut – Blade Runner 2049

49% alc./vol.

André 88%
Tellement plus complexe que l’édition régulière. Je pensais avoir droit à une passe de marketing à la Game of Thrones (bah, c’est probablement ça aussi) mais c’est une belle surprise. Miel et vanille, un fond de fumée de tourbe relativement discret, compote de pommes, oranges et fruits tropicaux, puis d’intenses notes de caramel brûlé dans la poèle. La texture est superbe en bouche. Tourbe un peu industrielle et organique, poivrée et gorgée de toute-épice, anis, caramel, ananas, fruits tropicaux, oranges, pommes. Définitivement bien ficelé. Finale un peu courte, portée par les notes de tourbe et de poivre desquelles se détachent les notes de fruits divers livrés en bouche. J’en ferais un dram de semaine pour les saveurs mais pas pour le prix surfé sur la wave du film.

Patrick 89%
Wow, Johnnie ne m’a pas habitué à ce niveau d’intensité. De la tourbe intense, un whisky riche et savoureux, vraiment très bon! Nez : Légère fumée de tourbe, chêne et savoureux, des épices et, de façon très discrète, de la vanille et des fruits mûrs. Bouche : Oh, la belle texture huileuse! Et de la belle fumée de tourbe, de la cendre, des épices, des fruits mûrs, des grains… Intense! Finale : D’une superbe longueur, fumée et épicée.

Martin 90%
Nez: Plus ample et raffiné que le JW Black régulier. L’idée de crinquer le taux d’alcool à 49% est peut-être un gimmick au départ, mais dans l’absolu ça sert la cause admirablement. Malt, raisins et vanille entourés de douce fumée. On sent à peine le grain. Miel et pommes, cacao et cuir. Très bel assemblage. Bouche: JW Black sur les stéroïdes. Miel et vanille, épices et chêne. On sent bien la rampe d’alcool, le choix de le laisser à plus de 40% est la meilleure décision qu’on pouvait prendre. Les saveurs sont on ne peut plus riches et omniprésentes. Fumée et cuir au loin. On goûte un fond de Caol Ila vers la fin. Finale: Belle et douce descente sur la planche de chêne. Épices, vanille, cuir, orange, raisins et pommes bien croquantes. Thé noir, réglisse et poivre. Légère tourbe qui perdure malheureusement juste pas assez longtemps. On en redemande! Équilibre: Ce qui pouvait sembler n’être qu’un coup de marketing au départ se dévoile finalement comme un blend d’une qualité surprenante! Taux d’alcool audacieux, savoir-faire d’un des plus grands fabricants de blends au monde, branding futur-noir… Il n’y a rien ici pour me déplaire! Après tout je suis autant une pute à Johnnie Walker qu’une pute à Phil K. Dick… It’s too bad she won’t live. But then again, who does?

Gaelic Whisky Cùl na Creagan 12 ans

43% alc./vol.
Blended scotch produit par la maison Praban na Linne, embouteillé spécialement pour The Opinion Society Canada.

André 82%
Nez de fumée très douce caramélisée, réglisse rouge, tarte aux pommes, pelures de pommes rouges, céréales Sugar Crisp. Simple en bouche mais la texture est intéressante. Épices plus importantes aussi dont la cannelle et l’anis, belle fumée de tourbe pas trop prononcée, poivre et pommes caramel. Finale de fumée sèche et poivrée. Bon blend de semaine à mi-chemin entre les Highlands et Islay.

Compass Box The Circus

49% alc./vol.
Édition limitée de 2490 bouteille de Compass Box. Assemblage rare de blend Écossais vieillis en fût, de whisky de grain et d’une petite touche de malt des Highlands ajoutant plus de profondeur à cette expression. L’étiquette de la bouteille est un clin d’œil au film muet « The Circus » de Charlie Chaplin datant de 1929. Telles les performances artistiques des grands cirques, le temps d’une représentation, ce whisky vous transporte ailleurs et ouvre vos yeux vers de nouveaux horizons.

Dans sa démarche unique de traçabilité du whisky, Compass Box dévoile l’exacte composition de sa création :57.2% Blended scotch whisky vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus, 26% Blended grain whisky Ecossais vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus, 15.4% Benrinnes Malt Whisky vieilli en fût de sherry de premier remplissage, 1.4% Blended scotch whisky vieilli en fût de sherry de second remplissage ou plus.

André 85%
Bon apport de céréales mélangées de fruits rouges trempées dans le xérès et le jus de cerises, oranges, miel, chocolat fourré de crème au caramel. Côté texture, Compass Box sait toujours nous livrer des éditions qui savent nous renverser. C’est encore le cas ici, très moelleux et qui coule en bouche. Pour ce qui est des saveurs, c’est étonnant comment les notes de céréales séchées hyper épicées explosent en bouche, cela rappelle les pelures de pommes roulées dans la cannelle et les pommes candy de fêtes forraines, le gros caramel chaud, le bois de chêne séché, les cerises et la confiture de fruits, dattes et raisins secs. Même si la bouche s’arrondit au fil du temps, celle-ci reste acérée et un peu franche. Après quelques autres lapées, céréales au miel et aux noix. Longue finale, astringente et généreusement épicée.

Patrick 90%
Wow! Un superbe blend, savoureux, complexe et très bien balancé. Quand certains disent préférer les blends aux single malts, ils font certainement référence à de tels whiskys. Nez : Un parfum d’une richesse extraordinaire, des céréales, des fruits, de la vanille, des oranges, du miel et un peu de chocolat. Bouche : Un beau mélange d’épices me faisant presque penser à un rye whisky, avec du chêne, des pommes, du caramel, du miel, des noix et des raisins secs. On ne sent pas la force de l’alcool. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois sec et le seigle.

Game of Thrones Johnnie Walker – A Song of Fire

40.8% alc./vol.

André 78%
Sur les grains de céréales à la cannelle, le poivre et les oranges trempées dans le caramel. La tourbe de Caol Ila est loin au nord, melon au miel, poires et ananas, oranges, fruits rouges séchés, la tourbe et la cannelle poivrée sont plus présentes en bouche qu’au nez. Texture sucrée, presque artificielle, plus consistante que dans le Ice mais c’est pas le gros char… Finale sur la cannelle, on dirait presque une boisson aromatisée, sucrée puis poivrée et tourbée.

Patrick 88%
Le Johnnie Walker que je voudrais avoir à la maison, pour pouvoir prendre quelques heures pour l’évaluer comme il faut tellement il est complexe! Nez : Du beau xérès chaleureux, avec des fruits mûrs, du caramel un peu trop sucré et de la vanille. Mais c’est quand même appétissant. Bouche : Du xérès chaleureux, du bois épicé, une touche de vanille et de caramel, le tout porté par un beau whisky de grain crémeux. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 83.5%
Nez: Grain et caramel, plus feutré et doux que le Song of Ice. Poires, oranges et légère tourbe. Bois sec et fruits rouges bien goulus. Bouche: Jus de raisin, texture un peu plus plaisante, même si on est loin du succès. Mais comparé au Song of Ice, on est quand même sur une pente montante. Chêne et cassonade, le grain est toujours au coeur du blend, mais on aime bien surfer ses saveurs de vanille et de cannelle. Finale: Courte, mais forte sur le grain et le bois, ave on dirait même quelques ressemblances avec un whisky canadien. Équilibre: Bien des lacunes, dont la première est de miser sur une franchise en perte de vitesse comme Game of Thrones. On est quand même un échelon au-dessus de son jumeau le Song of Ice.