Bruichladdich The Organic 2010

50% alc./vol.
8 ans

Patrick 88%
Un scotch simple et efficace, avec un beau mélange d’épices chaleureuses et de sucre. Nez : De l’orge humide et sucré ainsi qu’une note discrète de caramel et de vanille. Bouche : Du beau chêne chaleureux, de l’orge débordante de saveurs, du caramel sucré chaleureux et de belles épices à steak. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Lagavulin Distillers Edition

43% alc./vol.
Double vieillissement en fûts de chêne américain de PX

Patrick 93%
Tiens, tiens, après avoir rajeuni le “DE” régulièrement ce dernières années (dans les années 2000, c’était un 18 ans, dans les années 2010 un 16 ans, et au début des années 2020, un 15 ans), Diageo a décidé de laisser tomber les millésimes pour ce produit, ce qui donnera plus de flexibilité à l’entreprise pour nous refiler du stock plus jeune tout en continuant de monter leur prix. Bon, il y a tout de même deux importants points positifs: ça demeure toujours un scotch exceptionnellement bon, et je vais économiser en n’ayant plus à m’en acheter une nouvelle bouteille à chaque nouveau millésime. Nez: Aaaah, l’incomparable tourbe de Lagavulin mariée aux arômes envoûtants du PX, c’est pas mal comme ça que le Paradis doit sentir selon moi! Bouche : Superbe, comme toujours ! Fumée de tourbe enveloppante, épices, bois brûlé, raisins sucrés séchés au soleil et chocolat noir. Le bonheur en bouche ! Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée, le bois brûlé, du poivre et une petite note de vin rouge.

Ardbeg Heavy Vapours

46% alc./vol.
Ardbeg Heavy Vapours a été distillé sans utiliser le purificateur d’Ardbeg. Typiquement, les vapeurs qui s’élèvent dans l’alambic sont capturées par cette pièce d’équipement, qui repose sur le ‘’lyne arm’’ de l’alambic d’Ardbeg. Il capture les composés plus lourds et les condense, les faisant retomber dans l’alambic. Les vapeurs retombant dans l’alambic, sont chauffées à nouveau, et ainsi remontent par la suite dans le lyne arm. On dit que ce processus de purification apporte un fruité floral qui équilibre la tourbe puissante du new spirit d’Ardbeg.

André 88%
La première fois que j’ai gouté à l’édition j’ai écrit à mes amis ‘’j’ai adoré’’. La seconde fois que j’y ait gouté c’était après un single cask de Laphroaig et j’ai dit ‘’merde, ça goûte bien l’eau fumée…’’ Le nez est terreux et s’exprime au travers de notes de fruits tropicaux et d’accents citronnés, d’ananas flambés sur le feu de plage goudronneux dans des nuages d’iode tiré de la Mer du Nord. J’ai aussi des notes de poires et de menthe verte, teintées de notes herbacées. Si le purifier était manquant, l’effet lourdeau du whisky est manquant et c’est plutôt doux comme rendu général. La bouche demeure crasseuse et herbacée, mentholé et saline, terroir maritime à l’honneur; citron, ananas, bananes, pommes vertes et miel. La texture n’est pas des plus grasse mais supporte bien les saveurs et arômes, particulièrement le côté crasseux de la tourbe et les céréales encore verdâtres sans prendre toute la place des fruits tropicaux. La finale est d’un bel équilibre entre la fumée de tourbe et les fruits tropicaux, le chocolat noir et les notes herbacées.

Patrick 85%
Un très bon whisky plaisant à boire. Cela étant dit, je n’y vois rien de vraiment spécial. Disons que ça vaut la moitié du prix, mais que le joli marketing comprendre un peu. Bref, je suis heureux de mon achat mais je ne ferai pas de recherches pour m’en trouver une deuxième bouteille. Nez: De la fumée de tourbe évanescente, du sel et une pincée de menthe. L’ensemble est frais et léger. Bouche : De l’eau de mer, de la fumée de tourbe, une touche de menthe fraîche, une pincée de cannelle et du bois sec. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et boisée.

Kilchoman Limited Casado 2022 Edition

46% alc./vol.

Patrick 90%
C’est le genre de whisky qu’on a raison de considérer comme une valeur sûre! Nez : Délicieuse fumée de tourbe maritime, avec une touche de fruits mûrs et une goutte de caramel. Alléchant ! Bouche : De la fumée de tourbe salée et surtout poivrée d’une belle intensité, des fruits frais et de riches épices. Finale : D’une belle longueur, fruitée, épicée et évidemment fumée.

Kilchoman Pedro Ximénez Sherry Single Cask #773/2015

60.2% alc./vol.
The New Whisky Order / PITCH / Travis Williams / AWC Pick. 350 bouteilles – Cask Number 773/2015 – Distillé 7.10.2015, embouteillé 22.11.2022. Surnom: “KILLchoman”

André 84%
Belle tourbe organique et terreuse au nez, compote de fruits rouges, cerises bien mûres, iode et bord de mer au programme. Inspiration minérale au nez présentant aussi un bon taux de sucre. La bouche développe de belles vagues de zeste de citron qui pointent sous le drap de fruits rouges intenses. Cerises et framboises, citron, minéralité et sel de mer, légère astringence du bois. Le whisky gagne beaucoup à respirer afin de se débarrasser des forts tannins du bois. La finale est un peu abrupte, très tourbée et fumée, beaux fruits rouges, sucre tiré des fruits, poivre et sel. Ce whisky demande du temps et même encore là, il ne réussit pas à s’exprimer correctement au final.

Patrick 79%
Tout y est, ou presque… La finale est malheureusement un peu ratée. Désolé Vince, j’aurais aimé écrire une meilleure critique de ton cadeau de fête. Toujours est-il que l’étiquette inspirée de Kill Bill, “KILLchoman”, est priceless ! Nez : La délicieuse fumée de tourbe maritime de Kilchoman, enrobée de délicieux petits fruits rouges sucrés et de chocolat au lait. Bouche : La fumée de tourbe est toujours bien présente, avec une grosse dose de sel, une trèèèès grosse dose de sel. Et aussi les fruits rouges bien mûrs habituels du xérès. Riche. Intense. Finale : D’une belle longueur, mais avec une malheureusement grosse fausse note.

Finlaggan Sherry Finished

46%
 alc./vol.

Patrick 79%
J’ai attendu plusieurs mois avant d’écrire cette évaluation. Ma première impression était loin d’être positive. Le whisky s’est depuis passablement amélioré, mais la saveur de plastique brûlé, malgré qu’elle ne soit plus à l’avant-plan comme le soir où j’ai ouvert la bouteille, est malheureusement toujours présente. Bref, heureusement que ça n’a pas coûté trop cher, car je vais m’en servir pour mes expérimentations de cocktails. Nez : Oh, miam miam! De beaux petits fruits des champs bien mûrs et sucrés et de la riche fumée de tourbe. Bouche : Toujours les petits fruits des champs bien mûrs et sucrés, mais la fumée de tourbe a ici un petit côté chimique, voire de plastique brûlé. Le tout est accompagné d’une grosse pincée de sel de mer. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée

Fable Clanyard Chapter 1 – Caol Ila 10 ans

54.18% alc./vol.
Distillé 17/02/2012, embouteillé 05/09/2022

André 89%
Grosse tourbe phénolique pas subtile, sel de mer, suie collée sur le tuyau de cheminée et cendre froide. En background belle couverture vanillée sur laquelle s’étendent des agrumes sexy. Le profil typique de l’Ex-Bourbon cask laisse toute la place auz arômes et saveurs. La bouche est remplie d’ananas flambés, d’agrumes frais, citron et d’une rasade impressionnante de phénols et de crasse, de bois de chêne brûlé également. Belle texture huileuse en support aux éléments. La finale est phénolique, cendreuse et maritime, très longue em bouche. On est loin de réinvenver le style Caol Ila mais la présentation est top notch!

Patrick 89%
Du bon Caol Ila comme je l’aime: le goût qu’on s’attend à trouver et une superbe texture huileuse. Nez : De la fumée de tourbe intense, de la cendre, une touche d’agrumes et une goutte de vanille. Bouche : De la délicieuse fumée de tourbe huileuse et poivrée, avec une touche herbacée. Finale: D’une belle longueur, huileuse et fumée.

Martin 87%
Nez: Vanille et fruits à chair blanche, avec une infime tourbe se cache derrière un petit mur cendreux. Bouche: Belle texture sirupeuse, fruits fouges, bois et épices. Une tourbe vanillée et cendrée enrobe le tout. Finale: Sèche, chaude et bien poivrée. La tourbe et le bois sont à l’honneur. Équilibre: Un joli dram, à la hauteur de la réputation de la distillerie, avec en prime une superbe facture visuelle.

Lagavulin 11 ans Offerman Edition Charred Oak Cask

46%
 alc./vol.

Patrick 91%
Un whisky qui répond aux attentes (et elles étaient élevées): Tourbe de Lagavulin : Check. Bois carbonisé : Check. Un produit excellent : Check. Check. Check! Nez : De la fumée et un peu de viande brûlée, des fruits mûrs et du bois. Bouche : Du bois brûlé très intense, du chocolat noir, de discrets petits fruits rouges et évidemment de la fumée de tourbe qui est omniprésente. Finale: D’une belle longueur, fumée et marquée par le bois brûlé.

Martin 92%
Nez: Ah, un chaleureux retour chez notre légendaire Ron Swanson pour un troisième opus de Lagavulin 11 ans… Tourbe verte, maritime et salée, un bel accueil. Un petit rôti sul’ BBQ avec des épices à steak bien poivrées. Un nuage de fruits secs et de bois bien gorgé de vin. Avalanche de fruits tropicaux traversant la boucane du feu de camp au pied de la montagne. Bouche: Chocolat noir, raisins et fumée de tourbe. On enchaîne avec le poivre, le bois et un retour de la tourbe verte et maritime. Finale: D’une belle longueur et d’une aussi belle chaleur, je suis laissé sur des notes de chocolat au lait, de poivre, de tourbe, de chêne carbonisé et de fruits lointains. Équilibre: Peu de drams m’ont offert un imaginaire de mémoires olfactives si aiguisées. On salue l’alliance Diageo-Offerman pour un coup de marketing qui, bien que laissant à première vue l’impression d’être un autre gimmick, s’avère un whisky savoureux qui touche dans le mille, autant par sa qualité que par son attrait geek niché.

Gordon & MacPhail Discovery Bunnahabhain 11 ans Sherry Cask Matured

43%
 alc./vol.

André 82%
Pas conventionel comme Bunnahabhain. Grains de céréales séchés, oranges, miel, cerises lointaines, raisins secs et prunes. Le sherry cask est plus évident en bouche avec une bonne rasade de fruits secs et de cerises, raisins et prunes. La texture est très ordinaire et on fait rapidement le tour du jardin gustativement parlant. La finale est légèrement épicée et poivrée, sur de bons fruits séchés dont le raisin et les cerises et laissant une sensation de poussière de pierre sur la langue. Un peu endormant comme whisky sans être mauvais.

Patrick 85%
Un beau scotch riche et délicieux… Et je ne saurais insister assez sur le terme « riche » ! Je n’ai jamais eu un Bunnahabhain qui ressemblait exactement à ça, je ne m’attendais pas à une telle “bombe de xérès”! Nez : Riche et sucré, avec des prunes, du chocolat au lait et de la vanille Bouche : Chaleureux, sucré et fruité, avec de la marmelade à l’orange, de prunes mûres, du gâteau aux fruits et de la vanille. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les petits fruits rouges mûrs et le chocolat au lait.

Ardbeg Single Cask #247

60.7% alc./vol.
Distilled 20/02/2013, Bottled 7/09/2022 from Cask #247, 670 bottles. Ce single cask Manzanilla Sherry cask avait été au départ mis de côté pour l’assemblage de l’édition Ardbeg Day “Ardbog” de 2013 mais au final celui-ci a été remis en baril pour 8 années supplémentaires.

André 90%
Soyons clair, près de 1000$ pour un whisky de 9 ans d’âge… c’est abusif, point final. Ceci étant dit, cet Ardbeg est unique niveau saveurs qui ressemble presque à un rye ou de sherry tourbé. J’ai récemment évalué le Lot 40 Peated cask strength et j’y trouve des similitudes. Certains crieront au scandale d’écrire ça mais bon, je m’assume. Au nez, volutes de fumée de tourbe verdâtres et maritimes. Compote de pommes, cannelle, viande fumée poivrée et sel de mer, puis vanille et chocolat au lait. La bouche est punchée, remplie de viande fumée et de gras de bacon crâmé sur les grilles du bbq, fruits séchés, oranges, cannelle, poivre concassé, chocolat ou café au lait. Texture hyper souple sans être grasse, petit côté huileux intéressant. Longue et douce finale parsemée de fruits rouges et d’épices, laissant une trainée cendreuse en bouche.

Patrick 94%
Ok, le Dr. Bill Lumsden a eu vraiment raison de mettre ce fût de côté! C’est excellent! Nez : Du caramel brûlé et fumé, avec du ciment mouillé et recouvert d’herbe séchée. Le tout, avec de discrètes volutes de fumée. Bouche : Wo, c’est pas la même game ici! Alors que le parfum était plutôt doux, on retrouve ici toute l’intensité habituelle d’Ardbeg : de la fumée, du goudron, du sel, du chocolat noir, de lointains fruits mûrs, des noix, de la cannelle et du poivre. Finale : D’une belle longueur, fumée et savoureuse.