Famous Grouse 12 ans

40% alc./vol.
Le plus populaire des blended scotch en Écosse est composé notamment des single malts, The Macallan, Bunnahabhain, Highland Park, Tamdhu etc.

André 82%
Le nez nous offre des arômes de cuir, de cire à chaussure noire et de fruits secs. Le sherry se présente en bouche avec plus de frénésie. Un p’tit relent d’œufs passés date en milieu de bouche, heureusement passager. La finale est sucré et très mielleuse, moyenne en longueur.

Patrick 88%
Nez très intéressant et riche en arômes. La riche orge du Macallan se marie admirablement à la tourbe florale d’Highland Park. Un cuir huileux vient compléter le tout de façon excellente. Au goût, la fumée vient enrober les arômes détectées au nez. En finale, la fumée laisse la place à une réglisse rouge. Toutefois, un léger coté amer apparaît après quelques minutes, nous forçant à en prendre un autre verre!

Martin 86.5%
Nez: Une agréable complexité se dessine à l’horizon. Cuir salé, fruits séchés, céréales et chêne. Bouche: Xérès sucré, vanille, sucre à glacer, fumée de bruyère, épices et planche de bois. Un portrait pas piqué des vers. Finale: Généreuse, elle nous laisse sur une vague boisée, fruitée et épicée. Le cuir est vraiment ce qui est conservé en rétro-olfaction. C’est dans ces situations qu’on peut être témoins que le blending est vraiment un art. Équilibre: Un blend comme il ne s’en fait plus. Tout est calculé pour mettre en valeur la douceur. Parfait pour le débutant. Malheureusement ici et aujourd’hui on doit se contenter du moins subtil Grouse régulier.

RV 78%
Pas mauvais, mais le moins fort et le premier perdant dans les combats de coqs. Plante grasse, très organique, avec un fruité bizarre, un peu comme les groseilles, et un légume étrange, soit du poireau ou de l’artichaut. Le tout se poursuit en bouche mais se transforme en une fumée un peu épicé. La finale passe presqu’a la moutarde, avec le bruyère du HP qui se débat, juste assez pour être entendu.

Elephant Pure Malt 8 ans

40% alc./vol.

Patrick 90%
Je l’admets, je l’ai acheté uniquement pour la bouteille! Mais quelle surprise! Il est vraiment bon! Au nez, fumée et tourbe. Il semble y avoir un scotch des Iles dans ses constituants, mais pourtant, sur l’emballage, seules les régions du Speyside et des Highlands sont mentionnées. Le goût est frais, avec fumée, tourbe et une saveur de poisson brûlé ou de simili bacon!? Étrange et délicieux!

Bushmills 10 ans

40% alc./vol.
Old Bushmills est la plus ancienne distillerie officielle de whisky au monde. Elle a obtenu sa licence officielle de fabrication de whisky en avril 1608. Elle a, depuis cette date, toujours été en service. Old Bushmills produit à la fois des blends et des single malts. Le plus célèbre single malt irlandais est vieilli principalement en fûts de chêne américain bourbon barrels avec une part mineure de fûts de chêne espagnol ayant contenu du Xérès.

André 82%
Un travail sur les tonalités de vanille et du travail du bois. Bananes coupées en tranches nappées d’essence de vanille et de crème fouettée, de miel. Superbement doux et crémeux au nez, un whisky de d’ambiance, de mood relax. En bouche, des notes de fruits sortent de nulle part et les saveurs du nez s’expriment maintenant plus librement. En diluant le whisky avec la salive, on est à même d’aider les nuances du miel et de la vanille à évoluer. Le travail du bourbon cask est définitivement en avant-plan et si sherry cask il y a, ce n’est probablement pas en très grande concentration. La finale est à l’image du nez et de la bouche; sucrée, mielleuse, mélange de bananes, de sherry avec une pointe d’épice en toute finale de bouche. De belle conception, je crois que ce whisky ne plaira pas à tous, mais s’il est consommé au bon moment et dans les bonnes circonstances, il laissera définitivement les souvenirs d’une belle expérience au dégustateur.

Patrick 80%
Au nez, vanille, orge et miel. Le goût est très léger, enrobé de vanille de délicieuse façon. Léger miel. Orge humide. En finale, des traces de sherry et de vanille.

RV 80%
Ce n’est pas ce whisky qui va faire à couler le sang vert en mes veines. Mélange de caramel et d’herbe de ruisseau ou de trou d’eau de bord de la track (chemin de fer). Arrivée en beurre et caramel, plus poussé sur l’herbe que le 16YO. Sans surprise et inoffensif, tout autant pour les papilles que pour mon top 10.

Baker’s 7 ans

53.5% alc./vol.
Ce small batch bourbon (un assemblage de quelques fûts) devrait ravir les amateurs de bourbons secs et robustes, haut de gamme de Jim Beam. Baker’s a été élu meilleur bourbon de moins de 8 ans aux World Whisky Awards 2008.

André 91.5%
Comme dit RV, impossible de ne pas le comparer au Booker’s. La texture en bouche est superbe, le taux d’alcool est mieux contrôlé que le Booker’s et ce même si on est encore dans la court des cask strength. Les saveurs habituelles de bourbon sont là, mais y’a une balance dans l’ensemble qui est vraiment singulière. Le fruité est généreux et exubérant, les cerises (encore une fois) et un rugueux en finale qui est vraiment unique. Le kick de sucré en finale englobe le tout avant une rétro-olfaction longue et calme. Le Booker’s affiche sa singularité dans son haut taux d’alcool en coup de poing fruité, le Baker’s, lui, préfère la balance et la subtilité.

Patrick 88%
Épicé, un peu fumé. Typiquement bourbon, mais en plus intense et avec un léger fruité qui le démarque de ses congénères. Tout ce que je recherche dans un Bourbon.

Martin 89%
Un autre bourbon cuivré, maudits soient les dimmers du Morrin. Nez: Incroyablement doux et sournois, il cache bien son jeu au niveau de son taux d’alcool. Maïs, épices, arachides, puis caramel et vanille, pour terminer sur une bonne bouffée de chêne juteux. Bouche: Comme tous les bons cask strength, l’alcool brûlant et les épices nous courent après, toutefois on peut prendre le temps de déceler caramel salé, maïs, vanille et salade de fruits dans son sirop. Finale: Si ce n’était du maïs épicé, défiant toute logique et raison la plupart des conditions gagnantes d’un bon sherry cask seraient réunies. Saisissant! Équilibre: Un autre deal de mongole en SAQ. Profitez-en pendant que ça passe!

RV 90%
Impossible de ne pas le comparer au Booker’s, celui-ci offre au nez moins de cuir mais plus de fruits, avec des cerises (comme tous les bourbons) mais aussi des dattes. De plus, on dirait qu’il est plus concentré en blé que le Booker’s. Les dattes sont encore plus sucrées en bouche où elles prennent toute la place, avant d’être atténuées par la force de l’alcool au bout de la langue. La finale commence par un éclair de cendre, puis d’épices et de blé, puis descend tranquillement pour retourner aux fruits. Il laisse ensuite un bon souvenir, se retournant et s’enfonçant dans un champ de blé en automne. Un bourbon bien défini, très honnête mais aussi diplomate, et à 40$, vraiment pas honteux comme bourbon de tous les jours.

Ancient Age

40% alc./vol.
Bourbon grand pubic fabriqué par Buffalo Trace de Frankfort au Kentucky.

André 75%
Sucre brun, vanille très timide. Arrivée sournoise, mellow et sucrée avec un background de maïs. Jeune en bouche et sans raffinement. Finale courte et volatile. Ordinaire en tab***….

RV 82%
Le genre pour lequel on a pas de mauvais mots parmi le peu qu’on puisse en dire. Bourbon à saveur de miel et de trèfle, de poussière et de la suite du miel. Bien pour quelque chose qui s’achète en 50ml mais pas de là à s’acheter la 750ml.

Dunhill Gentleman Speyside

40% alc./vol.

André 80%
On fait dans la subtilité et la douceur ici… peut-être même la timidité. Céréales vanillées à l’orange. C’est très inoffensif comme nez mais aussi sans brusquerie. Les fruits et les amandes trouvées en bouche ne sortent pas du panier d’osier. Même la douce brise épicée ou la timide chaleur de l’alcool peine à soulever le tout qui malheureusement se tarit de façon embryonnaire en nous laissant sur notre appétit. Un soubresaut de menthe After Eight et de sel en finale et c’est la mort lente.

RV 83%
Gentleman certes, mais avec un brin de surprise sous le haut-de-forme. Timide de présentation olfactive, le tout demeure contrôlé avec de l’orge malté qui finit par s’en sortir au travers de la vanille. Le grain roule aussi sur les papilles avec un crescendo d’épices et de fumée disparate. Assez bon déploiement de diverses notes typiques du Speyside, bien évidemment tout en douceur.

Patrick 81%
Épices au nez, menthe agréable. Caramel intense en bouche, pain, léger fruits. Finale assez longue.

Cutty Sark Black

40% alc./vol.
Version légèrement tourbée du fameux blend Cutty Sark. Le blend Cutty Sark fut non seulement associé au célèbre voilier éponyme mais aussi à la période de la prohibition aux Etats-Unis. Dès 1920, Francis Berry (Berry Bros & Rudd) engagea le Capitaine William McCoy comme agent. Ce nom fut, en peu de temps synonyme de whisky de qualité : « The Real McCoy ». Contient entre 60 et 65% de whiskies de grains et d’une vingtaine de single malts.

André 81%
Chocolat noir et café torréfié. Chêne sec et plus d’épices (sec du rye peut-être) en bouche. Finale rapide et cendreuse. Alors que je m’attendais à une présence de « tourbé » comme cette version l’annonce, j’ai plutôt trouvé un brûlé-cendreux et des notes de torréfaction. Correct pour le prix mais encore une fois, loin de me convertir aux blended whiskies.

RV 83%
Canadien avec un petit quelque chose de rhum épicé et de sapin. Arrivée moelleuse, un peu vide (léger sirop). Finale qui commence tourbe, cendre puis agrume, sans beaucoup de persistance. Sympa mais that’s all. Beau développement.

Compass Box The Spice Tree (ancien embouteillage)

46% alc./vol.
Ce whisky à été déclaré illégal par la Scotch Whisky Association (SWA) car des copeaux de bois étaient insérés dans les fûts où vieillissaient le whisky. Malgré tout le succès des 2 embouteillages du Spice Tree ayant été produits par Compass Box, la production a donc cessée en 2006. Même si Compass Box n’agrée pas à l’interprétation de la loi que la SWA accorde à la production de spiritueux dans les pays membres de l’union Européenne, la compagnie a donc tout de même décidée de cesser la production de cette version qui est maintenant très difficile à trouver et sans contredit une bouteille de collection.

André 88%
Énigmatique ce whisky. Porto et sherry…fruits et épices. J’ai beaucoup de difficulté à “sizer” ce whisky mais, chose certaine, il est très bon.

Patrick 89%
Quelle surprise; des épices au nez et au goût. Légère fumée; plutôt sec. Très, très, très bon. Ça réchauffe! Une autre bonne raison d’aimer le whisky!

Ballantine’s Finest

40% alc./vol.
Le fondateur de “George Ballantine & Son Ltd” vient d’une famille d’agriculteur des Borders Ecossais. Il vint à Edinburgh en 1827 et établit une épicerie à Cowgate, pour finalement l’agrandir et se tourner vers les vins et spiritueux. En 1867, l’entreprise démenagea pour s’installer sur Princess Street, plus prestigieuse que la précédente. Les fils du fondateur, appelé aussi George, s’installa à Argyll Street à Glasgow en 1872 en tant que commercant de vins et cigares, avec énormément d’interet à l’export, principalement pour leurs marques Old Glenlivet et Talisker. En 1903, ce commerce famillial fût récompensé par une Garantie Royale et fût reconnu comme étant un immense commerce en ce qui concernait les transactions de vins et de spiritueux pour des familles distinguées à travers toute l’Ecosse et dans beaucoup de régions Anglaises et Irlandaises.

André 79%
Pointe d’épices acérée, adoucie par le miel, la vanille et les nectarines. La bouche est plus à saveur de melon au miel, de pralines, de chocolat noir légèrement chauffé, comme une fondue au chocolat. La finale est à prime abord bizarre, feeling de roche calcaire mais vite remplacé par la douceur du miel et des essences de vanille et de pêches. Mieux balancé et plus complet mais l’ensemble manque de consistance même si les notes sont bien agencées. Agréable mais aussi oubliable.

RV 75%
La bouteille traînant sur la tablette du bar, pas encore vide, qui est arrivée là à l’automne 1982, en même temps que la grosse horloge O’Keefe qui est maintenant plus jaune que le whisky. Assez huileux avec lin au nez, pas très standard mais bien balancé. L’arrivée est douce et en grain – presque le maïs du popcorn. La finale file dans le même sens, avant qu’un agaçant aigre s’y mêle jusqu’à l’aftertaste, heureusement plus estompé.

Patrick 80%
Nez trèèès léger de malt. En bouche, épices à steak, malt et légers fruits. Finale très courte. Pas de fautes, fait la “job” en 1ère classe en train (le seul whisky offert par Via Rail), mais sans plus…

Tullibardine 12 ans 1993

40% alc./vol.

André 86%
Le Vintage 93 est vraiment supérieur au goût que le 1988. Plus complet et la finition en fût lui donne un cachet particulier. Loin d’être désagréable.

Patrick 88%
Saveur tout à fait unique! Goût de gâteau à la banane! Très frais, relativement doux. Malt, un peu de vanille et de fleurs peut être… Un rare whisky de collection vraiment abordable qui justifie d’aller régulièrement faire un tour au Nouveau-Brunswick pour leur nouveautés extraordinaires!