The Wild Geese Irish Soldiers & Heroes

43% alc./vol.

André 87%
Beau nez de beurre baraté, de poires au miel et de fumée bizarre au caramel se balançant sur de savoureuses vagues pâtisseries sucrées, presque du Sauternes. Le nez est attrayant et accrocheur, très sucré et fruité, notes d’agrumes et d’ananas également. La bouche est plus épicée et tranche un peu trop avec la quiétude salvatrice du nez. La bouche est parfumée, zeste d’agrumes, miel, fond d’épices qui apporte de belles nuances aux saveurs de mêmes types. La finale est épicée et poivrée, bien soutenue, belle pérennité en bouche. Un bon whisky Irlandais, bon rapport qualité-prix, saveurs intéressante et progression d’arômes pas trop prévisibles. On a vu pas mal pire provenant de l’Irlande.

Patrick 84%
Très doux nez sucré et beurré, typique pour un Irish. En bouche, les céréales, l’huile de lin, le beurre ,le tout en douceur… La finale est courte et huileuse. L’ensemble est bien équilibré. Bref, un bon Irlandais pour ceux qui aiment le style.

Martin 85%
Nez: Sucré et salé à la fois. Crème et chêne, vanille et touche de fruits. Ananas et caramel. Assez bizarre et attirant à la fois. Bouche: Miel, tourbe discrète, agrumes, poivre noir et chêne. Fruits rouges et cire d’abeille. Finale: Fruitée et sucrée, mais définie pas mal plus par les épices et la fumée que le reste. Équilibre: Un beau dram, assez solide pour se tenir par lui-même, mais qui garde certaines facettes dans la douceur sucrée Irlandaise.

RV 72%
Mon image politically-incorrect des Irlandais: de joyeux lurons, qui aiment autant la bagarre que la boisson. La bonne boisson? Pas dans cette bouteille. Débute par des effluves d’orge sucrée mais aussi verte; le départ n’est pas mauvais mais pour un whisky à allusions de soldats et de héros, c’est très peu courageux. Gros malt en triple distillation et en goût triplement endormant, la finale de miel et d’herbes est beaucoup trop prévisible. Une mauvaise attaque, ce whisky semble vouloir faire mourir l’ennemi d’ennui.

Jameson Gold Reserve

40% alc./vol.

André 93%
Superbe nez. Bananes au miel nappées de vanille avec une touche d’essence de sherry. Poires, fruits tropicaux. Nez de vanille crémeuse et de caramel capiteux. Encore une fois, la ligne directrice de la distillerie est respectée mais la qualité de la présentation est parfaite, l’équilibre des arômes et saveurs impeccable. En bouche, soyeux, les arômes du nez sont aussi très bien représentés en bouche. Le crémeux apporté par le virgin oak est divin, la touche de sherry nuance un peu les saveurs qui somment toute évoluaient dans le même coin de la palette aromatique, une fine touche de sherry poivré apporte également une belle surprise en finale de bouche. La finale est courte mis à part le poivre et les épices qui pétillent doucement en finale. Je détecte aussi une légère fumée, un fin brûlé à travers l’amalgame d’épices. Un Jameson exceptionnel, le meilleur de la série selon moi mis à part l’édition Rare à 400$…

Patrick 86%
Définitivement un Jameson! Céréales fraiches et agrumes avec un doigt de xérès semble t il. En bouche ,l’arrivée semble forte en alcool, mais rapidement les céréales viennent adoucir le tout, ainsi que le chêne, les agrumes et une bonne dose de sucre. Une belle finale juteuse complète le tout. Le tout offre une complexité intéressante, un verre parfait pour un pub irlandais avec amis et une Guinness.

RV 83%
Pas l’or mais quand la Jamaique finit 4e au bobsleigh… Beau petit grain sucré et doré de belle largeur, le grain est encore plus sucré et blond en bouche. Bien qu’il prenne son temps à s’installer sur la langue, la finale pas trop malté et pas trop irish est assez intéressante. Pas mauvais pour un single malt, normalement j’aurais donné 81% mais pour un triple distillé, surprenant que ça goûte autant.

Jameson Signature Reserve

40% alc./vol.

André 83%
Frais et très vert (l’odeur de l’herbe verte coupée qui se ramasse dans le sac de la tondeuse à gazon). Bonbons en vrac. Herbeux et mentholé, sucré (probablement dû aux fûts de sherry Oloroso). Pas très présent en bouche. éphémère en finale mais très agréable au goût. J’aurais préféré le voir embouteillé à 43% pour lui donner un peu plus de punch. Merci à Stef & Richard pour cette trouvaille en exclusivité Duty Free en Europe.

RV 80%
Pas assez expressive pour une Jameson. Café velouté et cerises mûres au nez. En bouche, une nuage de fumée d’orge qui va trop lentement dans le ciel et quand sa pluie tombe, on la sent à peine.

Jameson Rarest Vintage Reserve

46% alc./vol.
Cet irish whiskey est réalisé par la Midleton Single Distillery dans le Comté de Cork en Irlande depuis 1975. Ce depuis que l’ancienne distillerie Jameson & Son de Dublin a fermé ses portes pour rejoindre la production des marques du groupe Irish Distillers créé en 1966. Fruit de la collaboration du maitre de cave et du maître assembleur, il est composé des plus anciens spirits de la réserve Jameson, vieillis entre 20 et 30 ans dans des fûts de Porto, de Xerès et de Bourbon et embouteillé non filtré à froid. Tous étant bien sûr eux-mêmes le fruit de la célèbre triple distillation propre au Irish Whiskey de la maison Jameson.

André 89.5%
Le nez est un panier de fruits généreux, l’affinage est perceptible, ça sent le sherry et le porto, les fruits sauvages. En respirant, les bananes et le chocolat au caramel apparaissent, pâte de fruits aussi. Il ne faut pas se laisser amadouer par l’arrivée en bouche, celle-ci semble inoffensive mais sort ses griffes et l’alcool fait passablement sentir son 46%. La texture est particulière, à la fois claire mais affichant de fortes arômes de fruits, d’épices et de melon. Le fût de porto est très présent en bouche et la vague à saveur de pêches surprends de par son intensité. Un superbe whisky, mais compte tenu de son prix, je préfère toujours prendre 4 bouteilles de single malts pour le même montant.

Patrick 90%
De loin le meilleur Jameson que j’aie jamais goûté. Complexe, savoureux, impressionnant. Mais trop cher. Nez : Parfum impressionnant pour un Jameson, présentant de belles notes boisées, de l’orge, de la vanille et un beau panier de fruits. Bouche : Belle arrivée de bois épicé, puis l’huile de lin typique d’un « pot still whiskey », le tout complété par des fruits délicats et sucrés. Finale : Plutôt fruitée et assez longue.

RV 88%
Le billet pour le spectacle n’est vraiment pas donné (à la hauteur de quelques points en moins), mais les émotions sont bien au rendez-vous. Nez choquant, dans le bon sens, pour un irish whiskey en triple distillation, enfin ça a de la personnalité qui dépasse le surpuissant caramel trop commun. Délicat et pesant à la fois, en proximité des rhums, le nez de liqueur à l’orange et d’anis prépare la bouche à une arrivée d’abord assez standard irish (évidemment, son point faible) pour prendre de la vitesse avec du sucre, de la gelée d’orange et du beurre d’érable. En finale, c’est le même cycle en intensité double, peut-être un peu trop accentué d’anis. Mais je ne me plaindrais pas d’une irlandaise qui enfin veut se faire entendre.

Jameson 18 ans

40% alc./vol.
Bouteille #71565 JJ 18-8Le plus vieux des Jameson provient d’un assemblage de single grains et d’un fort pourcentage de pure pot stills vieillis dans des fûts ayant contenu du bourbon et du sherry. Billy Leighton, le maître assembleur a sélectionné de très vieux whiskeys vieillis au moins 18 ans dans des fûts de xéres (sherry) et de bourbon. Ces whiskeys sont ensuite assemblés et mis à vieillir 6 mois en fûts de bourbon vierges. Jameson 18 ans d’âge est un produit rare; chaque bouteille est numérotée.

André 89%
Tourbe et fruits glacés au miel. Une pincée de vanille. Pommes au caramel. Clair en bouche mais une finale qui s’affirme avec présence. Agréable surprise sur toute la ligne. Un whiskey raffiné et complet. Bravo.

RV 81%
Mauvais gâteau. Trop fruité et ultra sucré, avec une bonne mesure de réglisse noire et de Goldschlager en prime. Réellement plus tranquille en bouche hormis de la cerise de terre. En gorge, très distinctif dans poursuite incessante de l’anis, mais pas à mon goût non plus. Aucune subtilité autant au niveau du goût que de ses transitions et pour ceux qui n’aime pas l’anis, à la limite de l’endurable

Greenore Single Grain 10 ans

43% alc./vol.

André 87%
Au départ, si vous ne connaissez pas cette série de Single Grain Irlandais, vous manquez quelque chose. Belles céréales citronnées nappées de miel et de toffee discret. Quelques soubresauts de fût de chêne légèrement brûlé, de vanille. C’est distinctif et précis mais doux et raffiné. Sundae à la vanille et aux bananes saupoudré de coconut. Quoique simples, j’adore le mélange des éléments. La vanille et le toffee raflent maintenant la mise l’alcool ayant déserté le verre. Les céréales sont toujours aussi présentes et s’arrondissent de plus en plus et s’emmitouflent de vanille et de coconut. La finale est douce, à l’image du reste et offre tout de même une belle longueur en bouche, surtout pour les saveurs et arômes livrées au nez et en bouche.

Patrick 86%
Le maïs sucré semble se battre avec un délicieux nez de xérès et de fruits. Au goût, le fruité est marqué et évolue vers le bourbon. En finale, le bourbon cède délicieusement la place au pruneau. Dommage qu’il s’agisse d’une édition spéciale.

RV 87%
Elle ne fait pas dans la subtilité, ce qui se révèle dans le cas présent une tactique tout à fait louable et efficace. Très poussiéreuse au nez avec pointe de sherry et de fruits. Plus elle respire plus le fruit devient présent. Le fruit arrive en force en bouche mais se développe presque trop rapidement vers un grain brûlé. En finale, retour vers un pruneau mauve élégant mais avec un grain un peu trop présent. Deux ans plus tard et 3% d’alcool de plus lui ont été bénéfique; le 15 ans doit être diablement efficace.

Proof 2-Grain Whisky

42% alc./vol.
Blé et seigle.

André 72%
Insipide mélange de fruits fortement axé sur les cerises et de grains de seigle. La bouche n’est guère mieux du style punch aux fruits de la marque maison, très sucré et fruité. N’attends que d’être mélangé à autre chose pour servir de base de cocktails.

RV 62%
Malgré un départ qui laisse présager une meilleure expérience, une bouche qui à grand coups de langue trop sirupeux embrasse mal. Grosse cerises pas très intelligentes avec un arrière-nez de pain de seigle saupoudré à la cassonade. Le seigle est encore plus volubile d’épices sur la langue mais le sirop à la cerise aussi présent est vraiment trop goûteux.

Patrick 80%
Au nez, je croirais avoir affaire a un sirop à la cerise pour enfants. En bouche, le blé et le seigle nous signifient leur présence par leur sucre et leurs épices, mais le tout est rapidement balayé par le sirop à la cerise. Ce whisky a du être vieilli dans un fut ayant déjà contenu du bonbon. En finale, le sucre et la cerise demeurent. Un whisky bonbon, pour initier quelqu’un qui a la dent sucrée ou pour un cocktail…

Highland Park 15 ans Earl Magnus

52.6% alc./vol.
Édition limitée de 5976 bouteilles. Highland Park présente sa toute nouvelle réalisation Earl Magnus. Ce whisky puissant est un Highland Park de 15 ans d’âge renforcé par des fûts du début des années 1990 afin de lui apporter plus de profondeur et de corps. Son nom est un hommage au viking Comte des Orcades, en la mémoire de qui fut élevée la cathédrale de Kirkwall, située à moins d’un mile de la distillerie. Créé par le maître distillateur Max MacFarlane, ce Earl Magnus est embouteillé à 52.6%.

André 95.5%
Miel floral, pacanes rôties, légère brume fumée. Texture parfaite en bouche livrant un beau mélange d’agrumes et de cerises Cherry Blossom. La persistance en bouche s’Affirme par une belle brûlure alcoolisée très apaisante. Dans la découverte des single malts, cet embouteillage est un Saint Graal, le Prix que recherche tout amateur. Une autre raison de faire de Highland Park ma distillerie préférée.

RV 89.5%
Tourbe de bruyère au Quench à saveur de raisins à la Ambassador Cask. Chocolat aux bleuets un peu aéré, et à la limite poussière de pétale de fleur de bruyère. Arrivée très sucrée et fruitée suivi de la brûlure d’alcool et de sucre (sirop de table) brûlé. La finale est un lente pente decroissante sur laquelle on se mets sur le neutre pour apprécier.

Patrick 93%
Un superbe ensemble de légère fumée et de chocolat aux bleuets des pères de Mistassini. Le tout est agréablement équilibré par la fameuse tourbe de bruyère des Orcades et une touche de vrais fruits des champs (pas ceux de l’épicerie, ceux que vous ramassés vraiment dans un champ). Un exemple d’équilibre, un whisky à boire en smoking lors d’une dégustation de grande classe ou en chemise de bûcheron, assis au bout d’un quai sur un lac de montagne.

Martin 90.5%
Nez: Floral, fumée de bruyère. Légère tourbe, un peu de sherry. S’ouvre ensuite sur du pneu brûlé. Citron et meringue, guimauve même. Un petit peu de chêne épicé. Bouche: Miel, fleurs, miel, épices, miel, vanille. J’ai tu dit miel? Le citron revient. Huileux et sec à la fois. Poivre et gingembre font une apparition tardive. Finale: Le sherry apparait en force. Pain d’épice fumé. Très particulier. Équilibre: Mielleux. Vraiment un Highland Park qui sort de l’ordinaire.

Royal Canadian Small Batch

40% alc./vol.

André 83%
Cassonade, oranges, céréales Puff, sucre, sirop d’érable. Très soyeux en bouche, élégant et fruité, agréable et sans brusquerie. Plus sec en finale, asséché par les épices, mais toujours aussi varié et généreux.

Patrick 75%
Le jour qu’il me reste seulement ça dans ma Whisky Room, j’arrête de boire. Nez : De la cassonade, des oranges et des épices. Bouche : Du caramel, des épices, du chêne brûlé et une touche d’agrumes. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et sucrée.

Martin 85.5%
Nez: Sucre brun, blé soufflé, seigle, oranges. Assez unique, mais tout en conservant bien les propriétés de base d’un whisky canadien. Douces épices. Bouche: Plus ou moins huileux. Cassonade, fruits rouges, céréales, épices et chêne. Avec ces saveurs je me serais attendu à un petit côté sous-jacent de vernis à ongles, mais ici on surfe tout en douceur. Finale: Moyennement longue, mais sèche sur un combo cannelle/muscade assez intéressant. Framboises et mûres. Équilibre: Un bel exemple d’un whisky canadien qui présente toutes les notes qu’on attend de lui, sans toutefois trop des lacunes des expressions plus cheap.

RV 82.5%
Montagnes russes canadiennes. Commence avec une belle montée d’orange, mais une très grave chute de lilas pourri. La bouche est endormante, trop légère, froide, austère par son grave manque de texture. D’une finale débutant de manière crasseuse, le bois vient agrémenter le paysage pour refaire monter le wagon au-dessus des 80. Dommage que le nez a trop rapidement plonger le parcours dans des bas-fonds négligeables.

Pendleton 1910 Rye Whisky

40% alc./vol.

André 86%
Céréales à saveur de fruits tropicaux. Sirop d’érable dans un baril de bois. Migre sur des vagues plus épicées en bouche, rye plus présent et fruits saupoudrés d’épices en finale. Un whisky qui sait vous faire savoir que vous êtes toujours dans la cour des whiskies canadiens mais qui démontrent aussi que le Canada est une terre aussi propice à l’évasion qu’à l’innovation. Complexe et agréable.

RV 83.5%
Maladroit mais franc, on lui pardonne quelques écarts. Évidemment canadien mais avec un fond de terre et de végétaux, soit des légumes trop sucrés ou des fruits rances. Rond, semi-sec, léger mais bien présent, en bouche il est très standard puis survient un éclair hallucinant de vanille, peut-être pas subtil mais savoureux. Un peu trop typé comme whisky avec des épices de l’extrait de vanille, comme c’est parfois nécessaire pour se tirer de la torpeur du marché habituel canadien.