The Red Cask Co – Caol Ila 9 ans – Cask #319933

57.4% alc./vol.
Distillé 29.08.2013, embouteillé en 2023 – Oloroso hogshead #319933 – 269 bouteilles

André 88%
Nez costaud rempli de prunes, raisins secs et de cerises, le coté boisé est bien ressenti, la tourbe est prononcée, à la fois terreuse et industrielle. On peut tout de même percevoir l’utilisation première d’ex-bourbon cask au travers d’arômes de vanille, miel, oranges et d’ananas. La bouche affiche une belle texture huileuse et grasse qui sert bien de toile de fond à l’alcool et à la forte sensation terreuse de la tourbe. Notes de cerises trempées dans le chocolat noir, bois toasté, terre humide, prunes et oranges appuyé d’une touche maritime saline. Finale remplie de fruits rouges divers dans un nuage de fumée de tourbe grasse.

Patrick 86%
Un très bon whisky savoureux et intense que, si ce n’était de la force de l’alcool, je boirais en shots! Nez : Un beau mélange intense de xérès plein de fruits mûrs et de fumée de tourbe poivrée. Bouche : Intense, très fumé, tourbé, poivré et avec une bonne dose de chêne sec. Finale : D’une belle longueur, épicé, fruitée et fumée.

Martin 86%
Nez: Sherry en partant, bien sûr, raisins secs et dattes, oranges et toffee. Je suis en anticipation de la texture. Bouche: Bien astringent, raisins et fruits rouges. Épices, cannelle et poivre. La texture décoit un peu, bien que mes attentes étaient élevées. Finale: On surfe sur les saveurs susmentionnées, avec un peu de coeurs en bonbons à la cannelle. Équilibre: Bien agréable, un dram qui réchauffe le coeur, mais qui casse aussi la tirelire.

Caol Ila 12 ans

43% alc./vol.
Nouvelle évaluation 2024

André 77%
Signe que nos goûts et nos critères d’évaluation changent au fil des ans, ce Caol Ila en est la preuve. Lorsque dégusté voilà près de 25 ans, cette édition était dans l’extrême niveau palette aromatique. Dégusté maintenant, est-ce moi où la recette a changé? Mais ça goûte le whisky tourbé généreusement dilué à l’eau. C’est flat et sans vie, moche et ennuyeux à déguster. Au nez, fumée de tourbe évasive, herbacée et grandement influencée par le bourbon cask, vanille, poires et citron, menthol, camphre, cendre froide, le tout sur fond citronné. En bouche, la texture est diluée, la fumée de tourbe diaphane, le bois de chêne hyper ressenti. L’effet camphré et mentholé est verdâtre, amer et sec. La finale est salée et poivrée, camphrée et herbacée.

Patrick 80%
Mouin, dans mon souvenir, ce whisky m’avait plutôt impressionné… Mais aujourd’hui, je reste sur ma faim avec ce manque de texture et de profondeur. Est-ce mes standards qui sont plus élevés, ou est-ce le whisky qui en a perdu? Nez : Fumée de tourbe pleine de cendres, avec un peu de chêne séché. Bouche : La texture en bouche est malheureusement un peu mince, mais toute de même savoureuse, avec de la fumée de tourbe, de la cendre et des épices. Relativement simple, mais efficace. Finale : Un peu courte, fumée et boisée.

KilchArd

50% alc./vol.
Que se passe-t-il lorsque vous combinez des single malts de Kilchoman et d’Ardnamurchan ? KilchArd est issu d’un malt mélangé élaboré à partir d’un fût de ces deux distilleries : le fût de Kilchoman était un fût de bourbon #424, tandis que celui d’Ardnamurchan (cask #532) était un fût de sherry Pedro Ximénez. Seulement 686 bouteilles produites!

André 83%
Le nez s’ouvre sur un mélange d’oranges et de citron, puis un nuage de fumée de tourbe relativement discret et d’abricots. La bouche cache bien le taux d’alcool qui passe sous le radar. Poivre moulu et une tonne de gingembre, bois sec et acéré, citron, oranges sanguines et cerises, chocolat au lait avec une touche terreuse, iode, abricots. La fumée de tourbe est discrète sans se départir de ses origines niveau saveurs. La texture en bouche est plutôt quelconque, liquide et sans trop de support gras. La finale est courte, les céréales bien ressenties, gingembre et poivre, puis mélange de sel de mer et de fumée de tourbe terreuse.

Côte Des Saints Single Malt Tawny Port Cask #12 – Échantillon

% alc./vol. inconnu

André 82%
Belle couleur intrigante cuivrée-saumon-vin rosé. Nez de chocolat au lait, raisins secs et prunes, bonbons en gélatine, le tout sur fond de céréales. En bouche, sucré qui rappelle le porto, mélangé de vin rosé frais et de chocolat au lait. Vieilles cerises, raisins et prunes, canevas terreux et chais humide. Texture liquide à l’arrivée en bouche, puis devenant plus grasse. À l’ingestion, petite touche de soufre et d’allumettes brûlées. En s’aérant, les notes de chocolat au lait se gonflent comme une queue de pas, les notes de soufre disparaissent progressivement, le chocolat s’accompagne maintenant d’oranges sanguines. La finale est plus marquée par le bois et les épices qui tranchent beaucoup avec le nez et la bouche.

Barrell Craft Spirits 16 ans Seagrass Rye

65.41% alc./vol.
Bourbon affiné en Martinique Rhum, Madeira & Apricot Brandy Barrels.

André 90%
Nez de bois flambé et caramélisé, de cannelle cireuse, céréales Honey Comb, chocolat noir et fond très léger de pickles et de menthol. Bouche remplie de cerises pulpeuses, de baking spices et de cannelle prononcée, de pommes caramel que l’on retrouve dans les fêtes foraines, de caramel chauffé livré sur une texture style édredon cireux caractéristique du rye. Finale de pelure de pommes, oranges et de cerises épicées et poivrées, cire de chandelle et cannelle relevée sur fond herbacé et verdâtre.

Barrell Craft Spirits Armida Bourbon

56.14% alc./vol.
Tennessee whiskey affiné en Pears, Brandy, Rum & Sicilian Amaro Casks.

André 92%
Les bourbon ayant eu un finish ne sont pas nouveau dans le monde strict des whiskies américains, mais peu le font correctement. Woodford nous a pondu de superbes exemples mais la collection Barrel est définitivement au-dessus du lot. Nez intense mais brillamment balancé, bol de fruits rouges, framboises, cerises, prunes, pommes. La toile de fond est belle et sucrée; cassonade et sirop d’érable, bois toasté et caramélisé. En laissant le whisky s’épanouir, je dirais que les tonalités tirées du pears et du brandy casks deviennent rapidement les notes de tête. Celles-ci se marient agréablement bien sans dénaturer l’esprit du bourbon lui-même. La texture en bouche est stellaire, moelleuse et grasse, l’alcool pleinement intégré. Notes de sirop de poires, cerises marasquin, raisins, fruits rouges pataugeant dans l’alcool, cannelle, poivre et cassonade. Très challengeant à la dégustation. Les notes tanniques du bois marquent la finale, souple et langoureuse, parfumée de fruits rouges, pastilles Vicks aux cerises, pommes, poires, cannelle et caramel. Superbe expression, hors norme mais qui respecte aussi, dans un sens, la tradition.

Inchdairnie Distillery RyeLaw Char Hungarian Oak

60.6% alc./vol.

André 81%
À la différence de mon comparse j’ai bien aimé cette édition qui demande, oui, du temps afin de s’équilibrer dans le verre mais qui récompense aussi grandement en retour. Oui le whisky est jeune, oui c’est plutôt expérimental comme approche mais finalement cela demeure intéressant. Nez plutôt neutre de céréales, de bois brûlé et caramélisé, de vanille. La céréale de seigle est absente de la livraison aromatique initiale. La bouche est beaucoup plus douce que l’édition No5 Char, le whisky plus équilibré et l’ensemble relativement doux vu le taux d’alcool. Céréales au miel et caramel, bois brûlé et toasté, un trait de cannelle, chocolat au lait. Finale relativement courte et sèche, gingembre, bois brûlé, vanille et bonbons au miel.

Patrick 75%
Malgré ma note un peu sévère, je suis surpris que ce scotch ait atteint le minimum légal de 3 ans pour en porter le nom. Le new make est à peine adouci, l’ensemble est encore « rough » et difficile à boire. Cet échantillon provenant d’un événement en ligne pancanadien pour promouvoir le nouveau RyeLaw, j’aurais plutôt pensé que la distillerie aurait utilisée son stock le plus mature à cette fin. Bref, un fail en termes de whisky et de stratégie marketing (heureusement que le produit régulier, disponible en SAQ, est au contraire très bon). Nez: Le new make spirit prends presque toute la place. J’ai besoin d’imagination pour y retrouver les seigle et l’orge habituels d’Inchdairnie, et je doute d’ailleurs que j’y arriverais à l’aveugle. Bouche : Quoique le new make soit toujours bien présent en bouche, j’y retrouve aussi des notes typiques du seigle, du bois brûlé et de sucre brun chauffé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et le new make.

Martin 83%
Nez: Un jeune new make, mais un peu plus contrôlé et moins désagréable que l’édition Char No.5. Épices du rye, caramel et bois bien grillé. Vanille et quelques feuilles de menthe. Bouche: Sucre à glacer, seigle, épices, pomme de tire, cannelle, caramel et vanille. Le tout bardé de poivre et de chêne. Finale: Un texture cireuse agréable nous assure la longueur et la chaleur désirées pour la fin du parcours. Pommes, caramel, vanille, bois et menthe. Équilibre: Un renouveau d’espoir pour ces expérimentations de la distillerie. On risque d’avoir de belles surprises dans le futur!

Inchdairnie Distillery RyeLaw Char No.5

58.9% alc./vol.

André 77%
Très bizarre d’expérience de dégustation que cette édition après la découverte du Ryelaw Release 01 qui fût une belle surprise. Nez aux notes primaires de bois brûlé et de charcoal. L’aération découvre des notes de céréales de seigle verdâtres, de réglisse et de cannelle, de fruits rouges et cerises. La bouche est franche et dévoile la jeunesse du whisky. Le temps de maturation n’a pas encore permis au whisky de s’adoucir au fil du jeu avec le bois hautement bousiné. Bois de chêne brûlé, poivre, cassonade, charcoal, cannelle, fruits rouges, cerises. Finale pointue et jeune, plutôt rectiligne et ennuyeuse, sur le bois brûlé principalement.

Patrick 79%
Un whisky plutôt paradoxal où, malgré l’intensité des saveurs, j’y retrouve des notes de new make trop intenses. Le bois brûlé prend aussi trop de place… Mais malgré tout, le reste demeure au-dessus de la moyenne. Bref, un scotch plein de paradoxes, que j’ai pris plaisir à boire, mais qui va gagner à demeurer dans un fût plusieurs années de plus. Nez: Le nez est dominé par un mélange de chêne et de céréales brûlées, ainsi qu’un parfum typique de new make spirit désagréablement intense. Bouche : Du new make spirit boisé? En d’autres mots, du new make, du chêne brûlé et épicé, du sucre brun et de la vanille. L’ensemble est chaleureux et porté par une texture est bouche tout de même agréable. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée et chaleureuse.

Martin 79%
Nez: Assez jeune, un vent de mélasse de new make timide nous accueille. Chêne et cannelle, touche de céréales, quelques fruits, les saveurs percent doucement le voile. Bouche: Bois verdâtre et épices, l’alcool est plutôt tranchant. Bois, vanille et cannelle. Le seigle transperce le reste des saveurs. La jeunesse est à l’honneur, malheureusement. Finale: Agressive et maladroite, on aime tout de même garder en bouche le rye, la cannelle, la vanille, les fruits et le chêne. Équilibre: Une expérience qui tristement ne rivalise pas avec leur Release No.1. Sometimes you win, sometimes you lose.

Glen Grant Arboralis

40% alc./vol.
Mélange provenant de whiskies vieillis en ex-Bourbon & Spanish Sherry Oak Casks.

André 77%
Nez intense de purée de bananes et d’essence de vanille, zeste de citron, miel chaud et vanille. Belle fraicheur mais pas beaucoup de complexité. La bouche est parfumée de sucres provenant des fruits; poires, bananes, raisins verts, cerises très distantes. Aucune texture ou presque, comme de l’eau, moche et ennuyeux. Finale de miel et de gingembre, bois sec et vanille. Zzzzzzz… me suis presque endormi dessus.

Chivas 13 ans Extra Aged – Tequila Cask Selection

40% alc./vol.

André 80%
Nez très frais, citronné et agrumé, apports verdâtres aussi. En bouche, la texture est un peu quelconque, mélange d’agrumes et fruits tropicaux, ananas, citron, agrumes, raisins verts. La finale est herbacée et fraiche, notes de citron, de raisins verts et d’agrumes.